AMT Modélisme Magazine n°43

Janvier 2024

Toute l'équipe de l'AMT Modélisme Magazine vous souhaite une heureuse nouvelle année pleine de jolies maquettes

Sommaire

Les principaux titres

Autos : les circuits de voitures électriques

Avions : de Havilland Mosquito

Navale : la base de Kéroman (2)

Blindés : le projet PlastikDream

Décor pour un Spitfire

Figurines : la gamme Rampart

Trains : Les loco REE à fumée pulsée

Autos, motos et camions

Les "Slots" ou circuits de voitures électriques

par Fabio

Slot Fabio Mag41.pdf

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Circuit Scalextric

Circuit Carrera Digital

Ancien circuit Jouef

Les enfants et les circuits de voitures

par Alice

Le monde des courses de circuits de voitures captive depuis longtemps les enfants de tous âges. Dès qu'ils posent les yeux sur les voitures miniatures qui roulent à toute allure sur les pistes, leurs yeux s'illuminent d'excitation et de curiosité. Cependant, ce jouet apparemment simple offre en réalité aux enfants de nombreuses possibilités d'exercer leur intelligence et leur capacité de compréhension. En apprenant les subtilités du contrôle de la vitesse et de la navigation de leur voiture, ils développent leur capacité à résoudre des problèmes et leur esprit critique. En outre, la participation à des courses de circuits de voitures peut également améliorer leurs capacités de compréhension en favorisant la concentration et en améliorant leur compréhension des relations de cause à effet.

Un aspect qui met en évidence l'intelligence des enfants participant à des courses de circuits de voitures est leur capacité à résoudre des problèmes. Lorsqu'ils sont confrontés à des défis, tels que le franchissement d'obstacles ou l'atteinte d'une vitesse optimale, ils doivent réfléchir de manière analytique pour trouver la solution la plus efficace. Par exemple, ils peuvent expérimenter différentes configurations de voiture ou ajuster leurs techniques de conduite pour améliorer leurs temps au tour. Ce processus les encourage à faire preuve d'esprit critique, à analyser la situation et à trouver des stratégies créatives pour surmonter les obstacles qu'ils rencontrent. Grâce à cette expérience, les enfants développent d'importantes compétences cognitives qui leur seront utiles dans diverses situations scolaires et dans le monde réel.

En outre, les courses de circuits de voitures améliorent les capacités de compréhension des enfants, en particulier leur capacité à se concentrer et à maintenir leur attention.

Avion : De Havilland Mosquito

Le de Havilland Mosquito (ou « Moustique », en rappel de la fonction de harcèlement initialement prévue pour cet appareil) est un avion multirôle britannique qui s'est distingué en tant que chasseur-bombardier. Il a servi au sein de la Royal Air Force et de nombreuses forces aériennes durant la Seconde Guerre mondiale et l’après-guerre. Certains prétendent que sa construction en bois lui conférait une plus faible signature radar, ce qui aurait fait du Mosquito, de manière fortuite, l'un des premiers avion furtifs de l'histoire, mais cette caractéristique n'a pas été retrouvée dans le descriptif technique officiel. Surnommé « Mossie » par ses équipages, il est également connu comme « the wooden wonder » (« la Merveille en bois ») ou « the timber terror » (« la Terreur de bois ») en raison de ses performances remarquables. Suite.

La maquette au 1/32

La maquette Tamiya au 1/72

Revue de boite

Bateaux : la base de Keroman (2)

par Nathalie

De juin 1940 à Mars 1941, Lorient devient le port exclusif des U-boote de l’Allemagne qui y viennent pour les opérations de carénage, de réparation, de ravitaillement en combustibles, vivres et eau, ce qui fait de Lorient Keroman l’épicentre de la bataille de l’Atlantique, avec le centre décisionnel de Kerguelen.

Le 5 juillet 1940, un U-Boot, le U 30 est le premier sous-marin allemand à venir se ravitailler en gazole, torpilles et vivres.

En janvier 1942, l’Allemagne a déjà produit 250 sous-marins de combat qui sont opérationnels.

En 1942, la Kriegsmarine se dote d’un simulateur de sauvetage en grande profondeur pour l’entrainement des sous-mariniers à l’évacuation des submersibles lors des naufrages. Ce simulateur de sauvetage, désigné sous le terme Tauchtopf (simulateur de plongée), un des plus vieux au monde, est situé dans un bunker adossé au K1.

Fin 1942, Winston Churchill exprime la crainte grandissante que le harcèlement systématique des U-Boote n’empêche le ravitaillement en troupes des alliés, en armes et matières premières, ce qui priverait les alliés de la victoire. La base étant réputée indestructible, Churchill ordonne la destruction de la ville de Lorient afin de bloquer toute infrastructure en lien avec la base et d’en paralyser l’activité.

Du 14 Janvier 1943 au 17 mai 1943, après l’exode des lorientais, la ville de Lorient et son arsenal sont transformés en vastes champs de ruines par des centaines de bombardiers alliés. La ville sera détruite à plus de 80% !

Lorient sous les bombes

Dès avril 1943, les alliés mettent tout l’Atlantique Nord sous couverture aérienne et contraignent les sous-marins à la défensive.

Entre 1935 et 1945, l’Allemagne produit 1150 sous-marins de combat, dont 860 participent réellement aux opérations militaires. Durant cette période, 2850 navires alliés sont coulés. 750 U-Boote (dont 203 basés à Lorient), ce qui représente 80% de la flottille allemande, ont été envoyés par le fonds par les alliés qui ont mis au point le radar aéroporté permettant la détection de sous-marins en surface, de nuit, lors de retours de patrouilles à Lorient. Plusieurs dizaines de milliers de marins, dont de nombreux civils, sont victimes de la guerre sous-marine voulue par Hitler.

La base de Keroman résiste aux bombes les plus puissantes de l’époque et reste intacte.

En 1944, le toit du K3 résiste à l’impact de la bombe Tallboy (6 tonnes), ne laissant qu’un petit cratère.

Après le débarquement de juin 1944 en Normandie, les alliés pénètrent en Bretagne le 1er août. Les allemands se retranchent autour des bases de Lorient et de Saint-Nazaire. La poche de Lorient (ou forteresse) renferme environ 26 000 soldats et environ 20 000 civils. Les hostilités vont durer 9 mois et la poche ne sera libérée que le 10 mai 1945, soit 2 jours après la capitulation allemande.

2. De 1945 à 1997 :

A la libération, la base prend le nom de Base de sous-marins ingénieur général Jacques Stosskopf en hommage à cet ingénieur alsacien, parlant couramment allemand et ayant transmis des informations capitales sur la construction de la base et les mouvements des sous-marins, aux réseaux de résistance Kleber et Alliance. Arrêté en février 1944 par la Gestapo, il est déporté puis exécuté.

Le 22 juillet 1945, en visite à Lorient, le Général de Gaule découvre l’ampleur de la tâche qui attend les acteurs de la France nouvelle pour reconstruire la ville de Lorient qui n’existe plus. Seuls les bunkers de Keroman ont résisté miraculeusement aux bombardements. Paradoxalement, ce sont eux qui vont relancer l’activité industrielle de Lorient dont ils ont causé la destruction.

De 1945 à 1949, le déblaiement et le redémarrage industriel sont mis en œuvre, facilités par l’état intact de la base qui participe ainsi au redressement économique de Lorient, et par la présence des prisonniers allemands.

Dès 1958, le site de Keroman devient la base de carénage des sous-marins à propulsion diésel électrique dont les classes Narval, Daphné et Agosta. Le sous-marin Flore vient par deux fois à Lorient pour des opérations de carénage d’envergure.

Sous-marins Narval et Daphné à Lorient

De 1945 à 1995 : la Marine Nationale réutilise la base pendant 52 ans à des fins de réparation des bateaux de pêche mais surtout à des fins d’abri des engins de guerre dans les bunkers, de réparation et de ravitaillement des sous-marins .

La base devient le siège de l’unité 2ème escadrille de sous-marins puis de l’ escadrille des sous-marins de l’Atlantique, qui compte au plus fort de son activité, 12 sous-marins diésel électriques et un bâtiment de surface, servis par environ 1000 ingénieurs, techniciens de la direction des constructions navales, ouvriers et par environ 1 000 ouvriers d’état qui servent à bord de ces navires.

Les sous-marins nucléaires d’attaque sont écartés de Kéroman : ils sont basés dans le port militaire de Brest à l’Ile Longue.

La marine installe à Keroman son centre d’entrainement individuel à l’évacuation des submersibles : le bunker, tour de 15 m de hauteur, sera rebaptisé Tour Davis, en hommage au 1er inventeur d’un scaphandre autonome de survie, Sir Robert Henri Davis. La plupart des sous-mariniers s’y sont entrainés jusqu’en 1995.

Elle ferme définitivement avec le départ de la Marine Nationale en 1995 et de la Direction des Constructions navales en 1997, laissant l’une des plus grandes friches industrielle et militaire d’Europe à reconvertir : un défi économique, historique, patrimonial à relever.

De Gaulle à Lorient

Sous-marin allemand Type VII C/41

SOUS-MARIN MIDGET ALLEMAND HECHT

SOUS-MARIN ALLEMAND "DOLPHIN"

Blindés : le débarquement de Normandie

PlastikDream vous invite à participer à un grand projet sur le débarquement. Plus d'infos dans la vidéo.

Le Sherman du mois

Char "Gen Maczek du Mont-Ormel (61)

par Alain

Ce char commémore les combats décisifs pour la libération de la France et de l’Europe, livrés dans la bataille de Normandie sur cette colline du 19 au 22 août 1944, par la 1ère division blindée Polonaise.Ce monument fut érigé en 1985 grâce aux habitants de COUDEHARD et MONT-ORMEL. Il a depuis été remis au Conseil Général de L’Orne, afin que pour les temps à venir, la mémoire de ces glorieuses journées de libération soit assurée avec une ferveur continue et que les soldats dont le courage et le sacrifice permirent la victoire, reçoivent pour toujours, le témoignage de notre reconnaissance.

Décor pour un Spitfire

Fabrication d’un diorama au 1/48e pour mon Spitfire

par Alain

Tout en montant le plus connu des avions Anglais avec l’aide et les conseils de Dominique, j’ai fabriqué un petit décor pour le mettre en valeur. Je pense que le plus important avant de commencer le travail est de savoir exactement ce que l’on veut faire. Quelques photos où l’on voyait ce mythique avion de chasse au sol et en protection contre les attaques aériennes m’ont inspiré.

Dominique me coupe dans son atelier un socle en contreplaqué de 500x350 et des baguettes pour le contour de celui ci. Il me débite en même temps dans des chutes de bois les murs de protections du Spitfire.

Je les colle sur le support.

Je taille et fixe du polystyrène contre les murs pour imiter des buttes de terres. On peut voir l’évolution du montage de l’avion.

J’applique sur le sol une couche de peinture Tamiya «effet asphalte »

Je couvre le polystyrène d’enduit à l’eau pour égaliser la butte.

Après ponçage, mise en peinture de la butte

Je peux maintenant coller de l’herbe.

Comme je veux installer un petit atelier je fabrique un toit.

Je le recouvre d’un carton ondulé ainsi que la petite pièce à munitions. Je les peins en vert kaki.

Je colle sur les murs un carton imitation pierres.

On peut voir le Spitfire terminé.

Petit à petit j’installe l’atelier.

Je rajoute quelques accessoires et teinte le contour.

Philippe m’aide à installer une petite lampe sous le toit de l’atelier.

Je rajoute d’autres objets et quelques personnages.

Et voila ! Un grand merci les copains !

Alain

Figurines : la gamme Rampart

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