AMT Modélisme Magazine n°47

Mai 2024

Sommaire

Les principaux titres

Autos : les véhicules présidentiels

Avions :  le Messerschmitt BF 109 E-4

Bateaux : un chalutier

Blindés : le char M3 Lee

Décors : réalisez vos propres décalcs

Figurines : créez vos figurines en 3D 

Des trains à Fixin (21)

Ferroviaire : ModelRoad 3D

Vos décors ferroviaires  en découpe laser

Exclusivité LF Modélisme : les BB 67000


Autos 

Les véhicules présidentiels

Par Nathalie

Affectionnant les véhicules stylés, racés, j’ai eu envie de vous présenter les véhicules utilisés par les Présidents de la République Française sous la Vème République.  A chaque  mandat, le nouveau Président commande le véhicule officiel de son choix mais il utilise également les véhicules de ces prédécesseurs.    Le bureau d’étude du constructeur choisi se doit de respecter un cahier des charges très précis émanant de l’Elysée : carrosserie modifiée, élégance, décoration intérieure… Ainsi, des modèles présidentiels, à la production très limitée, sont mis en circulation.  Ils symbolisent les goûts et la personnalité du Président, l’image de marque de la France mais aussi l’industrie automobile française à la pointe de la technologie. Voici donc un petit tour d’horizon de ces beaux véhicules, emblématiques de la France, alliant modernité et sécurité.

    1. Charles de Gaulle : 1958-1969 :

En 1959, De Gaulle utilise une voiture d’apparat, la Simca Présidence, modèle décapotable qui dispose d’un coffre immense.   Puis il choisit la Citroën DS 19 au design unique et aux innovations technologiques, un modèle devenu une référence. 

De Gaulle en voyage au Sénégal, à bord de la DS 19. Source AFP

DS 19. Source BFMTV   

Suspension hydraulique : innovation majeure de la DS 19

Le Président échappe à l’attentat du Petit Clamart, dirigé contre lui le 22/08/1962, grâce à la suspension hydraulique qui va permettre à la DS de continuer sa route malgré les pneus avant troués !

Cette DS, entièrement restaurée, est exposée dans le mémorial Charles de Gaulle à Colombey-les-deux-églises : les impacts de balles sont restés volontairement visibles sur la partie droite de la carrosserie.

Après l’attentat du Petit-Clamart, le ministre de l’intérieur, Roger Frey, commande un véhicule blindé afin d’assurer la sécurité du Président. 

Chapron transforme alors la Rambler-Renault en voiture blindée présentée à l’Elysée sous l’immatriculation 6 PR 75. Pesant plus de 2 tonnes, cette voiture développe 250 CV avec son moteur V8 et consomme entre 25 à 30 litres au 100. Lors de sa présentation à l’Elysée, le constructeur Renault essuie alors un refus catégorique de la part de De Gaulle. Ne plaisant pas au Président, la Rambler blindée ne sera jamais utilisée en tant que voiture officielle. 

DS 21. Source Encyclautomobile.fr

En 1968, De Gaulle utilise avec parcimonie la Citroën DS 21 présidentielle Chapron, berline blindée, rallongée (longueur de 6,53 mètres au lieu de 4,80 mètres) qui dispose d’un rapport court lui permettant de défiler à 6 km/heure, mais ce modèle ne lui plait guère. De fait, il préfère la DS 21 de base.

Mais qui est donc Henri Chapron ?

 Il est le carrossier automobile, fournisseur des Présidents de la République Française dès 1955. Après avoir travaillé avec de nombreux constructeurs (Bentley, Bugatti, Delage, Delahaye, Hotchkiss, Rolls Royce, Salmson, Talbot …) il s’associe avec l’usine Citroën dès 1955 pour créer des versions Chapron dont la Citroën Traction présidentielle destinée au Président René Coty. 

Il confectionne ensuite les cabriolets DS et les berlines Prestige qui reçoivent une finition luxueuse et de nombreuses options telles que la séparation chauffeur à vitre escamotable, un téléphone à l’arrière, une radio à présélection...  Il propose 20 déclinaisons de modèles Citroën dont la célèbre DS qui connait un succès phénoménal. Sous sa propre enseigne, la Société Carrosserie Chapron, il propose des ID et DS 19 et 21 spéciales. Chapron réalise des aménagements des habitacles à la demande de ses collaborateurs : selleries spéciales, toits ouvrants… Pour exemple, 2 Citroën SM décapotables sont commandées par Pompidou et vont servir jusqu’à la Présidence de Jacques Chirac. 

L’entreprise Chapron continue après le décès de son fondateur en 1978 et ferme définitivement ses portes en 1985, après avoir produit des versions de luxe de Citroën CX et Peugeot ainsi que des véhicules blindés.

Citroën XM. Source BFMTV

Voyage de la Reine Elizabeth en France en mai 1972, reçue par G. Pompidou, à bord de la Citroën SM

    2. Georges Pompidou : 1969-1974 :


 Après le départ de Charles de Gaulle, Georges Pompidou, amateur de voitures, continue d'utiliser la DS 19 mais affectionnant particulièrement les voitures de luxe et les sportives, son choix se porte sur la Citroën SM landaulet Chapron découvrable, coupé atypique. 

Ainsi, il utilise cette berline découvrable sur toute la longueur du toit, carrossée par Henri Chapron. 

La version présidentielle de ce véhicule est produite en 3 exemplaires, mais seulement 2 sont livrés à l’Elysée.  Un partenariat est établi entre le bureau d’études du constructeur et les équipes présidentielles qui ont défini un cahier des charges précis dont 4 portes et une barre de maintien qui permet de saluer la foule sans tomber !  Sous le capot de ce coupé ronronne un puissant moteur Maserati. 

Ce véhicule commandé par Georges Pompidou sera ensuite utilisé par Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac.

A ce jour, les deux SM sont toujours propriété de la Présidence de la République. L’une demeure dans les garages de l’Elysée tandis que l’autre repose au conservatoire Citroën d’Aulnay-sous-Bois.

    3. Valéry Giscard d’Estaing : 1974-1981 :


Il utilise d’abord la Citroën SM puis la DS 23 ie boite automatique. En 1976, il opte de nouveau pour une Citroën, la CX Prestige, dont le moteur de 115 CV permet d’atteindre 180 km /h et dont la sellerie est de grande qualité. Le toit de cette CX est rehaussé afin que le Président, de grande taille, s’y sente à l’aise ! VGE conduit lui-même les véhicules présidentiels à sa disposition.  

DS 23 ie. Source Automobile Magazine

Citroën CX Prestige. Source Automobile Magazine

A la même époque, il opte pour la modernité et le dynamisme en décidant de faire entrer Peugeot à l’Elysée pour la première fois : il choisit la Peugeot 604, à boîte automatique. 

4 véhicules sont commandés au cours du septennat dont 3 modèles de série version haut de gamme animées par le V6 2,6 litres, de 136 CV.

Contrairement à la tradition, la voiture présidentielle est la première de l’Elysée à ne pas être noire : c’est une véritable révolution. En effet, elle est de couleur vert mousse avec un toit recouvert de simili cuir noir. Par ailleurs cette voiture n’est pas conçue pour défiler, son toit n’étant pas ouvrant.

Lors de son départ en 1981, la dernière 604 reste à la disposition de Valéry Giscard d’Estaing.

Plus tard, Jacques Chirac utilisera cette voiture.

Peugeot 604 blindée. Source Thomas Doerfer

604. Source Caradisiac

605 blindée. Source largus.fr

    4. François Mitterrand : 1981-1995 :

 

Lors de son premier mandat, François Mitterrand débute ses déplacements avec des modèles Renault : la Renault la 30 V6 en 1981  puis la Renault 25 dès 1984 : cette dernière est une limousine rallongée de 22,7 cm dans les ateliers Heuliez. 

En 1991, François Mitterrand fait l’acquisition d’un véhicule blindé, une Peugeot 605 équipée d’un moteur V6 de 170 CV, d’un blindage en acier haute résistance dont les vitres faites d’un composite verre et polycarbonate résistent aux balles. De fait, son poids est très lourd : 2500 kg, soit 1000 kg de plus que la 605 V6 Berline !

Cette voiture est conservée au musée de l’Aventure Peugeot à Sochaux.

Dès 1992, il utilise une Renault Safrane à châssis rallongé, véhicule que va ensuite utiliser Jacques Chirac. François Mitterrand effectue ses déplacements privés à bord d’une Citroën CX puis d’une Citroën XM.

    5. Jacques Chirac : 1995-2007 :

Lors de son arrivée à l'Elysée, Jacques Chirac utilise la Citroën CX Prestige puis une Citroën C6 blindée lors de son deuxième mandat en 2005. Cette dernière est utilisée par la suite par Nicolas Sarkozy, François Hollande et Emmanuel Macron.

Jacques Chirac utilise régulièrement la Peugeot 607, ainsi Nicolas Sarkozy plus tard.

Pour la petite histoire, Bernadette Chirac, son épouse est très souvent aperçue sur les routes de Corrèze à bord d’une Renault 205 SR rouge modèle 1984.

Citroën C6 Présidentielle. Source Wikipedia

Renault 5 SR de Bernadette Chirac. Source BFMTTV

Peugeot 607 Paladine. Source turbo.fr

    6. Nicolas Sarkozy : 2007-2012 : 


Le jour de son investiture, le 16/05/2007, Nicolas Sarkozy opte pour un modèle Peugeot 607 Paladine cabriolet, incarnation de la modernité et du renouveau, extrait du musée Peugeot, afin de remonter les Champs Elysées.

Le sellier Hermès a aménagé l’habitacle.

Heuliez a réalisé la carrosserie de ce véhicule long de plus de 5 mètres et qui dispose d’un toit tôlé et vitré escamotable. L’installation du mécanisme de toit rétractable a contraint le constructeur à diminuer fortement la capacité du réservoir de carburant dont la contenance est réduite à 6 litres. De fait, la Peugeot ne peut parcourir que quelques kilomètres ! Après l’investiture, elle ne sera plus utilisée.

Au cours de son mandat, il opte pour le modèle Citroën C6 blindé qu'a déjà choisi Jacques Chirac et pour la Renault Vel Satis V6 blindée, qu’Emmanuel Macron choisit plus tard.


Cette dernière est rallongée de plusieurs centimètres et dispose d’un bel équipement intérieur.  Elle a été modifiée par le spécialiste français du blindage : Centignon. Son blindage en acier  est capable de résister contre les grenades et autres bombes improvisées et ainsi de protéger les occupants du véhicule. 

A noter que ce véhicule a connu son heure de gloire au festival de Cannes, étant le véhicule officiel de nombreuses stars.

Renault Vel Satis blindée. Source Voiture blindée

Renault Espace V blindée. Source voiture blindée

    7. François Hollande : 2012-2017 :

Le jour de son investiture, le 15/05/2012, François Hollande porte son choix sur la Citroën DS 5 hybride 4 modifiée par un toit ouvrant pour saluer la foule. Ce véhicule, mi-électrique mi-diésel, doté d’une puissance de 200 CV, n’émet que peu de CO2 / km.

Malheureusement, ce jour-là, la pluie est au rendez-vous et le Président remonte les Champs Elysées à bord d’une Renault Espace V blindée ! 

Il l’utilise pour ses déplacements jusqu’à la fin de son mandat ! Et Emmanuel Macron prend le relais.

    8. Emmanuel Macron : 2017 à nos jours: 


Le jour de son investiture, le 14/05/2017, Emmanuel Macron utilise un modèle de la marque Citroën, la DS 7 Crossback. A noter que ce modèle n’est pas encore sorti à ce moment-là !  Le Président porte son dévolu pour la première fois sur la Peugeot 5008 II blindée, pour le défilé du 14 juillet 2017. Il utilise ce véhicule sur l’ensemble de son premier quinquennat.

Puis il choisit pour la première fois la Citroën DS 7 Crossback hybride blindée lors de la commémoration du 11/11/2021. Enfin, il utilise la DS 7 hybride blindée, version restylée de la DS 7 Crossback, pour la première fois, lors du défilé du 14/07/2022.

Peugeot 5008 II blindée : dernière Peugeot présidentielle en date

DS 7 hybride blindée. Source DS dans l’Argus

Le saviez-vous ?

    • Selon le service du protocole de l’Elysée, lorsque le Président est à bord de son véhicule, seul son fanion (drapeau français) est disposé sur l’aile avant droite, du côté où le Chef de l’Etat entre et sort du véhicule. Lors de la visite de chefs d’Etats étrangers, un second fanion est posé sur le véhicule présidentiel.

  • Jusqu’aux années 70, les voitures présidentielles sont reconnaissables par leur plaque d’immatriculation : 1 PR 75 à 5 PR 75. Ensuite, elles portent le même type d’immatriculation qu’un véhicule normal, à savoir attribuée de façon chronologique par le Service d’Immatriculation des Véhicules.

Si cet article vous a inspiré, vous aurez peut-être envie  de vous lancer dans la construction de maquettes des voitures : 

Vous pouvez également visiter quelques musées dédiés à l’automobile : 

Conservatoire Citroën, Boulevard André Citroën,  93600 Aulnay- sous- Bois

Musée de l’Aventure Peugeot, Carrefour de l’Europe, 25600 Sochaux

Musée national de l’automobile, rue de la Mertzau, 68100 MULHOUSE

Musée du Président Chirac, 4 route du musée, 19800 SARRAN

 Avions : Le Messerschmitt BF 109 E-4

Montage d'un kit Eduard 1/48

par Dominique

Conçu par l’ingénieur aéronautique Willy Messerschmitt en 1937 et constamment amélioré jusque en 1945, le Bf 109 symbole de la puissance de l’aviation allemande est indissociable de son frère ennemi, le Spitfire britanique . Les deux avions reprenant l’ascendant l’un sur l’autre au gré de leurs versions toujours plus puissantes et ce, tout au long de la guerre .

C’est ainsi que le Me 109, son nom en abrégé, évolua de la version B à la version K le tout agrémenté d’une multitude de variantes, histoire de faire simple bien sur !


Celle qui nous intéresse ici est la variante E-4 du célèbre Emil mise en service début juillet 1940 .

Pour ce faire, j’ai choisi la boite ProfilPACK  certes un peu plus coûteuse que la boite WEEKEND mais bien plus complète avec les masques adhésifs pour la verrière, de la photo-découpe couleur pour le poste de pilotage et une très belle planche de décalques de 6 décorations possibles toutes plus alléchantes les unes que les autres . 

Comme d’habitude chez EDUARD , le plan est clair et les différentes phases de montage bien détaillées.

Dès l’ouverture de la boite, on remarque tout de suite la qualité de la gravure et du rivetage (photo 53/54) mais surtout de la grande quantité de pièces très détaillées laissant présager un montage délicat .

Pour moi, c’est un très beau kit qui n’est malheureusement pas destiné à un débutant. 

Maintenant trêve de discours, nous allons procéder au montage de la bête et voir comment cela va se  passer . 

Comme à mon habitude, je commence par préparer les deux demi – fuselages ainsi que le poste de pilotage  puis après l’application de la couleur intérieure de base des Me 109 E ,  du gris R.L.M. 02, je peins les détails dans les teintes indiquées sur le plan ; à ce stade le moteur est assemblé et incorporé à la cellule .

Il n’est pas nécessaire de le peindre si comme moi on choisit de réaliser l’avion avec le capot fermé . Le poste de pilotage avec son tableau de bord en photodécoupe est mis en place puis les deux demi-fuselages sont collés à la colle extra fluide Tamiya .

Après la mise en peinture des baies de train d’atterrissage, les ailes sont assemblées au fuselage et l’ensemble est recouvert d’une couche de peinture alu Tamiya TS 30 ; celle-ci permet de révéler et de corriger les petits défauts de surface qui ne manqueraient d’apparaître lors de l’application du camouflage .

Après 24H de séchage, j’effectue à l’aérographe le surlignage des lignes de structures en utilisant une teinte gris foncé ; la couleur bleue claire ( RLM 65 ) du dessous et des flans du fuselage se prêtant bien à cette technique, puis j’applique une légère couche  blanche aux  extrémités des ailes et de l’empennage,

Cela permet de rendre la couleur jaune plus éclatante . Après masquage,  je pulvérise la teinte RLM 65.

Maintenant il faut préparer la maquette en vue de la réalisation du camouflage supérieur, pour cela il faut masquer la totalité du dessous de l’avion  ainsi que les cotés, (photo 82) la couleur bleue claire remontant très haut . Durant le premier semestre 1940 les Messerschmitts 109 E  étaient recouverts en usine sur les surfaces supérieures d’un camouflage très tranché, soit un gris vert ( R.L.M. 02) et un vert moyen (R.L.M. 71) selon le schéma standard de l’époque . Comme d’habitude je commence par appliquerla teinte la plus claire, c’est à dire le R.L.M 02

Puis une fois cette couleur bien sèche, je masque les parties devant rester de cette teinte  et je pulvérise le vert R.L.M. plus foncé, puis je retire la totalité des masques .

Commence maintenant pour moi la phase la plus délicate de ce camouflage, la réalisation à mains levées des "spaghettis" recouvrant les flans du fuselage ; ceux-ci étaient réalisés sur le terrain de façon aléatoire par les mécaniciens  et ne répondaient à aucun schéma précis . 

Les avions étant relativement bien entretenus, il faut avoir la main légère sur les éraillures . Puis on pose les décalques selon la procédure habituelle déjà décrite lors de précédents montages .

Une fois la maquette bien sèche, on procède à l’application des lavis et pigments afin de salir quelque peu l’appareil : coulures d’huile et petites projections de terre . Il faut avoir la main légère car un avion n’est pas une moto-cross .

Le diorama sera présenté dans le prochain numéro.

Bateaux : un chalutier

A bord d'un chalutier

Blindés : Le char M3 Lee

Issu du char M2, le M3 est développé en urgence au lendemain de la bataille de France, les États-Unis ayant alors réalisé que leurs véhicules blindés étaient inadaptés à la guerre moderne. Le M3 est ainsi accompagné d'importants changements de doctrine, avec la création de la composante blindée au sein de l'armée américaine, et de méthodes de production, avec la création du Detroit Tank Arsenal, première usine destinée à la production de masse de véhicules blindés aux États-Unis.

Conçu pour l'United States Army, le M3 est également fourni en grandes quantités au Royaume-Uni, dont l'armée a perdu la majeure partie de son matériel en France et est confrontée à une grave pénurie de véhicules blindés. Les Britanniques obtiennent notamment des États-Unis la création d’une variante spéciale pour leur usage, dotée d’une tourelle différente : ils surnomment ce modèle « General Grant », par opposition au « General Lee », c’est-à-dire le M3 avec sa tourelle d’origine.

Le M3 est utilisé au combat pour la première fois pendant la campagne d’Afrique du Nord en mai 1942, où il se trouve être le char le plus lourdement armé du théâtre d’opération. Il apporte ainsi une bouffée d’oxygène aux Alliés, alors en difficulté face à Erwin Rommel, dont les canons antichars surclassent les chars britanniques. Il est par la suite employé en Birmanie, où il fournit un soutien précieux aux Alliés dans la destruction des fortifications japonaises. L'Armée rouge, qui en a reçu un millier d’exemplaires via le prêt-bail, l'utilise au combat jusqu’en 1945.      Suite de l'article

Le Sherman du mois

par Alain

LE CHAR  « BOURG-LA-REINE » DE BOURG-LA-REINE (92)

Conduit par un équipage de valeur le char BOURG-LA-REINE participe à la libération de la Champagne et de l’Alsace, jusqu’aux portes de STRASBOURG. A PHALSBOURG sa progression est définitivement arrêtée. 

Le 25 Août 1992 lors du 48éme anniversaire de la libération de BOUG-LA-REINE le ministre de la défense confit à la ville un des derniers Sherman M4 en souvenir de la libération de PARIS et de la  paix retrouvée.      

 Décors : réalisez vos propres décalcs

Figurines : créez vos figurines en 3D

Ces dernières années, les imprimantes 3D sont devenues plus simples d'emploi, plus fiables, et moins coûteuses. Tout ceci a poussé les professionnels dans le secteur du divertissement, les concepteurs de jeux et les amateurs à utiliser ces technologies pour créer leurs figurines 3D. 

Ce guide exhaustif dédié à la fabrication de miniatures et de figurines 3D vous explique comment donner vie à vos modèles numériques hyperréalistes, quels procédés utiliser, comment post-traiter et peindre vos impressions 3D, et où trouver des modèles 3D pour vos miniatures. Suite de l'article.

Des trains à Fixin (21)

par Alice

L'ancienne gare de Fixin était rue du Professeur Violle. La ligne électrifiée de la voie métrique, qui permettait la circulation du tramway et du tacot, suivait le plan actuel de la rue professeur Jules Violle et de la rue Denis Lamblin. Il y avait un arrêt à Fixin.

La gare de Fixin vers 1950.

La gare de tram de Gevrey-Chambertin

L'arrêt de tramway de Brochon

L'histoire de la ligne.

Dès le début des années 1890, diverses municipalités sollicitent la création d'un réseau de tramway reliant Beaune à Dijon via la côte méridionale. En 1904, le Conseil Général ordonne une première étude. La première section qui relie Dijon à Gevrey-Chambertin est équipée d'un tramway électrique, et la construction commence en 1908. Depuis 1895, Dijon dispose déjà de nombreuses lignes de tramways. Cette nouvelle ligne, qui mesure 10,9 km, permettra de prolonger cette liaison entre la gare Dijon-canal et la gare de Gevrey. En 1909, elle sera terminée avec un train qui circulera toutes les 40 minutes, de 6 heures à 20 heures. Le succès est au rendez-vous et que cette voie continuera jusqu'en 1953. 

Ensuite, un train à vapeur sur une voie étroite est préféré. La construction de la section reliant Beaune à Fussey est terminée en 1914. Les travaux ne reprendront qu'après la guerre avec le percement du tunnel de la Combe Grisard.  En mars 1922, la ligne Beaune-Dijon est terminée grâce au raccordement entre Meuilley et Nuits-Saint-Georges. 

La ligne sera fermée en 1934 en raison des coûts excessifs d'entretien. Elle est  remplacée par des autobus. 

Remorques ouvertes De Dietrich

Motrice Satramo, vers 1940

Motrices De Dietrich Jeumont

Gestion de la ligne 

En 1909, la TED reçoit la propriété de la ligne reliant Dijon-Canal à Gevrey-Chambertin. La société TED utilise six motrices à deux essieux pour exploiter la ligne. Cette entreprise la gère jusqu'en 1924. La Compagnie des chemins de fer départementaux de la Côte-d'Or (CDCO) assurera l'exploitation de la ligne Dijon-Beaune en utilisant des locomotives Corpet-Louvet 130T. En 1930, une voiture électrique à batterie nommée l'Oiseau Blanc sera mise en œuvre sur cette ligne, mais elle ne connaîtra pas de succès. 

Loco Corpet-Louvet à Nuits-Saint-Georges

Disponible chez Aubertrain

Disponible chez Pierre Dominique

Modèle en kit OCCRE 

Maquette MiniArt

Maquette en bois ROKR

Modelrailroad3D

CATALOGUE DE PRODUITS

par Dominique Bour

Vous trouverez sur ce catalogue de nombreux objets pour agrémenter votre réseau : wagon, signaux, bâtiments, sites industriels... Une mine de possibilités. . Le catalogue est mis à jour chaque mois. A consulter ici.

Marklin of Sweden :la découpe laser

Par Dominique Bour

Pourquoi utiliser une découpeuse laser en modélisme ? Retrouver sur cette vidéo différents exemples de créations. 

Cette chaine vous propose également de nombreux autres tutoriels de modélisme. 

L'épave du mois

Un EuroStar abandonné

Un youtubeur spécialisé dans l'Urbex a filmé un train Eurostar qui semble à l'abandon, dans le Nord, près de Valenciennes. Mais l'histoire est plus complexe.

Ceux qui s'intéressent à l'Urbex (exploration urbaine de lieux à l'abandon) ont déjà souvent vu des anciens châteaux, hôpitaux, piscines ou maisons... Photographiés ou filmés laissant transpirer une atmosphère entre nostalgie et fin du monde. Mais un train "à l'abandon", c'est beaucoup plus rare. C'est ce qu'ont filmé AdcaZz, un Parisien qui est venu dans le Hainaut avec ses amis, après avoir trouvé l'endroit (qu'il veut garder secret) en cherchant sur Internet.

Suite de l'article

Maquettes à monter

Des Maquettes En Papier ?

C'est fait en papier ? C'est bluffant !

Que de fois ai-je entendu cette question et cette remarque...

Que ce soit lors des expositions de maquettes ou quand un visiteur décrouvre mes réalisations dans leurs vitrines.

Et pourtant ! Ce type de modélisme existe depuis le milieu du XIXe siècle quand l'impression colorisée devint industrielle.

Qui se souvient entre autres, de "L'imagerie d'Epinal" ?

Après la deuxième guerre mondiale, nous entrâmes dans l'ère du plastique et rapidement nous avons vu naître les grandes marques de maquettes innondant le marché de toutes sortes de "kits" à toute échelle pour assembler des avions, des bateaux, des blindés, des véhicules, des figurines, etc...

L'âge d'or de la maquette plastique était né mais en occultant la plupart des méthodes de réalisation dans d'autres matériaux.

Consultez ce site pour trouver plein de modèles à télécharger.

Salons et expositions

Multimédia

Dijon, du bus au tram

En 1888, les tous premiers omnibus-tramways roulent dans Dijon. Que de progrès accomplis depuis les cars Ripert jusqu'aux tramways dernier cri d'Alstom ! Guy Louis raconte en détail l'histoire et l'exploitation du réseau dijonnais jusqu'à nos jours. Il décrit également les anciennes lignes structurantes de tramways et de trolleybus, ainsi que le matériel roulant et les moyens techniques du réseau. Plus de 400 photos en grande partie inédites, 60 plans ou diagrammes et de nombreux documents d'époque sont rassemblés dans cet ouvrage.

Voitures de présidents

C’est l’une des traditions de la République française : à chaque président sa voiture. De la mythique Citroën DS 19 qui sauva la vie du général de Gaulle lors de l’attentat du Petit-Clamart en 1962 au Peugeot 5008 d’Emmanuel Macron, ce livre permet pour la première fois un retour en images sur 60 ans de véhicules présidentiels, couvrant ainsi toutes les mandatures de la Ve République.

Chaque voiture présidentielle fait l’objet d’un chapitre détaillé comportant aussi bien l’histoire des modèles de série ayant servi de base aux modèles présidentiels, que les spécificités de ces derniers, conçus pour les défilés, le confort et la sécurité des chefs d’État. Les documents d’archives rares et inédits dessinent en creux une histoire singulière de l’industrie automobile française et rappellent au passage certains temps forts de la Ve République.

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