Archives 4 septembre 2024
Archives 4 septembre 2024
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Textes 4 septembre
Lors d’une messe particulière, j’ai rencontré une petite famille du Burkina Faso. J’ai demandé le nom au petit garçon, il m’a dit qu’il s'appelait Nathan. Je lui ai dit que mon neveu s’appelait également Nathan, alors je n’allais pas l’oublier. Il m’a répondu que je devais déjà le connaître pourtant. Devant mon interrogation, sa mère m’a raconté qu’ils étaient venus à deux autres célébrations où je me trouvais même si nous n’avions pas échangé de mot. J’ai souri et j’ai regardé Nathan en lui disant : tu as bien raison, je ne vais plus t’oublier maintenant.
Jésus disait en Matthieu 19,14 « Laissez les enfants venir à moi et ne les en empêchez pas, car le Royaume des cieux appartient à ceux qui sont comme eux. » C’est une belle leçon de vie que m’a fait ce petit garçon que celle d’être en communion avec toutes les personnes qui viennent à la fête de Jésus lors d’une célébration. Pas juste avec celles que je connais et que je rencontre mais bien avec toutes celles qui sont là et en tout temps. En ce mois de septembre, soyons attentifs et attentives à l’arrivée de nouvelles personnes et familles dans nos localités et notre entourage. Prenons le temps d’être en communion avec elles (adultes et enfants) en les saluant, les accueillant et les invitant dans nos activités pour faciliter leur adaptation dans leur nouveau milieu de vie. J’en profite pour saluer chacun et chacune de toute l’unité pastorale du Témiscouata, cela sera un plaisir de vous rencontrer au courant de cette année.
Annie Leclerc, coordonnatrice du volet pastoral
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On imagine la scène : elles sont venues pour la noce. Mais l’époux se fait attendre. Alors, elles papotent, parlent de choses et d’autres, en oublient presque pourquoi elles sont là : les noces d’un ami. Elles sont tellement distraites de l’essentiel que certaines oublient de remplir leur lampe et se trouvent à court d’huile lorsque l’époux arrive. La noce commence sans elles car elles ont dû aller acheter de l’huile. A leur retour, la porte de la salle des noces est fermée et on refuse de leur ouvrir.
On peut penser bien sûr que celui qui les a invitées est bien sévère. On a aussi le droit de se dire que les autres jeunes filles auraient peut-être pu partager de leur huile. Mais au fond, le vrai reproche qui est fait à ces jeunes filles sottes est de ne pas avoir été vraiment dans l’attente. « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure », conclut ce texte qui nous parle du retour du Seigneur.
Nos vies sont encombrées de beaucoup de choses futiles. Pourtant, la seule chose qui compte, c’est le retour du Seigneur car il vient nous sauver. Apprenons à attendre, faisons grandir notre désir. Car, il l’a promis : Il vient nous sauver de notre quotidien souvent banal. Une vraie fête nous attend !
Frère Jean-Jacques Pérennès
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Depuis quelques dimanches, Jésus nous parle de pain et de vin. Prenez et mangez, ceci est mon corps. Je suis le pain vivant descendu du ciel, celui qui mange de ce pain vivra éternellement. Il est bon de nous attarder à réfléchir sur ce pain donné par Jésus. Trop souvent nous mangeons ce pain comme une dévotion sans nous rendre compte pourquoi Jésus nous a donné ce pain venu du ciel. Nous allons à la messe trop souvent comme nous allons au restaurant.
La nourriture que Jésus nous donne, c'est d'abord sa parole puis son pain. La parole de notre Dieu est une nourriture pour le cœur et l'esprit, alors que son corps est la nourriture pour la mission. Cette nourriture nous est donnée dans la première partie de la célébration de l'Eucharistie. Pourtant, on ne peut comprendre l'Eucharistie que grâce à la Parole de Jésus proclamée et méditée dans la célébration. De toute façon la Parole n'est pas lue, mais proclamée. C'est un message qui nous est annoncé.
Ensuite, Jésus nous donne la nourriture de la mission et de la communauté : son corps et son sang. Jésus ne nous donne pas sa chair à manger, Il se donne lui-même tout entier à nous. C'est-à-dire qu'il se donne pour que nous devenions semblables à Lui. Il se donne pour nous transformer en Lui. Le manger c'est accepter en nous ses valeurs, son amour, son enseignement, sa mission... C'est accepter de vouloir devenir comme Lui, de communier à sa personne, de prendre sa mission, de faire communauté. Son sang, c'est sa vie. Le sang est le véhicule de la vie et communier à son corps et son sang, c'est communier à tout ce qu'il est, à tout ce qu'il a enseigné, tout ce qu'il a vécu.
Jésus est venu bâtir des communautés, des fraternités et nous envoie en mission faire ceci en mémoire de Lui. Et pour nous permettre de le vivre, il est resté avec nous dans l'Eucharistie. La fin de l'Eucharistie est la mission. Manger le corps du Christ et boire son sang, c'est épouser la mission du Christ et faire en sorte que son enseignement soit vécu dans le quotidien. Le repas de Jésus doit rester pour nous, chrétiens, le lieu privilégié où nous épousons la mission donnée par Jésus: "Allez, faites des disciples et apprenez-leur à conserver tout ce que je vous ai enseigné. " Je suis descendu du ciel pour demeurer avec vous afin que ma mission soit aussi la vôtre. Alors notre eucharistie de fin de semaine sera l'occasion pour nous d'épouser cette mission de Jésus dans notre monde. amen.
Jos. Deschênes
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Trésor des pirates… Il faut aller au bout du monde, franchir des cols enneigés, essuyer des tempêtes, terrasser des monstres, déchiffrer des énigmes pour trouver enfin, dans l’île mystérieuse, le coffre rempli d’or.
Heureusement, avec Jésus, c’est plus simple : le trésor est caché dans le champ de notre cœur. Le royaume est là, tout près de nous. Il nous comble de joie et de paix. Le royaume, c’est la communion avec Dieu, l’amitié avec Jésus. « Qui a Jésus a tout », écrivait Thérèse de Lisieux. Jésus est le compagnon qui nous rassasie, qui nous console, près de qui nous pouvons nous reposer. Son Esprit Saint nous conseille, nous guide, met sur notre route des amis fidèles.
Le royaume de Dieu c’est notre cœur, un vaste continent à explorer, dont nous n’utilisons sans doute qu’une partie des ressources. Il peut aimer plus que nous ne l’imaginons, il peut devenir une oasis pour les autres, il peut se dilater à l’infini. Il est le lieu où Dieu nous attend, « plus intime à nous-mêmes que nous-mêmes », comme l’écrit saint Augustin.
Irriguons cette terre précieuse de notre prière, fécondons-la par la Parole de Dieu, labourons-la par nos gestes d’amour. Alors nous rencontrerons le jardinier de notre cœur, Jésus, l’ami fidèle.
Frère Philippe Verdin
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Sans doute êtes-vous mal à l’aise à la lecture de l’évangile où Jésus donne une sévère leçon aux Pharisiens. Jésus semble souhaiter le malheur à des pharisiens. Il n’en est rien. Il leur fait un des plus beaux cadeaux : il leur apprend de quoi ils sont malades. Souvent, quand nous consultons un médecin, nous sommes soulagés avant d’être soignés dès qu’il nous donne le nom du virus.
Ces pharisiens sont malades et ils ont l’opportunité de le découvrir. Occasion ratée ! Ils sont malheureux, ils rendent les autres malheureux. Si au moins, dans leur malheur, ils avaient le bonheur de rendre service ! Mais il n’en est rien.
Ils refusent la condition de disciples. Mais nous, nous acceptons notre situation : nous sommes en état de perfectionnement, et comme tous les champions, nous avons hâte de comprendre où le bât blesse. Jésus veut faire de nous des saints et comme il est un enseignant compétent, il nous fournit des modèles à suivre : il y a un historique de saints des plus remarquables. Vous êtes le prochain.
Quand nous prenons conscience de notre aveuglement, de nos péchés, nous avons d’abord une blessure narcissique qui n’intéresse pas beaucoup notre Seigneur et Sauveur : laissons-nous être aimés, laissons-nous instruire, laissons-nous être sauvés et transformés.
Frère Raphaël de Bouillé
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On dit que Jésus parle avec sagesse et fait des miracles. Mais les habitants de Nazareth ne sont pas nés de la dernière pluie. lls ne perdent pas leur bon sens. A Jésus, ils opposent leur incrédulité et leur mépris. Mettez-vous à leur place : Jésus, ils le connaissent par cœur. Ses origines ne font pas de mystère. Ils savent qui est son père et sa mère. Ils pourraient établir tout son arbre généalogique. Ils savent tout de sa famille, de son métier. Ils connaissent encore une multitude de détails permettant de l'épingler comme un papillon... Ils se trompent !
Ils ne veulent pas admettre que cet homme qui vit avec eux a une origine divine. Il est vrai que Jésus brouille les cartes. On attendait « le Très-Haut », et comme l’écrit Christian Bobin, c'est le « Très-Bas » qui est venu. Jésus est le fils d’un artisan, il ne fait pas d’études et ne s’établit pas comme un grand rabbi à Jérusalem. Il parcourt la Galilée à pied. A cause de leur manque de foi, les habitants de Nazareth n'ont pas accueilli Jésus et ils n'ont rien reçu. Quant à nous, même s'il se manifeste de façon déconcertante et inédite, si c'est en Dieu-le-très-bas que nous mettons notre confiance, nous serons sauvés.
Frère Jean-Laurent Valois
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L’ouvrier, celui qui œuvre à la vigne, n’est pas embauché au regard de ses compétences ou de ses diplômes. Le travail est assez simple pour que tout le monde puisse collaborer suivant qui il est, et le nombre d’heures travaillées n’a pas d’importance. Étonnant patron qui ne sélectionne pas ses employés, les rétribue tous de la même somme, sans tenir compte du temps passé à le servir, et qui, en plus, déclare donner ce qui est juste.
La pièce d’argent n’est donc pas un salaire. Ce qui est donné par le maître de la vigne — le Seigneur — est d’un autre ordre : sans doute le don de la vie. Nous ne sommes donc pas dans un contrat contraignant et un calcul serré, mais, à l’opposé : dans le vivant débordant et surabondant. S’il apparaît identique pour tout le monde, le denier est en réalité parfaitement personnalisé et dépendant de celui qui le reçoit. Alors à chacun de se déterminer face à cette gratification. Vous pouvez réagir comme les râleurs de la parabole et exiger avec colère et jalousie de recevoir ce qui vous revient à cause de votre labeur, ce à quoi vous estimez avoir droit parce que vous avez obéi aux commandements toute votre vie, et revendiquer le ciel… Ou bien, nous pouvons préférer recevoir les libéralités prodigues de la miséricorde en abondance.
La question n’est donc pas d’être de la première ou de la dernière heure, mais d’être. D’être dans l’heure présente. C'est ainsi que les derniers seront premiers et les premiers derniers.
Jean Pierre Brice Olivier
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Venez et voyez. Jésus se retourna et, voyant qu'ils le suivaient, il leur dit : « Que cherchez-vous? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui signifie maître –, où habites–tu ? » « Venez, leur dit-il, et voyez. » Ils y allèrent donc], virent où il habitait et restèrent avec lui ce jour-là. C'était environ quatre heures de l'après-midi. (Jean 1.38–39)
La lecture de l'Évangile est un appel au réveil – une invitation à notre foi. Il s'agit d'écouter et de voir. C'est un appel à aller plus loin – pas seulement à entendre, mais à écouter, à faire l'effort d'écouter; pas seulement à regarder, mais à voir, à faire l'effort de voir. Nos réponses à cette question révèlent probablement plus de clarté sur l'écoute et la vision, parce qu'il s'agit davantage d'une question sur nous, notre vie, nos relations et notre monde que sur les choses que nous recherchons.
Combien de fois avons-nous entendu un enfant ou un petit-enfant dire : « Viens voir », « Viens voir mon dessin », « Viens voir ce que j'ai fait ? » Il y a toujours de l'excitation... et de la joie dans leur voix... peut–être même un sentiment d'urgence. Leurs mots nous invitent à partager leur découverte, à faire l'expérience de leur monde et à participer à leur vie. Les adultes le disent aussi. Nous invitons notre conjoint, notre meilleur ami, un collègue de confiance à venir voir notre travail et nos réalisations, à venir voir notre souffrance et nos luttes, à venir voir notre vie. C'est une invitation à faire en sorte que notre vie et la sienne ne fassent qu'une. À un certain niveau, ce sont des moments où Dieu révèle sa vie en nous et parmi nous. Une foi de seconde main ne peut ni soutenir ni transformer la vie. Cette révélation ne se produit que par une expérience de première main. Les expériences de première main sont indépendantes des circonstances de notre vie ou de notre conditionnement. Dans chaque circonstance de notre vie – bonne ou mauvaise, désirée ou redoutée – Jésus nous appelle à Lui avec cette invitation. Et une expérience de première main ne nous permet pas de rester là où nous sommes. Elle nous fait changer d'endroit. Elle nous ouvre les yeux sur une nouvelle réalité. Elle oriente notre vie dans une direction différente. Elle donne, fait croître et soutient la vie d'une manière nouvelle. L'expérience de première main la plus profonde est celle de Jésus lui-même. Dans chacune de nos vies, il vient à nous. Sa venue est toujours un moment de décision. Nous devons choisir entre être spectateur ou participant à sa vie. Que recherchez-vous ? Cherchez-vous la guérison et la plénitude ?
Venez et voyez. Vous cherchez le pardon et la réconciliation ? Venez et voyez. Cherchez-vous la lumière et la clarté ? Venez et voyez. Cherchez-vous la vie et l'abondance de la vie ? Quelle que soit la manière dont nous répondons à la question de Jésus, sa réponse est la même : Venez et voyez. C'est la promesse qu'il y a un endroit où aller et qu'il y a quelque chose à voir et à expérimenter.
Questions de réflexion
1. A quel(s) moment(s) de votre vie avez-vous clairement ressenti son invitation à « venir et voir » ?
2. Rappelez-vous une situation où vous avez étendu Son invitation à d'autres personnes, en exprimant et en montrant de la compréhension et de la compassion, et en leur offrant de l'espoir et de la confiance.
Prions… Notre Bon Pasteur, accorde-nous de grandir dans le discernement, tous les jours de notre vie, du chemin sur lequel tu veux nous conduire, ainsi que de la manière dont nous pouvons être porteurs de ton invitation, de ta présence et de ton assurance auprès des autres. Puissions-nous, dans nos cœurs, faire preuve d'obéissance à Ta volonté au milieu de nos propres luttes, de nos peurs, de nos angoisses et de nos doutes, et aller vers ce que Tu veux que nous soyons et là où Tu veux que nous soyons. Puissions-nous aussi partager hardiment ton invitation avec ceux qui connaissent la douleur, l'isolement, le désespoir, l'injustice et la faim sous toutes ses formes, et ainsi approfondir notre relation avec eux.
Jose I. Torres, président, comité de spiritualité national
Société Saint-Vincent de Paul
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Se promène-t-on souvent en costume de marié, chapeau et redingote chaque jour de l’année ? D’où vient donc ta colère, ô roi ? Aurais-tu oublié d’où provenait le bougre que tu viens d’expulser ? Et si le malheureux remontait de son champ, son habit maculé, marqué par le labeur ? S’il partait en voyage, tout paré pour la route, ne fut-ce pas assez qu’il acceptât sans peine l’étrange invitation ? Quel cruel stratagème : aller chercher cet homme pour sitôt le chasser.
Et pourtant je regarde : la salle qui tout à l’heure n’était qu'une masse informe, une foule en haillons, est maintenant remplie d’une noble assemblée, aux parures inouïes. Les mêmes, et cependant… nul ne porte deux tuniques semblables. Chacune semble taillée parfaitement pour chacun. Qui donc, sinon le roi, a pu faire ce miracle ?
Dans un coin de la salle, j’aperçois quelques hardes. Tout derniers invités, arrivés sur le tard. Le roi, fort solennel, s’approche de l’un d’eux. Il pose la question désormais rituelle : « Mon ami… » - singulière apostrophe d’un roi à son sujet – « Comment es-tu entré ici ? » L’autre, pleure, bégaye : « Chasse-moi, trop indigne, d’entrer dans ton palais, ou viens à mon secours, toi qui es magnanime ». « Entre », dit le roi « dans la joie de ton maître. Je te remets l’habit, je t’ouvre grand la fête, car tu as bien parlé : nul, sans mon secours, ne traverse la porte. » Le silence a perdu celui qui refusa de demander la grâce. Seigneur, garde-moi de douter de ton amour au jour du jugement.
Frère Frank Dubois
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O Seigneur, tu nous as donné ce banquet sacré, dans lequel le Christ est reçu, le souvenir de sa Passion est renouvelé, l'esprit est rempli de grâce et un gage de gloire future nous est donné.
Tu nous as donné le pain descendu du ciel, ayant en lui tous les délices.
Prions Dieu notre Père qui, pour sa gloire et notre salut, a nommé Jésus-Christ Grand Prêtre éternel.
Que le peuple qu'Il T’a gagné par son Sang puisse avoir part à la puissance de sa Croix et de sa Résurrection en célébrant son Mémorial dans cette Eucharistie, car Il vit et règne avec Toi et le Saint-Esprit, un seul Dieu pour les siècles des siècles. Amen.
Ô Jésus, puisque Tu nous as laissé le souvenir de ta Passion dans de ce Sacrement, accorde-nous, nous T’en prions, de vénérer les mystères sacrés de ton Corps et de ton Sang afin que nous puissions toujours jouir des fruits de ta Rédemption, Toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen.