Questions

Quelles sont les qualités du médecin ?

- La première qualité que demande le patient, c'est l'écoute, qui vient avant la compétence.

- requises pour exercer: santé, mémoire, analyse, synthèse, rigueur, capacité de travail, décider dans l'incertitude

empathie, tolérance, écoute, patience...

Où mettre les limites ?

- garder une distance envers les patients

- qui tutoyer ? et jusqu'à quel âge ?

Blouse ou pas blouse ?

- la blouse fait-elle peur aux enfants ?

- la blouse met une distance avec le patient

Comment expliquer simplement et clairement à un patient ?

- sa maladie chronique (diabète, HTA, cancer, l'asthme en un dessin, une sciatique...)

- le traitement prescrit

- un compte rendu d'examen...

Homéopathie ?

- au delà de 5CH il n'y a plus de principe actif

- effet placebo par le temps passé avec le patient et l'examen minutieux ?

- auto-guérison du patient ?

- la triade des causes d'une maladie: génétique, environnement (hygiène de vie, mental, ...) , facteur déclenchant

- tous les domaines de la science n'ont pas été découverts

Le MG: un des derniers amortisseurs de la société

L'erreur médicale :

- TLM (Toute La formation Médicale continue): jan-fev-mar 2011

Insécurité, aggressions

- venant d'un patient:

souvent c'est dû à un manque de communication: prendre le temps d'écouter, rester calme

- trouble psychiatrique: paranoïa, délire, alcoolisation, toxicomanie:

haut risque

rassurer

ne rien faire sans expliquer ses gestes

agir lentement, mains en évidence

lui laisser une porte de sortie (physique et psychologique)

protéger ses patients

se protéger: alarme, lampe aveuglante, bombe lacrymogène, self-défense .....

A méditer Dr Knock

Le jargon médical est-il compréhensible des patients?

Titre : Le langage médical, ce que comprennent les patients

Par le Dr P. QUENTIN DE GROMARD . G. GENTILE - DUMG PACA. 2010.

Message clé : Que comprennent les patients du langage médical?

Contenu : Introduction : Le langage médical est souvent considéré comme un « jargon barbare » et suscite beaucoup de réflexions et d’intérêt. A priori médecins et non médecins s’accordent à dire qu’il est peu accessible. Mais qu’en est-il réellement? Que comprennent les patients du langage médical ?

Matériel et Méthode : Notre étude était basée sur des questionnaires posés à 135 patients sur leur maladie, le ressenti des informations reçues et la définition de termes, comme : antalgique, anémie, infarctus, hépatite, alopécie, stent, coronarographie…

Résultats : La compréhension globale de la maladie étaient bonne (80%). 75% des patients disaient avoir « tout » compris et 98% trouvaient leur médecin facile à comprendre. L’objectif étant de dresser une photographie des représentations qu’ont les malades de certaines notions médicales, celles-ci étaient variées et personnelles. Par exemple, l’anémie, peu associée à une baisse des globules, était souvent définie comme : fatigue, manque de forces, maigrir, manger moins, voire dépression. L’infarctus était défini par : nécrose du coeur secondaire à une coronaire bouchée, ou encore fracture du myocarde, éclatement aortique, artère fémorale bouchée. L’hépatite était souvent associée au bon organe : le foie, ainsi qu’aux lettres B, C, aux vaccins, ou à l’image d’un « foie jaune ».

Discussion : Si l’on ne peut répondre à la question « les patient comprennent-ils le langage médical ? », on peut conclure que les définitions des termes sont propres à chacun. Une écoute active permet de connaître le niveau de vocabulaire d’un patient (son répertoire sémantique) et s’adapter à ses attentes, « en utilisant des mots qui lui ressemblent, qu’il peut faire siens ».

Conclusion : Devant l’évolution des pratiques, la formation médicale devrait laisser une place plus

importante à l’enseignement de la communication. Dans la relation médecin-malade,

Page mise à jour le 23/05/2012