AMT Modélisme Magazine n°40

Octobre 2023

Il y a du nouveau ce mois-ci ! Une nouvelle boutique de modélisme,  la suite des véhicules sanitaires, des éléphants de guerre... Bref, on vous propose une belle page de lecture !

Sommaire

Les principaux titres

Une nouvelle boutique de modélisme à Dijon

Les véhicules sanitaires (Suite)

Une moto différente : le side-car.

Avions. Le Henschel 129 : le diorama

Bateaux : le HMS Victory

Blindés : World of Tanks

Décors et accessoires : des bâtiments faciles

Figurines : ils ont des éléphants !

Trains... conçus pour les enfants


Une nouvelle boutique de modélisme à Dijon !

LF Modélisme : la boutique

A l'heure où les boutiques de modélisme ont tendance à fermer, nous ne pouvons que saluer l'ouverture d'une nouvelle boutique de modélisme à Dijon. Si tous les amateurs de trains miniatures connaissent bien LF Modélisme (La deuxième chaine (en audience) sur ce thème après "Aiguillages modélisme"), ils seront ravis d'apprendre que LF Modélisme tient désormais boutique. C'est donc avec ravissement que AMT Modélisme Magazine s'est rendu le 13 septembre à l'inauguration de la boutique.

Mais où est-elle ?

50b, rue du Havre à Dijon.  Rien que l'adresse m'a fait rêver. En effet, je me souviens, lorsque j'étais petit, être allé passage du Havre à Paris avec mon père pour regarder les trains miniatures. Pour ceux que l'histoire de ce passage intéresse, cliquez ici

La boutique est ouverte les mercredis, jeudis et vendredis après-midi et le samedi toute la journée. Pour plus de détails sur les horaires, consultez cette page.

Que trouve-ton sur les étagères ?

Les amateurs de figurines pourront y dénicher des figurines peintes ou non peintes allant du chevalier médiéval au soldat de la seconde guerre mondiale sans oublier les personnages de fiction comme des WarHammer. Curiosité : j'ai déniché deux canons Renaissance qui font office de taille-crayons !

Pour ceux qui préfèrent les véhicules, vous aurez le choix entre des camions US, des voitures à différentes échelles, des motos et même un... Solex ! Les amateurs de Matchbox découvriront avec plaisir une jolie collection.

Pour les trains, on est dans l'unique sur Dijon (et sans doute même plus loin). Matériels et décors en HO, on n'en parle même pas, c'est du classique. Mais si vous cherchez à vous équiper en N et même en Z (oui, oui en Z ! ), c'est là qu'il faut venir. Du matériel roulant, du décor, des accessoires... vous ne serez pas déçu ! Et cerise sur le gâteau : un réseau en N est en vente. Non, pas un kit à monter : un réseau tout fait.

Les collectionneurs aimeront l'espace "Vintage" avec le train Jouef mécanique ou les rééditions Hornby.

Les enfants y trouveront également leur compte avec de petites voitures radio-commandées, un coffret de démarrage Marklin My Word ou un circuit Scalextrix.

Une librairie est également à votre disposition : revues et livres vous tendent les bras. Vous pourrez les feuilleter en toute liberté et de façon la plus confortable qui soit... en prenant un café. Et c'est bien là l'originalité de cette boutique : ce n'est pas seulement un lieu d'achat, mais aussi un espace de détente et de rencontre entre modélistes.

La boutique accepte le dépôt-vente.  Nous avons tous des boites que nous ne monterons jamais. C'est l'occasion de faire du vide dans votre placard !

Vous souhaitez en savoir plus sur ce magasin ? Consultez son site !

Les véhicules sanitaires (Suite)

L'aviation sanitaire

par Jean-Marie

L' aviation sanitaire en France.

L'article qui suit développe essentiellement l'historique de l'aviation sanitaire française.  Après de longues recherches, je n'ai pas trouvé d'historiques provenant d'autres pays.

Si vous possédez des informations sur le reste du monde je suis preneur.

Jean-Marie Berchebru

 Le développement grâce aux guerres

Comme pour l’évacuation sanitaire terrestre ce sont les guerres qui ont, en premier fait naitre et développer l’aviation sanitaire. Le besoin d’évacuer rapidement les blessés permettait de faire des soins précoces augmentant ainsi leur chance de survie. Les services médicaux aériens se sont développés au cours des conflits du vingtième siècle bénéficiant à la fois  du développement technologique des aéronefs et des progrès de la médecine.

Il y eut quelques projets non aboutis. Parmi eux, à la fin du dix-neuvième siècle un médecin général de l'armée néerlandaise avait imaginé de transporter des blessés dans de larges nacelles suspendues à des ballons tractés par des chevaux.

En 1912 Marie Marvingt pionnière de l’aviation, infirmière et journaliste française avec l’aide de l’ingénieur Louis Béchereau, a fait le projet du premier avion ambulance. Il consistait en une nacelle fixée sous la cabine de pilotage (image de droite) Ce projet n’a pas vu le jour à cause de la faillite de l’entreprise chargée de sa fabrication.      

Au début du XX siècle les discussions sur la notion de propriété du domaine aérien et de protection juridique internationale des avions sanitaires ont eu du mal à aboutir et plusieurs projets d'avions sanitaires n’ont pu aboutir.

L'Aérochir 

Une autre conception d’emploi de l’avion à des fins sanitaires fut proposée par un industriel, Nemirovski, associé au docteur Tilman. 

Cela consistait à aéroporter l’équipe chirurgicale avec ses moyens matériels  vers les blessés pour les soigner sur place. À cette fin, il aménagea plusieurs appareils dont un avion de bombardement, le Voisin. Baptisée « Aérochir », cette réalisation n’eut guère de succès. L’idée en sera reprise bien plus tard lors de la création des antennes chirurgicales aéroportées.


Premières évacuations sanitaires aériennes d’opportunité

Ces évacuations sont des vols effectués sur des avions biplaces de reconnaissance  ou de combat pour le transport de blessés. C’était en fait des initiatives locales indépendantes de toute organisation médicale. Il n'y avait pas d'aménagement spécifique.

La première évacuation de ce type aurait été effectuée pendant la campagne de Serbie durant l’hiver 1915, où l'escadrille française MF 99 S, équipée de Farman MF.11, a évacué une douzaine de blessés sur le trajet Prizren-Shkodër (103 Kms).  

Au Maroc en 1918 le médecin major Epaulard a rapporté 18 évacuations aériennes et surtout celles très nombreuses décomptées entre 1919 et 1921, par le colonel Denain commandant l’aéronautique au Levant français.

Le 15 janvier 1919, il y eut l’évacuation historique entre Ksar el Souk et l’hôpital de Bou Denib (80 Km) du général Poemyrau blessé au thorax. Il fut accueilli par le général Lyautey et le professeur Tufier venu le soigner.

Maquette Farman MF.11 

Eugène Chassaing et les premières expériences d'avion ambulance

Eugène Chassaing

Médecin aide-major de 1ere classe, affecté de mai 1916 à juillet 1918 à l’ambulance auto-chirurgicale, Eugène Chassaing déploie son énergie au service de l’amélioration des moyens d’évacuation des blessés. 

Le député d’Ambert demande ainsi en février 1917 au ministre de la Guerre  «si pour le transport des blessés particulièrement graves, il ne serait pas possible de constituer des sections sanitaires d’avions  ».

Dans un article du Petit Parisien du 14 mars 1917, notre médecin interpelle l’opinion  publique sur « le traitement des blessés et l’aviation sanitaire » : « Hémorragie et infection sont les ennemis terribles que le médecin de guerre doit vaincre et il augmente ses chances s’il intervient à temps. Le sort du blessé est lié au gain de temps».

En juin 1917, deux appareils lui sont confiés pour réaliser ses premières expériences. Les essais sont menés à Villacoublay à partir du mois de septembre et le premier « avion-brancard » est modifié pour recevoir deux blessés dans son fuselage. D’autres expériences sont effectuées  à l’arrière puis dans  la zone des Armées à partir de novembre 1917.  

Essai réalisé à Villacoublay Eugène Chassaing joue le rôle du blessé, 

L'avion Dorand AR, premier avion ambulance

Le Dorand AR, petit biplan qui était déclassé de ses missions de reconnaissance et de bombardement, fut affecté à l'expérimentation d'Eugène Chassaing. L’aménagement consistait en l’installation de deux brancards superposés à la place du poste du mitrailleur. 

Fin 1917 quatre avions sont envoyés au Maroc. Chassaing les rejoint en 1918 pour pratiquer des essais sur les avions sanitaires. Les idées de Chassaing sont appliquées à la demande du maréchal Liautey, résident général de France au Maroc, dans les débuts de la guerre du Rif au Maroc. De 1921 à 1928, au moins 4 000 militaires sont évacués et soignés grâce à 70 appareils pour seulement 2 accidents mortels.

Des essais d'avions ambulances sont effectués également par d'autres pays durant ce conflit. Une version ambulance d'un Curtiss JN-4 américain lors d'un exercice en 1918 (photo du bas).

De nombreux essais durant l'entre deux guerres

Après la guerre, de nombreux avions étaient destinés à la destruction bien qu’étant encore en bon état. C’était le cas des Breguet XIV.

Cet avion était alors le plus rapide des appareils biplaces, et probablement le plus efficace en tant que bombardier moyen. Il était déjà bien accepté par l’armée et auréolé d’un certain prestige. 

Soixante d’entre eux furent aménagés en version sanitaire avec chargement latéral pour deux brancards superposés. 

Un essai d'amélioration a été fait avec le Breguet XIV Tbis. Plus spacieux et chauffé, il améliora le confort des blessés mais il était plus difficile à piloter : la cabine de convoyage était en avant du poste de pilotage.

Ces appareils furent remplacés à partir de 1929 par des avions plus performants : le Hanriot H-43  et le Potez 29, le Hanriot HD.14 et le Bloch MB.80. Ces avions plus légers ne transportant qu’un seul blessé, furent utilisés pour des lieux difficiles d’accès et des pistes plus courtes.

Le Hanriot H-43 donna naissance à l’été 1932 à une version d’évacuation sanitaire construite à deux exemplaires pour permettre aux aviateurs et médecins des armées de se familiariser au vol des ambulances volantes. Cela a permis de développer le monoplan Bloch MB-81.

Le Potez 29, conçu par la société des Aéroplanes Henry Potez est capable de décoller et d’atterrir sur de courtes distances. Son aménagement sanitaire comporte deux couchettes dans un espace permettant la liberté de mouvements d’un médecin et son accès à la soute contenant du matériel médical d’urgence.

La Société des avions Marcel Bloch eut la commande d'un prototype, elle réalisa un monoplan entièrement métallique. Un long compartiment situé entre le pilote et le moteur et fermé par un panneau articulé sur le côté droit du fuselage permettait le transport d'un patient allongé sur une civière. Le pilote avait donc vue sur son passager, auquel il était relié par phonie. 

Ces évolutions du transport sanitaire se déroulèrent surtout au Maroc et ont permis d’atteindre plus de 4 500 évacuations au Maroc et près de 2 500 au Levant. 

Sur le plan aéronautique, ces évacuations étaient difficiles. Elles étaient confiées à des pilotes expérimentés . Parmi ceux-ci, on retrouve Jean Mermoz affecté à Alep au début de sa carrière.

Ainsi, la France fut un pays précurseur en ce qui concerne l’aviation sanitaire en temps de conflit et sur une grande échelle.

Une moto différente : le side-car

Historiquement le side-car a d'abord été un véhicule utilitaire pour qui n'avait pas les moyens de s'offrir une voiture, même d'occasion. C'était, avant la Seconde Guerre mondiale et jusqu'aux années 50, le moyen de transport type d'un jeune couple d'ouvriers avec un enfant, et, avec le tandem, l'un des premiers moyens de transport routier utilisé par les premiers vacanciers lors de l'instauration des congés payés en 1936 par le gouvernement du Front populaire. Ceci explique que des machines de cylindrée très modeste (comme le scooter Vespa, après guerre) aient pu être attelées.

Après la généralisation des voitures de tourisme à bon marché (en occasion puis en neuf) l'usage utilitaire du side-car s'est peu à peu estompé, mais une autre frange de side-caristes, motivés par l'aspect sportif et l'envie de « rouler différent » sont venus prendre la relève. Avec cette nouvelle clientèle s'est opérée une montée en puissance et en cylindrée afin d'obtenir des performances comparables ou supérieures à celles d'une auto actuelle.

Article complet.

Le Side-car Harley Davidson

Disponible chez LF Modélisme

AIM au 1/35

L'Oural était une moto... soviétique. Comprenez : robuste, sujette à pannes, mais facile à dépanner, conçue pour des routes qui n'en avaient parfois que le nom et dont la vitesse de pointe était de 80 km/h.

Pour les amateurs du genre, je ne peux que vous conseiller la lecture de "La Bérézina" de Sylvain Tesson.

Italeri au 1/35

Les allemands n'étaient pas en reste avec cette Zündapp. Très costaud, ce matériel  a traversé toute la seconde guerre mondiale.

Ugears

Cette maquette originale se monde sans colle (quoique... un petit point de temps à autre...). Côté sympa : elle est motorisée avec une solution écologique : un élastique !!

Corgi

Il n'est pas possible de parler de side-car sans citer le motard le plus célèbre pour ce genre d'engin : Hagrid ! Il s'agit d'une Royal Enfield modifiée. La maquette est au 1/76.

Watsonian

Découvrez l'histoire de la compagnie Watsonian qui construit des "paniers" depuis 1912.

 Avions : le Henschel 129 B-2

Création du diorama

par Dominique

Cet appareil ayant été principalement utilisé sur le front russe, j’ai décidé de situer le diorama en Ukraine à la fin de l’hiver 1942/1943  dans la région de Kharkov . 

Pour cela j’ai consulté la revue d’histoire « Batailles Aériennes » ,cette revue trimestrielle avait traité ce sujet dans ses numéros  45 et 48  et les nombreuses photos présentées dans ses pages m’ont inspiré pour bâtir la scénette .

J’ai commencé par la fabrication du support, un panneau en contreplaqué de 450 x350 mm ceinturé par une baguette en pin afin de cacher la tranche du contreplaqué , puis j’ai choisi les différents éléments que je voulais installer dans le décor.

La boite de figurines ICM en tenue hivernale

Un camion allemand Opel blitz, maquette de base ITALERI  reboité par TAMIYA .

Une grange en résine, maquette FORGEWORLD marque disparue à ce jour .

Je poursuis par le montage de la grange, la fabrication d’un dallage et la mise en peinture de l’ensemble.

Je continue par la préparation des figurines et accessoires ICM.

Puis par l’application des couleurs .

La peinture des figurines n’étant pas ma tasse de thé, je  décide de varier les plaisirs en réalisant le tarmac destiné à recevoir l’avion.

Sur le front russe, les infrastructures des terrains d’aviation étaient très frustes et les tarmacs réalisés avec les moyens du bord, très souvent en planches ou en rondins .  Je découpe donc dans une planchette de Samba acquise dans un magasin de modélisme, des baguettes de dimensions variées (attention de bien respecter l’échelle des éléments sous peine de ruiner l’aspect du diorama ).

Voici le tarmac réalisé, collé et peint sur le support .


Maintenant je dois terminer les bâtiments avec leurs accessoires pour les fixer sur le diorama  afin qu’ils apparaissent bien incorporés dans le sol et non pas posés sur celui-ci .

Puis j’étale une bonne couche d’enduit de rebouchage que je travaille avec un pinceau brosse mouillé pour créer des effets de sol .

Une fois celui-ci bien sec j’applique un lavis couleur terre sur l’ensemble et dans la foulée je réalise la partie boueuse du futur chemin...  

...à l’aide du produit VALLEJO Weathering fx boue européenne . Facilement applicable au pinceau , cette boue synthétique peut être également déposée sur les roues et châssis des véhicules ; l’effet est bluffant .

La scène se situant à la fin de l’hiver 1942/1943 , j’applique à présent une première couche de neige,, c’est-à-dire du bicarbonate de sodium fixé à l’aide de colle blanche (colle à bois diluée)

Puis après fixation de quelques végétaux, je recouvre l’ensemble d’une autre couche de  "neige" . 

Il ne reste plus qu’à installer l’avion , le véhicule et les figurines.

A bientôt pour un autre montage .

Dominique 

Opération Barbarossa

HS 129 B-2 piloté par le Lt. Walter Krause 10.(Pz)/SG 9 Tchernovtsy, Ukraine, Janvier 1944

Sous la neige. Archives Luftwaffe.

Dominique

Bateaux :  le HMS Victory

Le HMS Victory est un navire de ligne de premier rang britannique à trois ponts et à trois-mâts voiles carrées. Il est principalement connu comme le vaisseau de l'amiral Nelson lors de la bataille de Trafalgar (vaisseau amiral en second de l'état-major de la Marine, commandant en chef de l'amirauté). Il connut une succession de victoires à la tête de la flotte britannique entre 1778 et 1812. Lancé en 1765 et désormais préservé en cale sèche, il est le plus ancien navire de guerre intact au monde. 

Suite .

Visitez-le !

Kit Revell 1/450

Un joli kit pour une première réalisation.

Disponible chez LF Modélisme.

Kit Heller 1/100

Une grosse maquette : plus de 2 000 pièces !

Blindés

World of Tanks

Vous connaissez sans doute ce jeu vidéo en ligne. La nouveauté, c'est son partenariat avec Revell.

Revell 1/72

Revell a développé toute une gamme de jolis petits blindés au 1/72 dans sa gamme "Easy Clic".

Revell 1/72

Facile à monter, ils sont fournis avec des décalcs et disponible chez LF Modélisme.

Le Sherman du mois

Le Sherman d'Ecouche-lès-Vallées (61)

Par Alain

Le char MASSAOUA appartenant à la 1ere compagnie du 501e Régiment de Chars de Combat de la 2ème Division Blindée du Général LECLERC, participa à la libération d’ECOUCHE le 13 août 1944.  

C’est ici qu’il a pris feu le 15 août 1944, au cours de la libération de la commune, à la suite de tirs allemands qui ont laissé des soldats grièvement blessés et ont meurtri sa carcasse, par quatre fois, de larges trous d’obus.

Ce char demeura sur place et à la fin de la guerre, monsieur CHABLE alors maire demanda et obtint qu’il resta là ou il avait contribué à libérer ce coin du sol français. La municipalité décida de l’ériger en monument du « SOUVENIR ».

 Décors et accessoires : des bâtiments faciles

Pour créer des bâtiments vous avez la solution du "je fais tout". C'est la classe ! Mais certains d'entre nous préfèrent des solutions plus simples.

Voyons ce que le marché du modélisme nous propose.

La maquette plastique

Elle s'adresse essentiellement aux amateurs de trains. Facile à monter, elle n'est généralement pas donnée. Ainsi, cette petite gare ne vous coûtera pas moins de 56 euros ! Vous avez aussi la solution de rechercher sur le marché de l'occasion de vieux modèles. Souvent déjà montés, parfois en piètre état, vous pourrez vous en tirer pour une dizaine d'euros.

Les kits Domus

Vous devrez construire vos bâtiments brique à brique votre maison. En effet le Domus kit vous propose un ensemble de cartons-guides et de briques en céramique pour monter vos murs. Elles sont aussi chères que les maquettes plastiques.

Echelle au 1/50.

Le carton : Schreiber Bogen

Cet éditeur est spécialisé dans la maquette en carton de qualité. Un grand choix vous est proposé : du bâtiment unique à la ville complète en passant par une belle collection de monuments et même des véhicules. Les prix sont souvent compris entre 10 et 20 euros.

L'impression 3D

Vous pouvez acheter vos bâtiments en résine chez Riches Heures par exemple. C'est presque aussi cher que le plastique. Mais vous pouvez aussi en trouver en téléchargement (et donc à imprimer) sur Cults 3D. Le gros avantage de cette méthode est que vous pouvez modifier le bâtiment et l'adapter à l'échelle de votre choix. Comme vous imprimez vous-même, vous faites une grosse économie, même en comptant l'amortissement de l'imprimante 3D.

Le carton découpé au laser

C'est beau, c'est propre... et aussi cher que le plastique! Dédié aux amateurs de trains, on y trouvera des bâtiments sur des anciennes compagnies. Régions et Compagnies vous propose une gamme française qui nous changera des catalogues Noch ou Faller très germaniques.

Bâtiments en papier

Les bâtiments en papier ne sont pas à négliger, surtout pour un petit budget. "Clés" en propose des pochettes à 12 euros. Inconvénient : on n'a aucun relief. De plus des renforts en carton sont à prévoir. Consultez aussi le catalogue "Riches Heures". Autre avantage : avec un photocopieur ou un scanner, vous allez pouvoir mettre votre bâtiment à l'échelle de votre choix.

Usborne propose également des maquettes en papier, mais on est plus dans une gamme enfant.

Dernière solution : téléchargez et imprimez (sur bristol). Consultez ce forum.

Conclusion :

Que ce soit en plastique, en résine ou en découpe laser, les prix pratiqués sont vraiment trop élevés.  Réaliser ses propres bâtiments en impression peut s'avérer vite rentable. Chacun choisira SA solution.  Pour ma part, j'aime bien récupérer des vieux bâtiments, de préférence en mauvais état (partie manquantes, salissures importantes). Je leur redonne une seconde vie, j'invente ce qui manque.  J'aime bien aussi le "scratch" sur des constructions simples.

Eric

Figurines : les éléphants de guerre

Les éléphants du Seigneur des Anneaux

Les éléphants de guerre ne sont pas un mythe. Mais ils ont été peu utilisés. Quant à leur efficacité, elle reste à prouver. Il semble que leur impact soit plus psychologique que réel, un peu à la façon des premiers chars d'assaut. D'un entretien coûteux, ils pouvaient aussi s'avérer incontrôlables en combat lorsqu'ils étaient blessés et faire des ravages dans leur propre armée.

Les éléphants de guerre ou éléphants de combat ont été une arme importante, bien que peu répandue, dans l'histoire militaire de l'Antiquité en Asie et sur le pourtour méditerranéen. Ces animaux de guerre ont aussi été utilisés au Moyen Âge et jusqu'au XIXe siècle en Inde et en Asie du Sud-Est. Seuls les mâles, plus forts et plus agressifs, étaient capturés jeunes et apprivoisés « pour en faire de véritables chars d'assaut vivants » : il ne s'agit pas d'une domestication car ils ne naissaient pas en captivité. Plus grand animal terrestre, mesurant en moyenne trois mètres au garrot et pesant jusqu'à cinq tonnes (pour l'éléphant d'Asie), il sert souvent à terroriser les troupes et les chevaux de l'adversaire. 

Suite de l'article

Age of Empire II. Gros avantage du jeu vidéo, les éléphants ne s'affolent jamais.

Alexandre vs les éléphants du roi Poros

2 éléphants indiens - 1/72

Trains... conçus pour les enfants

Marklin My World

Le monde ferroviaire Märklin my world a été développé précisément pour les enfants de 3 à 6 ans. Les locomotives et les wagons conçus pour les enfants sont faciles à manipuler et robustes. Fonctionnant avec des piles, on supprime les faux contacts des rails et les risques électriques. Les locomotives se pilotent avec une télécommande, à la façon des voitures radiocommandées. Trois vitesses sont sélectionnables. Vous commandez également les effets sonores, lumineux et même la vapeur ! Les rails sont en plastique robuste, résistant à de nombreux montages et démontage par des petites mains. Enfin, on est sur de l'écartement HO : votre petit dernier pourra donc faire rouler SON train sur VOTRE circuit. Les roues étant en plastique, il passera indiféremment sur votre circuit Marklin ou Jouef, analogique ou numérique.

On visite un lieu historique

Le Musée Nièpce (71)

Situé à Chalon-sur-Saône, le musée Nicéphore Nièpce vous invite à parcourir l'histoire de la photographie. Outre le fonds permanent, plusieurs expositions temporaires sont proposées chaque année sur des thèmes allant de la présentation d'auteurs contemporains à la mise en valeurs de matériels anciens.

Consultez le site du musée pour en savoir plus.

Visitez la France en petit train

Musée du cheminot - Ambérieu (01)

Tout au long de votre visite au musée, les guides vous présenteront, grâce à de nombreuses scénettes, l’univers des différents métiers du chemin de fer d’hier et d’aujourd’hui. Au rez-de-chaussée, découvrez le monde de la vapeur et les débuts du chemin de fer en France. Les métiers aujourd’hui disparus comme celui du lampiste, du chauffeur ou des apprentis forgerons d’Ambérieu.

Plus d'infos ici.

L'épave du mois

L’Istvántelki Főműhely » (L’atelier principal d’Istvantelek) se trouve dans la banlieue de Budapest (Hongrie) et est connu sous le nom de « cimetière du train de l’Etoile Rouge » à cause de l’étoile rouge peinte à l’avant de certaines locomotives. Plus d’une centaine de locomotives et wagons se trouvent ici, certains dans des hangars laissés à l’abandon, dans ce qui était l’un des plus grands et des plus importants ateliers de réparation de véhicules ferroviaires en Hongrie.

La zone appartient à la MÁV (Magyar Államvasutak), les chemins de fer nationaux hongrois, et est toujours en activité. La fin de l’utilisation des machines à vapeur par la MÁV date de 1984, mais un « atelier vapeur » (Gőzösműhely) a été conservé : une dizaine de techniciens y entretiennent toujours des locomotives d’époque pour la MÁV Nosztalgia Kft et le Közlekedési Múzeum (Musée national des transports).

Aujourd’hui on imagine encore le passé glorieux du site : les entrepôts ont été construits entre 1901 et 1903 et l’un des halls était si large (24.000m2) qu’il était le plus grand bâtiment de Budapest à l’époque.

Alain

Le coin des enfants

Trop mignons, mes avions en carton !

par Eric et Patricia

Studio ROOF propose une jolie collection d'objets à monter : avions, fleurs, insectes, chevaux, bateaux voitures. Le principe en est simple : un montage de formes prédécoupées sans colle ni peinture. Une notice de montage claire est fournie avec le modèle. Une bonne lecture du plan et du soin et hop, c'est monté ! Le résultat est vraiment très joli ! 

Voici, en détail, le montage de deux avions.

La boite mesure environ 13 x 20 cm.

Le plan de montage est imprimé à l'intérieur.

Les pièces prédécoupées se détachent facilement.

Chaque pièce est colorée des deux côtés. Le modèle terminé mesure 23 cm d'envergure et 17 cm de long. Un petit trou permet de le suspendre au plafond. 

Le carton, très épais, permet également l'utilisation de l'avion comme un jouet.

Enfant, toujours...

Dans la même collection : l'hydravion.

Montage de l'aile supérieure et des moteurs.

Les flotteurs sont bien rendus.

Le corps de l'appareil.

On assemble le tout.

C'est terminé !

Un beau jouet de 38 cm d'envergure !

Quelques autres objets proposés par Studio Roof.

Le cerf

Pégase

La forêt, à colorier !

Papillon

Salons et expositions

Envoyez-nous vos affiches au format jpg. 

C'est gratuit !

Multimédia

Livre en anglais

La nouvelle édition !

Berezina, Sylvain Tesson.

Moscou-Paris en side-car : une folle épopée de 4 000 km sur les traces de Napoléon... Octobre 1812, Napoléon entre dans Moscou. Les Russes ont mis le feu à la ville, bientôt elle sera réduite à un tas de cendres. L'Empereur tergiverse, se décide à rebrousser chemin. Il donne le coup d'envoi de la Retraite de Russie, une page d'Histoire passée à la légende pour la somme de ses souffrances et de ses actes héroïques.

Deux cents ans plus tard, Sylvain Tesson, accompagné de quatre amis, décide de répéter l'itinéraire de la Retraite. Juchés sur des side-cars russes de marque Oural, ils rallieront Paris depuis Moscou, guidés par les récits des spectres de 1812. Quatre mille kilomètres à la mémoire des soldats de la Grande Armée. Une équipée sauvage pour saluer les fantômes de l'Histoire, à travers les plaines blanches. 

Outillage

Lorsque l'on peint une figurine, il arrive toujours un moment où l'on a terminé le haut et ... damned ! Je tiens ma figurine par les pieds, je ne peux pas les peindre. Et en plus, il faut que j'attende que ça sèche pour la poser. Face à ce problème qui nous est tous arrivés lorsque nous avons débuté, voici quelques solutions.

La poignée Citadel

Les pinces

Bouchons et Patafix : mon préféré !

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