Archives 30 octobre 2024
Archives 30 octobre 2024
Textes 30 octobre
Cette semaine, l’Église nous invite à fêter et à honorer tous les saints. C’est pourquoi nous vous proposons un article au sujet de la communion des saints :
C’est un article du Credo que nous proclamons chaque dimanche. Mais de quelle communion s’agit-il ?
Tous les défunts
Il est vrai qu’en parlant de communion des saints on pense spontanément aux défunts. « Consciente de la communion qui unit tous les membres du Corps mystique de Jésus-Christ, l’Eglise en marche vers Dieu a honoré avec une grande piété la mémoire des défunts, et cela dès les premiers siècles de l’ère chrétienne », comme le rappelle le concile Vatican II (LG 50). Cette union avec ceux et celles qui sont déjà passés par la mort se réalise de la manière la plus éclatante dans la célébration eucharistique. Dans la communion de toute l’Eglise nous y faisons mémoire de tous ceux et celles qui nous ont précédés, qu’ils aient ou non appartenu à l’Eglise visible, car, comme le dit encore le concile Vatican II, « puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associé au mystère pascal. » (GS 22,5) Dans la mesure où Dieu leur communique sa vie, les défunts, chrétiens ou non, ont part à la communion des saints. Parmi eux, il y a les « Saints » que l’Eglise honore et prie plus spécialement parce que, « tout en partageant notre condition humaine, ils reflètent davantage les traits du Christ » (LG 50).
L’unité du genre humain
Tout cela nous apporte de précieux éclairages pour notre vie chrétienne. C’est une confirmation de l’appel universel à la sainteté sur lequel le concile Vatican II a tant insisté. Et c’est une invitation à comprendre le mystère de l’Eglise dans toute son ampleur. L’Eglise, ce n’est pas seulement le peuple des baptisés cheminant sur cette terre. Elle a pour mission d’« opérer l’union intime avec Dieu et l’unité du genre humain » (LG 1). Parmi ses membres il y a tous les êtres humains qui, au cours des millénaires, ont accueilli le don de Dieu sans que nous sachions comment. Nous sommes en communion avec eux. Très concrètement cela nous invite à rejoindre par la pensée et la prière tous ceux que nous avons aimés sur cette terre et que nous continuons à aimer. La foi chrétienne est réaliste : elle sait que les morts se taisent et qu’ils échappent à nos prises. Elle n’encourage pas la recherche des gens qui sont en quête de communication avec les défunts. Mais elle affirme que les relations ne sont pas rompues. Elles peuvent se poursuivre et même s’approfondir. Parmi les défunts, certains ont suivi le Christ avec une fidélité dont l’Eglise aime faire mémoire : en reconnaissant leur sainteté elle nous invite à nous appuyer sur leur témoignage et à compter sur leur soutien.
Nombreuses et diverses sont les expériences qui montrent comment la lumière de la foi éclaire les relations entre ceux qui vivent ici-bas et ceux qui sont passés par la mort. En Afrique, dans des cultures marquées par la crainte des morts, j’ai pu constater combien il est libérateur de vivre la relation aux défunts dans la communion de l’Eglise. En Extrême-Orient j’ai vu des chrétiens découvrir avec joie que le culte des ancêtres peut prendre la forme d’une communion dans le Christ avec des ascendants non chrétiens.
Croire à la communion des saints, c’est croire que l’œuvre du Saint-Esprit, qui achève toute sanctification, s’étend à l’humanité tout entière.
Que l’amour puisse parvenir jusqu’à l’au-delà, que soit possible un mutuel donner-et-recevoir, dans lequel les uns et les autres demeurent unis par des liens d’affection au-delà des limites de la mort – cela a été une conviction fondamentale de la chrétienté à travers tous les siècles et reste aussi aujourd’hui une expérience réconfortante.
Qui n’éprouverait le besoin de faire parvenir à ses proches déjà partis pour l’au-delà un signe de bonté, de gratitude ou encore de demande de pardon ?
Aucun homme n’est une monade fermée sur elle-même. Nos existences sont en profonde communion entre elles, elles sont reliées l’une à l’autre au moyen de multiples interactions. Nul ne vit seul. Nul ne pèche seul. Nul n’est sauvé seul.
Continuellement la vie des autres entre dans ma vie : en ce que je pense, dis, fais, réalise. Et vice versa, ma vie entre dans celle des autres : dans le mal comme dans le bien. Ainsi mon intercession pour quelqu’un n’est pas du tout quelque chose qui lui est étranger, extérieur, pas même après la mort.
Benoît XVI, Spe salvi 48
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« Que dois-je faire ... ? » C’est une question récurrente chez les catéchumènes et les recommençants que j’accompagne. Bienheureux soit cet homme qui l’a posée à Jésus ! Grâce à lui, nous aussi, nous pouvons écouter sa réponse. Mais c’est là que tout se complique... Jésus dit aux disciples « combien il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » et les disciples en sont effrayés. Dans la logique du monde, la richesse est importante et dans la logique de l’antiquité juive, la richesse est un signe de bénédiction. La parole de Jésus place donc les disciples devant une contradiction. Les disciples ne sont pas tellement réputés pour être riches, mais ils ont raison d’avoir peur pour leur salut, parce que Jésus insiste : « Comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu ! ».
Le « chas de l’aiguille » est-il une petite porte de la ville qu’un chameau ne pouvait passer qu’à genoux sans son chargement ? Y a-t-il une confusion en grec entre kamelon (un chameau) et kamilon (une corde en poil de chameau) ? Ce qui est clair, c’est l’intention d’exprimer ici une véritable difficulté.
Les richesses, qu’elles soient matérielles, morales ou spirituelles, visent à rendre autonomes, tandis que le salut offert par Dieu en Jésus-Christ s’opère dans la relation. Le chemin étroit vers le salut passe par la reconnaissance de notre besoin de Dieu pour devenir ce à quoi nous sommes appelés. Pour entrer dans son Royaume, soyons devant Dieu comme des enfants qui n’ont rien.
Soeur Carine Michel, d’après Marc 10, 17-30
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Jésus vient d’expulser un démon et la première réaction des foules a été l’admiration. Pourtant le doute survient chez certains d’entre eux, et avec lui la division des cœurs. Comme pour vérifier l’authenticité de ce geste, les incrédules demandent un signe. Nous le savons, il n’est pas si facile de s’abandonner dans la confiance, ni de croire à l’amour, tout simplement ! Or la guérison opérée par Jésus est un acte de pur amour.
Si nous choisissons de suivre le Christ, nous entrerons peu à peu dans cette logique de l’amour unificateur. Alors avec lui, nous rassemblerons. Nous deviendrons artisans d’unité. Par nos paroles d’encouragement, nos gestes de réconciliation, nous serons les signes que le Royaume de Dieu est venu jusqu’à nous. Dans l’incapacité d’agir, l’esprit diviseur ira chercher ailleurs un lieu où se reposer. Veillons à ce qu’il ne revienne pas ! Ne permettons jamais que dans nos cœurs s’installe la triste froideur des maisons vides. Laissons-nous habiter par la joyeuse créativité de l’amour.
Soeur Marie-Laetitia Youchtchenko, d’après Luc 11, 15-26
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Mon ami, tu ne peux pas ou tu ne veux pas te lever ? Quand on reçoit une demande ou une invitation, il n’est pas rare que nous déclinions en disant qu’on ne peut pas, par délicatesse. Mais la réalité, souvent, c’est qu’on ne veut pas, comme un enfant à qui on présente des épinards… ou parfois même du poisson ! Lorsque Jésus nous présente cette parabole en revanche, il nous parle du Père qui semble vouloir donner, de tout son cœur, à des enfants qui malheureusement ne demandent pas. Des enfants qui ne sont pas assez importuns. Comme s’il voulait, mais ne pouvait pas : il est mendiant de ta demande. « Dieu qui t’a créé sans toi ne te sauvera pas sans toi », dit saint Augustin.
Tu es libre, mon ami, tu peux demander dans ta prière, chercher à la bibliothèque, frapper aux portes de ta paroisse. Dieu est bon et il ne demande que ça. Garderas-tu ta porte fermée, comme la pierre du tombeau ? Ou voudras-tu bien te lever, au dernier jour, pour le festin des noces ?
Frère Thomas Zimmerman, d’après Luc 11, 5-13
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Cette prière du Notre Père souvent récitée en mode pilote automatique, comme des moulins de prière, est celle que le Fils disait à son Père. Le souffle du Verbe fait chair a prononcé ces mots, les a façonnés, les a polis à force de les dire avec intensité. Il ne dépend que de moi - avec l’Esprit Saint - de travailler à lester ces mots du poids d’amour et de confiance qui unissait le Fils au Père. Par ces mots, je peux participer au désir du Fils d’entrer dans le vouloir du Père. Je peux prêter ma bouche et mon cœur pour dire ces mots pour tous ceux qui ne les connaissent pas, pour tous ceux qui ne peuvent pas les dire. Ceux dont l’expérience paternelle rend insupportable toute adresse au père ; ceux qui ont faim du pain de l’âme, du cœur ou de la présence. Ceux qui sont incapables de pardonner sans l’Esprit qui unit le Fils au Père. Ceux qui ne savent pas ce qu’est aimer.
Dans le mystère de la communion des saints, unissons-les à saint Ignace d’Antioche qui voulait devenir ‘’le froment de Dieu broyé par la dent des bêtes pour devenir le pain de Jésus-Christ’’.
En entrant dans la prière de Jésus comme en un temple, portons avec nous tous ceux qui n’en trouvent pas l’entrée.
Antoine de la Fayolle, d’après Luc 11, 1-4
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La lecture de cet évangile provoque souvent des réactions en sortie de messe. Le Seigneur négligerait ceux et celles qui portent le poids du jour dans leurs travaux quotidiens ? En réalité, Marthe et Marie coexistent en chacun de nous. Personne sur terre ne peut se dispenser de travail professionnel ou autre. Même nos sœurs contemplatives passent une bonne partie de leur temps à des travaux ménagers. Que veut nous dire le Christ ? Il y a dans notre vie des occupations qui nous semblent indispensables et souvent urgentes. Nous ne pouvons pas nous en abstenir que ce soit au travail ou dans notre famille. Ce devoir d’état ne doit pas être négligé puisque nous participons ainsi à la construction et à l’amélioration du monde dans toutes ses dimensions.
Nous le savons, il y a une autre part, la meilleure pour Jésus. Ce n’est donc pas la seule et elle n’exclut pas l’autre. C’est la plus importante parce qu’elle donne sens à notre action. Et cette autre part de notre vie, c’est celle du temps dépensé gratuitement pour Dieu.
Frère Yves Habert, d’après Luc 10, 38-42
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La foule se presse autour de Jésus. Elle réclame un signe. Une manifestation de la puissance de Dieu. Des prodiges. Une preuve sonnante et trébuchante. Une garantie que Dieu est bien le Dieu sauveur.
Jésus, tout habité des Écritures, hausse le ton : « il ne leur sera pas donné d'autres signes que Jonas » – c’est-à-dire une parole déjà adressée dans l’histoire par le prophète Jonas, mettant en garde le peuple de Ninive contre ce qui peut porter atteinte à sa vie sensée et vivante. Parole écoutée, entendue qui sauvera Ninive de la destruction.
Jésus aujourd’hui est cette parole. Non plus une parole portée, mais le Verbe lui-même. Parole de Dieu faite chair, qui, de la Samaritaine à Zachée, de l’aveugle Bartimée à Lazare, guérit, libère, transforme les êtres qui se laissent toucher par elle. Accueille. Entend, répond, comprend, redonne une orientation aux vies empêchées, sauve de la fatalité.
Ne pas se laisser inspirer par cette vie redonnée par Jésus, ne pas reconnaître cette bienfaisance de Dieu par le Fils, voilà ce qui menace la génération à laquelle Jésus s’adresse.
« Il y a ici bien plus que Jonas ! » : Jonas, avalé par le monstre marin, resta trois nuits et trois jours captif de ses entrailles. Résonne déjà dans l’exclamation de Jésus l’annonce de sa mort et de sa résurrection. La Sagesse de Dieu faite chair, la Parole de Vie, sera confisquée, mise à mort, par ceux qui ne l’ont pas reconnue.
Aux premières heures du matin du troisième jour, ayant traversé la mort, la Parole de Vie, le Christ, discrètement, loin des manifestations spectaculaires, avec bienveillance, convertira à nouveau le cœur de Marie de Magdala en prononçant son nom (Jn 20, 16). Simplement.
Soeur Véronique Margron, d’après Luc 11, 29-32
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« Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint » parce que son Père a révélé les mystères du royaume non pas aux sages et aux savants, mais aux tout-petits, justement à ceux qui sont conscients qu’ils n’ont pas les capacités de comprendre.
Il n’est pas possible à l’homme, par ses propres facultés, de comprendre Dieu. L’homme ne peut jamais mettre la main sur Dieu pour le disséquer. Dieu est le Tout Autre et nous ne connaissons de Lui que ce qu’Il veut nous révéler. « ô Toi l’au-delà de tout, comment t’appeler d’un autre nom ? Quelle hymne peut te chanter ? Aucun mot ne t’exprime. Quel esprit te saisit ? Nulle intelligence ne te conçoit. Seul, tu es ineffable ; tout ce qui se dit est sorti de toi Seul, tu es inconnaissable ; tout ce qui se pense est sorti de toi. » (Poème de saint Grégoire de Naziance (330-390) docteur de l’Église)
C’est pour nous dire Dieu que Jésus, la Parole de Dieu, s’est incarné. Sans l’Incarnation, nous ne saurions pas que Dieu est Trinité. Ce ne sont pas les prêtres et les théologiens de l’époque qui ont accueilli le Verbe de Dieu, mais des hommes du peuple, des petits qui n’avaient pas la connaissance théologique. Dieu est toujours imprévisible. Qui aurait pu prédire que ce Dieu qui avait sauvé Israël de l’Égypte aimait tant son peuple qu’il irait jusqu’à s’incarner, jusqu’à devenir homme. Il n’a pas pris une apparence d’homme, mais est devenu réellement homme avec tout ce que cela comporte.
Notre foi a ceci d’incroyable que le Dieu tout-puissant, l’au-delà de tout, s’est fait homme par amour des hommes. Ceci ne peut être accepté que dans la foi par ceux qui acceptent de ne pas tout savoir de ce Dieu qui ne cesse de nous surprendre.
Frère Patrick-Dominique Linck, d’après Luc 10, 17-24
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Vol. 2, No 2, octobre 2024
La bienheureuse Élisabeth Turgeon nous accompagne toujours et nous invite à vivre dans la cohérence, située au niveau de la transcendance. Ses attitudes nous interpellent matin après matin. Sa vie simple et exemplaire donne sens au moindre de nos choix. Ainsi, que nous dirait-elle en regard de l’importante session sur le synode qui se déroule présentement à Rome ?
Pour la Bienheureuse Élisabeth, toute personne demeure un être de relation, appelée à ouvrir son cœur à ses frères et sœurs en humanité. « Nul n’est une île » a écrit Thomas Merton. Sans le connaître, Élisabeth a vécu cet adage en vérité. Toute sa vie, dans la maladie comme dans les jours meilleurs, elle a porté dans ses préoccupations, la qualité de vie des autres. Elle se savait concernée par tous et s’intéressait à chacun et chacune comme membre important dans l’Église. Ainsi, elle a rarement écrit une lettre à ses sœurs sans ajouter un mot pour les enfants dans un respect et un partage de ses attentes qui ne pouvait que les valoriser et les convaincre de leur importance dans le peuple de Dieu. Les exemples de ce regard engageant sur toute personne se multiplient au cours de sa vie.
Soirée Élisabeth À l’ancienne chapelle de la maison mère, jeudi le 17 octobre à 19 h. soirée Élisabeth Turgeon. Vous êtes tous et toutes les bienvenus.
Point de vigilance Confions à la Bienheureuse Élisabeth Turgeon les jeunes de nos communautés paroissiales afin que les valeurs de respect, de justice et de paix deviennent des essentiels dans leur vie. Ainsi, notre monde s’en trouvera humanisé !
Parole de sagesse « L’univers célèbre la sagesse de Dieu. » (Sentence 102)
Réflexion de jeune À la cafétéria d’une école catholique élémentaire… Au bout du comptoir se trouvait une grosse corbeille de pommes. La responsable y avait placé une note : « N’en prenez qu’une seule, Dieu vous surveille. » À l’autre bout du comptoir se trouvait un plat de biscuits aux brisures de chocolat. Il y avait une note griffonnée par une main d’enfant : « Prenez-en tant que vous voulez, Dieu surveille les pommes. »
Chemin de prière Toute à vous dans les Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie
(Lettre de La Servante de Dieu aux Sœurs de St-Godefroi).
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ACTE D'ADORATION
Mon Dieu, je vous adore et vous reconnais pour mon Créateur, mon souverain Seigneur et pour le maître absolu de toutes choses.
ACTE DE FOI
Mon Dieu, je crois fermement tout ce que la sainte Église catholique croit et enseigne, parce que c'est vous qui l'avez dit, et que vous êtes la vérité même.
ACTE D'AMOUR OU DE CHARITÉ
Mon Dieu, qui êtes digne de tout amour, à cause de vos perfections infinies, je vous aime de tout mon cœur, et j'aime mon prochain comme moi-même pour l'amour de vous.
ACTE D'OFFRANDE
Mon Dieu, j'ai tout reçu de vous; je vous offre mes pensées, mes paroles, mes actions, ma vie et tout ce que je possède, et je ne veux l'employer qu'à votre service.
ACTE D'ESPÉRANCE
Mon Dieu, appuyé sur vos promesses et sur les mérites de Jésus-Christ mon Sauveur, j'espère avec une ferme confiance que vous me ferez la grâce d'observer vos commandements en ce monde, et d'obtenir par ce moyen la vie éternelle.
à suivre…