Prières

Prière de Sainte Thérèse

Puisses-tu avoir la paix intérieure aujourd'hui.


Puisses-tu avoir la certitude que Dieu t'as placé exactement où tu devais être.


Puisses-tu ne pas oublier les possibilités infinies qui émanent de la foi.


Puisses-tu utiliser ces cadeaux que tu as reçus et transmettre l'amour qui t'as été donné.


Puisses-tu être heureux de savoir que tu es un enfant de Dieu.


Laisse cette présence s'enfoncer jusqu'au fond de toi, permet à ton âme de chanter.


Danse, glorifie, aime.

C'est là pour chacun de nous.


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Prière à Sainte Anne

"Ô ma bonne mère Sainte-Anne, patronne des Bretons et de notre nation. Toi, la mère de Marie, la bienheureuse pleine de grâce."


Toi, la grand-mère de Jésus et notre douce grand-maman.


Toi, qui aimes, qui accueilles et ne juges pas, je viens poser ma tête à tes genoux et déposer à tes pieds mon coeur d'enfant qui a grandi trop vite, mes peines, le fardeau du jour et l'angoisse de la nuit.


Dans l'espérance et dans la foi, je te confie tous ceux que j'aime, tous ceux que je n'aime pas assez, tous ceux qui souffrent dans leur corps, leur coeur, leur âme et leur esprit.


Intercède pour nous, pèlerins de la terre, et guide-nous, par l'exemple des vertus de ta maternelle bonté, vers l'amour éternel et trinitaire de ton petit-fils, afin que nous puissions avec toi lui rendre grâce et témoigner dès aujourd'hui et pour les siècles sans fin :


"Elle est vivante sa Parole". Amen.

André Bisaillon, neuvaine à Ste-Anne de Chicoutimi


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J'ai 15 ans

Seigneur, je viens d'avoir quinze ans.

Ce n'est donc pas facile d'avoir quinze ans !

Je suis tout mêlé : je ne sais plus d'où je viens

et je ne sais pas trop où je vais.

Je suis comme assis entre deux chaises

Ce n'est pas trop confortable !


Grandir, c'est une belle chose dans les livres,

mais grandir dans la vie, ce n'est pas pareil.

Quand tu as eu douze, treize ans,

tu as fait ta petite crise d'adolescence, toi aussi.

Tu te rappelles, au Temple de Jérusalem ?

Tes parents ne savaient plus comment te prendre;

même ta mère t'a fait des remontrances !

C'est un peu la même chose avec mes parents :

ils ne me reconnaissent plus.

J'étais un bon petit gars quand j'étais jeune,

docile, obéissant, serviable.


Maintenant que je me suis mis à grandir comme une échalote,

je passe pour un enfant difficile, paresseux, égoïste, cachottier.

Ça doit être ma crise d'indépendance !

Mes parents et moi, on ne se comprend plus.

Ce n'est pas facile de grandir ! Je suis tout mêlé :

à l'extérieur, je passe pour une tête enflée,

mais en-dedans, je suis plein de craintes et d'inquiétudes.

Je ne sais plus sur qui m'appuyer.

J'ai des amis, bien sûr, mais je ne peux pas tout leur conter.

Ce sont des "chums", des copains.


Mais, je ne peux pas dire qu'on s'aime vraiment.

J'ai la tête bourrée de questions, je suis plein de doutes,

et je ne trouve pas beaucoup de réponses...

J'ai un coeur qui voudrait aimer, aussi, et qui voudrait être aimé, 

mais je ne sais pas comment faire : je suis maladroit.

On dirait que j'ai perdu le tour de vivre.

Je commence à regarder les filles,

mais je suis donc empêtré avec elles !

Je ne veux pas qu'elles me prennent encore pour un p'tit gars,

mais, d'un autre côté, je ne sais pas comment agir en homme.

C'était si simple avant ! Que c'est dur de grandir !

Ce n'est pas facile d'être adolescent :

assis entre deux chaises ce n'est pas confortable !


Seigneur Jésus, toi qui as passé par là,

tu sais ce que je vis, ce que je ressens.

Tu es capable de m'aider à grandir.

À travers toutes mes incertitudes,

toutes mes insécurités, toutes mes angoisses,

je sais que je peux m'appuyer sur toi;

je sais aussi que tu me fais confiance quand même.

Aide-moi à devenir un homme, un jeune homme

qui a confiance en lui, dans les autres et en toi.

Amen.


Jules Beaulac, Revue Je crois