Janvier 2023
Toute la rédaction est heureuse de vous souhaiter une nouvelle année pleine de jolies maquettes et de belles visites !
Sommaire
Le camion porte-conteneur
Avions : le Tempest Mark V
Bateaux porte-conteneurs
Blindé : l'AUF 1 de l'armée française
Le bulldozer d'Alain (fin)
Décors : les palmiers (suite)
Figurines : le projet Cosaques
Trains : les wagons porte-conteneurs
Autos, motos et camions
Le conteneur, quelle belle invention n’est-ce pas ?
Mais avant d’en arriver à ce succès mondial, il s’en est passé des étapes.
Le container est une invention américaine de Malcolm McLean. Il inventa le procédé en 1956 lorsqu’il vit les transports routiers complètement saturés près des ports. Il se tourna donc vers la voie maritime et acheta des navires d’occasions qu’il transforma pour y acheminer des remorques de camion. C’est le départ d’une fulgurante ascension !
Dans les années 60, l’armée américaine donne un coup de pouce aux conteneurs. En effet, grâce (ou à cause) de la guerre du Vietnam, l’armée ayant des besoins importants en ravitaillement, elle sollicita naturellement la compagnie de Malcolm McLean (Pan-Atlantic rebaptisée alors Sea-Land) pour l’aider à cette tâche.
Les années passent et le reste du monde comprend alors l’intérêt économique du conteneur maritime. La conteneurisation s’étend doucement mais sûrement sur le globe pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui. En 60 ans, le conteneur est devenu le symbole de la mondialisation. Aujourd’hui, une grande quantité de nos vêtements, nos télévisions, nos ordinateurs, nos stylos arrivent directement par conteneur standard (bien souvent des 20 et 40 pieds). Suite...
Avions
ANALYSE ET MONTAGE DU HAWKER TEMPEST V série 2 par Dominique
Maquette EDUARD PROFILPACK échelle 1/48
Depuis de nombreuses années je souhaitais réaliser une maquette de TEMPEST MARK V sur un diorama ; mais il faut dire que les kits de Tempest n’étaient pas nombreux et pas vraiment au top.
Le kit de la firme tchèque EDUARD comble enfin un vide important dans l’aviation de chasse à hélice de la période 1939-1945.
Dès l’ouverture de la boîte on se rend tout de suite compte de la qualité du kit qui comprend une centaine
de pièces en plastique gris clair finement gravées permettant de réaliser une maquette très détaillée.
Une planche de décalques magnifiques offrant un choix de 6 décorations différentes dont celle du fameux JF / E piloté par Pierre Clostermann , as des as français 39/45 .
Avec la gamme PROFILPACK Eduard fourni également les masques prédécoupés pour faciliter la peinture de la verrière et une planche de photo-découpe peinte pour réussir un poste de pilotage très réaliste ; l’ensemble étant accompagné d’un plan de montage clair et bien détaillé présenté sous forme de livret terminé par la représentation couleur des 6 avions pouvant être réalisés. C’est vraiment un très beau kit qui donne envie de s’y mettre, donc au boulot !
Le choix de la déco est déjà fait, ce sera le « grand Charles » de Pierre Clostermann. Comme d’habitude je commence par le poste de pilotage, le montage n’est pas compliqué et l’ajout de la photo-découpe donne un réel plus à l’habitacle d’autant que les harnais du siège du pilote sont également fournis. Pour ceux que la photo-découpe rebute un peu, Eduard a prévu des décalques pour les instruments du tableau de bord , donc au choix !
Jusque là tout me semble parfait et comme je travaille en sous ensemble, après l’habitacle, je continue par le gros radiateur du moteur et là, mauvaise surprise , le filtre à air en photo-découpe est très difficile voir impossible à mettre en œuvre ; j’ai donc dû improviser un peu .
Le reste du montage se passe bien et contrairement au Messerschmitt 110 G4 de la même marque il n’y a pratiquement pas besoin de mastic , on dirait presque une maquette Tamiya . Enfin je dis presque car il est impossible de fixer l’hélice sans la coller et comme je n’aime pas coller les hélices j’ai dû encore faire une invention mais malgré cela le montage de cette maquette est resté un plaisir.
Maintenant débute la mise en peinture de l’avion . Les sous ensembles ( train d’atterrissage, roues, trappes de train, hélice ) ont été mis de côté pour être peints à part et j’applique sur l’ensemble de la cellule 1 couche aluminium référence Tamiya TS 30 .
Une fois cette couche bien sèche, je passe avec l’aérographe sur le bord d’attaque des ailes la couleur jaune des bandes d’identification, une fois sèche elles seront masquées avant l’application du camouflage.
La pose de celui-ci commence par le masquage de la verrière, des puits de train d’atterrissage et de l’obturation du trou de l’hélice qu’il ne faut pas oublier sous peine de ruiner le travail effectué à l’intérieur de l’avion.
On applique ensuite la teinte médium sea gray H 335 de GUNZE sur le dessous de l’appareil.
Suivi d’un voile de mélange à 50 % de H 335 et H 51 pour nuancer l’aspect final .
Le dessus reçoit 1 couche de couleur océan gray H 331 puis je nuance selon le même principe.
Une fois ces opérations terminées et après 48 H de séchage au minimum , on masque le gris selon le schéma de camouflage...
...avant d’appliquer le vert H 330 et de le nuancer également avec une teinte plus claire.
Voici le résultat après démasquage complet.
Puis vient la première étape de vieillissement ; celle ci s’effectue avant l’application de la première couche de vernis brillant et concerne les éraflures et éraillures diverses que l’on réalise par grattage à l’aide d’une pointe sèche ou d’un scalpel.
En revanche, il faut savoir que celles-ci étaient peu nombreuses sur les Tempest, une maintenance sérieuse et suivie étant assurée par les équipes au sol de l’époque ; une caractéristique à respecter au moment du vieillissement. On traitera donc avec parcimonie la racine des ailes, au alentours des zones de marche, ainsi que la limite des capots du moteur et des trappes d’accès à l’armement.
Cette étape effectuée, on applique une couche de vernis brillant...
sur l’ensemble de la maquette afin de faciliter la pose des décalques ...
et de différents lavis pour figurer légèrement quelques salissures .
Une deuxième couche de vernis brillant est appliquée sur l’ensemble pour sceller les décalques .
Puis mise en place de l’hélice (qui tourne n’en déplaise à Eduard). Enfin pour terminer, on applique une dernière couche de vernis mat cette fois afin de donner à l’avion son aspect définitif .
Il ne reste plus qu’à réaliser les traces d’échappements et à salir les pneus ; cela sera effectué en même temps que le diorama permettant de créer un environnement à la maquette.
Le diorama sera présenté le mois prochain.
Dominique
Tour à tour pilote, industriel, homme politique, écrivain, cet homme a vécu plusieurs vies.
Retrouvez l'histoire d'un pilote, mais aussi d'un homme hors du commun sur ce site.
Bateaux
Le transport de marchandises hier et aujourd'hui.
Curieusement, ce type de navire est presque totalement absent du monde de la maquette. Voici l'unique modèle disponible :
une maquette Revell au 1/700
Le Colombo Express est un des plus grands porte-conteneurs naviguant à ce jour (il l'a été de mars à juillet 2005). Armé par Hapag-Lloyd, il est entré en service en mai 2005. Il a été construit en Corée du Sud par les chantiers Hyundai Heavy Industries. Il assure la liaison entre l'Europe et l'Asie, par une rotation de 56 jours incluant les ports de Shanghai, Xiamen, Yantian, Hong Kong, Singapour, Southampton, Hambourg et Rotterdam.
Blindés
Le Bulldozer d'Alain
Bonjour à tous, ce mois-ci 7e et dernière partie de la constrution du bulldozer et 1ere Exposition à VELARS SUR OUCHE les 8 et 9 octobre.
Une maquette signée MiniArt
Au musée de Bayeux
Mise en place du cable du treuil.
Je colle le berceau de la lame et sa poulie sur le châssis et j'y enroule le câble.
Je peux maintenant commencer les lavis et un peu de brossage...
... sachant que les salissures de pigments et de terre vont camoufler ce travail.
Après avoir sali la lame...
... je la fixe sur la remorque M9 de mon Diamond T280.
Cette remorque de 24 roues peut supporter un poids de 45 tonnes. Le bulldozer pèse environ 13 tonnes. Celle-ci étant prévue pour le transport d'un Sherman, je mets sous les chenilles des madriers et place mon bulldozer dessus. La maquette est terminée et voici les photos de sa première expo à Velars.
Alain
Le Sherman du mois
A l’aube du 15 août 1944 , les forces alliées lancent l’ opération Anvil Dragoon dont l’objectif est de libérer la Provence puis de remonter le Rhône jusqu’à effectuer la jonction avec les forces de l’opération Overlord débarquées en Normandie.
600 bateaux de transport et 1270 péniches font débarquer sur les côtes varoises les quelque 100 000 soldats des forces terrestres. Sainte-Maxime, et plus particulièrement la plage de la Nartelle, est un des trois principaux théâtres d’opération .Témoin de cette opération historique, ce char amphibie « Sherman M4 DD « a été abandonné par les forces américaines après avoir sauté sur une mine allemande lors de l’assaut. Resté enfoui sous le sable de la Nartelle depuis cette date , il a été sorti en 2011 pour être restauré . Ce vestige du débarquement est ici , désormais , le témoin de notre délivrance . Il nous rappelle la reconnaissance que nous devons à tous ceux qui nous ont permis de retrouver notre liberté .
Ne les oublions jamais !
Décors et accessoires
Figurines
Trains
Découvrez ce loco-tracteur en train de manoeuvrer des wagons porte-conteneurs. On adore le dételage automatique et les séquences sonores!
Embarquez à bord d'un train de fret.
Les 10 & 11 décembre voyait se rassembler les passionnés de trains, grands et petits. C'était à Meursault. Reportages en vidéo.
Avec LF Modélisme.
Avec Aiguillages.
On visite un lieu historique
Le MBA de Dijon, fait partie des plus grands musées de France, tant par sa superficie que par la qualité de ses collections. Les amateurs de figurines porteront une attention particulière à la section "Moyen-Age". A noter particulièrement : Le retable des Saints et Martyrs qui vous propose de magnifiques figurines encadrées par une architecture gothique flamboyante d'une grande finesse.
Visitez la France en petit train
Le Mini-Train des Monts du Lyonnais est un parc d’animation ferroviaire de trains de jardin, qui transporte en famille ou entre amis les voyageurs sur des wagons tractés par une locomotive thermique ou électrique ou à vapeur vive.
Lors du voyage de 20 minutes à califourchon sur les trains, les réalisations des membres de l’association seront visibles comme le tunnel du fer à cheval, la rotonde, le pont métallique et bien autres choses à découvrir…
L'épave du mois
Une sympatique 2 CV...
... qui attend patiemment...
... son restaurateur.
Maquette à monter
Une jolie maquette à découper et monter !
Salons et expositions
Multimédia
Les quais des ports, envahis par les marchandises diverses fraîchement débarquées des cargos en escale, ne sont plus qu'un souvenir.
Les entrepôts sont désormais désespérément vides. Les petits bars à matelots, les officines joyeuses, les maisons du marin, les bureaux des armateurs, si proches des navires, n'existent plus. Les dockers ne descendent plus au fond des cales. Les alignements à perte de vue de navires de charge accostés dans les bassins, creusés au centre-ville même des grandes métropoles maritimes, laissent la place à des marinas.
Aujourd'hui, les marchandises se transportent dans de grosses boîtes de fer, aux dimensions standardisées. Les cargos, aux cales non standardisées, sont remplacés par des navires porte-boîtes, de taille impressionnante. La conteneurisation des transports maritimes, débutée durant les années 1970, est une véritable révolution, un prélude à ce qu'on appellera plus tard la mondialisation. Elle emporte rapidement avec elle toute une tradition, transforme des métiers, en supprime d'autres, bouleverse l'architecture navale et les plans des ports, qui doivent s'équiper à grands frais pour recevoir les nouveaux porte-conteneurs.
Elle fait disparaître de très nombreux armements centenaires. C'est ce moment d'histoire où tout bascule, et ses répercussions jusqu'à aujourd'hui, que ce livre se propose de raconter. Porte-conteneurs, la révolution des transports maritimes traite de la plus importante mutation vécue par ce secteur depuis l'arrivée sur les mers des cargos à vapeur, et leur généralisation au début du XXe siècle. Une mutation dont les hommes, à la fois acteurs et victimes, ne sortent pas indemnes.
Outillage
Le Microrama bFlock 50 était présenté au salon de Meursault. Nettement plus puissant que le classique Grassmaster, il est également vendu avec de nombreux accessoires. Découverte en vidéo.
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