Lettre 33
Avril 2023
Sommaire
Les principaux titres
Auto - moto : l'aventure Honda
Avions : Le Tempest Mark V, le diorama
Bateaux : les paquebots
Blindé : l'AMX 10
Décors et accessoires : en musique !
Figurines musiciennes
Trains à l'anglaise
Auto - Moto : l'aventure Honda
Honda : dans la course
Soichiro Honda adorait les courses. Dans les années 1930, il a même participé à plusieurs événements avec son frère, au volant d'une Ford modifiée par ses soins. Peu après la création de l'entreprise, en 1949, Honda s'est lancée dans la course moto, où nous avons rapidement engrangé un certain nombre de victoires. Soichiro ne s'est pas arrêté là : son ambition était d'obtenir un titre de champion avec une voiture qu'il aurait conçue lui-même, du moteur au châssis. Le premier pas vers ce rêve est réalisé en 1964, dans un cadre particulièrement prestigieux pour les sports automobiles : la F1. Suite.
Avions, hélicos et drones
Le Tempest Mark V, le diorama réalisé par Dominique
J’ai choisi de réaliser un diorama représentant l’avion de Pierre CLOSTERMANN stationné sur la base aérienne allemande de Fassberg début juin 1945 soit quelques semaines après la fin de la guerre.
Pour cela ,il me fallait trouver de la documentation montrant les types de matériaux utilisés dans la construction des bâtiments et des tarmacs à cette époque en Allemagne du nord ; cela n’a pas été facile et m’a pris beaucoup de temps et j’ai découvert que beaucoup de constructions, tarmacs et même certaines pistes étaient réalisés en briques de terre cuite.
Heureusement pour moi, quelques photos montraient des tarmacs recouverts de dalles en béton ce qui allait me faciliter le travail et apporter une variété de couleurs dans le diorama.
L’idée du décors ayant pris forme, je prépare le support , un panneau en contreplaqué de dimensions 350mm X 300mm de 15mm d’épaisseur ceinturé d’une baguette en Pin style cimaise acheté chez Leroy-Merlin que je peins en vert foncé .
A partir de là commencent les choses sérieuses car je décide de réaliser les murs en véritables briques d’argile.
Pour ce faire Fabien ,un ami du club, me prête un moule silicone acheté chez GREENSTUFF permettant de fabriquer des briques en terre par série de 80 unités, ça va être long !!!
Il faut compter une nuit de séchage entre chaque moulage. Après avoir préparé un stock tampon de quelques centaines de briques, je commence la pose du premier parement sur une âme en carton fort de 5mm d’épaisseur disposé à plat sur un plateau de découpe, le carton sert de support pour les briques et donne de l’épaisseur au mur .
Les briques sont collées une à une à la colle blanche formant un rang sur la longueur du carton, chaque rang étant séparé par une bande de carton fin d’une largeur légèrement inférieure à celle de la brique de façon à pouvoir remplir l’espace restant avec du ciment fin utilisé pour les joints de carrelage.
Les faces internes des deux murs terminées, sauf les joints, ceux- ci sont assemblés et fixés sur le diorama pour cette fois poser les briques sur un plan vertical et pouvoir réaliser l’assemblage de l’angle du mur.
Voici l’ensemble des murs terminés, 1860 briques, ça cause !
Il faut maintenant effectuer les finitions ; en premier lieu, je teinte individuellement et de façon aléatoire plusieurs briques à l’aide de lavis Tamiya ref. Deep Brown et Pink Brown,
L’opération est facile car l’argile est très absorbant et cela permet d’obtenir des nuances de teinte très réalistes. Il reste maintenant à réaliser les joints des briques, pour cela j’étale sur la surface du mur à l’aide d’un vieux pinceau le ciment pour joints de carrelage et je le lisse avec le doigt ; mais
avant cette opération, il faut impérativement protéger les briques sous peine de voir l’argile se mélanger au ciment et là c’est la catastrophe. Pour éviter cela, je recouvre les briques d’une bonne couche de KLIR qui une fois bien sec, permet de travailler sereinement.
Le KLIR ayant un rendu brillant, je passe une couche de vernis mat sur l’ensemble .
Je prépare maintenant le tarmac et pour cela j’utilise un plastique isolant (KOMACEL) que je découpe et façonne pour obtenir les dalles de ciment et la couverte du mur.
Puis je réalise le sol en terre à l’aide de mastic de rebouchage selon la technique déjà décrite dans les lettres précédentes.
Il ne reste plus qu’à réaliser les gravas de la partie détruite du mur.
Ayant prévu d’incorporer dans le décor un cabanon de services utilisé par le personnel au sol.
Je peins et je positionne le plancher de celui-ci afin de réaliser la végétation plus facilement ; pour cela j’utilise de l’herbe synthétique de différentes tailles et couleurs.
Ensuite j’étale la colle blanche préalablement diluée de façon à obtenir une texture ressemblant à du sirop puis je « plante » l’herbe à l’aide d’un applicateur électrostatique .
Après une dizaine de minutes de séchage, j’enlève et je récupère le surplus avec l’aspirateur réglé au minimum et dont l’extrémité du tuyau est recouverte d’une chaussette en nylon ; cette opération menée avec délicatesse, permet également d’assurer le parfait redressage de l’herbe. Cette opération achevée, je parsème le sol de touffes d’herbes synthétiques NOCH et HECKI.
Il reste maintenant à compléter le décors avec quelques accessoires utilisés sur les bases aériennes : sacs de sable,
fûts de 200 l,
citerne roulante.
Afin de compléter le diorama, je décide d’incorporer dans le décor une clôture en fils de fer barbelé.
Puis je salis le tarmac en réalisant de nombreuses tâches d’huile et traces de pneus.
Voici maintenant le diorama terminé !
A bientôt pour d’autres réalisations .
Dominique
Le Tempest dans War Thunder
Le Tempest Mk V est un chasseur britannique de rang IV avec une cote de combat de 6,0 (AB/SB) et 5,7 (RB). Il est dans le jeu depuis le début du test bêta ouvert avant la mise à jour 1.27.
Bateaux
Les paquebots
Un paquebot est un navire spécialisé dans le transport de passagers en haute mer, que son but soit d'assurer une liaison (paquebots de ligne, dont les plus célèbres sont les transatlantiques) ou bien un voyage d'agrément (paquebots de croisière). Le terme est issu de la francisation de l'anglais packet boat qui désignait les navires transportant du courrier.
Les premiers grands paquebots sont apparus au début du XIXè siècle avec l'essor des migrations internationales et du phénomène colonial. De nombreuses innovations techniques telles que la machine à vapeur et les coques en acier ont permis aux paquebots de gagner en taille et en puissance, un développement accéléré par la compétition entre puissances, notamment entre le Royaume-Uni et l'Allemagne, dont ils faisaient l'objet. Après deux âges d'or, au tournant des deux siècles puis dans l'entre-deux-guerres, le règne du paquebot, au moins en tant que moyen d'assurer des liaisons, s'est achevé pour laisser place à celui de l'avion à la fin des années 1950. Aujourd'hui, il n'existe plus que des paquebots de croisière, évoluant en particulier en Méditerranée et dans les Caraïbes, car même le dernier transatlantique, à savoir le Queen Mary 2, ne sert que dans le cadre de voyages d'agrément.
Au cours de l'âge d'or des paquebots, dans la première partie du XXe siècle, beaucoup de navires offraient des voyages extrêmement luxueux pour un riche public. Cependant, ces mêmes navires transportaient un grand nombre de passagers relativement pauvres, à l'étroit sur les ponts inférieurs. Les bateaux les plus anciens ont souvent offert aux immigrés des prix très bas.
Les paquebots ont laissé une forte empreinte dans la mémoire collective. Certains, comme le Queen Mary ou le France, sont ainsi devenus des symboles nationaux tandis que d'autres, comme le Titanic ou le Lusitania, ont connu des fins dramatiques qui ont durablement marqué les esprits. Le cinéma et la littérature ont également largement contribué à créer ce « mythe du paquebot ».
Après l'effondrement du trafic au cours des années 1960, beaucoup de liners ont continué à naviguer comme navires de croisière.
Le Mauretania de la Cunard a été considéré, à l'époque, comme le plus beau paquebot de sa génération. Quelques décennies plus tard, les mêmes compliments ont été adressés au Normandie.
Blindés
L'AMX 10 RC
L'AMX-10 RC est un véhicule militaire blindé de reconnaissance-feu (reconnaître et riposter en cas d'attaque), à roues et canon (RC signifiant « Roues-Canon » et non « Reconnaissance » comme on peut le lire parfois ; ce qui est encore aujourd'hui son appellation officielle). Conçu durant les années 1970 par l'AMX et l'APX pour remplacer l'EBR de Panhard dans les régiments de cavalerie légère. Il est désormais, à son tour, remplacé par son successeur, l'EBRC Jaguar de KNDS (héritier des privatisations d'AMX et APX) et Arquus (héritier de Panhard suite à plusieurs fusions).
Le Sherman du mois
Le Valois
Ce Sherman A4A2 est situé dans le département de l’ORNE (61) sur la départementale D226 près du lieu-dit Le Bouillon.
Ce char original a servi dans le 12ème Régiment de Char de Combat, de la 2ème DB et fut détruit à cet endroit le soir du 13 août 1944 en forêt d’Ecouves.
Un barrage anti-chars allemand, entre Chahains et le carrefour de la croix de Médavie, fit feu sur la tête de colonne. En quelques secondes le VALOIS est atteint à trois reprises Le Maréchal Des Logis Louis de TORCY, chef de char, fut tué sur le coup ainsi que le chasseur Fernand GARCIERS chargeur. Le tireur le brigadier Gabriel BOURDIL, ne fut pas retrouvé dans l’immédiat. Considéré comme mort, il n’était que prisonnier. Il réussit à s’évader et à rejoindre son escadron le 16 août. Le chasseur Gaëtan QUILICHINI, blessé dans le char en feu, et ROCHETEAU le pilote, purent évacuer le Sherman par le trou d’homme et rejoindre l’escadron.
Décors et accessoires
Maquette en musique
La maquette est un moment bien propice à l'écoute musicale. Et pourquoi pas en faire un sujet de maquette ! C'est ce que je vous propose aujourd'hui.
<- Figurines Noch 15839 1/87
Figurines
Figurines en musique
Peindre ses figurines en musique, c'est sympa. Vous trouverez sur YouTube ou Spotify ou Deezer plein de musiques de type Heroic Fantasy. Je vous propose plutôt une oeuvre classique : "Carmina Burana", de Carl Orf. Conseil d'écoute : poussez le son sur votre chaîne et envoyez les watts !
Ensuite continuez avec "Ainsi parlait Zarathoustra" de Richard Strauss.
Trains
Hornby
Une brève histoire de Hobbies Hornby.
Le voyage de Hornby Hobbies a commencé en 1901 à Liverpool, lorsque le fondateur Frank Hornby a demandé un brevet en 1901 pour protéger une invention qu'il a appelée «Améliorations des jouets ou des dispositifs éducatifs pour les enfants et les jeunes». Cela est devenu Meccano, et en 1964, Hornby et Meccano ont été achetés par une société rivale, Tri-ang. Hornby Railways est redevenu indépendant dans les années 1980 et a conservé son héritage en tant que l'une des entreprises les plus emblématiques de Grande-Bretagne. Suite
Hornby : un choix pas toujours évident.
En effet, Hornby ne propose que du matériel britannique avec des attelages spécifiques. De plus, l'échelle utilisée est le OO ou 1/76. Fan de Harry Potter, j'avais pourtant très envie de faire rouler le Poudlard Express (Hogwarts Express in english). Je me suis donc offert le coffret qui va bien.
Première bonne surprise : pour 200 €, soit le prix d'une (petite) loco française analogique, vous avez une belle loco vapeur analogique au dessin très soigné (Le phare avant est lumineux), deux jolies voitures dont une mixte fourgon, un ovale de voie et un aiguillage avec voie de garage et heurtoir. (taille du circuit : environ 1,10 m x 1,50m), un enrailleur et un ensemble boitier de commande transformateur. L'emballage interne est en carton pressé, bien conçu pour être réutiliser pour le rangement de la rame.
L'écartement n'est pas un souci : Hornby ayant judicieusement opté pour l'écartement standar HO. Vous pourrez donc faire rouler la rame sur n'importe quel circuit.
La taille : avoir des voitures au 1/76 pourrait sembler être un problème si elles sont garées à côté de voitures HO. Détrompez-vous ! Le gabarit britannique étant un peu plus étroit que le gabarit européen, ça ne jure absolument pas.
Reste le problème de l'attelage : les attelages Hornby sont de type "à crochet". Pour une rame constituée, ça n'est pas un problème. En revanche, si vous souhaitez atteler des wagons avec attelages à boucles, vous allez vite constater que la loco à tendance à perdre ses wagons. Mais des solutions (légères) existent. La plus simple : tordez légèrement la boucle du wagon vers le haut et le tour est joué. La plus élégante : créez un wagon mixte : d'un côté un attelage à crochet, de l'autre, une boucle classique. C'est ma préférée. Ayant plein de wagons et voitures de provenances différentes, j'ai une belle collection d'attelages.. et donc un assortiment de wagon à attelages mixtes. Ca revient moins cher que de racheter des attelages !
Eric
Hornby propose également des matériels roulants à l'échelle HO et TT (1/120).
De nombreux coffrets et matériels sont proposés à des prix nettement inférieurs aux autres marques. Des wagons à moins de 10 euros, des locos à moins de 100 euros, des motrices DCC sonores à moins de 300 euros, de quoi se faire plaisir sans se ruiner !
On visite un lieu historique
Musée archéologique de Dijon
Au gré de votre parcours dans le musée, vous découvrirez les oeuvres phares. Mais vos pas et vos regards vous dévoileront également des objets particuliers, plus anecdotiques mais tout aussi intéressants ou captivants. Vous y retrouverez également des maquettes, incluses dans les sculptures ou œuvres de reconstitution.
Mais le musée se veut également un lieu de vie : expositions temporaires et concerts vous y attendent.
Maquette de l'abbaye St Bénigne
La déesse Sequana sur un navire de l'âge du Bronze
Visitez la France en petit train
Le vélo-rail des gorges du Doux (Ardèche)
Ce vélo-rail propose des parcours en descente variés de 8 à 20 km. A travers vergers et forêts, au bord de la rivière ou à flanc de falaise, découvrez l'Ardèche d'una façon unique.
L'épave du mois
La Citroen C4
Elle fut produite de 1928 à 1932.
4 cylindres en ligne, 1 628 cm3, 30 à 32 ch DIN.
Transmission Propulsion - Boîte de vitesses 3 rapports.
Vitesse 90 km/h.
Maquette à monter
Salons et expositions
Multimédia
Passeport pour la vapeur
Né en 1963 ,Fabrice Lanoue a été professeur de musique avant d’être collaborateur puis employé des Editions du Cabri. Il réside près de Limoges, dans une petite localité des bords de Vienne.
Petit-fils de cheminot, son grand-père a fait carrière comme mécanicien au dépôt de Longueville. Il est passionné « depuis toujours » par les trains et il s’est mis assez rapidement à la photo, puis à la vidéo.
Sa passion a vite débordé les limites de son Limousin. Il fait partie de cette poignée de passionnés qui ont eu la chance, ces 40 dernières années, de visiter les tout derniers réseaux du monde utilisant encore des machines à vapeur. De la Roumanie à la Patagonie, en passant par divers pays d’Asie il nous offre dans ce livre un échantillon de ses plus beaux clichés, témoins d’un monde à jamais disparu. A lire !
Maquettes du monde antique. Revue hors-série.
Génération Honda
Présentée en première mondiale à Tokyo fi n 1968, la Honda CB 750 Four est disponible aux USA en juin 69, les derniers jours du mois d’août en France. Il y a cinquante ans, le premier gros cube signé Honda, avec son moteur quatre-cylindres et son frein avant à disque, démode instantanément tout ce qui roule. La révolution est telle qu’on parle de moto du siècle.Le succès est immédiat : tous les motards de la planète rêvent de posséder une « 4-Pattes », comme elle est aussitôt surnommée. Première grosse cylindrée moderne, la Honda Four bouleverse l’industrie moto et impose de nouveaux standards. Après 1969 plus rien n’est pareil ! Plus encore que les choix techniques d’un autre âge, les grossières erreurs de stratégie marketing ou les mouvements sociaux qui plombent l’industrie motocycliste britannique à l’aube des seventies, les Triumph Trident et BSA Rocket III, malheureuses concurrentes de la CB 750, ne peuvent que constater les dégâts : « Honda m’a tué »... A lire
Outillage : le fer à souder
Voici, en vidéo, quelques conseils pour vous aider à choisir le fer à souder qui vous convient.
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Le réseau de Lancelot
Le HMS Kent (pennant number 54) est un croiseur lourd de classe County (sous-classe Kent) construit pour la Royal Navy à la fin des années 1920.
Le navire est retiré du service au début de 1945 et placé en réserve pendant plusieurs années jusqu'à ce qu'il soit utilisé comme navire cible. Le Kent est vendu pour démolition en 1948.
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