L'AUTO APPRENTISSAGE
Un médecin généraliste ne peut pas tout savoir sur tout. Une vie entière consacrée à se former ne suffirait pas à acquérir toutes les connaissances nécessaires à son activité.
Certaines connaissances acquises au cours de la scolarité se seront jamais utilisées au cours de la vie professionnelle.
D'autres n'ont pas été abordées et/ou devront être complétées.
Comment retrouver rapidement des données sur des pathologies qu'on n'a jamais ou rarement vu ?
Comment optimiser ses connaissances sur les pathologies les plus fréquentes rencontrées en médecine générale ?
Comment retrouver des connaissances oubliées ?
LES SOURCES SONT MULTIPLES
On peut citer:
- les cours reçus tout au long du cursus universitaire
- les livres, les encyclopédies, les quotidiens et revues médicales
- Internet
- les réunions de FMC
- les communications des colloques, congrès
- les échanges avec d'autres internes, médecins, visiteurs médicaux .... tout en restant critique
- sa propre expérience
HON (Health On the Net)
Sur Internet, HON guide les utilisateurs vers des sources d'informations médicales et de santé fiables, accessibles et de qualité. Chaque site est révisé tous les deux ans par l'équipe HONcode et confirme ainsi le respect des 8 principes du Code de Conduite de HON, soit :
1. Autorité
Indiquer la qualification des rédacteurs
2. Complémentarité
Compléter et non remplacer la relation patient-médecin
3. Confidentialité
Préserver la confidentialité des informations personnelles soumises par les visiteurs du site
4. Attribution
Citer la/les source(s) des informations publiées et dater les pages de santé
5. Justification
Justifier toute affirmation sur les bienfaits ou les inconvénients de produits ou traitements
6. Professionnalisme
Rendre l'information la plus accessible possible, identifier le webmestre, et fournir une adresse de contact
7. Transparence du financement
Présenter les sources de financements
8. Honnêteté dans la publicité et la politique éditoriale
Séparer la politique publicitaire de la politique éditoriale
UNE BASE DE DONNÉES DOIT
- être rapide d'accès: en quelques secondes, voire au cours d'une consultation, elle doit fournir les renseignements désirés
- être évolutive: le médecin va modifier cette base de données en fonction des expériences acquises et des progrès de la science
Il est inutile d'attendre d'être installé pour commencer la base de données, bien au contraire. Les SCRE sont les premières briques de sa base de données personnelle
- être personnalisée: la base doit être pratique, adaptée à ses propres besoins
- aller à l'essentiel : privilégier les mots clefs, les schémas, les tableaux
- elle ne peut pas être exhaustive mais privilégier les zones d'ombre
LE SUPPORT DE LA BASE DE DONNÉES
C'est au futur médecin de décider ce qu'il sera
On peut proposer des pistes:
1° exemple: la bibliothèque 100% papier
Peu recommandée, elle a été longtemps la seule possible
Le médecin accumule divers documents: encyclopédie, articles divers, résumés de réunions FMC...
Le classement se fait généralement par organe ou pathologie
La bibliothèque devient rapidement très encombrée, périmée, poussiéreuse
2° exemple: le presque tout informatique
Les cours universitaires
Les revues: Prescrire*, La revue du Praticien*...
Il faut savoir ne garder que les revues ou articles (qu'on peut scanner et archiver) qui vont rendre service
Il faut savoir faire le vide de temps en temps
pour les abonnés à la revue, tous les articles de Prescrire* sont facilement consultables sur le site internet de la revue en utilisant la fonction recherche
Les sites internet
Il faut souvent naviguer dans le site avant de trouver la réponse à sa question
Les systèmes de navigation internet
Ils permettent d'archiver des liens favoris avec un classement
Les logiciels médicaux : Axisanté*, Eglantine*, HelloDoc*, Medistory*, ...
L'étudiant a la possibilité de tester plusieurs logiciels lors des stages, des SASPAS et des remplacements. C'est là qu'il fera le choix du logiciel le plus pratique pour lui.
Ces logiciels sont personnalisables et permettent d'archiver tous types de documents et d'y créer une base de données
Les ordinateurs de poche de type IPad*, Palm*...
Les CDRom
En voie de disparition
Les CDRom donnés lors des FMC comme le Forum de Rangueil
Disques durs externes, vieil ordinateur ...
On peut utiliser divers supports informatiques pour stocker les données qui peuvent prendre de la place (images, videos) sur son propre ordinateur.
Attention de ne pas trop diversifier les supports
Cela pourrait nuire à une recherche rapide
LE TYPE DE DOCUMENT
Les textes
Tout article, toute image peut être scannée et archivée
Si on dispose d'un logiciel ORC de reconnaissance de caractère, le document prendra beaucoup moins de place et pourra être modifié
Les images, graphiques...
Elles sont téléchargeables sur internet d'un simple click
On les trouve à l'intérieur des articles ou sur Google* images
Les documents PDF
Ils sont également téléchargeables sur internet d'un simple click de souris
Ils peuvent être échangés par clef USB
Les documents audio et vidéos
Utiles pour des gestes techniques, des documents sonores (ecoute des bruits du coeur...)
LE CONTENU DE LA BASE DE DONNEES
Les documents médicaux
rangés comme une bibliothèque
Les documents administratifs
courriers divers de la CPAM, du conseil de l'ordre, des caisses de retraite...
c'est une façon de stocker des documents en supprimant le support papier
Le répertoire de ses correspondants
médecins spécialistes, paramédicaux: infirmier(e)s, kinés, cliniques, maisons de repos, maisons de retraite.......
LE CLASSEMENT DU CONTENU
Devant la masse de données à prévoir, le classement doit être logique, permettant un accès rapide aux informations
Le rangement peut se faire en dossiers et sous dossiers, mais d'autres rangements sont possibles.
EXEMPLES DE BASES DE DONNÉES ADAPTÉE À LA MÉDECINE GÉNÉRALE
consultables sur internet
Masef* , Médimento*
(Dr Arnaud Chabardes)
Page mise à jour le 10/01/2015