Archives 15 octobre 2025
Archives 15 octobre 2025
Textes 15 octobre
La logique de la foi serait-elle irrationnelle au point de vouloir qu’un arbre s’enracine en mer ? Un élément des deux premiers versets nous rappelle une autre parabole : le contraste entre un tout petit grain de moutarde et un très gros arbre – un mûrier ou un sycomore dans le texte grec. Jésus a déjà comparé le Règne de Dieu à un petit grain qui, après avoir été jeté en terre et avoir poussé, devient un grand arbre capable d’abriter tous les oiseaux.
Aujourd’hui, il est question de la foi des apôtres et d’efficacité, peut-être en lien avec leur incapacité de pardonner comme Jésus vient de le leur demander… Ils veulent plus de foi, mais Jésus leur parle du petit peu de foi qui suffit pour être obéi par l’arbre. La suite de l’évangile parle aussi d’obéir, d’un serviteur qui fait son devoir, rien que son devoir. Jésus semble déplacer la question : ce qui compte, ce n’est pas que la foi soit très grande mais qu’elle soit vivante, communicative, humble, au service de la vie qui la porte et qu’elle porte, sans chercher de récompense. Le grain jeté en terre poussera et deviendra un grand arbre. De même, l’efficacité de la mission des apôtres dépend avant tout du maître, ce maître qui se ceindra bientôt les reins, comme un serviteur, et se donnera lui-même à manger et à boire… Alors confiance : à nous de déployer gratuitement nos talents dans le service de la mission sans chercher à mesurer les résultats : les fruits viendront par la puissance de Dieu !
Soeur Christine Gautier, d’après Luc 17, 5-10
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Quand nous mangions le soir à la maison, mon père présidait tout naturellement la tablée. C’est lui qui tranchait le pain. Un dialogue s’engageait alors : « Une tranche de pain, s’il vous plaît… Merci papa. » Les repas en famille étaient l’occasion d’intéressants rappels des bonnes manières. Nous apprenions surtout à dire merci et c’était une clé pour la vie.
Dans le récit de l’Évangile de ce dimanche, la peau de dix lépreux est guérie, mais le cœur d’un seul a été changé, celui du Samaritain, revenu sur ses pas pour louer le Seigneur…
Beaucoup de nos mercis ne sont que le fruit d’une habitude dictée par nos bonnes manières ou dans le but d’entretenir une relation saine. Mais un jour, nous recevons un don spécial (un amour, un pardon…) et nous savons que nous ne serons jamais en mesure de rendre la pareille. Nous ne pouvons que dire merci avec la sagesse de recevoir simplement ce qui nous est offert.
Quand on découvre Dieu, il n’y a plus qu’un mot possible à lui adresser : « Merci ».
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La part des anges, dans les chais d’Armagnac, c’est cette partie d’alcool volatile et invisible qui s’est évaporée. Dans la foi, nous pressentons bien aussi qu’il y a une dimension invisible entre Dieu et nous : les anges que la Bible atteste. C’est pourquoi nous confessons que Dieu a créé le monde visible et invisible. Les anges, les hommes, les fleurs ou les alouettes sont des créatures, et comme toutes les autres, elles ne sont pas reliées à Dieu de manière indépendante. Elles forment un univers riche de diversité qui dit la bonté et la perfection de Dieu. Et elles jouent un rôle pour que la création sortie de Dieu puisse y retourner. Les anges ont leur place pour approcher Dieu de nous et pour que nous nous approchions de lui.
« Pour entrer dans le Royaume de Dieu », dit Jésus, soyez en confiance comme des enfants. Ayez confiance en Dieu ! Il nous donne des anges, notamment des anges gardiens, avec mission de veiller sur nous, et pas seulement pour réussir nos examens. Ils nous gardent pour que nous fassions le bien et qu’ainsi nous avancions sûrement vers le salut que Dieu veut pour tous. « À ses côtés, chaque fidèle a un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie », disait saint Basile. Les anges sont un chemin vers Dieu, un accès facile car ils en voient la face. Les chrétiens croient qu’il y a des anges et qu’ils ont une mission. Et n’oublions pas que nous ne sommes pas faits pour être angéliques, mais chrétiens. Et les anges nous y aident.
Frère Philippe Jaillot, d’après Matthieu, 18, 1-5. 10
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Ceux d’entre nous qui ont eu la grâce d’aller en Terre Sainte se souviennent des ruines de Capharnaüm, Bethsaïde et Corazine, au nord du Lac de Galilée. Jésus a longuement parcouru cette région située non loin de Nazareth. Les miracles qu’il y a opérés sont nombreux : les évangiles nous rapportent qu’il a marché sur les eaux, guéri un aveugle, multiplié les pains… pour n’en citer que quelques-uns. Et pourtant, leurs habitants ne se sont pas convertis. C’est étonnant, et même incompréhensible. Cependant, n’allons pas trop vite leur jeter la pierre !
Nous sommes, comme eux, les témoins de la présence du Christ parmi nous. L’eucharistie, le pardon des péchés sont des miracles sans cesse renouvelés. Mystère d’un Dieu caché, infiniment respectueux de notre liberté. Le Tout-Puissant est tellement humble qu’il mendie notre réponse – même les miracles ne nous contraignent pas à la foi. Saurons-nous l’accueillir ? Écoutons le Ressuscité nous dire : « Heureux êtes-vous, si vous ne vous habituez jamais au miracle du Dieu-avec-vous ! »
Soeur Marie-Laetitia Youchtchenko, d’après Luc 10, 13-16
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Le pape Léon XIV a déclaré dimanche qu’un génie de l’informatique âgé de 15 ans est le premier saint millénarial de l’Église catholique, offrant ainsi à la prochaine génération de catholiques un modèle auquel s’identifier, qui a utilisé la technologie pour diffuser la foi et qui s’est vu attribuer le surnom d’«influenceur de Dieu».
Le pape Léon a canonisé Carlo Acutis, décédé en 2006, lors d’une messe en plein air sur la place Saint-Pierre devant environ 80 000 personnes, dont une grande partie appartenant à la génération Y ou étant des couples avec de jeunes enfants. Lors de la première messe de canonisation de son pontificat, le pape a également canonisé une autre figure italienne populaire qui est décédée jeune, Pier Giorgio Frassati.
Léon a affirmé que les deux hommes ont fait de leur vie des «chefs-d’œuvre» en la consacrant à Dieu.
«Le plus grand risque dans la vie est de la gâcher en dehors du plan de Dieu», a déclaré le pape dans son homélie. Les nouveaux saints «sont une invitation pour nous tous, et particulièrement pour les jeunes, à ne pas gâcher notre vie, mais à la diriger vers le haut et à en faire des chefs-d’œuvre», a-t-il ajouté.
Carlo Acutis est né le 3 mai 1991 à Londres dans une famille catholique aisée, mais peu pratiquante. Ils sont retournés à Milan peu après sa naissance et il a connu une enfance normale et heureuse, marquée par une dévotion religieuse de plus en plus intense.
Acutis s’intéressait particulièrement à l’informatique et, dès son plus jeune âge, dévorait des livres de programmation de niveau universitaire. Il a gagné le surnom d’«influenceur de Dieu» grâce à son principal héritage technologique: un site web multilingue documentant les prétendus miracles eucharistiques reconnus par l’Église, un projet qu’il a réalisé à une époque où le développement de tels sites était réservé aux professionnels.
Il était connu pour passer des heures en prière devant l’Eucharistie chaque jour. La hiérarchie catholique s’efforce de promouvoir la pratique de l’adoration eucharistique, car, selon les sondages, la plupart des catholiques ne croient pas que le Christ soit physiquement présent dans les hosties eucharistiques.
Acutis s’est limité à une heure de jeux vidéo par semaine, ayant apparemment décidé, bien avant TikTok, que les relations humaines étaient beaucoup plus importantes que les relations virtuelles. Cette discipline et cette retenue ont séduit la hiérarchie catholique, qui a tiré la sonnette d’alarme sur les dangers de la société technologique actuelle.
En octobre 2006, à l’âge de 15 ans, Acutis est tombé malade d’une leucémie aiguë rapidement diagnostiquée. Il est décédé quelques jours plus tard. Il a été inhumé à Assise, ville connue pour son association avec un autre saint populaire, saint François.
Depuis sa mort, des millions de jeunes catholiques se sont rendus à Assise, où ils peuvent admirer le jeune Acutis à travers une tombe vitrée, vêtu d’un jean, de chaussures Nike et d’un chandail en coton ouaté. On dirait qu’il dort, et des questions se posent quant à la façon dont son corps a été si bien préservé, d’autant plus que des parties de son cœur ont même fait le tour du monde comme reliques.
Les deux cérémonies de canonisation étaient prévues plus tôt cette année, mais elles ont été reportées à la suite du décès du pape François en avril. François avait ardemment défendu le cas de canonisation d’Acutis, convaincu que l’Église avait besoin de quelqu’un comme lui pour attirer les jeunes catholiques à la foi tout en abordant les promesses et les dangers de l’ère numérique.
Pier Giorgio Frassati, l’autre saint canonisé dimanche, a vécu de 1901 à 1925, date à laquelle il est décédé à l’âge de 24 ans de la polio. Né dans une famille turinoise aisée, il est connu pour son dévouement au service des plus démunis et ses actes de charité, tout en transmettant sa foi à ses amis.
Les deux miracles reconnus par l'Église catholique pour Carlo Acutis sont : d'abord, la guérison d'un enfant brésilien souffrant d'une malformation congénitale du pancréas en 2010, puis, le rétablissement d'une jeune femme costaricaine, Valeria, après un grave traumatisme crânien en 2022 à Florence. Ces deux événements, survenus après que leurs proches aient prié pour l'intercession de Carlo, ont mené à sa béatification en 2020 et à sa canonisation en 2025.
Les deux miracles reconnus par le Vatican pour la canonisation de Pier Giorgio Frassati sont : la guérison du séminariste américain Kevin Becker en 2011 après une chute grave, et la guérison du père mexicain Juan Gutierrez en 2017 d'une blessure au tendon d'Achille.
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Quelle radicalité ! Jésus en demande vraiment beaucoup… il faudrait donc tout quitter pour être son disciple ? Ne pas se laisser distraire par les choses du monde mais se laisser envahir par la Parole de Dieu. « Toi, pars, et annonce le règne de Dieu », dit Jésus. La diffusion de cette parole doit donc être notre mission première. Mais sommes-nous tous appelés à tout quitter ?
À qui s’adresse Jésus quand il demande de tout quitter pour le suivre ? Ces paroles n'ont-elles pas entrainé certains d’entre nous sur les routes pour évangéliser le monde et d’autres dans les cures et les couvents pour se consacrer à la prière et l’évangélisation, entièrement à Dieu et nous l’offrir ? Merci tellement à eux !
Nous ne sommes pas tous des « Marie » au pied de la croix. Alors quid des « Marthe » qui loin de tout quitter, restent bien ancrées dans la vie matérielle, s’occupent des familles, des autres, les nourrissent, tendent la main à ceux dans le besoin, les éduquent, les soignent et enterrent les morts ? « Ce que vous faites aux tout petits, c’est à moi que vous le ferez », dit Jésus. Alors en tout cela, les « Marthe » sont aux pieds de Dieu, elles aussi, disciples. Offrir de l’Amour, c’est offrir Dieu. Ouf !
Catherine Motte, d’après Luc 9, 57-62
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Vol. 3, No 1, septembre 2025
L’Aujourd’hui d’Élisabeth Turgeon vous revient pour une autre année, toujours à raison d’un numéro par mois. Nous prenons la route avec l’intention ferme de faire avancer la canonisation de la Bienheureuse Élisabeth Turgeon. Et si cet extrait de son testament spirituel s’avérait la recette infaillible ? « …je vous recommande particulièrement l’union, la charité fraternelle, quand on est uni dans une communauté, quand la paix règne parmi ses membres, c’est le ciel sur la terre. » Peut-être y a-t-il un espace pour le progrès dans nos milieux divers !
Soirée Élisabeth La prochaine soirée Élisabeth Turgeon aura lieu mercredi le 17 septembre, à l’ancienne chapelle de la maison mère à 19 h. Vous êtes tous et toutes les bienvenus.
Point de vigilance Portons dans notre prière les nombreuses intentions soumises à l’intercession de la Bienheureuse Élisabeth Turgeon. En voici quelques- unes :
Être un bon petit garçon.
Que notre famille soit toujours lumière pour notre monde.
Libération de la peur et du stress de l’angoisse. Je demande la Paix.
Bonne Année scolaire.
Harmonie, santé.
Guérison d’un problème de boisson.
Une mort heureuse pour ma mère.
Que ma mère reçoive autant d’amour qu’elle en a donné pour ses enfants et tous les enfants de Dieu.
Réflexion de jeune Quand je suis allé à l’école, ils m’ont demandé ce que je voulais être quand je serai grand. J’ai écrit : « Heureux ». Ils m’ont dit que je n’avais pas compris la question. J’ai répondu qu’ils n’avaient pas compris la vie. (Citation affichée dans un restaurant)
Parole de sagesse Faisons le bien tandis que nous le pouvons, car la vie est très courte. Amassons dans le temps des trésors pour l’éternité. (Élisabeth, Lettre, septembre 1880)
Chemin de prière Je prie instamment cette bonne Mère (Marie) d’être votre conseil et votre guide. (Élisabeth Lettre 22 mai 1880)
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Imaginez une enveloppe dans votre boîte aux lettres. Dans cette enveloppe, une carte avec ces quelques mots : « Jésus-Christ, lors d’un passage dans votre commune, a choisi votre maison. Il vous prie de bien vouloir l’accueillir pour le dîner. »
Passée la surprise et vérification faite qu’il ne s’agit pas d’un canular, je suis sûr que vous vous mettriez vite à l’œuvre pour être à la hauteur de l’événement annoncé : accueillir Jésus lui-même ! Grand ménage et petits plats mitonnés avec amour !
Les Samaritains de ce passage d’évangile n’ont, eux, pas mis les petits plats dans les grands pour accueillir le Fils de Dieu qui annonçait sa venue. Ils ne l’ont pas fait car ils se sont arrêtés à la surface des choses : ils ont réduit ce voyageur qui demandait l’hospitalité à sa nationalité, à sa religion : un Juif n’est pas accueilli en Samarie. Affaire classée. Ils ont fermé leurs portes.
À chaque fois que nous fermons notre porte, nous nous comportons comme eux. Fermer sa porte ne veut pas dire réfléchir pour savoir si nous pouvons accueillir telle personne ou tel propos. Fermer sa porte consiste à réduire l’autre à une dimension (sa nationalité, sa religion, son âge, son statut social ou son orientation sexuelle) et conclure, en un clin d’œil, que nous n’avons pas à considérer sa demande.
Les cartons annonçant la venue du Christ, nous en recevons souvent. Ne les déchirons pas trop vite, sous prétexte que nous n’avons pas su lire la signature de Jésus. Ne manquons jamais les visites de Jésus.
Frère Jacques-Benoît Rauscher, d’après Luc 9, 51-56
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Cette question, posée par un enfant, mérite qu’on s’y arrête : « As-tu déjà vu un ange ? Oui, peut-être ! Mais il faut être attentif, car un ange, c’est discret, léger comme le fin murmure d’une brise ! » (1R 19, 12)
Le passage d’un ange, a fortiori d’un archange, se repère après coup : c’est comme Dieu que l’on ne peut voir que de dos (Ex 33, 23). Il nous faut donc effectuer un exercice de relecture de notre histoire. Nous pourrons peut-être repérer les passages où notre existence a changé, notre vie de foi s’est approfondie, comme notre regard sur nos frères et sœurs. Découvrir peu à peu la mission qui nous est donnée.
« À la Vierge Marie, c’est Gabriel qui est envoyé, dont le nom signifie « Force de Dieu » : ne venait-il pas annoncer celui qui voulut se manifester dans une humble condition pour triompher des puissances démoniaques ? » (Grégoire le Grand)
La lecture attentive de la Parole peut nous conduire à quitter l’ombre protectrice du figuier pour mettre en œuvre ce que l’ange murmure à notre oreille : « Le Maître est là, il t’appelle. » (Jn 11, 28) N’est-ce pas là le rôle des anges et des archanges : nous amener à la rencontre et à l’adoration du Seigneur. Cette mission spirituelle, nous pouvons la partager en portant la Bonne Nouvelle destinée à tous.
« Messagers du Seigneur, bénissez le Seigneur, vous, les invincibles porteurs de ses ordres, prompts à exécuter sa Parole ».
Frère Jean-Didier Boudet, d’après Jean 1, 47-51
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Comment serait votre paroisse idéale ? Dynamique et missionnaire ? Prestigieuse et cultivée ? Simple et fraternelle ? Et comment serait votre Église idéale ? Influente et obéie ? Nombreuse et conquérante ? Conservatrice ou libérale ? Beaucoup de nos idéaux sont légitimes, mais risquent de nous rendre sourds ou perplexes devant la Croix.
Un mois avant sa mort, le frère Pierre Claverie, martyr en Algérie, disait : « Depuis le début du drame algérien, on m’a souvent demandé : “Que faites-vous là-bas ? Pourquoi restez-vous ?” […] Nous sommes là-bas à cause de ce Messie crucifié. À cause de rien d’autre et de personne d’autre ! Nous n’avons aucun intérêt à sauver, aucune influence à maintenir. » Il est difficile de ne pas mesurer le succès de la foi au nombre des vocations et à l’admiration suscitée par nos œuvres. Est-ce à dire qu’il faut échouer pour être chrétien ? Non, on agit pour réussir. Mais il faut apprendre à mourir ; non pas pour des idéaux, mais comme martyrs.
Frère Thomas Zimmerman, d’après Luc 9, 43b-45
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Jésus se livre ici à un jeu étrange. Dans l’intimité avec ses disciples, il les met à l’épreuve. À ce stade de leur vie avec lui, que peuvent-ils bien comprendre de sa personnalité ? De l’ADN de ce leader qui les a appelés pour une mission surprenante, voire déroutante ? Qui est ce Jésus qui parle avec autorité ?
Avec une spontanéité déroutante, Pierre va donner la réponse parfaite. De la part d’un pêcheur de Galilée, n'est-ce pas merveilleux ?
La réponse est tellement parfaite qu’elle peut même paraître décalée, hors sol. En d’autres mots, c’est une réponse inspirée par l’Esprit Saint, une réponse qui vient d’ailleurs.
Jésus sait bien que les hommes et les femmes sont lents à comprendre et à croire. Il sait également que, pour être reconnu comme le Messie tant attendu, il faut qu’il traverse l’épreuve, la passion et la résurrection.
La foi vraie, sincère et profonde d’un disciple se devinera dans la réponse qu’il pourra donner après avoir fréquenté le Christ, après avoir traversé l’épreuve avec lui. Le chemin pour recevoir le salut passe par un agir, la mise en œuvre concrète de notre foi à travers les défis de toute vie, à travers les épreuves et les joies. Comme Lui…
Père Serge Maucq, d’après Luc 9, 18-22
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Dimanche le 19 octobre, l’Église nous invite à prendre conscience de notre responsabilité dans la mission. Avec le temps, je réalise que la vie chrétienne est un aller-retour entre le fait de compter sur Dieu en tout et sa fidélité de compter sur nous. Dieu a vraiment besoin de nous afin de dire au monde son amour, sa bonté, sa justice et sa paix.
Chaque personne doit faire tout ce qu’elle peut pour dire sa foi et inviter les gens à croire, mais à se rappeler que le résultat appartient à Dieu seul. Saint Ignace de Loyola disait : « Prier comme si tout dépendait de Dieu, et travailler comme si tout dépendait de nous ». En tout temps, je dois me rappeler que ma force et mon courage viennent de Dieu et que je peux m’appuyer sur lui en priant.
Prier, c’est entrer en intimité avec le maître de la vie et un moment de proximité ou je passe du temps avec lui. J’en profite, exprimant ma reconnaissance pour ce qui est beau et bon en nous et les autres, pour les merveilles de la nature et tous les bienfaits que je reçois de lui. Être vrai devant lui et devant les gens que je rencontre dans une relation d’amour.
Benoit Caron prêtre, collaborateur à l’Unité pastorale
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Saint Joseph, tu es l’homme qui songe,
apprends-nous à retrouver la vie spirituelle
comme le lieu intérieur où Dieu se manifeste et nous sauve.
Éloigne de nous la pensée que prier soit inutile;
aide chacun de nous à correspondre à ce que le Seigneur nous indique.
Que nos raisonnements soient irradiés de la lumière de l’Esprit,
notre cœur encouragé par Sa force
et nos peurs sauvées par Sa miséricorde.