Archives 14 mai 2025
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Textes 14 mai
Dans l’Évangile de ce dimanche, Jésus se présente à nous comme le « bon berger ». « Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent ; je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais et nul ne les arrachera de ma main ». Ces paroles de Jésus nous aident à comprendre que nous ne pouvons pas nous proclamer disciples de Jésus si nous n’écoutons pas sa voix. Il ne s’agit pas seulement d’une écoute de l’oreille mais d’une écoute du cœur. Cela nous engage à suivre le Christ, à lui faire confiance et à mettre en pratique ce qu’il nous dit.
Dans le bruit de la vie courante et trépidante, cela n’est pas toujours facile. Nous sommes souvent confrontés à des difficultés, des doutes, des souffrances. Beaucoup sont désorientés par tous ces changements dans notre société, dans notre monde et même dans notre Église. Alors on s’interroge : à qui pouvons-nous donner notre confiance ? Beaucoup disent qu’ils n’ont pas besoin de maître.
Mais l’Évangile de ce dimanche nous montre le rapport étroit que Jésus veut établir avec chacun de nous : il est vraiment notre guide, notre Maître, notre ami, notre modèle ; il est surtout notre Sauveur. C’est cette bonne nouvelle que nous avons entendue : « Je leur donne la Vie Éternelle et personne ne les arrachera de ma main ». Ces paroles du Christ nous donnent un sentiment de sécurité absolue ; notre vie est pleinement à l’abri entre les mains de Jésus et du Père ; il est celui qui ne cesse de nous manifester sa miséricorde. C’est son regard d’amour qui touche chacun de nous au plus profond de lui-même.
Pour comprendre cela, c’est vers la croix du Christ que nous nous tournons. Le pape François nous dit que pour sauver les brebis égarées, le berger s’est fait agneau, il s’est laissé sacrifier, il a pris sur lui tous nos péchés pour nous en libérer. C’est ainsi qu’il a donné sa vie en abondance pour nous et pour le monde entier ; avec lui, nous n’avons plus peur. Notre vie est désormais à l’abri de la perdition. Rien ni personne ne pourra nous arracher à la main de Jésus parce que rien ni personne ne peut vaincre son amour. L’amour de Jésus est invincible.
Nous sommes tous invités à répondre à cet amour qui ne cesse de faire le premier pas vers nous. Cela signifie qu’il ne pense pas seulement aux croyants fidèles. La première lecture nous montre une communauté qui risquait de se renfermer sur elle-même. Avec Paul et Barnabé, l’Évangile sera annoncé aux païens. Ils ont compris que le Christ est la « Lumière des nations » et le « Sauveur de tous les peuples ».
Cette mission connaîtra un succès extraordinaire. Beaucoup de disciples de Jésus subiront la persécution. Mais ils témoigneront de leur foi jusqu’au martyre. Aujourd’hui, encore plus qu’aux premiers siècles, des chrétiens sont assassinés à cause de leur foi en Jésus. Mais rien ne peut ébranler leur espérance. Personne ne peut les arracher de la main du Berger.
En ce dimanche des vocations, nous nous unissons à la prière de l’Église universelle. La bonne nouvelle de l’Évangile est pour toutes les nations. Elle doit être annoncée à temps et à contretemps. Cette journée nous rappelle que le Christ veut nous associer tous à sa mission de « Berger de toute humanité ».
Nous pensons aux prêtres, religieux et religieuses, aux catéchistes, aux animateurs des divers groupes pastoraux mais aussi à tous les baptisés. Nous ne sommes pas chrétiens pour nous-mêmes, pour « sauver notre âme » mais pour travailler avec le Christ qui veut sauver le monde. Personne ne doit rester sur la touche. Le Seigneur attend de nous que nous donnions le meilleur de nous-mêmes là où nous sommes.
En célébrant aujourd’hui, nous nous tournons vers celui qui a échangé sa vie contre notre salut. Nous lui rendons grâce pour cette espérance et cette joie qui est en nous. Qu’il nous donne d’en être les porteurs et les messagers tout au long de notre vie.
Revue Dimanche prochain
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« Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » (Luc 1, 36-37)
Rien d’extraordinaire ou de projet infaisable pour Dieu. Il réalise toujours ce qu’il dit, comme il le fait avec Sara, qui était trop âgée pour donner un fils à Abraham : « Y a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ? » (Genèse 18, 14) Il se laisse voir dans son Fils, qui est appuyé contre le cœur du Père, pour sa joie et la nôtre.
Jésus naît à Bethléem, grandit à Nazareth, travaille de ses mains avec Joseph. Il se fait l’interprète du Créateur de l’univers visible et invisible, l’exégète du Père d’où jaillit l’Esprit d’amour dans l’unité des Trois. Mystère de don et de relation au cœur même de la Trinité, qui apporte la vie en abondance chez la femme stérile, tout comme chez la Vierge Marie. Car rien n’est impossible à Dieu.
Prière
Ô Marie, ton obéissance ouvre la porte à Dieu. Il entre par son Esprit pour concevoir son Fils en toi d’une manière humble et mystérieuse. Aide-nous à croire en cette action créatrice de Dieu qui se manifeste dans la naissance virginale de Jésus comme dans sa résurrection d’entre les morts.
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La Parole de Dieu vient d’ailleurs. Elle se fait proche, mais elle vient de loin. De trop loin sans doute aux yeux de ceux qui voudraient mettre la main dessus, la domestiquer, la confisquer. Elle est toujours, d’une certaine manière, sulfureuse et insaisissable.
Le prophète est celui qui se laisse traverser par cette Parole qui vient de loin : il se découvre lié à Dieu par un lien antérieur à celui de la parenté. Il est envoyé prophétiser bien au-delà du cercle des siens : il ne leur appartient plus. Il est mis à part, extrait des jeux ordinaires qui tissent les communautés humaines : le prophète s’attire par là l’hostilité de ceux qui croyaient pouvoir compter sur lui pour veiller aux intérêts du village, aux affaires locales ! Jésus, comme les prophètes de l’ancienne Alliance, découvre l’incompréhension des siens.
Cette Parole, qui vient de si loin et qui porte si loin, allons-nous la laisser nous transpercer ? Allons-nous la laisser nous emporter au loin ? Attention ! Car cette même Parole amena un jour Élie chez la veuve de Sarepta, poussa Élisée à soigner Naaman le Syrien lépreux… et amena Jésus auprès des publicains et des prostituées. La Parole de Dieu veut gagner le monde. Tout le monde.
Frère Lionel Gentric, d’après Matthieu 13, 54-58
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Sainte Catherine de Sienne est connue pour son intimité avec le Christ dans la prière, et comme femme d’action, soucieuse des questions politiques et sociales de son temps, missionnaire audacieuse au service de l’Église. « L’Église, c’est le Christ », disait-elle. On remarquait aussi son sens de l’accompagnement spirituel. Elle était libre, suscitant la liberté. Elle conseilla le Bienheureux Raymond de Capoue, qui fut maître de l’Ordre des dominicains. Lorsqu’elle s’adressait au prêtre et confesseur, elle lui disait : « Mon Père ». Mais lorsqu’elle accompagnait sa vie spirituelle, elle lui disait : « Mon fils ».
À quelqu’un qui se lamentait de voir un jeune converti qu’elle accompagnait et qui avait des hauts et des bas dans la foi, elle disait : « Lorsqu’il se croira bien loin, je mettrai mon joug sur ses épaules si fortement qu’il ne pourra plus jamais s’en débarrasser ». C’est d’un joug de liberté et de sainteté qu’elle parlait. A l’image de son « Jésus Amour » qui nous invite à prendre son joug quand nous sommes écrasés car, dit-il, littéralement : son joug est utile. Cela signifie qu’on peut s’en servir, qu’il est bien adapté à nous. C’est notre aide véritable et non pas notre carcan. Ce joug est notre vie, notre appel, notre renouvellement et notre conversion. Mais il nous faut reconnaître quand nous sommes écrasés, car on s’habitue vite à l’être, perdant discernement et liberté intérieure. Et on ne comprend plus combien le joug du Christ est notre vrai repos !
Frère Philippe Jaillot, d’après Matthieu 11, 25-30
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Vol. 2, No 9 mai 2025
L’Aujourd’hui d’Élisabeth Turgeon nous invite en ce mois de mai, à regarder de plus près la dévotion mariale de la Bienheureuse. Élisabeth se laisse inspirer par Marie. Sa tendresse, sa sollicitude, son intériorité, sa compassion, son ouverture aux autres, sa qualité de présence, voilà autant d’attributs qui motivent la Bienheureuse Élisabeth Turgeon. Elle implore protection et bénédiction pour elle et toutes les sœurs qui forment la communauté. De plus, elle incite les sœurs à considérer la Vierge Marie comme leur première supérieure et recommande : « Respectons nos élèves; que Marie soit notre modèle dans les soins qu’elle donnait à Jésus. ». La Positio précise : « Elle a vécu l’oblation d’elle-même dans les petits gestes du jour après jour, à l’exemple de la Vierge Marie qu’elle établit mère de sa famille et qu’elle donna comme modèle à ses sœurs. » À l’instar de la Bienheureuse Élisabeth, puissions-nous en ce mois de Marie, porter un regard renouvelé sur celle qui offre à notre monde un avenir prometteur et salutaire.
Soirée Élisabeth Merci de prendre note qu’il n’y aura pas de soirée Élisabeth Turgeon avant la fin des activités du 150e anniversaire de la Congrégation. Je vous reviendrai le 17 août.
Point de vigilance Au cours du mois de mai, prions spécialement pour le nouveau pape, Léon XIV. Que l’Esprit suscite en lui les attitudes qui inspireront un climat de Paix et qu’il soit rempli de sagesse, de discernement, d’écoute et d’audace pour une Église ajustée à notre aujourd’hui.
Parole de sagesse L’inutile est toujours nuisible, et l’âme retrouve au centuple, tout ce qu’elle a retranché pour l’amour du Seigneur. (Sentence 66)
Réflexion de jeune Une maman qui s’est mise en colère le matin, s’excuse auprès de ses enfants au retour du travail. Elle dit : « Ce matin j’étais loin de Jésus. « Son petit garçon veut une précision : « Loin comme toi ici et Jésus en Australie ? »
Vers la sainteté Prions encore Élisabeth afin qu’elle intercède auprès de Dieu pour la guérison de M. Alain Pigeon.
Chemin de prière Incomparable Marie qui avez tant aimé Jésus, faites que je l’aime comme vous sans partage et à jamais. (Sentence 38 de la Bienheureuse Élisabeth)
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« Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. » (Luc 1, 49-50)
Marie proclame les merveilles de Dieu. Son nom est saint, car il n’est que « miséricorde ». La Mater misericordiae, comme on le chante dans le Salve Regina, est le miroir et le modèle de cette miséricorde divine. Dieu a choisi Marie comme instrument de sa miséricorde, la rendant capable de participer à l’œuvre de salut de son Fils. Elle représente l’Église dans sa nature profonde : missionnaire et miséricordieuse.
Dieu s’est engagé par alliance à venir en aide à son peuple. Sa miséricorde s’étend depuis toujours sur ceux qui le craignent, c’est-à-dire sur ceux qui l’aiment et qui ne veulent pas lui déplaire. Le chant d’action de grâce de Marie nous stimule à nous demander quelles sont les merveilles que Dieu a accomplies dans nos vies. « Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles; par son bras très saint, par sa main puissante, il s'est assuré la victoire. » (Psaume 97, 1)
Prière
Nous te rendons grâce, Seigneur, pour le don de la vie, pour la beauté de la création, pour ta venue par Marie, pour la révélation de l’amour du Père, pour ta présence chez les plus démunis et dans l’eucharistie, pour ta promesse d’être avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde.
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Qu’est-ce qui me fait croire ? Non pas « en quoi je crois ? », mais « qu’est-ce qui a déclenché ma foi ? » Que s’est-il passé, un jour, pour que la présence de Dieu soit révélée à mon cœur comme une marque indélébile, parfois estompée par les détours de la vie, mais dont le souvenir sans cesse me ramène à cette certitude que « Dieu m’aime » ? Était-ce une parole ? Une rencontre ? Une image ?
Jésus suggère ici que c’est sa parole qui peut nous convertir, quand il parle des réalités terrestres pour nous révéler le sens du Royaume des cieux. Et il a bien raison : c’est lui, Verbe de Dieu et Parole faite chair, c’est lui qui toujours fait se tourner vers lui notre cœur. Mais il utilise aussi une autre image vers la fin de ce passage : la lumière. La lumière venue dans le monde pour révéler les merveilles de Dieu dans les œuvres des hommes.
Il y a une manière de parler de Dieu qui ne s’encombre pas de mots, qui ne fait pas de bruit, mais agit par le témoignage simple et parlant d’une vie guidée par une présence, une lumière… qui brille en silence. Et se partage sans s’appauvrir, mais en se multipliant.
De tels témoignages, nous en avons sûrement reçu et nous sommes capables d’en donner, et c’est rudement moins intimidant que de donner des discours pour parler de Dieu de manière convaincante. Nicodème est de ceux-là : venu rencontrer Jésus de nuit, il trouve une lumière qui plus tard lui donnera la force du témoignage quand il prendra la défense de Jésus (Jn 7,45-51) ou aidera à sa mise au tombeau (Jn 19,39-42). Et moi, la lumière que j’ai reçue, suis-je capable de la donner ?
Frère Marie-Augustin Laurent-Huyghues-Beaufond, d’après Jean 3, 16-21
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Chez des amis arabes chrétiens à Nazareth, la maman avait préparé un plat traditionnel, le Mansaf. Elle apporta un grand plat rond avec de la viande d’agneau sur du riz, le tout arrosé d’une sauce au yaourt et des amandes. J’ai vidé toute mon assiette : c’était excellent ! Aussitôt, la maman me l’a remplie à nouveau… Alors, je l’ai vidée encore. Ainsi plusieurs fois, jusqu’à ce que je n’en puisse plus ! Mon voisin m’a glissé à l’oreille : « Si tu en as assez, laisse dans l’assiette : la maman saura que tu as bien mangé ! »
Au bord du lac de Galilée, une grande foule est nourrie par Jésus. À la fin, on ramassa les restes et 12 paniers furent remplis ! Un par apôtre. La foule avait donc mangé à sa faim ! Comme ces foules, nous avons faim. Jésus est seul capable de nous combler au-delà de toute mesure, d’un pain qui rassasie et qui fait vivre. En relatant la multiplication des pains, l’évangéliste pense à l’Eucharistie : « Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les leur distribua et il leur en donna autant qu’ils en voulaient. » Ils mangèrent à leur faim puisqu’il en resta beaucoup ! Alors Jésus dit : « Je suis le pain vivant. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif… Qui mangera de ce pain vivra à jamais. Le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde… » Le pain distribué en abondance à tous ceux qui étaient rassemblés au bord du lac préfigurait « ce pain de vie » que nous mangeons à chacune de nos eucharisties.
Frère François-Dominique Charles, d’après Jean 6, 1-15
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« En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » (Luc 2, 48)
Chaque année, Marie et Joseph se rendent à Jérusalem pour la Pâque. Ils emmènent Jésus qui a douze ans. Au retour, ils s’aperçoivent qu’il n’est pas dans la caravane, il est donc resté à Jérusalem. Inquiets, ils le cherchent avec angoisse durant trois jours, d’où la question de Marie à Jésus quand ils le retrouvent au Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi. Et lui de répondre : « Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » (Luc 2, 49).
La première parole de Jésus chez Luc est pour affirmer son lien unique avec le Père. En tant que Fils, il a une relation intime avec lui. Marie et Joseph ne comprennent pas ce qu’il leur dit, même s’ils savent qu’il est appelé à une grande mission. La foi n’empêche pas l’inquiétude, l’incompréhension, la détresse. Marie médite dans son cœur ce qu’elle vient de vivre; elle s’ouvre au mystère du Fils qui la dépasse. Première disciple de Jésus, elle montrera l’exemple en restant debout, au pied de la croix.
Prière
Réjouis-toi Marie, servante de la Parole; tu la médites dans ton cœur jour et nuit. Le Fils de Dieu croise ton regard aimant dès le premier jour de sa vie à Bethléem jusqu’au dernier à Jérusalem. Apprends-nous à prier le Père avec ton regard et celui de Jésus.
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Marie a un talent de réconciliatrice. Près d’elle, les cœurs endurcis réapprennent la tendresse, les brutes découvrent la douceur. Je me plais à imaginer que c’est sur les genoux de sa mère que Jésus a appris la douceur : « Heureux les doux ! »
La douceur et la tendresse de Marie sont une leçon pour nous. Nous sommes souvent trop brusques, trop violents avec nos proches, avec les animaux et même avec les objets. Pour un rien les portes claquent, les insultes tombent, les menaces sont brandies. Il me semble que la mission des chrétiens aujourd’hui est plus que jamais de montrer que la paix est la condition de notre survie commune. Pas de bonheur, pas de prospérité, pas de justice possibles sans la paix.
La paix est précieuse, la paix est coûteuse : elle demande de notre part de dépasser l’élan spontané de la violence, de faire un geste d’apaisement, de garder notre calme, d’entretenir au fond de nous-mêmes la paix du cœur qui vient de Dieu. J’imagine la douceur de la Vierge Marie dans le ton de sa voix, dans son attitude, dans sa bienveillance naturelle.
Que l’Esprit Saint fasse de nous, à l’exemple de Marie, des artisans de paix, des hommes et des femmes de paix.