13% des symptômes sont médicalement inexpliqués
Causes de l'incertitude
connaissances du médecin
l'interprétation de la clinique et des examens complémentaires
des données cliniques mauvaises ou manquantes
Diminuer l'incertitude
formation initiale et continue
approfondir
La tolérance à l'incertitude est liée à
l'acceptation ou non de l’incertitude
au contexte: jour de la semaine, heure…
au médecin: expérience, personnalité
au patient: représentation, expérience, personnalité
à la relation médecin-malade
l’évaluation du risque
incertitude diagnostic, thérapeutique, relationnelle
liée à
des données cliniques mauvaises ou manquantes
à la non prise en compte du risque potentiel
tenir compte
connaître les pathologies de la patientèle, leur répartition (3 ans pour se faire une idée)
du parasitage des décisions: cas grave récent, fatigue, fin de semaine, représentation de la maladie…
des comorbidités du patient
du cadre réglementaire
bon interrogatoire: oriente le diagnostique
évolution clinique
examens complémentaires : éliminent les hypothèses cliniques
demander un suivi
revoir le patient
refaire exam complémentaires
Casugraphie:
http://gretec.chez-alice.fr/Casugraphie_fichiers/Casugraphie_Braun.pdf
Spécificité de la médecine générale l'incertitude est ± bien vécue par les étudiants.
Gérer l'incertitude en Médecine Générale
La revue du Praticien , tome 21, N° 788-789, 20 nov 2007
Tolérance à l'incertitude en médecine générale
revue Exercer, vol 25, N° 112 (suppl 1)
Dictionnaire des résultats de consultation SFMG
D'où l'importance
- d'une solide formation initiale
- de la nécessité d'une formation continue
- de l'expérience, du "flair".... sujets éloignés de l'enseignement facultaire et pourtant capitaux.
=> on est sur deux des versants de l'EBM: preuves scientifiques qui restent le socle + notre expérience
- Difficulté de l'interrogatoire et de l'examen clinique
difficultés lorsqu'on interroge un patient étranger, d'une autre culture, une personne handicapée mentale, un enfant, quelqu'un soumis au stress
- Quel est le diagnostic ?
- les maladies se présentent rarement telles que décrites dans les livres
- tous les symptômes n'y sont pas forcément
- les symptômes évoluent dans le temps
- Faut-il prescrire des examens complémentaires et lesquels ?
- faut-il prescrire et quoi ?
- faut-il hospitaliser et quand ?
- tenir compte de l'environnement, du coût des prescription
- Que prescrire ?
- Peut-on attendre ?
- Que dire au paient ?
- Quel est notre limite à supporter l'incertitude ?
A l'hôpital
- on a facilement accès aux examens complémentaires
- dans le doute, on peut demander l'avis d'un sénior ou d'une autre personne compétente
- le patient est sous surveillance permanente
- on peut se permettre de prendre du temps, voir évoluer les symptômes pour décider
=> tout ça, on n'en dispose pas en médecine libérale.
Avantage aux MSP et cabinets de groupe où l'aide d'une tierce personne peut nous faire avancer.
Les RSCA:
une méthode de raisonnement clinique et de réduction de l'incertitude
Page mise à jour le 28/12/2019