Archives 28 mai 2025
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Textes 28 mai
Ce dimanche prépare déjà la communauté chrétienne à la Pentecôte. Les textes bibliques nous annoncent ce que sera l’œuvre de l’Esprit Saint. L’Évangile nous parle d’une œuvre d’approfondissement et de paix.
L’Évangile de ce jour se présente comme le testament de Jésus. C’est un peu comme un parent qui fait part de ses dernières volontés à ses enfants avant de mourir : il leur recommande surtout de bien s’entendre entre eux. Jésus annonce à ses disciples que son heure approche. Pour eux, la vie sera toute autre. Mais ils ne resteront pas seuls, livrés à eux-mêmes. Il leur promet le don de l’Esprit Saint. Avec lui, ce sera le début d’une nouvelle mission qu’ils rempliront au nom même de Jésus. Il ravivera sans cesse en leur cœur l’enseignement du Christ. Il les aidera à le traduire en amour effectif et concret de leurs frères. Jésus laisse également « la paix » à ses amis. Elle est le gage de sa présence avec eux. Il leur donne sa joie.
Mais pour bénéficier de ces dons, il y a des conditions à remplir. Ce n’est pas Dieu qui met des restrictions ; bien au contraire il ne demande qu’à nous combler. Mais trop souvent le problème vient de nous. Nous ne sommes pas toujours disponibles pour accueillir et garder « sa parole ». Chacun de nous peut se poser ces questions : avons-nous le cœur largement ouvert pour que le Père et lui viennent y faire une demeure ? Il nous arrive parfois de nous plaindre du silence de Dieu. Est-ce que ça ne viendrait pas de nous ? Il est bien présent, mais trop souvent, c’est nous qui sommes ailleurs.
L’Évangile nous parle d’une deuxième condition requise de notre part : “Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie”. La question nous est posée par Jésus lui-même : “M’aimes-tu suffisamment pour être envahi de ma joie ?” La joie devrait toujours être la caractéristique du chrétien.
La première lecture, extraite du livre des actes des apôtres, nous montre que cela n’a pas été facile. Dans la communauté chrétienne, des craquements se font entendre. De nombreux étrangers viennent frapper à la porte de cette communauté. Fallait-il leur imposer les traditions juives ? Cette question a été réfléchie lors du premier concile de Jérusalem. Il était hors de question d’imposer une Église fermée sur elle-même en obligeant les nouveaux venus à suivre des traditions qui ne sont pas les leurs. L’église doit être ouverte au monde et aux nouveaux convertis. Ces derniers n’ont pas besoin de se dépouiller de leur originalité culturelle. Les différences sont une source d’enrichissement.
C’est aussi ce message que nous adresse saint Jean dans la deuxième lecture. Cette « nouvelle Jérusalem » qu’il nous présente, c’est le Peuple saint. Dieu y habite comme dans un temple. Le Christ y demeure parmi les siens. C’est un peuple ouvert aux quatre points de l’horizon. Il ne doit jamais perdre de vue sa perspective universelle. N’oublions pas que “catholique” signifie “universel” ; le dernier mot de l’aventure humaine sera l’entrée dans le Royaume de Dieu autour du Christ ressuscité. C’est cette bonne nouvelle que Jean adresse aux chrétiens persécutés de son temps et à ceux d’aujourd’hui.
Notre mission d’aujourd’hui c’est d’être les messagers de la paix et de la joie du Christ. Il faut que cela se voie dans notre vie. Si nous voulons être fidèles à l’Évangile, il nous faut rejeter le poison de la médisance, les paroles blessantes qui font du mal. À travers notre vie, nos paroles et nos actes nous disons quelque chose de la miséricorde de Dieu. C’est avec nous, avec nos pauvres moyens qu’il veut construire une église plus missionnaire et plus engagée au service des autres. “Seul l’amour nous sauvera”.
En ce jour, nous te prions Seigneur : « Envoie ton esprit qui renouvelle la face de la terre ». Fais que notre humanité s’ouvre à la paix et à la joie.
Revue Dimanche prochain
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Avant que Jésus ne s’incarne pour devenir le vrai berger, Dieu avait choisi des patriarches et des rois parmi les bergers pour guider son peuple. Mais cette promotion de berger à patriarche ou roi leur donnait parfois la grosse tête. Ils en oubliaient le bien du troupeau.
Problème : les brebis rechignent à suivre quelqu’un qui n’est pas issu du troupeau. Alors le berger choisit souvent une brebis dominante pour guider le troupeau dans la bonne direction. Mais évidemment, l’orgueil menace la brebis quand elle se prend pour le berger. Et c’est la catastrophe pour le troupeau. Comment faire ?
Dieu a la solution. Pour mener le troupeau des brebis, Dieu se choisit un agneau. L’agneau est de la même race que les brebis. Mais il est différent. Il est vulnérable et doux. Cet agneau, vous l’avez compris, c’est Jésus ! Là où la force échoue face à l’indiscipline du troupeau, Jésus attire à lui par la douceur et l’humilité. Alors le troupeau, c’est-à-dire l’humanité et aussi l’Église, « suit l’Agneau partout où il va ».
Suivre l’Agneau partout où il va, cela nous engage sur le chemin emprunté par Jésus. Une voie parfois étroite, exigeante mais qui nous fait participer à l’acte d’amour de l’Agneau : donner sa vie pour ses amis.
Frère Jean-Thomas Beauregard, d’après Jean 10, 1-10
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Après la multiplication des pains, la foule et beaucoup de disciples décident de quitter le Seigneur et de s’en retourner chez eux. Jésus se tourne alors vers ses apôtres : « Vous êtes libres et vous pouvez partir si vous voulez. M’aimez-vous assez pour continuer à me suivre ? »
Il a dû y avoir un moment de silence et les paupières ont dû se baisser sur les yeux des apôtres. Alors, dans une sorte de lumière intérieure, Pierre revoit le regard et le visage du Seigneur la première fois qu’ils se sont rencontrés. Sans doute a-t-il encore entendu dans son cœur ces paroles : « Tu es Simon fils de Jean, désormais tu t’appelleras Pierre ! » Et dans la lumière de ce regard de Jésus posé sur Pierre et de ce nom nouveau, a jailli cette profession de foi : « Tu es le Saint de Dieu. »
Ce n’est pas la force spéciale de caractère de Pierre qui lui a fait prononcer ces paroles. S’il a pu confesser sur ses lèvres la foi au Christ, Fils de Dieu, c’est parce que son cœur a été touché par le regard de Jésus, Fils de Dieu. En communiant, c’est la même qualité de regard que nous devons demander.
Frère Yves Habert, d’après Jean 6, 60-69
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Nous sommes en plein temps pascal. Remontons dans la chambre haute avec les Douze, à la veille de la Passion. Prenons place à table et écoutons les trois thèmes qu’aborde le Christ. Trois thèmes et autant de surprises.
Premièrement, la gloire du Christ ne se révèle qu'à cause de la trahison de Judas : pour que Dieu soit glorifié dans le Christ, il faut que Jésus soit élevé dans la mort, et cela ne peut se faire que si Judas le livre.
Ensuite, alors que Jésus invite ses disciples à marcher à sa suite, il leur dit que là où il va, ils ne peuvent le suivre… du moins, pas pour l’instant. En effet, pour être capables de vivre le don total d’eux-mêmes, il leur faudra d’abord être animés par le don de l’Esprit Saint.
Enfin, l’amour du prochain est qualifié de commandement nouveau. Mais cette loi est déjà donnée dans le Lévitique ! Rien de nouveau sous le soleil, si ce n’est peut-être la mesure de cet amour. Si dans l’Ancien Testament, il s’agissait d’aimer son prochain comme soi-même, ici, il s’agit d’aimer son prochain comme le Christ nous a aimés. Cela change tout !
Alors oui, c’est bien de la gloire pascale dont il est question ici. La gloire de celui qui a traversé la vallée de l’ombre de la mort et qui nous invite à le suivre en comptant sur la grâce qu’il nous donne dans l’Esprit. Cette même grâce qui nous rend capables d’aimer notre prochain d’un amour enraciné en Dieu, d’une charité qui nous rend reconnaissables comme les frères d’un même Père.
Père Gilles Lherbier, d’après Jean 13, 31-33a. 34-35
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J’ai toujours été mal à l’aise avec les enseignements dans lesquels Jésus dit qu’il exauce les prières. Je crois en effet que Dieu peut exaucer les prières, et pourtant, comme vous sans doute, j’ai beaucoup de prières inexaucées !
Certains chrétiens ont l’habitude d’ajouter l’expression « au nom de Jésus » pour appuyer leurs prières de demande. Je voudrais une bonne note, au nom de Jésus. Abracadabra ! Bonne note !
L’an dernier, pendant un temps de retraite spirituelle, j’ai cherché, dans l’enseignement de Jésus, les passages où il promet d’exaucer les prières. Dans l’évangile de Marc, j’ai retenu ce verset : « Quand vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, pour que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes. » (Mc 11, 25) J’ai compris que la réponse aux prières est liée à la miséricorde. La prière n’est pas un usage de mots magiques qui contraignent Dieu. Elle est consentement à son œuvre de miséricorde. Le vrai miracle, c’est celui de la miséricorde de Dieu qui devient miséricorde en moi pour les autres.
Frère Raphaël de Bouillé, d’après Jean 14, 7-14
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En lavant les pieds de ses disciples, Jésus s’est abaissé au rang des esclaves. Il a voulu leur montrer que le véritable amour est service, que la véritable autorité est humilité. Et c’est ce chemin-là qu’ils sont appelés à emprunter, à sa suite. Bien que l’Évangile ne nous en dise rien, nous imaginons sans peine la confusion qui a pu naître dans l’esprit des disciples, et les questions qu’ils se sont posées : mais qui est-il ? Maître, ou esclave ? Roi, ou serviteur ?
Alors, à quelques heures de mourir sur la croix, Jésus révèle sa divinité. Il s’attribue le Nom que Dieu avait donné de lui-même à Moïse au Sinaï : JE SUIS. Sur le moment, ils n’ont sûrement pas compris, mais avec le temps, les événements et l’Esprit saint aidant, ils ont cru.
Ne nous étonnons pas si nous trouvons parfois difficile d’accueillir le message de Jésus. Notre esprit conçoit plus spontanément un Dieu tonnant sur la montagne qu’un Dieu en tablier à nos pieds. C’est en acceptant de nous laisser servir que nous reconnaîtrons celui qui EST. Et nous deviendrons, à notre tour, serviteurs.
Soeur Marie-Laetitia Youchtchenko, d’après Jean 13, 16-20
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Être remplaçant lors d’un match de foot n'est pas une des choses les plus valorisantes sur le terrain. Nous avons l'impression de ne pas être reconnus à notre juste compétence et que les autres sont surestimés : c'est moi qui devrais jouer le premier rôle ! Dans bien d’autres aspects de notre vie, et parfois dans l’Église, nous retrouvons ce sentiment d’injustice.
Saint Matthias a remplacé Judas parmi les apôtres. Et c’est la seule chose que nous savons de lui. Il est choisi par tirage au sort, un simple hasard ? Ce n’est pas particulièrement gratifiant… Quel est son rôle dans l'histoire du Salut ? Il est associé aux onze apôtres (Actes 1, 26) et il accepte. Ainsi, saint Matthias peut nous apprendre l'humilité, la patience et la disponibilité. Que ce « remplaçant » nous aide à comprendre et à accepter la place que nous occupons aujourd'hui. Lorsque nous serons face à des choix imposés que nous ne comprenons pas, qu’il intercède pour nous. Qu'il soit pour nous un modèle : ainsi, lorsque notre heure viendra, nous brûlerons du désir de remplir notre nouvelle mission éternelle dans le Royaume des cieux.
Frère Albert Bazyk, d’après Jean 15, 9-17
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« Moi, j’suis comme saint Thomas : j’crois que c’que j’vois ! » Cette phrase est-elle logique ? Je ne le pense pas. Quand on voit ou que l’on touche une table, on sait qu’elle existe. Donc, ce que l’on voit, on ne le croit pas. Mais ce que l’on voit peut nous aider à croire autre chose que ce que l’on voit. Vous êtes perdus ? Regardez Thomas ! Que voit-il ? Un mort qui est revenu à la vie. Pas d’erreur possible ! Cette voix, c’est bien celle de Jésus ! Ce visage, c’est bien le sien. Et puis, il y a ces plaies dans lesquelles Thomas est invité à mettre les doigts et même la main ! L’apôtre n’a pas à croire que Jésus est là : il le voit. En revanche, pour pouvoir crier « Mon Seigneur et mon Dieu ! », il faut qu’il pose un grand acte de foi.
La divinité de Jésus n’est pas marquée, noir sur blanc, sur son front ou dans ses plaies. Le fait qu’il soit ressuscité ne prouve pas qu’il est le Fils de Dieu. Le jeune fils de la veuve ou bien Lazare ont été ressuscités par Jésus mais ils ne sont pas Dieu pour autant ! Thomas voit un homme revenu de la mort et il croit que cet homme ressuscité est Dieu. Voir Jésus vivant en chair et en os, c’est sûr, l’aide à croire mais Thomas demeure encore libre de croire qu’il est le Fils de Dieu. Les signes, comme les miracles, favorisent la foi mais ils ne la contraignent jamais. « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! »
Frère David Perrin, d’après Jean 20, 19-31
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Jésus lui répondit: Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole et mon Père l'aimera; nous viendrons vers lui et nous établirons domicile chez lui. Celui qui ne m'aime pas ne garde pas mes paroles, et la parole que vous entendez ne vient pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé. Je vous ai dit cela pendant que je suis encore avec vous, mais le défenseur, l'Esprit saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas et ne se laisse pas effrayer. Vous avez entendu que je vous ai dit : « Je m'en vais et je reviens vers vous. »
Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais auprès du Père, car mon Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu'elles n’arrivent, afin que, lorsqu'elles arriveront, vous croyiez. (Jean 14: 23-29) Nous voyons comment Jésus prépare ses disciples à son départ, en les assurant que ceux qui l'aiment et gardent sa parole seront aimés par le Père, et que tous deux demeureront avec eux. Il nous assure de la venue du défenseur, le Saint-Esprit, qui nous enseignera et nous rappellera tout ce que le Christ a dit. Jésus nous offre sa paix – non pas celle que donne le monde, mais une paix durable et sans crainte. Il nous encourage à ne pas nous troubler, car son retour auprès du Père est un motif de joie pour nous tous. Par l'Esprit Saint, nous sommes habilités à vivre dans l'espérance, à partager la joie de la résurrection du Seigneur et à apporter l'espérance à ceux qui sont dans le besoin.
Sommes-nous submergés par le bruit qui nous entoure, le climat politique incertain du monde, le ralentissement économique et bien d'autres choses encore ? Alors que nous sommes confrontés à de nombreuses situations de ce type, le Christ nous encourage constamment à l'écouter et il nous donnera cette paix, comme nous l'entendons dans l'hymne traditionnel de Pâques : « Personne ne peut me donner cette paix que mon Seigneur ressuscité, mon Roi ressuscité peut me donner ». Lorsque nous regardons autour de nous, nous pouvons être témoins de nombreuses formes de rupture et nous n'avons peut-être pas toutes les réponses. Mais Jésus peut ouvrir la voie, par l'intermédiaire du Saint-Esprit, qui sera toujours avec nous lorsque nous serons mis au défi. Il ne nous abandonnera jamais.
Tout ce qu'il veut, c'est que nous l'aimions, que nous écoutions sa Parole et que nous fassions de même en aimant les autres, tout en écoutant leur appel à l'aide.
Questions de réflexion
1. Comment l'Esprit Saint vous incite-t-il à tendre une main aimante à ceux qui sont brisés, opprimés ou délaissés par la société ?
2. De quelle manière pouvez-vous devenir plus attentif à la Parole du Christ, afin d'être un témoin plus fidèle de l'espoir et de la guérison pour ceux qui sont dans le besoin ?
Prions… Seigneur aimant, tu as promis d'être toujours avec nous par le Saint-Esprit. Aide-nous à écouter ta parole et à la garder dans nos cœurs. Lorsque nous voyons la souffrance, donne-nous le courage d'agir avec compassion. Lorsque nous rencontrons l'opprimé ou l'oublié, fais que nous soyons le canal de transmission de ta paix. Viens, Esprit Saint, guide nos pas, inspire nos paroles et remplis-nous de l'amour du Christ, afin que nous puissions apporter l'espoir, la guérison et la joie à ceux qui en ont le plus besoin. Amen.
Willis Langford
Conférence St. Mary, Brampton, ON
Société Saint-Vincent de Paul
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« Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. » (Luc 2, 51)
Jésus est soumis à Marie et Joseph dans la vie toute simple de Nazareth. Ils lui donnent tout ce qu’il faut pour qu’il grandisse en sagesse et en grâce, devant Dieu et les hommes. Comme toute juive pieuse, Marie veille à la sanctification du foyer : transmission des valeurs bibliques, préparation des fêtes et des plats traditionnels, purification de la maison et des aliments, création d’une atmosphère d’amour, accueil des cousins de Jésus.
À mesure que la conscience de Jésus s’éveille avec l’âge, il expérimente la relation unique qu’il a avec son Père du ciel, qu’il nomme Abba, mot qu’il a d’abord dit à Joseph. Il puise dans les réalités du petit village de Nazareth des éléments qui l’inspireront pour l’annonce de la Bonne Nouvelle sur les routes de la Palestine : naissances, maladies, morts, semailles, moissons, figuiers, vignes, brebis…
Prière
Nous te bénissons, Jésus, vrai Dieu et vrai homme, de naître et de grandir en nos cœurs. Ta lumière illumine nos ténèbres. Apprends-nous à te suivre avec amour, à l’exemple de Marie et de Joseph.