AMT Modélisme Magazine n°42

Décembre 2023

Ainsi que vous l'avez appris dans notre précédent numéro, Jura Modélisme a subi un incendie dévastateur.

Tel le Phénix, Jura Modélisme renait de ses cendres.

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Traditionnellement, le numéro de Noël est particulier. Celui-ci n'échappe pas à la règle. Toute l'équipe vous a donc concocté un grooos numéro afin de patienter jusqu'au 25. Avec, entre autres, un bel article sur le montage de l'avion Kawasaki Ki-100, le début d'une série sur la base des sous-marins de Keroman, les souvenirs de Marie-Claudine Vincenot et les premiers de journaliste d'Alice. 

Les enfants ne sont pas oubliés avec un joli montage.


Sommaire

Les principaux titres

Autos, motos et camions : les camions Peterbuilt

Avions : Le Kawasaki Ki-100 Goshiki

Blindés radiocommandés

Navale : la base de Keroman  (Partie 1)

Décors et accessoires

Figurines

Trains : Les souvenirs de Marie-Claudine Vincenot.

Trains :  la menuiserie facile.

La rédaction vous propose de gagner un cadeau de Noël. Pour cela, envoyez nous un mail... L'adresse est indiquée quelque part dans la page...

Autos, motos et camions

Les camions Peterbuilt

Au début du xxe siècle, Teodore Alfred Peterman, chef d'une entreprise de contreplaqué basée à Tacoma, Washington, est aux prises avec un problème logistique de rapidité et d'efficacité de transport de troncs d'arbres de la forêt où ils ont été abattus jusqu'à la scierie où ils sont débités. La méthode traditionnelle consistant à laisser flotter les troncs sur le courant d'une rivière n'étant plus suffisamment rapide pour les besoins modernes. L'idée de Peterman est alors d'utiliser la technologie automobile naissante pour développer des camions permettant d'assurer les transports. Dans ce but, il achète et remet en état plusieurs camions militaires, améliorant leur technologie au fur et à mesure de ses essais et de ses besoins. Suite de l'article.

Le vrai

Le kit Revell

Déballage du kit

 Avions, hélicos et drones

Analyse et montage d’un kit HASEGAWA  échelle 1/48 .

 Le KAWASAKI  Ki- 100  Goshiki*

 * Traduction : cinq couleurs

par Dominique

D’abord un peu d’histoire car cet avion est très peu connu en Europe: cet appareil fut le dernier chasseur à hélice de l’armée de l’air impériale japonaise à avoir été opérationnel avant la fin du conflit , le Ki- 100 ne fut découvert par les américains que lorsque ces derniers occupèrent l’archipel nippon car les pilotes américains qui le rencontrèrent le confondaient systématiquement avec le Ki- 84 HAYATE bien connu et craint par ceux-ci et à qui il ressemblait.

A l’automne 1944, Kawasaki disposait d’un nombre important de cellules de son excellent chasseur Ki- 61 Hien mais pas suffisamment de moteurs en ligne Ha- 140 (copies produites sous licence du moteur allemand DB 601 ) pour les équiper . Il fut donc décidé d’installer à la place des Mitsubishi Ha 112-ll en étoile qui existaient, eux, en nombre important . Ainsi naquit le Ki-100 et ce mariage de raison allait donner naissance à un des meilleurs chasseurs de l’armée impériale japonaise et bon nombre de pilotes obtinrent de forts bons résultats aux commandes du Goshiki .

Le kit HASEGAWA, paru en 2010 , comprend 59 pièces et, comme dans la réalité, on retrouve  les pièces de base du Ki-61 de la même marque (voilure , stabilisateurs horizontaux et train  d’atterrissage ) le reste étant les pièces spécifiques du Ki-100 . 

Le tout s’assemble facilement, sans surprise, il n’y a pratiquement pas besoin de mastic, le poste  de pilotage suffisamment détaillé et seul l’ajout d’un harnais d’autant que la verrière est prévue fermée dans le kit .

Les décalques proposés par HASEGAWA  donnent le choix entre 2 décorations hautes en couleurs : l’avion personnel du Major Yohei Hinoki  en juillet 1945 et un avion du 111 ième groupe de chasse  en août 1945 .

On peut, si on le souhaite, se procurer la planche de décalques Lifelike décals ref 48-030 comportant 5 décorations pour Ki-100 .

Mais je conseille fortement d’acquérir la pochette de masques adhésifs pour verrières MONTEX ref. SM 48216 .

Maintenant nous allons passer aux choses sérieuses et procéder au montage et à la peinture de ce kit.

Comme d’habitude, je commence par le montage du poste de pilotage

Puis je continue par la préparation des différents éléments : fuselage, trappes de train d’atterrissage destinés à recevoir la teinte intérieure des avions construits par Kawasaki soit un mélange à parts égales de XF-59 Désert Yellow et de XF-49 Khaki ; la teinte ainsi obtenue va être un ton brun moyen tirant vers le kaki .

Une fois ces éléments peints,  j’applique sur l’ensemble le lavis Panel line marron foncé de Tamiya  puis un brossage à sec jaune sable pour marquer les arêtes . 

Ces opérations terminées, on passe à la peinture des détails comme indiqué dans la notice.

Puis on insère le poste de pilotage dans le fuselage.

Et on referme celui-ci .

J’effectue ensuite la préparation et la mise en couleur du moteur  en étoile car celui-ci sera visible  derrière l’hélice ; application d’une teinte de base métal recouverte après séchage d’un lavisPanel line noir de Tamiya .

La mise en place des ailes, de l’empennage et de la verrière ne pose aucune difficulté,

On peut effectuer le masquage des puits de train à l’aide de Maskol liquide car ceux-ci ne sont pas assez profonds pour la tenue de papier mouchoir mouillé .

Puis on protège la verrière avec les masques adhésifs prédécoupés MONTEX . 

Après un dernier contrôle, la maquette est maintenant prête à recevoir les différentes peintures de  son camouflage . 

Je commence par appliquer une couche de blanc mat sur les bords d’attaque, la bande de fuselage et l’extrémité de la dérive ce qui permettra une meilleure opacité du jaune, teinte naturellement transparente.

Puis on applique le jaune.

Et dans le même temps on peint l’intrados des ailerons et gouvernes qui entoilés dans la réalité reçoivent une couche de gris clair puis masqués .

Une fois la peinture  bien sèche, (24 h au minimum), on masque les bords d’attaque des ailes et l’ensemble des gouvernes afin d’appliquer la couche de base aluminium (bombe TS 30 Tamiya) sur la totalité de la maquette

En attendant le séchage de celle-ci, je prépare et je peins l’hélice puis le train d’atterrissage .

Le dessous de l’avion devant rester couleur métallique et afin de briser l’aspect uniforme de la couche de base, je sélectionne quelques panneaux de structure sur lesquels j’applique un voile de peinture aluminium plus nuancé .

Une fois cette opération effectuée et après un temps de séchage conséquent ( 48h ), je masque la totalité du dessous de l’avion.

En prévision de l’application du camouflage supérieur des avions Kawasaki, c’est-à-dire un vert jaune qui lorsque l’avion était neuf, était assez proche de l’olive drab américain . Pour cela je mélange 3/4 de Mister Hobby vert khaki H80 avec 1/4  de Tamiya XF 4 , ces 2 marques de peinture acrylique se mélangeant parfaitement bien en employant le même diluant ( x-20A de Tamiya )

Cette opération terminée , on vaporise une couche de vernis brillant et après 24H de séchage, on applique les décalques.

Une 2ième couche de vernis brillant permet de protéger ceux-ci lors de l’application des lavis et salissures diverses .

Le vieillissement ne doit pas être trop poussé,  car les photos des avions réels en opération montrent qu’ils étaient bien entretenus ; on est sur le sol national, quand même ! Voilà mon KI-100  terminé et il s’en est allé rejoindre son collègue KI-61 sur le diorama précédemment réalisé pour les accueillir .

Navale: la base de Keroman (1)

La base sous-marine de Keroman dans le Morbihan

                                                                                                                                                          par Nathalie 

Plus grand édifice militaire construit par les nazis hors de l’Allemagne pendant la seconde guerre mondiale, la base de sous-marins de Lorient Keroman projette Lorient au cœur de la bataille de l’Atlantique. Plus grande base de sous-marins à propulsion classique à l’époque, elle est ensuite utilisée par la Marine Française et  devient le siège de l’escadrille des sous-marins de l’Atlantique, pendant 50 ans, jusqu’en 1997. A ce jour, la reconversion de cette base est un franc succès.

Voici l’histoire de ce lieu emblématique de la bataille de l’Atlantique, de 1940 à nos jours.

    1. De 1940 à 1945 :

La ville de Lorient est occupée par les allemands à partir du 21 juin 1940. Une semaine plus tard, le drapeau nazi flotte sur le château de Keroman.

Hitler charge alors Karl Dönitz, vice-amiral de la flotte sous-marine allemande, des forces sous-marines.

 Cet officier qui a commandé les navires de surface pendant la 1ère guerre mondiale puis les sous-marins, doit superviser la construction de bases navales de sous-marins : et commander les U-boote (Unterseeboot) de la bataille de l’Atlantique. Pour que les U-Boote de la Kriegsmarine soient plus rapidement opérationnels, Dönitz décide de construire les bases dans des ports français de l’Atlantique : Brest, Lorient, Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux.

Il choisit le port de Lorient pour son ouverture directe sur le golfe de Gascogne, sa superficie de 26 hectares et pour son arsenal du Scorff, où sont construits les navires de guerre : il va y trouver la main d’œuvre, les machines-outils, les installations pour la construction et la réparation navales. 

C’est un choix stratégique pour organiser un blocus contre l’Angleterre afin de protéger les sous-marins allemands des bombardements aériens anglais. 

Parallèlement, Dönitz, afin de  masquer le faible effectif de sous-marins opérationnels, invente une nouvelle tactique, les attaques en meutes, déployant plusieurs sous-marins ensemble, d’où la nouvelle appellation des sous-marins : les « loups gris » qui sont chargés de détruire les convois de ravitaillement alliés.

Dönitz installe son poste de commandement dès la fin 1940 à Kernével en Larmor-Plage  pour le déroulement de la bataille de l’Atlantique. Il y réside pendant 2 ans, afin de maintenir le contact étroit entre lui, les équipages et les commandants des sous-marins.  

Les plans de la future base de Keroman, , établis par Dönitz et Todt (directeur de l’organisation Todt créée par Hitler en 1938, organisme de génie civil, destiné à la réalisation de grands travaux du IIIe Reich et à l’édification de structures défensives) sont approuvés par Hitler. Afin de protéger les sous-marins des attaques aériennes, les nazis décident de construire des abris indestructibles en béton.

En quelques mois, la presqu’île de Keroman devient la plus grande base de sous-marins, l’un des maillons du Mur de l’Atlantique.

2 chantiers commencent dès Février 1941 : 2 dombunkers, nefs aux formes ogivales sensées limiter l’impact des bombes, sont édifiés dans le port de pêche pour abriter les sous-marins hors d’eau. Cette forme architecturale particulière n’est pas reconnue par les alliés lors des raids aériens.

Parallèlement, débute la construction du K1, un immense garage à sous-marins où se déploie une intense activité de construction de bunkers et de réparation des U-Boote.  


Dombunkers, à proximité du port de pêche

K 1et K3

Les officiers sous-mariniers sont logés dans des hôtels, châteaux et manoirs réquisitionnés à cet effet. Plus de 15 000 hommes réquisitionnés travaillent à l’édification de la base : la moitié d’entre eux vient de l’Europe occupée et d’Afrique du Nord et est logée dans des camps. L’autre moitié est composée de toutes les ressources lorientaises et autres français embauchés par des entreprises françaises du bâtiment. Toute la région est organisée autour de la construction et du fonctionnement de la base.

 Ingénieurs, spécialistes en bâtiment, génie civil, mécanique générale, électricité et techniciens, ouvriers, vont édifier, pour le compte de l’organisation Todt , 3 bunkers gigantesques qui vont permettre la réparation des sous-marins. 2 flottilles de sous-marins  y sont implantées. 

Afin de permettre l’acheminement des matériaux, les voies de chemin de fer sont prolongées jusqu’à la base.  Plus de 1 million de mètres cube de béton sont utilisés. Les sables sont extraits localement ainsi que le bois prélevé pour réaliser les coffrages, tandis que les métaux utilisés pour le ferraillage sont acheminés directement d’Allemagne. 

Vue aérienne d'époque

Actuellement

Le 1er blockhaus, le K1, est mis en chantier en Février 1941 et terminé en septembre de la même année : K pour le site de Kéroman, 1 car premier édifié. 

Le K1 est situé en position centrale par rapport aux 2 autres bunkers qui seront édifiés à la suite. Il permet les opérations de carénage et contribue ainsi à l’accélération des opérations en Atlantique.  Il mesure 120 mètres sur 120. Sa hauteur atteint 18,5 mètres. L’épaisseur du toit est de 3,5 mètres.

Les alvéoles du K1 n’ouvrant pas sur l’eau, il est  équipé d’une rampe inclinée, le slipway, aménagé pour hisser les sous-marins hors de l’eau. Le sous-marin est posé sur un ber à l’aide d’un pont roulant puis il est tracté par un treuil qui remonte le slipway. Ensuite un chariot tracteur est fixé au ber et tire le sous-marin sur un plateau de translation qui va se déplacer sur des rails entre les bunkers afin de placer le sous-marin face à l’alvéole dans laquelle est prévue la réparation. Le processus inverse permet la remise à l’eau des sous-marins.

Le K1 comprend 5 alvéoles fermées par des portes blindées à deux battants, dans lesquelles vont être poussés les sous-marins pour réparation. 

Mise à sec des sous-marins

Entrée du K3

Le K2 est achevé en 8 mois, en décembre 1941. Mesurant 138 mètres de long sur 128 de large, il dispose d’une porte d’entrée, haute de 10 mètres et pesant 30 tonnes, d’une caserne pour 1000 hommes, d’un espace de stockage du chariot de transbordement et de 7 alvéoles de réparation.

Le K1 et le K2 sont situés à environ 200 mètres de la mer.  Ils permettent de réparer simultanément une douzaine de sous-marins à l’abri des bombes.  Le K3, blockhaus le plus imposant de la base, est construit d’octobre 1941 à janvier 1943.  Il comporte 7 alvéoles dont 5 bassins à flot et 2 bassins à cale sèche.    Ces alvéoles sont creusées sous le niveau de la mer et donnent directement sur l’océan. 

Le K3 dispose de portes étanches à chaque extrémité : elles obstruent l’entrée de ce blockhaus et sont complétées par une autre porte coulissante dans chaque alvéole, ce qui évite la dispersion du souffle d’une éventuelle explosion dans l’alvéole.  Pour se protéger des raids aériens, la toiture est une superstructure renforcée en béton pouvant atteindre jusqu’à 10 mètres d'épaisseur  à certains endroits et qui résiste aux plus fortes bombes que les alliés construisent à l’époque. Dans cette couche en béton sont édifiées des galeries ouvertes, véritables chambres d’éclatement, ouvertes à chaque extrémité, qui permettent au souffle des bombes de se disperser afin de ne pas endommager le bunker. Des tours de batteries antiaériennes complètent le dispositif de défense. 

Le K3

Intérieur

Alvéole

Chambre d'éclatement

Plafond à l"épreuve des bombes

Les ouvriers travaillent à l’abri des flots grâce à un barrage dressé devant le chantier. Par ailleurs, des câbles d’acier sont fixés entre 2 bateaux de guerre volontairement coulés face aux alvéoles, Le Strasbourg et Le Crapaud, afin de protéger le K3 des torpilles. 

<--- Epaves des croiseurs Crapaud et Strasbourg. --->

Le principe de mise à l’abri des sous-marins est simplifié : ouverture des portes étanches, entrée du sous-marin à l’intérieur du bassin où il est rapidement mis à l’abri des bombardements puis fermeture des portes. Des pompes superpuissantes permettent de vider le bassin : le sous-marin se retrouve alors 6 à 7 mètres en dessous du niveau de la mer, permettant les opérations de carénage et de réparation.

<--- Le K4, partiellement édifié, ne sera jamais opérationnel.

Vue d'ensemble des constructions --->

Maquette sous-marin allemand Type XXI à l'échelle 1/144 de la marque Revell. 

Blindés

Blindés radiocommandés


Echelle 1/32. Coffret comprenant 2 tanks radiocommandés. Toutes fonctions : marche avant, arrière, gauche, droite. Fréquences : 27 MHz et 40 MHz. Avec sons de tirs. Vitesse : 3-4 km/h. Distance de contrôle : 15 m. Distance de combat : 4 m. On peut faire tourner la tourelle depuis la radiocommande : rotation à 350°. On peut faire un combat de chars (car ils n'ont pas la même fréquence) : il suffit de pointer le canon vers le récepteur infrarouge de l'autre char et de tirer avec la radiocommande. 

Si le char est touché, il émet un son d'impact. Un char est vaincu quand il a été touché 5 fois. Il faut alors éteindre et rallumer le char pour jouer de nouveau. 2 piles 9V, 2 batteries 4.8V Ni-Mh et 2 câbles USB fournis. Notice incluse. Durée normale de charge de 3 à 4 heures pour 10 à 15 minutes de jeu. Afin de rendre ce jeu plus réaliste, ces véhicules de guerre émettent des sons et lumières lorsqu'ils tirent avec le canon. Les diverses caractéristiques techniques des tanks RC te mettent dans la peau d'un vrai soldat et te donnent la chance de vivre un combat réaliste.

Le Sherman du mois

Le Sherman de Nehou

par Alain

Le char SHERMAN commémoratif de NEHOU (50)

Mémorial Général PATTON

Ce char provient du musée de SAUMUR.

Figurines

Trains 

Ma "madeleine de Proust"

par Marie-Claudine Vincenot

     Comment ?!!, direz-vous, un succulent souvenir pâtissier, cette miniature du chaudron à vapeur si cher aux chevaliers de la princesse du Rail !!? ! Je comprends votre stupéfaction...mais écoutez-moi : la genèse de cette miniature réveille encore en moi d'émouvants souvenirs enfouis dans l' imaginaire de l'enfant que je fus;,,

     Voici l'histoire :

     Mon arrière-grand-père, Alexandre Vincenot, était un  tout jeune et fringant compagnon du devoir, forgeron et maréchal-ferrant à Châteauneuf en Auxois. Très attaché à ce beau village médiéval, il perçut néanmoins un jour, venant du côté de Dijon, par dessus monts et vallées, les voix enjôleuses des Sirènes de la Modernité : la voie  ferroviaire du PLM était en construction et c'est là qu'il fallait être lorsqu'on était un jeune artisan épris  de découvertes voyageuses .

    Alors, baluchon sur l'épaule, il quitta son village natal, et sa fiancée,  et partit à pied, à travers friches et  bois, rejoindre l' athanor du dieu Progrès : intrigué par cette alchimie envoûtante, Alexandre rêvait de découvrir la nouvelle déesse de la mythologie prométhéenne : la Machine à Vapeur !

   .Après quelques temps , relativement rapides, sur les chantiers où son expérience de Compagnon était  bienvenue , il devint bientôt mécanicien de locomotive à vapeur : ce "chevalier du chaudron" , amoureux fou de sa Princesse Locomotive, faillit presque oublier sa jolie fiancée demeurée à Châteauneuf.

     Chaque soir, ou lorsqu'il était "de campo"  dans sa soupente, où il avait amassé une petite forge, des outils de serrurerie, des pièces d'acier, de  cuivre et de laiton, il "bricolait"  et c'est ainsi qu'il eut la belle idée de fabriquer ce petit chaudron magique ; il l'offrit plus tard à son fils Charles qui, précieusement, le conserva dans un lieu inaccessible et secret de la maison de Commarin : nul d'autre que lui ne pouvait toucher à ce saint objet !

     A chaque Noêl de notre enfance,  mon frère Jean-Pierre et moi-même avions l'ultime faveur d'assister à la mise en chauffe de cette petite merveille : de sa voix douce et feutrée , Charles nous expliquait la force motrice d'une telle découverte : éblouissement des jeunes enfants que nous étions et  qui garderont à jamais le souvenir de ce petit sifflement imperceptible,  puis prenant de l'ampleur au gré de l'ébullition ...et, enfin, le surprenant nuage de vapeur émanant du chaudron !! Et surtout, la mise en marche d'une force invisible qui , ô miracle, faisait tourner une petite roue.

     Depuis lors, j'entends ce sifflement à chaque veillée de Noël avec une émotion toujours renouvelée.

    Oui, à chaque Noël de ma vie, "j'entends siffler le train, oui j'entends siffler le train!" comme le chantait le Richard Anthony de notre  lointaine jeunesse...1962

    Oui, cette si jolie miniature est bien l'une de mes très chères " madeleines de Proust " !

... qui deviendra "La Vie du Rail"

Alexandre Vincenot

Henri Vincenot

Chateauneuf-en- Auxois

Dessin d'H. Vincenot

La menuiserie facile.

Créer un réseau, c'est d'abord s'adonner aux joies ou aux galères de la menuiserie... selon son niveau de compétence. Si vous faites partie de ceux pour qui faire de la menuiserie équivaut à se retrouver avec d'un côté un tas de planches mal coupées juste bonnes pour la cheminée et de l'autre avec des petits doigts bien emballés de gaze, vous serez sûrement intéressé(e)par la solution Pikart. Cette société vous propose un ensemble de kits à monter, un peu à la façon d'un puzzle 3D, avec juste quelques vis pour l'assemblage définitif. Les modules sont en contreplaqué de 10 mm, découpé au laser. Ils sont à la norme européenne FREMO, prévus pour être assemblés facilement en expo. Côté transport, ils sont empilables et des boites de transport (en option) vous sont proposées.

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Musée du Train-Jouet

Dans l'ancienne école d'un petit village du Gers, à quelques kilomètres d'Auch, un musée du train et du jouet ancien a ouvert ses portes. La première partie vous transporte dans l’univers des trains miniatures avec 4 réseaux de train à des échelles différentes, dont un réseau américain original qui représente l'époque de la ruée vers l'or. La deuxième partie, une salle de classe rassemblant les jouets éducatifs : des tampons, des cubes, d’anciens livres d'écriture et une école miniature représentant l'école de notre enfance. Les poupées et leurs accessoires ont également une place de choix dans le musée, tout comme les jouets en bois, les dînettes, les jeux de construction, les voitures et tant d’autres...

L'épave du mois

Un camion-poubelle qui devient lui-même un déchet !

par Alain

Maquettes à monter

Salons et expositions

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C'est gratuit !

Multimédia

Album

15 doubles-pages qui suivent le Père Noël, aidé de ses lutins, de la préparation des cadeaux à la grande distribution dans la nuit du 25 décembre ! Les scènes sont à compléter de différentes façons, indiquées par de petites consignes : colorier, de façon libre ou selon un code couleurs ; décorer grâce aux 2 planches d'autocollants ; terminer en repassant sur les pointillés et à colorier ; terminer en suivant un modèle.

Livre

Ce livre est un hymne à l’enfance et aux trains qui l’ont traversée. A travers quelques grands moments de ce passé révolu, au fil d’un album rempli de souvenirs, Daniel Combrexelles raconte sa passion pour les locomotives à vapeur 141 TB, la ligne de Vincennes et ce joli bourg de La Varenne, la fascination pour un mécanicien entraperçu à la fenêtre d’une locomotive, ce doux sentiment d’appartenir à la grande famille des cheminots, l’excitation des grands départs en train. Un livre émouvant.

Livre

Cet ouvrage retrace sur 368 pages couleurs et plus de 500 photos l'histoire des trains - jouets. Autant livre d'histoire que livre d'ambiance, cet ouvrage répertorie les modèles, les marques et les locomotives emblématiques qui ont fait l'histoire du train jouet. Ce recueil privilégie les trains et les objets les plus populaires, ceux qui ont marqué les mémoires des jeunes garçons et de leurs pères, plutôt que les locomotives mythiques dont la diffusion est restée très confidentielle.


----- Les magazines de modélisme

par Alice

Les magazines de modélisme sont une grande source d'information et d'inspiration pour les amateurs qui souhaitent construire et collectionner des modèles réduits. Ces publications fournissent aux lecteurs des instructions détaillées étape par étape, des conseils et des astuces sur la manière d'assembler et de peindre différents types de modèles, tels que des voitures, des avions et des bateaux. Outre les tutoriels pratiques, les magazines de modélisme proposent souvent des interviews de modélistes expérimentés, qui présentent leur travail impressionnant et partagent leur expertise. En tant que modéliste, je trouve ces magazines non seulement agréables mais aussi éducatifs, car ils m'aident à améliorer mes compétences en matière d'artisanat, de patience et d'attention aux détails.

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