RECHERCHE PAR INDICES TOPONYMIQUES

LIEUX DE CULTE, ÉTABLISSEMENTS RELIGIEUX, MONASTIQUES OU HOSPITALIERS, SÉPULTURES DE L’ANTIQUITÉ TARDIVE ET DU MOYEN-ÂGE, RÉVÉLÉS PAR INDICES TOPONYMIQUES DANS L’ARRONDISSEMENT D’AUTUN

Roland Niaux

(1999)

Les données contenues dans ces pages sont mises à la disposition de tous : chercheurs, archéologues, historiens ou amateurs. Merci de respecter le code déontologique de la recherche et de ne pas utiliser ces textes sans en indiquer la provenance ni leur auteur.

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Les recherches ont porté sur les 83 communes (plus une commune associée) de l’arrondissement d’Autun.

Les documents consultés ont été, en priorité, les états des sections cadastrales établis au cours de la première moitié du XIXe siècle. Ces états de section énumèrent la totalité des parcelles du premier cadastre, dit napoléonien, en précisant le nom de chacune d’entre elles. Aucun autre document ne permet de passer aussi facilement en revue tous les microtoponymes cadastraux d’une commune. En effet, beaucoup d’entre eux ne sont pas indiqués sur le plan cadastral. Celui-ci ne retient que les plus importants, selon le seul critère d’une identité de nom, commune à plusieurs parcelles contiguës.

Malheureusement, dans certaines communes, ces vieux états de sections sont introuvables. On peut cependant consulter leurs doubles aux Archives Départementales, ce que nous avons fait pour les communes les plus importantes. A défaut, nous nous sommes rabattus sur les documents cadastraux plus récents et quelques plans terriers plus anciens.

Parmi les toponymes retenus, nous avons relevé 1 église et 27 chapelles, 6 maladières et 1 maison-Dieu, 1 champ des lépreux, 1 moutier contigu à un pré de la none, 1 champ de l’abbaye, 1 prieuré, 2 couvents et 1 « crot monial ».

Les saints présentent quelques difficultés. Une « terre » ou un « pré » du ou des saints, sans autre précision, peut rappeler un champ de sépultures. Personnalisés, les saints peuvent évoquer aussi bien d’anciens sanctuaires ou des monuments de dévotion que signaler l’appartenance de la terre à un établissement religieux. Elles sont en effet beaucoup trop nombreuses et ne commémorent généralement que des actes de piété locale (ainsi les croix de mission du XIXe siècle) ou attestent la foi des paroissiens à un pont, un carrefour, un sommet…

Les cimetières des petites communautés rurales du Haut Moyen-Âge encore mal christianisées, se trouvaient généralement à l’écart des habitations. Ils furent abandonnés lorsque fut adoptée la coutume d’ensevelir les défunts au plus près de l’église paroissiale nouvellement construite. Ils disparurent du paysage et leur souvenir, lorsqu’il demeura, peut se retrouver aujourd’hui dans la toponymie.

On les reconnaît sous les nombreux dérivés du martyrium (matrat, martreu…) au nombre de 34, sous le nom de « paradis » (10), sous les dérivés de dormitorium (drémeaux, droumia…) (6) avec un « vieux cimetière » et un « tombeau ».

On peut ensuite retenir quelques « Champs des Eaux » ou « Zo », qui sont probablement des « Champs des Os » et un « Champ du Pardon ».

On rencontre aussi un certain nombre de « morts » ou de « mortes » (16) avec ou sans qualificatifs. Peut-être évoquent-ils des sépultures, ou le souvenir d’événements tragiques ?

Nous avons éliminé les nombreux « chemins » ou « rues » des morts, ce sont les chemins par lesquels on conduisait autrefois les défunts d’un hameau jusqu’à l’église paroissiale. Ces chemins justifiaient leur nom par la présence, sur leur trajet, de « pierre d’attente » sur lesquelles on déposait le cercueil quelques instants pour prier et se reposer.

ANOST :

- L’Ouche des Martoires et le Martoiret E2 n°500 à 503 et 505 à l’état de section cadastral de 1827.

Ces parcelles sont situées au Nord du hameau de Mont, entre le Mont et la Pierre des Bordes (calvaire 576), sur une pente regardant le Sud. Elles sont contiguës à celles dans lesquelles ont été découvertes au XIXe siècle d’importantes substructions gallo-romaines ainsi qu’un trésor de statues en bronze[1]. 300 mètres plus au Nord, un autre habitat gallo-romain du IVe siècle a été mis au jour en 1978[2].

- Le Champ de la Croix, E2 n°1044 ; Le Champ de la Pierre, E2 n°1045 à 1049 ; Le Champ de la Chapelle, E2 n°1050 à l’état de section cadastral de 1827.

Ces parcelles, contiguës, sont situées au Sud du hameau de la Bussière, en bordure Ouest du chemin conduisant de ce hameau à la D 2. Anciennement, elles étaient en bordure d’un chemin Sud-Est Nord-Ouest, entre la Ferrière et Anost, qui était celui des pèlerinages de Faubouloin. La tradition locale évoque l’existence d’une ancienne chapelle depuis longtemps disparue. Rien n’est visible en prospection de surface.

ANTULLY :

- L’Ouche Martenot : B1 n°519 à 542 au plan cadastral de 1823. Ces parcelles sont voisines, au Sud-Est du carrefour des Cerisiers (calvaire coté 549) appelé autrefois « Le Chêne de Saint Symphorien », où se trouvait l’église primitive d’Antully dont on ignore l’emplacement précis, mais autour de laquelle on relevait au XIXe siècle, des sépultures[3].

- Le Martrey : D n°59 à 65 au plan cadastral de 1823. Les parcelles de ce nom se situent au lieu-dit aujourd’hui « Ferme de l’Étang de la Noue », 500 m. à l’Est de la voie romaine Autun-Tournus. De nombreux habitats gallo-romains ont été relevés en prospection au Nord et au Sud-Est de la ferme, le long de l’Allée Verte. L’ancienne « Chapelle de Prodhun » est à 800 m de l’Est.

- Les Drémeaux : c’est le nom d’un écart du hameau des Baumes, en section E2. Des sépultures antiques y ont été trouvées au Xixe siècle (Registre paroissial du curé Chaussard, Bib. De la Sté. Eduenne) sans plus de précisions. Les « Drémeaux », en patois, signifient les « dormeurs » (les défunts). Une stèle funéraire gallo-romaine fut découverte au Nord des Drémeaux, au lieu dit les Porrots[4].

AUTUN (hors les murs) :

- La Chapelle, G1 n°290 du cadastre de 1822, au hameau de Fragny. Cette chapelle était celle d’un ancien prieuré Saint Georges dont l’existence est connue mais l’emplacement approximatif. « La Chapelle » est une terre située au Nord de la ferme dite Saint-Georges, sur la carte IGN. Cette chapelle a été détruite fin XVIIIe siècle, début XIXe siècle. La tradition locale évoque un cimetière. Le muret bordant la parcelle recèle des fragments de tegulae[5].

- Le Bois Mathey, en section G1, partie Sud-Est du hameau de Fragny, en bordure de la voie romaine d’Autun à Tournus. « Mathey », rappelle-t-il un martyrium ? Deux faits peuvent donner à le penser : un lieu dit autrefois « L’Homme Mort », qu’on ne peut plus situer aujourd’hui avec précision et la présence d’une stèle funéraire gallo-romaine encastrée dans la façade de l’une des maisons du Bois Mathey[6].

- Place du Paradis et Ouche de la Croix, section I 3, parcelles 253 et 254 à l’état de section de 1822. Deux terres contiguës, à l’Ouest du château d’Ornez, le long de la limite communale avec Brion. Outre le château, l’environnement comprend une officine de céramique médiévale, un gué de l’Arroux, un tumulus en bordure de la voie de chemin de fer, à 150 m. sur la commune de Brion. La légende rapporte l’existence d’une chapelle souterraine[7].

AUXY :

- Pré Droumia, B3 n°1145, 1146 et D1 n°130, 132, 133, 134, suivant l’état de section de 1823. C’est un vaste terrain, 350 m sur 250 m environ, entre la D 978 et la lisière de la forêt de Pierre Luzière, 700 m à l’Ouest du château de Pierre Luzière, probable villa gallo-romaine.

Les maisons bordant la D 978 et le Pré Droumia forment le hameau nommé « La Celle d’en Haut ». Il peut y avoir corrélation entre une « celle » et un champ de sépultures. L’environnement est archéologiquement très riche : habitats gallo-romains de la forêt de Pierre Luzière, carrières gallo-romaines de grès du pré Lamelière, motte de la Pature Blayot…

BARNAY :

- Pré Matray, B n°308, état de section de 1827. A l’extrémité Sud-Est du hameau de Barnay-Dessus, petite terre en bordure Nord d’un chemin rural tirant vers Veuvrotte. La tradition locale, rapportée par l’abbé Baudiau, situait à Barnay-Dessus une église et un « Champ des Morts ». Le lieu-dit « En la Martraie » est cité en 1829[8].

LE BREUIL :

- Les Maladières, C1 n°23 à 34 et le Paquier Saint Jean, D1 n°2 à 8, terres voisines sur le plan cadastral de 1835, et évoquant toutes deux l’existence, attestée en 1833, d’un établissement des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem au lieu-dit « Escoutots ».

Les « Maladières » couvrent, au plan cadastral, une surface d’environ 600 m de long et 200 m de large à l’Ouest du hameau actuel des Coutots et au Nord du chemin allant du bourg du Breuil aux Coutos.

Le « Paquier Saint Jean » n’est qu’une petite terre, au Sud du même chemin, dans l’angle qu’il forme avec un chemin rural dirigé vers le Sud-Ouest. Peut-être l’emplacement de la chapelle Saint Jean qui existait encore en 1701 ? [9]

BRION :

- Martey, B1 n° 133-134 (cadastre 1831), terre au Sud de la ferme de la Chaume, entre la limite communale de Laizy et le confluent du ruisseau de Champ-Lion et du ruisseau de Charas, alt 291. On peut noter la présence d’un pilier funéraire dernièrement découverte à la ferme de la Chaume.

- Champ de Mort, D1 n°197-198 à l’état de section de 1831 : au pied Sud du Mont-Dru, parcelles bordant côté Sud (c’est à dire au Nord de la D 46) la voie romaine d’Autun à Feurs. Ces parcelles sont également contiguës à l’extrémité Est de la tranchée géante dite « Crot Pitois ». Plusieurs habitats gallo-romains dans l’environnement : au Nord-Ouest au Champs de Guenaud et au Sud-Ouest, au Bas du Riaux. On peut noter aussi la présence d’une chapelle Saint-Laurent du Mont Dru, disparue, à 500 m Nord, Nord-Est.

BROYE :

- Le Matrois : F3 n°618 à 626 au cadastre de 1843. Parcelles situées au Nord du hameau de Mont Fenaud, le long du chemin montant au sommet du Mont Jenot. Entre le Martrois et le Mont Jenot, une parcelle est dite « le château ». Mont Fenaud (ville de Monfenaul) est attesté en 1368 dans une reconnaissance de fief[10].

- Champ Martenot H2 n°153 à 156 au cadastre de 1987, à l’entrée Est du bourg de Broye. La terre contiguë, sur la commune de Saint Symphorien de Marmagne se nomme « Champ Chapelle ». On peut conjecturer un rapport entre ces deux microtoponymes.

- Le Péridis : probable graphie défectueuse de Paradis, en K1 n°9 à 12 au cadastre de 1843. Terre (bois) entre les bâtiments ruinés de l’ancien hameau de la Queue de Maine et l’ancien chemin d’Autun à Broye par le Fou.

Il faut noter la découverte, au XIXe siècle, d’une stèle funéraire gallo-romaine à la Queue de Maine[11].

CHANGE :

- Le Martroy : C3 n° 660 à 684 au plan cadastral de 1843. Terres bordant l’ancien chemin de Marcheseuil à Paris l’Hôpital, sur une pente Sud-Est descendant vers la Cozanne. Nombreux vestiges mobiliers gallo-romains trouvés en prospection dans les terres voisines, « Marigny et le « Pré Roussot ».

LA-CHAPELLE-SOUS-UCHON :

- Une terre dite Au Martroye, au terrier de la seigneurie de Toulonjon dressée en 1774 (archives de Mme Bouheret à Mesvres) est devenue « Les Matois », A1 n°201 et 202 à l’état de section cadastral de 1831 « Terre contenant 1 journal 1/2... tenant d’occident et de septentrion au pré du domaine de Corcelle ».

Cette terre est ) 1 km à l’Est du château de Toulonjon. Terres contiguës : « Le Champ de la Croix » et le « Moléreux » qui était « La Terre des malheureux » au terrier de Toulonjon.

- Champ Paradis : A2 n°385 à l’état de section cadastral de 1831, terre à 350 m. Sud-Sud-Est du hameau de Velle où existe un pilier funéraire.

- Le Couvent : B2 n°157 à l’état de section cadastral de 1831, terre contiguë, au Nord, au hameau des Granges, en limite de commune avec Mesvres. Peut-être simplement une propriété du Prieuré de Mesvre ?

CHARMOY :

- L’Ouche de la Chapelle : B2 n°245 à l’état de section cadastral de 1835. Terre à 300 m. à l’Ouest du Moulin de Boivin. Il s’agit probablement de la « Chapelle Boivin » évoquée par A. de Charmasse.

- Les Chapelles : E3 n°155 à l’état de section de 1835. Cette parcelle est enclavée dans une autre beaucoup plus vaste, dite « Les Chapelles et la Garenne » (n°156) correspondant à peu près au « Bois des Chapelles » de la carte IGN.

En 1655, il y avait une « Chapelle de la Pierre » ruinée, « proche du grand chemin tendant de Charmoy à Toulon »[12]

- Le Martroy : ce toponyme n’a pas été retrouvé sur les documents cadastraux de 1835. Cependant, son existence est attestée dans un acte de 1320, évoquant « un manse du Martroy, au finage de Valette »[13].

Vallette est Vallet, habitat encore existant le long d’un vieux chemin très direct entre le prieuré d’Uchon et celui de Charmoy. Près de Ballet, on voit un lieu-dit « Cinq Jean » sur la carte IGN, qui est en réalité « Saint Jean » au plan cadastral de 1985, mais ce toponyme n’a pas non plus été retrouvé sur les documents cadastraux de 1835.

CHEILLY-LES-MARANGES :

- Au Paradis : situation imprécise, au Sud-Ouest du hameau de Mercey et en limite de commune avec Saint Sernin du Plain. Ce lieu est mentionné dans un acte de 1501[14].

CHISSEY-EN-MORVAN :

Un lieu dit « La Maladière » et une maladrerie existaient à Chissey en Morvan près du hameau de Buis. Le toponyme n’a pas été retrouvé à l’état de section cadastral de 1827. Il figurait cependant au terrier de Lucenay dressé en 1460 par Simon Le Pelletier (archives de M. de Ganay à Visigneux).

COUCHES :

- Sur la Maladière : B n°1 à 10 au plan cadastral de 1813 ; « Croix de la Maladière » sur carte IGN. Ce sont les terres en bordure sud de la voie romaine d’Autun à Chalon sur Saône, au Nord-Ouest du bourg de Couches. Il est très possible qu’un établissement hospitalier médiéval ait été construit à l’entrée du bourg, un peu à l’écart. La terre voisine, « Les Pains Bénits » a également une référence religieuse. En tous cas, le site a été édifié sur les vestiges d’une construction gallo-romaine qui a laissé de nombreux témoins céramiques dans les terres du voisinage.

- Les Champs de la Chapelle : E n°119 à 138 au plan cadastral de 1813, se situent entre Eguilly et Origny, plus proche d’Eguilly. C’est probablement là qu’étaient la « Chapelle de la Montagne », détachée de tout bâtiment », et qui existait encore en 1724. Les trois hameaux d’Origny, Eguilly et les Foisons, étaient connus sous le nom collectif de « la Montagne »[15].

- Le Saugé Matherat : I n°644-645 au plan cadastral de 1813. C’est un replat situé au Sud-Ouest du château de Montpatey, occupé aujourd’hui partiellement par la ferme de Montpatey et contigu à l’étang Prolin. Lorsqu’on a creusé cet étang, en 1912, on y a trouvé quantité d’objets archéologiques du néolithique final, de l’âge du bronze, de la Tène et de l’époque gallo-romaine. (Coll. inédite mais répertoriée de M. Cossard d’Espies, château de Montpatey).

CRESSY-SUR-SOMME et MARLY-SOUS-ISSY :

- Saint Loup : A2 Saint Loup n°3 à 7 sur l’état de section de 1838 sur la commune de Cressy-sur-Somme et F8 Saint Loup n° 4 à 7 et 35 à l’état de section de 1838 sur la commune de Marly-sous-Issy. Aujourd’hui, habitat et bâtiments agricoles de part et d’autre du chemin de Chaunat à Cressy sur Somme, qui était l’ancienne Route Royale d’Autun à Bourbon-Lancy figurant sur la carte de Cassini. Selon les renseignements recueillis en mairie, il y aurait eu autrefois une chapelle. On y a d’ailleurs trouvé, il y a quelques années, un sarcophage de pierre en labourant. Notons que la terre contiguë, au Sud, se nomme « l’Ouche des Murailles ».

CRESSY-SUR-SOMME :

- L’Ouche Saint Pierre : A4 le Raity n°16 et 16bis à l’état de section cadastral de 1838, terre en bordure Ouest d’un vieux chemin entre Réty (orthographe IGN) et Buzon. Aucun renseignement n’a pu être recueilli sur la raison de cette dénomination.

- Saint Clément : F5 Saint-Clément n°13 à 15 et E9 Saint-Clément n°11 à 13 ; selon l’état de section de 1838. Aujourd’hui, simple habitat en bordure de la D 973 et les terres l’entourant. Des terres sur la commune voisine de Maltat, le long de la limite communale portent encore le nom de Saint-Clément, ce qui fait au total un terroir assez vaste. Ancien hameau avec chapelle ? Le lieu était déjà connus sous ce nom en 1475[16]. En 1646, c’était un petit fief avec maison seigneuriale comportant tours et fossés[17].

CURGY :

- Les Marterets, D n°413-414 à l’état de section de 1823. Terre le long de l’ancien chemin de Paizé à Auxy dit « Chemin du Marteroy », côté Est, au Sud-Est de Paizé. Cette terre est aussi connue sous le nom de « Pâquier de la Mort » dans le langage courant avec légende de « chasse sauvage ». On y a trouvé des sarcophages au XIXe siècle[18]. Le lieu est déjà cité sous ce nom en 1383 « loco communiter dicto seu voata Martoy »[19].

- Champ Saint Léger : B1 n°181 à l’état de section de 1823. Petite parcelle en bordure d’un ancien chemin de Chevannes vers Creusefond, au Nord de la D 107 et à 500 m. à l’Est de Savigny le Vieux.

- Pâture Saint Martin : D1 n°113 à l’état de section de 1823. Terre intégrée au hameau de Creusefond, au Sud de la D 973 et en limite de commune avec Sully. Y eut-il une chapelle de Creusefond, qui fut toujours un hameau important ou était-ce une possession de l’abbaye de Saint Martin ?

- Le Champ de la Chapelle : E2 n°247 à 249 à l’état de section de 1823. C’est une petite terre située au Nord de la D 973 et à l’Ouest du chemin allant de Drousson à la D 116. Sur cette terre se trouve une fontaine. On connaissait l’existence d’une chapelle à Saint Léger du Chemin, déjà ruinée à la Révolution, mais aucun document ni souvenir ou tradition ne permettait de la situer sur le terrain, au milieu du hameau toujours nommé « la Chapelle ».

- La Chapelle Saint Léger : D3 n°540 à l’état de section cadastral de 1823. C’est une terre située dans le hameau de Drousson, à l’angle du chemin menant vers la tour de Drousson, à 800 m. au Sud-Est de l’emplacement du carrefour sur la D 973 où nous venons de situer cette chapelle. Que peut-on penser ? Y avait-il une autre chapelle Saint-Léger à Drousson, peut être celle de la maison forte de Drousson, ou bien s’agissait-il d’une terre appartenant à la chapelle de Saint-Léger-du-Chemin ? Le seul document permettant de se faire une opinion est celui rapporté par Bulliot[20].

- Le Grand Champ des Eaux et Le Petit Champ des Eaux : E1 n°43 et 52 à l’état de section de 1823 pourraient bien être le grand et le petit champ des os, le long de la voie romaine d’Autun à Langres, au Sud de Péon.

CUSSY-EN-MORVAN :

- Champ Mathey: F1 n°229 à 233 à l’état de section cadastral de 1827. Terre voisine de la chapelle Saint Sébastien du hameau de Montcimet, au Nord-Ouest de celle-ci, le long de la voie romaine Autun-Orléans formant limite communale entre Cussy-en-Morvan et Anost.

CUZY :

- La Chapelle : E2 La Chapelle 3 n°7 à 10 à l’état de section cadastral de 1839. Petit groupe de constructions vétustes à 2 km au Sud-Sud-Ouest de l’église de Cuzy. Le toponyme suppose la présence ancienne d’une chapelle qui n’a laissé aucun souvenir dans les écrits ni sur le terrain. La « Chapelle » habitat sur carte de Cassini. Environnement gallo-romain, au Bois des Buis (le nom de « chapelle » a parfois été donné à des ruines gallo-romaines).

- Saint Zèle : F2 Saint Zèle n°18 à 20 – 22 et 24 à l’état de section cadastral de 1839. Terres en bordure de la D 985 et en limite de commune avec Issy-l’Évêque où les terres contiguës portent le même nom de Saint Zèle. Saint Zèle est-il Saint Celse, ou est-il un saint imaginaire ? Le souvenir d’un établissement religieux s’est tellement estompé que le site apparaît sous l’intitulé « Les Saintes Ailes » à l’annuaire départemental de1869 (p. 269).

EPINAC :

- Le champ de l’Homme Mort : A n°494 à 503 au plan cadastral de 1810. A 6 n°870 à 878 au plan cadastral de 1843. Ces parcelles sont situées à l’intérieur de l’angle dont le sommet est « La Croix au Roy », et les deux branches, deux variantes de la voie romaine d’Autun à Beaune par Molinot.

ÉTANG-SUR-ARROUX :

- Le Champ des Eaux : H n°44 à 46 au cadastre de 1810 : c’est la hauteur (alt. 308) nommée « Montagne et Champ Souris » sur la carte IGN. Comme il s’agit d’un terrain sec et que François Cognot a vu à son pied Sud en prospection aérienne, en mai 1992, les traces de construction peut-être gallo-romaines, on peut penser à un « Champ des Os ».

- Autre Champ des Eaux : F5 n°300-301-303-304 à l’état de section de 1843, au Nord des Petiouts, entre la Combe-Saint-Pierre (Saint Pierre est titulaire d’Étang) et les Mazilles, et proches de Velet, hameau important. On peut aussi y voir un « Champ des os ».

- L’Ouche Saint Denis F1 n°24 au cadastre de 1842, terre à 100 m. Sud-Sud-Ouest des vestiges du château de Savigny, en bordure de la Braconne. Sur cette terre se trouvait la chapelle Saint Denis de Savigny, ruinée au XVIIIe siècle et disparue.

- Le Martenot : G2 n°42 à l’état de section de 1842. Prairie entre la Goulenne-du-Bas, maison seigneuriale, et l’Arroux, le long de la voie proto-historique de Bibracte à la vallée du Mesvrin. L’Arroux est passé à gué face à l’ancienne chapelle Saint-Michel de la Perrière. A noter que neuf stèles funéraires gallo-romaines ont été découvertes à Étang depuis le XIXe siècle, la dernière en date le 31 juillet 1998 dans le lit de l’Arroux.

LA-GRANDE-VERRIÈRE :

- Le Grand Mort et le Petit Mort : parcelles 2 à 6, 45 à 49, 88 à 91, section A du plan cadastral de 1843. En forêt de Glenne et en bordure de l’un des itinéraires de Bibracte-Alésia. Ces deux sites se présentaient, avant les travaux forestiers de ces dernières années, sous la forme de deux amoncellement de pierres. Les passants y édifiaient des croix rustiques faites de branches (vu encore en 1980) et jetaient traditionnellement une pierre complémentaire sur les tas existants. Ces coutumes et les toponymes peuvent rappeler des tumulus[21].

- Le Crot Martiron : C4 n°214 - 215- 219 à l’état de section de 1843. Terre bordant au Sud, entre la Corvée et Champ Taverne, un ancien chemin de Monthelon à la Grande Verrière, à la limite entre les deux communes.

- La Terre des Saints : E3 n°235 à l’état de section de 1843, est une terre située au pied Sud-Est de la montagne de Mardor, le long du Méchet, entre les Vignes, Piéjus et Mardor (la parcelle voisine, 261, est dite « le Mouillon des Saints ».

- Le Pré Saint-Hilaire : F4 n°423-424-439 à 442 à l’état de section cadastral de 1843. Cette terre, située au Nord-Est du bourg de la Grande Verrière, dans l’angle formé par le Méchet et le ruisseau des Vernottes, renfermait une ancienne chapelle Saint-Hilaire, disparue au début du XIXe siècle. Elle était indiquée sur la carte de Cassini. On devine l’emplacement, en léger relief, à environ 200 m au Sud du pont par lequel la D3 franchit le ruisseau des Vernottes[22].

- Le Champ du Mort : ce toponyme, figurant sur la carte IGN à l’entrée Sud-Ouest de l’éperon barré de Glenne, entre Boisseau et Chemardin, n’est à retenir qu’avec réserve. Il pourrait s’agit d’une confusion : il n’a pas été retrouvé à l’état de section de 1843, ni au plan cadastral de 1985.

GRURY :

- Martenot : Cet ensemble cadastral à 300 m à l’Ouest de l’emplacement de l’ancienne église (actuelle mairie) groupe, selon l’état de section cadastral de 1838 et sur une surface d’environ deux hectares :

- « Martenot » : N6 Martenot n°41 et 42

- « Le Pardon » : N6 Martenot n°40

- « A Grury » : N6 Martenot n°43 : c’est le cimetière

- « Les Chapelles » : N6 Martenot n°37 et 38.

Notons que le cimetière était déjà à cet emplacement en 1838 et non autour de l’ancienne église démolie en 1879. Une église plus ancienne et depuis longtemps disparue était-elle dans ou contiguë à ce cimetière ? Le microtoponyme « Les Chapelles » le laisse présumer.

- Les Bruyères du Paradis : A12 n°9-10-11 et l’Ouche Martenot : A12 n°12 suivant l’état de section cadastral de 1838, forment un seul ensemble couvrant une petite colline, à l’Est du hameau de Giné.

- Le Matrey : C6 Le Roux n°19 à l’état de section de 1838 et une parcelle contiguë, sur la commune d’Issy-l’Évêque portant le nom identique de Matraie, forment ensemble un vaste espace de 650 m de long et 100 à 150 m de large à cheval sur les deux communes, en un lieu aujourd’hui très dépeuplé le long de l’ancienne voie romaine de Bourbon Lancy à Toulon.

- Le Champ des Chapelles : D13 les Jallerys n°3 à 5 à l’état de section de 1838, est juste à l’Ouest du lieu-dit Bousseloup, au Sud-Est des anciennes mines d’uranium des Jallerys.

- Le Martenot : E1 le Méthiserat n°8, suivant l’état de section cadastral de 1838, est contigu, à l’Est, à l’habitat dit la Méthiserat, qui pourrait être « le Baptiserat ». Cette terre est à l’Est de la D 198, en bordure d’un petit affluent du ruisseau de Montperroux.

- Le Moultier : F5 Mont Palais n°59 et le « Pré de la None », n°60 à 63, selon l’état de section cadastral de 1838, sont deux terres contiguës au Sud du hameau de Montpalais où passait l’ancienne voie romaine de Bourbon-Lancy à Toulon-sur-Arroux. Ces deux toponymes laissent fortement présumer l’existence d’un monastère de femmes aujourd’hui totalement oublié.

- Saint Siacre : carte IGN, ou Saint Siagre, H1 n°4 selon le plan cadastral de 1838, rappelle l’existence d’une chapelle dédiée à cet évêque d’Autun au VIe siècle, chapelle disparue avant la Révolution et non indiquée au cadastre. Les bâtiments agricoles semi-ruinés marquée Saint Siacre sur la carte IGN n’ont pas plus d’un siècle. La chapelle et une maison forte voisine se trouvaient en bordure du chemin longeant à l’Ouest l’étang de Saint Siacre. Il reste une motte au Nord-Ouest du même étang.

- Le Paradiot : M5 la Malvelle n°60 à 63 à l’état de section de 1838 est la partie Sud du hameau de Malvelle, à l’Est du chemin de Malvelle au Pontat. La Paradiot a-t-il un rapport avec une « Pierre Saint Martin », à 400 m au Sud-Est ?

IGORNAY :

- Pré Matrot : A2 n°55 à l’état de section de 1827, est une terre en bordure de l’Arroux, sur la rive gauche, à 1300 m au Nord-Ouest de l’église d’Igornay.

- Le Pré au Saint : A3 n°490, 493, 503, voisinant avec une « Ouche des Eaux » A3 n°394 à 396 (cadastre 1827) entre l’église et le bourg, pourraient être l’ancien cimetière.

ISSY-L’EVEQUE :

- L’Ouche de la Chapelle : A8 Perrigny n°10 et 11 à l’état de section cadastral de 1838, autour du point haut coté 346 au Nord du hameau de Perrigny, est sans doute l’emplacement d’une chapelle Saint-Vincent qui a disparu en 1701 (Courtépée, II, p. 574).

- La Matraie : H2 domaine de la Montagne 6, parcelle n°1 à l’état de section de 1838, terre au Sud du hameau de la Montagne, à l’Ouest de la D 26 et en limite de commune avec Grury où la terre contiguë porte le même nom.

- Saint Arnaud : J3 les Champs Derrière 10, N°19 à l’état de section de 1838, sortie Sud-Est et d’Issy-l’Evêque, le long de la D 42 : « Chapelle rurale de Saint Arnould, dite Saint Amand, avec un ancien cimetière ; c’était jadis une léproserie » (Courtépée, II, p. 574). C’est encore le cimetière, la chapelle a disparu ainsi que la léproserie.

LAIZY :

- L’Ouche de la Chapelle : B1 n°89bis à l’état de section de 1831, marque l’emplacement d’une ancienne chapelle Saint-Fiacre, au Sud du château de Chazeu. Elle a été chapelle castrale et chapelle de secours pour les habitants de Laizy de la rive droite de l’Arroux. Elle avait déjà disparu à la Révolution. C’est maintenant un pré à l’Est de la ferme de Chazeu.

- Le Champ Dromot : C1 n°21 et 22 au plan cadastral de 1831 est devenu, au cadastre rénové, le « Champ de l’Ormeau ». Le toponyme est attesté, en 1557, sous la forme « Champdremot »[23].

On y a vu en prospection terrestre en 1991, dans une tranchée creusée pour le passage d’une canalisation GDF, plusieurs poches de terre noire de 10 à 15 cm en coupe.

Au Nord de la voie romaine Autun-Clermont, prolongée dans son axe initial Nord-Est, Sud-Ouest avant le hameau des Quatre-Vents où la N 81 oblique vers le Sud, on rencontre successivement le « Bois des Mortes » (D4 n°602 à l’état de section de 1831), la « Rue des Mortes » (D4 n°601), le « Champ Maure » (E2 n°170, 174, 175), le « Champ du tertre » (E1 n°58) et le « Tombeau des Gaulois », dénomination traditionnelle mais non cadastrale d’un amas rocheux naturel.

Raymond Schmittlein plaçait en ce lieu un épisode de la bataille de Bibracte. Avait-il eu connaissance de ces microtoponymes ?[24]

LUCENAY-L’EVEQUE :

- Les Bandes Saint Laurent : nombreuses parcelles sur les pentes de la Roche de Saulx en A1 à l’état de section cadastral de 1828, le « Bas de Saint Vincent » également nombreuses parcelles en A2 et A3 au Nord-Ouest de la Croix de Savilly, évoquent peut-être des monuments de dévotions (calvaires) érigés sur des hauteurs.

MARLY-SOUS-ISSY :

- Le Pré des Morts : A3 le Champ des Justices n°2, est un petit bois bordant les affluents de la Somme à 800 m Sud – Sud-Ouest du château de Chigy, en limite de commune avec Tazilly. Son intégration à une portion de section cadastrale de 1838 intitulée « Le Champ des Justices » donne à penser qu’il s’agit du lieu où l’on enterrait les suppliciés de la justice de Chigy. Mais cela n’est pas certain, car Chigy n’avait que justice moyenne et basse si l’on en croit Baudiau[25]. Enfin, c’est le long du Champ des Justices, sur le « Chemin des Morts », côté Tazilly, que se trouvait le menhir dit "de Tazilly" qui a été réimplanté à 150 m en bordure de la D 973. la dénomination de « pré des Morts » peut provenir de découvertes funéraires antiques.

- L’Ouche Saint Jean : D7 le château n°28, état de section de 1838, est une grande terre au Sud-Ouest du château de Pont de Vaux et à l’Ouest du chemin menant au carrefour 324 à la D 243. Souvenir d’une chapelle castrale ou d’une propriété religieuse ?

- Champ Mathey : F3 Chaunat 1 état de section de 1838, terre au Nord-Est et au Nord de Nérondes, le long d’un ancien chemin dit "de Rigny" à Cronat, mais que l’on suit en fait beaucoup plus loin sur le même axe vers le Nord – Nord-Ouest sur plus de 10 km. Le long de ce chemin, on trouve encore un « Champ de Matray » sur Tazilly et un « paradis » sur Ternant.

MARMAGNE :

- Les Martrois et Champ d’Asiot : A1 n°177 ; « Les Martroys » A1 n°178 selon l’état de section de 1835. Ces terres sont situées au Sud-Est de Pont d’Ajoux à l’Est de la D 287 et au Nord du chemin de la D 287 à Maison Loye, autour d’un point haut 476. On y a trouvé des débris de stèles funéraires gallo-romaines en prospectant l’empierrement des haies bordant les parcelles. Une stèle entière à figuration ébauchée se trouve toujours en bordure du chemin de la Chaume à Maison Loye[26]. A noter que les habitants donnent à cette terre le nom usuel de « cimetière ».

- Le Champ de la Chapelle : D2 n°224 à l’état de section de 1835, donne la situation d’une ancienne chapelle Saint Barthélémy, au hameau de Pouilly[27].

- Le Pré de la Chapelle ou « église des Grands Champs » : E3 n°505, état de section cadastral de 1835 est, selon la légende, l’emplacement de la primitive église de Marmagne, à 750 m au Nord – Nord-Ouest de la chapelle de Saint Sulpice, autour de la hauteur cotée 477, près du hameau des Descloix. On y aurait trouvé un sarcophage[28].

Un sondage y a été effectué en 1985. Il a mis au jour un petit édifice gallo-romain avec un riche mobilier du Ier-IIe siècle, dont une entaille[29].

MESVRES :

- Pâture du Paradis : C n°4, 5 et 8 à l’état de section de 1831, parcelles en bordure du Mesvrin, rive droite, proche de l’intersection des trois communes de Mesvres, Broye et Saint-Symphorien-de-Marmagne. Il est possible que ce soit le même site que le « Pré Paradis, autrement Pré Bouillot », que l’on trouve au terrier de Toulonjon de 1774 dans le finage de Vellevin (aujourd’hui Valvin)[30].

- Pature Saint Jean : D n°89-90 et « Pré Jean » : D n°91 à l’état de section cadastral de 1831, terre en bordure du Mesvrin, rive droite, 500 m à l’Ouest de la « Pâture du Paradis » ci-dessus évoquée. Il est possible qu’il s’agisse d’une propriété de l’abbaye Saint Jean d’Autun, qui a possédé Charmasse, peu éloignée. Elle était nommée « Prée de Madame de Saint jean » sur un terrier de 1584[31].

MONTHELON :

- Le Champ Mort : aux Cheminots, terre bordant le chemin protohistorique de Château-Chinon à Montjeu et à la vallée du Mesvrin C3 n°280 à 284 au plan cadastral de 1987. Contiguë, la Fontaine de Saint Barthélemy, fontaine à culte à occupation gallo-romaine avec un calvaire (abattu).

- Le Pertuys de la Maison Dieu ne figure pas au plan cadastral au terrier de Brion de 1535, près de Chevannes. Ce « pertuis » est celui du passage de la voie Autun-Bourbon, entre l’Arroux et la butte de Beaufort. La Maison Dieu devait se situer vers Chevannes[32].

MONTMORT :

- Le Vieux Cimetière : C1 Montmort 2 n°61 à l’état de section de 1838, au Sud du bourg, à 750 m au Sud - Sud-Est de l’église autour de laquelle était le cimetière (sans doute depuis le XIIe siècle) jusqu’à la fin du XIXe siècle où il a été transféré à 150 m au Nord-Est.

Ce cimetière (vieux) serait-il antérieur au XIIe siècle ? La terre voisine est « L’Ouche de la Croix ». Un panneau de signalisation indique vers l’Est un lieu-dit « Le Paradis », microtoponyme non retrouvé à l’état de section.

- Combes Chapelle : F2 (Combes Chapelle 5) et « Patureau Chapelle » F3 (le Sapin 8) à l’état de section de 1838, terres à 1 km 500 au Nord-Ouest de l’église, proches de la voie protohistorique Bibracte – Toulon sur Arroux.

MORLET :

- Champ des Martreux : A2 n°253 –254 au plan cadastral de 1986, à 800 m au Nord-Est du château des Loges (château de Morlet). Ici, le toponyme trouve confirmation de son sens par la présence, à la lisière d’un bois, de plusieurs sarcophages creusés dans le roc, avec un abondant mobilier gallo-romain commun (céramique et tegulae) dans les terres entourant immédiatement les sarcophages vides et sans couvercles[33].

RECLESNE :

- L’Ouche Dremot : B1 n°97 à 99, ensemble cadastral vaguement circulaire au plan de 1827, au Sud du hameau des Pelletiers près de la cote 316, le long de la voie romaine dite d’Agrippa, près des bifurcations des voies allant vers Alésia et vers Quarré les Tombes. L’environnement abonde en vestiges mobiliers gallo-romains sur plusieurs hectares[34]. On les retrouve facilement en prospection.

- L’Ouche au Mort : C n°338-340-31 à l’état de section de 1975, est au bourg même de Reclesne à peu près à l’emplacement de l’ancienne mairie à 100 m au Nord-Est de l’église.

- La Croix des Morts : C3 n°704 à 707 au plan cadastral de 1827, est une terre située à un km au Sud de l’église, sur une légère pente face au Sud, proche d’un tracé gallo-romain d’Autun à Quarré les Tombes, selon le Dr. Lucien Olivier[35]. Ce toponyme « Croix des Morts » a déjà été rencontré sur des cimetières mérovingiens[36]. On ne peut ignorer, à 500 m au Sud de la Croix des Morts, l’existence d’un « Bois Mathé ».

SAINT-BERAIN-SOUS-SANVIGNES

- Le Rosaire : A3 n°139 à 141 – 163 – 164 à l’état de section cadastral de 1835, terre au sommet d’une combe, au Sud du hameau dit "la Rue des Juliens" et à l’Ouest de Boivin. La dévotion au Rosaire apparaît au XIVe siècle. Peut-être le souvenir d’un monument de la Vierge ?[37]

- Le Matrat : B5 n°426, Martrat, à l’état de section de 1835, écart de Saint-Berain, à 700 m à l’Ouest de l’église du bourg.

- L’Ouche de la Chapelle : D3 n°199 à l’état de section de 1835, situe l’emplacement de la chapelle Badeau, ferme, indiquée sur la carte IGN entre Saint-Bérain et le Bois du Verne. L’Ouche de la Chapelle est la terre contiguë à cette ferme, à l’Ouest de celle-ci et au Nord de la D 57.

SAINT-DIDIER-SUR-ARROUX :

- La Place Saint Lange : B3 n°142-143 (cadastre de 1842) est une exploitation agricole, à 150 m au Sud-Est de l’église. Elle porte ce nom en raison de la présence d’une fontaine oraculaire, aujourd’hui oubliée, mais qui a fait l’objet de pratiques rituelles jusqu’au début du XIXe siècle.

SAINT-ÉMILAND :

- La Croix au Mort : E n°1 et 2 au cadastre de 1813. C’est le nom que portait alors la Croix-Forêt, à l’intersection des trois communes de Saint-Émiland, Saint-Sernin-du-Bois et Antully. Juste au sud de la croix était une « Pierre au Mort » : peut être une « pierre d’attente » ? (pierre sur laquelle on déposait le défunt au cours du convoi allant de son domicile à l’église). A l’Est de la « Croix au Mort » sont les carrières de grès gallo-romaines du Bois des Cros.

- Le Marterat : D n°139 au cadastre de 1813, terre située à un km Sud – Sud-Est du château d’Epiry, et au Sud de la ferme des Cannets.

- Le Pré de la Chapelle : Z H n°12 à 15 du cadastre remembré, terre à l’Est du bourg, au Nord de la D 978, entre la D 145 et la ligne du TGV.

- Le Champ de Saint Martin : Z H n°20-21 du cadastre remembré, terre au Nord-Est du « Pré de la Chapelle », en limite de commune avec Saint-Martin-de-Commune. Peut-être une propriété communale ?

SAINT-EUGENE :

- Le Crot Monial : C n°97 à 103, 106 à 117, 194 à 201 à l’état de section de 1831. Au Croz Monial exista jadis un château et une celle du prieuré de Perrecy[38] ». C’est un ensemble mal structuré dans lequel la toponymie cadastrale ne permet pas de mieux situer l’établissement religieux (3 km environ au Sud-Est de l’église de Saint Eugène).

- La Maladière : E5 n°237 à 241 selon l’état de section de 1831, terre située au Nord du Pont de la Maladière, entre la D 240 et le ruisseau du moulin de Valveron , à 800 m au Sud-Ouest de l’église Saint Eugêne.

Terre voisine, le « Patureau de la Maladière » (E2 n°76) est en face, toujours au Nord du pont, mais à l’Est de la D 240. A 1 km au Sud du pont de la Maladière, Champchanoux était un prieuré de bénédictines.

SAINT-FIRMIN :

- Saint Privé : B4 n°931 à 934, 1104 à 1106, 761 (cadastre 1985) est le nom d’un château contemporain, ancien domaine sur la voie romaine d’Autun à Tournus. Il y existe une fontaine où l’on venait en dévotion, jusqu’au XIXe siècle, peut-être accompagnée d’une chapelle. Ce toponyme existait en 1242[39].

SAINT-JEAN-DE-TREZY :

- Le Pré des Mortes : B n°182-183, 193-194 à l’état de section de 1819, est une terre située à 400 m au Nord de l’église de Saint Jean de Trézy et à 200 m à l’Ouest de la Croix Blanche, au dessous d’un « Bas de l’Ane » qui pourrait être un « Pas de l’Ane » (toponyme identique à Saint-Sernin-du-Plain à 3 km avec sépultures sous dalles).

- Le Paradil [sic] : D n°104 à l’état de section de 1819, n’existe sur aucun plan cadastral mais sur la carte IGN où il est d’ailleurs mal placé. C’est une petite terre carrée à 200 m au Nord-Est de la Croix du Petit Trézy, connue des habitants mais n’ayant produit aucune découverte (selon le maire).

- Le Pré de la Chapelle : E n°204-205 à l’état de section de 1819, est une petite terre en bordure de la Dheune, à l’intersection de Saint-Jean-de-Trézy, Saint-Léger-sur-Dheune et Saint-Bérain-sur-Dheune et à équidistance (2 km) de chacune des églises de ces 3 paroisses (ni vestiges, ni souvenirs).

- Le Champs des Zos : F 311 bis à 344 à l’état de section de 1819, avec une petite parcelle incluse (322) dite « Pièce des Pierres », forme un vaste ensemble quadrangulaire d’environ 400 m de côté, au Sud-Est du domaine de la Fosse. C’est une petite terrasse sommitale avec des pentes vers l’Est et vers le Sud.

SAINT-LEGER-DU-BOIS :

- Les Chapelles : C5 n°315 bis à 318 bis à l’état de section de 1843. Ces parcelles tirent leur nom d’une ancienne église Saint Pierre disparue avant la Révolution (encore indiquée sur la carte de Cassini) et qui se trouvait face au bourg et au pont, sur la rive Nord de la Drée.

SAINT-LEGER-SOUS-BEUVRAY :

- Champ de la Chapelle : A1 n°86 à l’état de section de 1842, à l’Est du château du Vivier. C’est l’emplacement probable de l’ancienne chapelle castrale qui n’a pas laissé de souvenir.

- Pré Saint Pierre : D n°157 à l’état de section de 1842, terre au Sud de l’église entre le chemin de la Fontaine Saint Léger et le chemin de Molnet.

- Pré Saint Pierre : I n°322 à l’état de section de 1842, terre le long du ruisseau de la Come Chaudron à l’Ouest des Loges. Il n’y a pas d’établissement religieux connu à Saint-Léger sous le vocable de Saint-Pierre.

SAINT-NIZIER-SUR-ARROUX :

- L’Église : B n°222 à l’état de section de 1831. C’est l’ancienne église du village, désaffectée à la Révolution, vendue en 1811 et transformée en maison d’habitation, à 80 m au Nord du calvaire coté 271.

SAINT-PANTALEON (commune associée à Autun) :

On y trouve les témoignages de l’implantation du christianisme en pays éduen. L’emplacement de certains établissements aujourd’hui disparus (abbaye de Saint Martin et abbaye de Saint Symphorien) est parfaitement connu. D’autres ont un emplacement beaucoup moins précis, que la toponymie peut cependant nous aider à mieux cerner :

- Saint Etienne : B n°155 à 158, 161 à 180 à l’état de section de 1823 est le nom d’une église paléo-chrétienne dans ou près de laquelle les premiers évêques d’Autun se firent inhumer. Elle se trouvait sur l’une de ces parcelles proches de la basilique de Saint-Pierre-l’Étrier, toujours existante à l’état de vestiges.

- La Chapelle Saint Gièvre : B n°109-111 à l’état de section de 1823, donne l’emplacement d’une petite église disparue bien avant la Révolution, le long du chemin allant de Saint-Pierre à Saint-Symphorien. Dans cette terre aujourd’hui lotie, on a trouvé des sarcophages[40].

- A Saint Symphorien, B n°280 à 292 (état de section de 1823), se trouvait la petite église paroissiale de Saint-Symphorien, église dédiée à Saint Vincent. Actuellement place Général Brosset.

- Les Drémeaux : B n°340 et 342 et « le Deurmeau » : B n°304, état de section de 1823, sont les premières parcelles de la vaste nécropole de Saint-Pierre-l’Étrier, au sortir d’Autun, le long du tronc commun aux voies romaines de Langres et de Besançon. Littéralement « les endormis », ce terrain, maintenant bâti, portait bien son nom : il a livré de nombreuses stèles funéraires gallo-romaines au XIXe siècle. Le toponyme existait en 1213[41].

SAINT-PIERRE-DE-VARENNES :

- Le Pré de la Chapelle : E1 n°28-29 au plan cadastral de 1823, contigu à une ferme nommée Saint-Marc, indique l’emplacement d’une chapelle où l’on venait en pèlerinage au début du XIXe siècle[42].

SAINT-PRIX :

- Le Matrait : F4 n°414 au plan cadastral de 1844, est une terre au hameau des Chaises, le long de la voie gallo-romaine d’Autun à Saint-Honoré-les-Bains, à 3 km de la Porte du Rebout, de Bibracte.

SAINTE-RADEGONDE :

- La Maladière : B2 les Brosses du Bost 6 n°6 à 12 à l’état de section de 1839, est une terre bordant le ruisseau d’Auxy, à 2 km 500 du pont de Toulon-sur-Arroux.

- L’Ouche Martera : F3 le Saugy 7 n°23 à l’état de section de 1839, est située au hameau de Faye, au pied Nord-Est du Dardon. Terre contiguë : La Mazille

SAINT-SERNIN-DU-PLAIN :

- En Paradis : A n°212 à 223 approximativement, au plan cadastral de 1813, à mi-chemin entre Créot et Paris l’Hôpital.

- Le Champ de l’Abbaye : B n°131 à 160 au plan cadastral de 1813. C’est la partie Nord-Est du bourg.

- La Fontaine des Mortes : K n°19 à 15, « En Sar » au plan cadastral de 1813. Les constructions voisines sont dites « Aux Batées ». K n°168-169-174 au plan cadastral et « Les Baraques » sur carte IGN. Or au lieu-dit « Les Batées de Sar », on a trouvé « un grand nombre de tombeaux formés de pierre plates »[43]. D’où l’intérêt du microtoponyme « Fontaine des Mortes ».

SAINT-SYMPHORIEN-DE-MARMAGNE :

- La Mouille de Saint Martin : A2 n°236 à 238 à l’état de section de 1835, terre limitrophe de Marmagne, au sud de la Brosse de Martigny, peut être une possession de l’Abbaye de Saint Martin d’Autun.

- L’Ouche du Paradis : A3 n°387 et le Champ de la Chapelle, A3 n°284-285 du même état de section, sont à 200 m l’un de l’autre, au sud-ouest de Martigny et en bordure de la D 61. C’est probablement la Chapelle-de-Lorette et son cimetière, chapelle disparue au XVIIIe siècle. L’emplacement correspond à celui indiquée sur la carte de Cassini.

- Les Champs dormants : C1 n°129-130-132 (état de section 1835) entre les Ruaux de Violles et l’Étang Marnay, pourraient être un cimetière, le long d’une voie très ancienne matérialisée par la limite communale avec Marmagne.

- L’Ouche de la Croix ou Pâture de la Maladière : E1 n°115 et le Couvent E3 n°836, voisins, nous apprennent qu’un établissement hospitalier géré par des religieux existait entre Hauterive et la croix érigée au carrefour de la D 120.

- La Chapelle Saint Hubert : E2 n°586 et Saint Hubert, n°587, indiquent l’emplacement précis d’une chapelle rurale dont on soupçonnait l’existence au hameau des Colins.

- Le Champ Chapelle : F2 n°451 à l’état de section de 1835 en bordure de l’ancienne voie romaine d’Autun à Belleville-sur-Saône, font présumer l’existence d’une chapelle aujourd’hui disparue. Pas très loin, existe au Nord de Maupois, un « Champ Martenot » F2 n°353, qui pourrait être le cimetière adjoint à cette chapelle, Ce même existe aussi, tout proche, sur Broye. Il pourrait se trouver là un complexe religieux important, à la traversée du Mesvrin par une voie ancienne, entre le bourg ancien de Broye et les hameaux de la rive gauche de Marnay et Maupois.

SOMMANT :

- En la Fontaine Saint Marceau : B12 n°551 à l’état de section de 1827. Indique la présence d’une ancienne fontaine à dévotions, près du hameau nommé Saint-Martial.

SULLY :

- Le Champ de l’Epreux : H2 n°436-437 à l’état de section de 1843, est un probable champ de lépreux, indiquant la présence d’une maladière, contiguë à la « Croix de Veuvrotte », le long de la D 973.

LA TAGNIERE :

- Champ Matey : D3 n°272 à l’état de section de 1832, est une terre entre Souves et les Tailles.

- L’Ouche de la Chapelle : E3 n°173 à l’état de section de 1832, est la terre sur laquelle était la chapelle Notre-Dame de Bay. Tradition d’un cimetière.[44]

TINTRY :

- Pré de la Chapelle : A2 n°343 (cadastre de 1843), terre à 400 m à l’Ouest du bourg et près de la « Vieille Tour ». On y a trouvé en sauvetage un habitat gallo-romain (Fouilles de J.-P. Guillaumet, 1977).

UCHON :

- La Maison Saint Roch : A n°154-157, cadastre de 1831, est l’emplacement de la première église paroissiale d’Uchon, démolie en 1831. La croix du cimetière demeure, près du "Rocher de la Grenouille".

- Le Prieuré : C n°188-193 à l’état de section de 1831, est l’ancien prieuré Saint-Jean, avec la chapelle, abandonné en 1785, restauré en habitat secondaire, près de l’Étang du Prieuré.

© Roland Niaux 1999 (Publication électronique : Mars 2006)

[1] J. Roidot, « Rapport sur une excursion archéologique », M.S.E., X, 1881, p. 199 et H Graillot, « Les bronzes gallo-romains du Mont », M.S.E., XXVII, 1899, P. 373.

[2] Autun – Augustodunum, Cat. Expo. 1985, p. 238.

[3] Abbé Doret et A. de Monard, « Monjeu et ses seigneurs », M.S.E., IX, 1880, p. 144, note 3.

[4] La Physiophile, n°89, décembre 1978, p. 47.

[5] A. de Charmasse, « Le Prieuré Saint Georges des Bois », M.S.E. VI, 1877, p. 83 à 100.

[6] A. de Charmasse, Cartulaire de l’Église d’Autun , I-II, Paris-Autun, 1865, p. 202 ; Cartulaire de l’Evêché d’Autun, Paris-Autun, 1880, p. 158 et R. Niaux, « Monuments funéraires antiques… », M.S.E., LV, fasc.2, 1991-92, p. 85.

[7] M. Maerten, Sondage CR, janvier 1994, DRAC Dijon.

[8] A. de Charmasse, Cartulaire de l’Evêché d’Autun, charte LXXXV, p. 90 ; Abbé J.-F. Baudiau, Le Morvan, T II, 3e éd., Paris, Guénégaud, 1965, p. 455.

[9] A. de Charmasse, « État des possessions des Templiers », M.S.E., VII, 1878, p. 117 ; D. Grivot, La légende dorée d'Autun, Lescuyer, 1974, p. 266.

[10] Abbé Doret et A. de Monard, « Montjeu et ses seigneurs », M.S.E., IX, 1880, p. 220.

[11] M.S.E., VII, 1878, PV des séances, p. 520.

[12] A. de Charmasse, « Annales historiques du prieuré de Mesvres », M.S.E., 1875, p. 71.

[13] Abbé Doret et A. de Monard, « Montjeu et ses seigneurs », M.S.E., IX, 1880, p. 2191, acte XXXI.

[14] Bulliot, « La Tour de Bost », M.S.E., XXIX, 1901, p. 404.

[15] J. Décreaux, M.S.E., LIV, fasc. 2, 1980, p. 128.

[16] A de Charmasse, Le bailliage d’Autun…, M.S.E., XXVII, 1899, p 305.

[17] M. Gauthier, Au carrefour des Trois Provinces (Nivernais - Bourgogne - Bourbonnais), T. III, p. 167.

[18] Abbé Doret, Bib. Soc. Eduenne, Ms 88/1.

[19] Bulliot, Essai historique sur l’abbaye de Saint Martin, II, charte n°141, Autun, 1849, p. 247.

[20] Bulliot , Idem, II, charte 101, 1849, p. 158

[21] R. Niaux, « Réflexion sur la bataille des Helvètes », M.S.E., LIV, fasc. 4, 1984, p. 277.

[22] J.-F. Baudiau, Le Morvan, T II, 3e éd., Paris, Guénégaud, 1965, p. 401.

[23] E. Fyot, “Chaseu”, M.S.E., XXXVI, 1908, p. 14.

[24] R. Schmittlein, Avec César en Gaule, Artey, 1970, p 242.

[25] J.-F. Baudiau, Le Morvan, T I, 3e éd., Paris, Guénégaud, 1965, p. 517.

[26] R. Niaux, « Notes d’archéologie… », M.S.E., LVI, fasc. 4, 1984, p. 365.

[27] E. Fyot, Histoire de Marmagne, Annales de l’Académie de Mâcon, 3e série, T X, 1905, p 492 et ss.

[28] E. Fyot, Idem, p 474.

[29] R. Niaux, « Recherches autour de la première église de Marmagne », M.S.E., LV, fasc. 1, 1987-1990, p 1.

[30] Terrier appartenant à Mme Bouheret à Mesvres.

[31] A. de Charmasse, « Annales historiques du prieuré de Mesvres », M.S.E., VI, 1877, p 391.

[32] A. de Charmasse, M.S.E., XXVIII, 1900, p. 370, note 1.

[33] Bulliot, « Carrières et carriers gallo-romains… », M.S.E., XVI, 1888, p 221.

[34] E. Thevenot, Voies romaines de la cité des Eduens, Bruxelles, Latomus, 1969, p 85.

[35] L. Olivier, Le Haut Morvan Romain : voies et sites, Dijon, Académie du Morvan, 1983, p 117.

[36] E. Salin, La civilisation mérovingienne, 2e partie, Paris, 1952, p 215.

[37] Dauzat, Dictionnaire étymologique, Larousse, 1938 et D. Grivot, La légende dorée d'Autun, Lescuyer, 1974, p 83.

[38] C. Courtépée, Description générale et particulière du Duché de Bourgogne, III, Dijon, 1847-48, p. 165.

[39] A. de Charmasse, « Cartulaire de l’Évéché d’Autun », charte CLXXIII, p 183.

[40] H. de Fontenay, Autun et ses monuments, 1889, p 25.

[41] A. de Charmasse, «Origine des paroisses rurales », M.S.E., XXXVII, 1909, p 43.

[42] Annuaire départemental, 1862, p 363.

[43] Bulliot, Essai sur le système défensif des romains dans le pays éduen, Paris-Autun, 1856, p 67, note2.

[44] A. de Charmasse, Cartulaire de l’Evêché d’Autun, p. 365.

viviane niaux, éditeur

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