LE BESOIN EXCESSIF
Selon une enquête de NETendance 2020, 63% des adultes québécois auraient passé plus de temps devant leurs écrans, et ce, depuis le début de la pandémie. Cela a soulevé une question: Devrions-nous nous préoccuper de la dépendance aux technologies? À mon avis, il est clair qu'il faut faire attention.
À cause de la covid19, le temps d'écran chez les adultes comme chez les enfants a augmenté et ne s'est toujours pas stabilisé. Il y a des personnes qui sont persuadé qu'elles sont en dépression, alors que la plupart du temps ce n'est pas vrai. Si on ressent un sentiment de vide, de l'anxiété et qu'on est irritable, on peut souffrir de cyberdépendance.
En ce moment, un débat scientifique est en cours pour savoir s'ils peuvent classer la cyberdépendance dans la catégorie de troubles mentaux. Cela est dû à une forte demande de soins pour des problèmes qu'engendre l'utilisation excessive d'appareils électroniques.
Il est important de ne pas dépasser deux heures d'écran par jour. La plupart des adolescents passent de 3h30 à 5h00 sur leur cellulaire. Les enfants de 9 à 13 ans en passe en moyenne deux heures et demi. Il y a eu plusieurs tests pour voir si les adolescents peuvent réduire d'une heure leur temps d'écrans. Conclusion? 1 personne sur 2 peut le faire. De plus, cela affecte grandement la vue.
Comme on peut se l'imaginer, la situation est loin d'être contrôlée. Il faut agir avant qu'il ne soit trop tard. Mais il y a des solutions. On peut : limiter le temps de connexion non essentiel en fixant des objectifs réalistes, limiter les périodes de connexion à 20 minutes consécutives ou réduire de quelques heures par semaine. À cause de tout ça, je pense qu'on devrait revoir comment on utilise la technologie et qu'est-ce qu'on peut accomplir sans un écran.
Mélissa Natan, 601