1° régiment étranger de parachutistes
Le 1er septembre 1955 le 1er BEP devient le 1er REP et s'implante à Zéralda.
Le 6 novembre 1956, le régiment débarque en Égypte à Port-Said et Port-Fouad dans le cadre de la crise du canal de Suez. Il sera évacué entre le 10 et le 22 décembre date à laquelle la ville est remise aux Nations Unies.
Le 29 mai 1958, lors de l'opération "Taureau 3" dans la région de Bou-Amhdad, son commandant, le lieutenant-colonel Jeanpierre, est tué alors que son hélicoptère est abattu par les rebelles. Son successeur, le colonel Brothier reprend le commandement le 17 juin 1958 avec comme mission de sécuriser l'Algérie.
À la veille du putsch d'Alger d'avril 1961, le régiment est commandé par intérim par le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, le lieutenant-colonel Guiraud étant en permission.
Le commandant de Saint-Marc engage le régiment au côté des putschistes, et c'est lui qui donne le coup d'envoi du putsch, le 21 avril 1961, en marchant de Zéralda sur Alger. Suite à l'échec du putsch, le régiment est dissous le 30 avril à la demande de Pierre Messmer, ministre des armées. Les légionnaires quittent leur camp de Zeralda en chantant la chanson d'Édith Piaf : Non, je ne regrette rien. En fait une partie des officiers démissionne et passe à l'OAS. Notons les plus connus, le colonel Henri Dufour, qui en fut le chef de corps en 1959 et 1960, les capitaines Sergent, Ponsolle et Philippe Le Pivain, les lieutenants Degueldre, de la Bigne, Godot, Labriffe, le sergent Dovecar, le légionnaire Claude Tenne.
Cette troisième dissolution sera la dernière et le régiment ne sera jamais recréé. De ce fait, le 2e REP est de nos jours le seul régiment étranger de parachutistes.
Dès 1955, l'insigne du 1°BEP est modifié.
Fabrication : Courtois et DP.