De l'initiative personnelle :
Voici la règle à la Légion étrangère. Elle est peu respecté et le laxisme en ce domaine donne lieu à beaucoup de création qui sont de l’initiative d'une personne et ont un but mercantile. Il est difficile de classer les insignes en initiatives personnelles car il apparait très clairement qu'aujourd'hui :
- pas de demande au chef de corps et au COMLE avec le formulaire adéquat (disponible dans tous les régiments).
- commande passée par un cadre (qui est bien souvent un collectionneur) sans l'avis de personne.
- insignes conservés par ce cadre pour l'échange et la revente (il faut bien payer le tirage et les futurs achats).
« Le recueil des traditions et des spécificités de la Légion étrangère » n° 0 0 8 3 0 1 /COMLE/EM/SCEM du lundi 11 juillet 2005.
En voici un extrait pour les insignes (fiche n°4 LES INSIGNES pages 27 à 30:
Les insignes, héritiers de l’écu des chevaliers et des blasons d’autrefois, sont des signes distinctifs et de reconnaissance. Ils participent donc au développement et à l’entretien de l’esprit de corps.
Il convient d’éviter la multiplication et la diversité des insignes ; la force de leur symbole fédérateur pourrait s’en trouver diluée.
Leur conception et leur réalisation obéissent à des règles strictes, symboliques, historiques et héraldiques.
La symbolique et le port des insignes sont réglementés depuis 1953. Seuls les insignes « homologués » par le Service historique de l’armée de terre (SHAT) ou par le Service historique de la Défense (SHD) peuvent être réglementairement portés.
L’homologation des insignes de la Légion étrangère doit être obligatoirement demandée sous couvert du Commandement de la Légion étrangère.
IV . Les insignes de circonstance:
La création de ces insignes est généralement consécutive à une mission extérieure, souvent dans un cadre interarmes.
Dès lors que ces insignes comportent un ou plusieurs éléments de la symbolique Légion, leur réalisation doit être préalablement soumise à l’autorisation du Commandement de la Légion étrangère.
En outre, chaque chef de corps doit veiller à ce que la création de ces insignes ne se donne pas lieu à des opérations mercantiles.
Sous réserve de l’accord du commandant de la formation dont dépend le détachement concerné de 50 personnes minimum (NDS de 2010) (unité « Légion » ou autorité interarmes), le port de ces insignes ne peut être autorisé, localement, que pour la durée de la mission.
Cette autorisation de port ne s’applique pas lorsqu’il s’agit d’insignes « souvenirs » qui ne sont que temporaires et qui ont été réalisés à la seule initiative d’une composante d’un détachement.
Le faux :
Les faux sont les insignes qui ont été inventés et commandés par des personnes extérieures à la légion étrangère dans un but lucratif. Un exemple est G&P. Chacun collectionne ce qu'il veut mais ces insignes utilisent la grenade légion qui est un copyright de la légion étrangère (comme vous n'avez pas le droit d'apposer FERRARI sur un insigne sans être poursuivi). Au niveau juridique, cela s’appelle de la contrefaçon.
Faux et initiatives personnelles du 1°REC
Faux et initiatives personnelles du 2°REI
Faux et initiatives personnelles du 3°REI
Faux et initiatives personnelles du 2°REP
Faux et initiatives personnelles du 4°RE
Faux et initiatives personnelles du 5°REI/5°RE