Archives 10 juillet 2024
Archives 10 juillet 2024
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Textes 10 juillet
Jésus, celui que tous les prophètes annonçaient, est enfin là. On ne va pas jeûner à ce moment-là; c’est la période la plus festive de tous les temps ! Jeûner en période de fête est un péché. Je confesse que cela ne m’est jamais arrivé !
J’aime que Dieu ait autorité sur les jours de fêtes et de pénitence. Mon humeur du moment ne doit pas donner le ton dans la vie de l’Église. Dans le chapelet, les jours des mystères joyeux ou glorieux, je peux être d’humeur maussade. Le jour des mystères douloureux, d’excellente humeur. Mais Dieu est plus ancré dans la vie que moi, plus présent au présent que moi-même à moi-même. Je veux entrer dans le temps de Dieu, dans la joie qui est la sienne, dans l’espérance qui est la sienne. Je veux être le réceptacle de l’humeur de Dieu dans chaque situation que je vois : la bonté d’une personne âgée, le sourire amusé d’une petite fille, la patience d’un père de famille.
Et vous, comment vivez-vous vos journées avec Dieu ? Comment vivez-vous les fêtes chrétiennes ? Elles vous sont données pour entrer dans le temps de Dieu, pour commencer maintenant votre éternité d’amour avec lui.
Frère Raphaël de Bouillé
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La terre a porté un fruit, une fois. Un fruit unique, un fruit d'une douceur infinie.
Et ce fruit a renouvelé le monde. Toute la création, tous les arbres et tous les animaux ont été éblouis de sa venue. La terre, une fois, a porté un fruit de paix, dont la parole redonnait la vie aux arbres, aux fleurs et à tous les êtres frappés de stérilité.
Mais les hommes n'ont pas perçu la nouveauté de ce fruit unique. Les hommes n'ont pas vu dans cet homme unique le premier né du Père (Col 1, 15), aimé de toute éternité. Les hommes n'ont pas suivi dans le sable les premiers pas du premier Fils.
Le fruit de grâce que le monde a porté est tombé en terre. L'arbre de la croix l'a lâché comme un fruit trop mûr afin qu'il rende la vie à la terre et à ses habitants.
Et la terre l'a reçu, l'a abrité, le temps qu'il fallait à l'amour pour tuer la mort. La création toute entière s'est mise à crier dans les douleurs de l'enfantement (Rm 8, 22), car elle veut maintenant enfanter d'autres fils et n'a de cesse que tous les hommes qu'elle met au monde soient à l'image de ce fruit de perfection qui lui a rendu sa beauté première, elle qui fut créée dans la joie de Dieu pour la joie de l'homme et de chaque fleur, de chaque oiseau, de chaque chevreau.
Et tant que cela n'est pas fini, tant que des fils manquent à l'appel, la création secrètement prie le Père qu'Il vienne à notre aide et hâte sa venue. Tends l’oreille, mon frère ! Tu entendras comme un battement d’aile, le murmure de la création qui te supplie d’unir ta voix à la sienne, et de prier le Père de toute patience de nous aider à porter fruit.
Soeur Anne Lécu
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« Vois, je te propose vie et bonheur, mort et malheur […]; je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction : choisis donc la vie ! » (Dt 30, 15-20) C’est ainsi que Dieu concluait le discours qu’il avait transmis, sur la montagne, à Moïse. Nous arrivons, nous aussi, à la fin du premier discours de Jésus, prononcé depuis une montagne.
Les paroles transmises à Moïse pouvaient susciter une certaine crainte chez les israélites : il y avait en effet deux voies distinctes, et suivre la mauvaise conduisait à la mort. Mais en fait, le risque n’était pas si grand que cela : Dieu ne demandait pas de trouver la bonne voie en cherchant à tâtons dans l’obscurité. La voie qui conduit à la vie, c’est celle qu’il venait d’indiquer en donnant à son peuple la Loi, et, par excellence, les dix commandements : « Si tu écoutes les commandements que je te prescris aujourd’hui, tu vivras. » (Dt 30, 16)
De même, le chemin qui conduit à la vie, Jésus vient de nous l’exposer dans son discours sur la montagne : c’est la Loi nouvelle, qui comporte au premier chef les béatitudes.
Autrement dit, nous qui avons décidé de suivre l’enseignement de Jésus, de puiser à son Évangile, nous avons trouvé le chemin, la porte qui conduit à la vie. Certes, le chemin à suivre est resserré, la voie ne sera pas facile. Mais nous savons qu'elle est la bonne voie !
Et la vie bénie promise par Jésus n’est pas seulement une récompense finale pour ceux qui auront franchi les obstacles, elle est déjà la condition de ceux qui s’engagent dans cette voie.
Frère Cyrille-Marie Richard
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On peut les compter sur les doigts d'une main ceux dont la naissance est annoncée par un ange comme Gabriel. Saint Jean-Baptiste, dont nous fêtons la naissance ces jours-ci, est de ceux-là. Il aura une destinée exceptionnelle, comme son nom le laisse présager : « le Seigneur fait grâce »; tout un programme. En relisant notre vie, nous sommes pleins de gratitude pour ceux et celles qui nous ont ouvert la porte sur Dieu. Par saint Jean-Baptiste, le Seigneur fait grâce parce qu'il annonce que le Royaume de Dieu est tout proche.
Nous appartenons à un peuple qui n'a pas encore atteint la terre promise. Certains pensent qu'ils sont dans le désert et qu’ils y resteront toujours. Ils n'ont plus d'espérance. Ils n’avancent plus. D'autres s’opiniâtrent à chercher cette terre promise. Ils ont marqué d’une pierre blanche les oasis de leur vie et ils avancent d'oasis en oasis. Par saint Jean-Baptiste, le Seigneur arrache les femmes et les hommes à leurs paralysies et les remet en marche.
Frère Jean-Laurent Valois
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« Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi ». (Galates 2.20)
Dans Devotion TV du 20 décembre 2023, le père Mark Miller, CSSR, a posé la question suivante et nous a aidés à y réfléchir : Pourquoi Dieu a-t-il créé les êtres humains ? Dieu nous a créés pour que nous prenions soin les uns des autres et de la planète et, en fin de compte, pour que nous répondions par l'amour à Dieu qui est amour. Jésus nous rappelle que les pauvres seront toujours avec vous. Pourquoi s'en préoccuper alors puisque les pauvres font partie intégrante de la société ? Mais ils ne comprennent pas que Jésus se réfère à un texte bien connu de la Torah juive qui dit : « Je te l'ordonne : tu ouvriras grand ta main à ton frère ou à ta sœur, à l'indigent et au pauvre de ton pays ».
Pour les chrétiens, l'économie, la culture et les injustices de la société sont une réalité dans laquelle nous vivons, mais de plus en plus, le pape François nous rappelle que les chrétiens ne restent pas là à regarder, mais que nous sommes appelés à prendre soin les uns des autres, d'abord dans nos familles, mais plus encore dans notre action en faveur des pauvres et des marginalisés, des opprimés, des victimes de notre monde qui, si souvent, sont aussi les premières victimes d'un environnement naturel profondément compromis.
Un agriculteur vous racontera comment la terre répond à ses soins et comment cette réponse de beauté et de santé est la source de sa confiance en Dieu. Il en va de même pour ceux qui accompagnent les plus faibles d'entre nous. Je me souviens souvent des paroles d'un ami : « J'ai toujours pensé que j'étais gentil et compatissant lorsque je faisais du bon travail. Mais je suis plus béni et je reçois plus de mes sœurs et de mes frères que je ne pourrais jamais donner. C'est peut-être la leçon à tirer de l'entraide. C'est peut-être pour cela que nous avons été créés afin d'apprendre les leçons de l'entraide ».
Questions de réflexion
1. Rappelez-vous un moment où vous avez senti que servir les autres vous poussait clairement à partager cette vie. Comment votre don de la foi vous aide-t-il à créer un monde meilleur ?
2. Avec quelle facilité pensez-vous aux nombreux besoins des personnes qui vous entourent et comment y répondez-vous ?
Prions… Seigneur, fais que nous te cherchions davantage et que tu nous aides à dépasser l'égoïsme sous toutes ses formes. Puissions-nous toujours reconnaître que nous ne sommes pas destinés à vivre uniquement pour nous-mêmes, à servir dans l'espoir et à marcher dans toutes les situations de nos voisins dans le besoin. Guide-nous aussi pour que nous nous tournions librement vers ceux qui crient pour la justice et aspirent à la dignité.
Jose I. Torres, président, comité de spiritualité national
Société Saint-Vincent de Paul
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Jésus est venu nous donner la vie en surabondance. « Jésus dit au père de la fillette : « Crois seulement. » Il ne lui demande pas d’argent ni autre chose, mais seulement de faire un pas de plus dans sa foi. Je me demande si je serais capable d’écouter le Seigneur en pareille circonstance. Apprendre que ma fille vient de mourir me paralyserait et m’anéantirait. Mais Jésus serait là et ça changerait tout ! Il me dirait : « Fais-moi confiance et tu verras ma gloire dans ta vie. » Jésus vient donner un autre souffle à la Loi.
En effet, la fille de Jaïre est le symbole de la Loi qui semble prête à mourir : or, la Loi n’est pas morte avec l’avènement de l’Église. Au contraire, Jésus réveille la jeune fille devant son père et sa mère, devant les patriarches et les prophètes, ainsi que devant les trois disciples qui symbolisent la nouvelle Église. Les douze ans de la jeune fille signifient que la Loi, réveillée par le Christ, continuera de faire vivre l’Israël nouveau qu’est l’Église. Oui, le Christ est venu ressusciter toute chose, il donne la vie à nos corps mortels ainsi qu’à la Loi. Il est celui qui est venu accomplir et non abolir. « Talitha koum », ce qui veut dire « fillette, lève-toi ».
Que la présence de Dieu dans nos vies nous relève de tout ce qui nous paralyse, de tout ce qui nous empêche d’avancer vers sa gloire.
Soeur Madeleine Dedoui
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La consigne de Jésus est claire : « Suis-moi ». Est-ce que cela ne suffit pas ? Pourquoi Jésus ajoute-t-il : « Laisse les morts enterrer leurs morts » ? J’avoue que j’ai du mal à comprendre. Jésus empêcherait-il ses disciples d’accompagner leurs morts au cimetière ? Cela me paraît incompréhensible. Surtout, cela rejoint une expérience personnelle.
Ma famille a été frappée par deux décès rapprochés. Ces expériences douloureuses me donnent d’entendre cette phrase différemment aujourd’hui. Quand une personne décède, il n’y a pas qu’elle à mourir. Les relations avec ses proches meurent dans la forme qu’elles avaient dans cette vie sur la terre. Selon mon expérience actuelle, une part de nous-mêmes meurt avec le défunt que nous pleurons. Et nous devons accepter de laisser partir ce qui n’est plus pour laisser de nouveau jaillir la vie.
C’est ainsi que je définirais le chemin du deuil : accepter la mort pour accueillir la vie. Cela signifie admettre la mort de la personne aimée et d’une partie de soi. La vie renaît, celle vécue ensemble, mais intériorisée, et une certaine vitalité jaillit au fond de soi.
Jésus ne demande pas au disciple de ne pas enterrer son père. Il lui dit : « Dans cette épreuve du deuil, suis-moi, va vers plus de vie. Accepte qu’une part de toi-même meure en enterrant ton père, afin de pouvoir renaître à la vie. » Quand Jésus nous appelle à le suivre, c’est toujours pour un surcroît de vie : « Choisis donc la vie ! »
Soeur Carine Michel
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Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Je Te remercie, Jésus, mon divin Rédempteur, d'être venu sur terre pour nous et d'avoir institué l'adorable sacrement de la Sainte Eucharistie afin de rester avec nous jusqu'à la fin du monde.
Je Te remercie d'avoir caché sous les espèces eucharistiques ta majesté et ta beauté infinies, que tes anges se plaisent à contempler, afin que j'aie le courage de m'approcher du trône de ta miséricorde.
Je Te remercie, Jésus très aimant, d’avoir fait de Toi-même ma nourriture et de m'avoir uni à Toi avec tant d'amour dans ce merveilleux sacrement pour que je puisse vivre en Toi.
Je Te remercie, mon Jésus, de T’être donné à moi dans ce Saint-Sacrement et de L'avoir enrichi des trésors de ton amour au point de ne pas avoir de plus grand don à me faire.
Je Te remercie non seulement d'être devenu ma nourriture, mais aussi de T'offrir en sacrifice continuel à ton Père éternel pour mon salut.
Je Te remercie, Divin Prêtre, deT’offrir chaque jour en sacrifice sur nos autels en adoration et en hommage à la Très Sainte Trinité, et de faire réparation pour nos pauvres et misérables adorations.
Je Te remercie de renouveler dans ce sacrifice quotidien le sacrifice effectif de la croix offert au Calvaire, dans lequel Tu satisfais à la justice divine pour nous, pauvres pécheurs.
Je Te remercie, cher Jésus, d'être devenu la Victime sans prix pour mériter pour moi la plénitude des faveurs célestes. Éveille en moi une telle confiance en Toi afin que leur plénitude soit toujours plus fructueuse dans mon âme.
Je Te remercie de T’offrir en action de grâces à Dieu pour tous les bienfaits spirituels et temporels qu'Il m'a accordés.
En union avec ton offrande de Toi-même à ton Père dans le saint sacrifice de la messe, je demande cette faveur spéciale (mentionner la demande ici…). Si telle est ta sainte Volonté, accorde-moi ma demande.
Par Toi, j'espère aussi recevoir la grâce de la persévérance dans ton amour et d’un service fidèle, une sainte mort et une éternité heureuse avec Toi au Ciel.
Amen.