Tanguy décolle tôt, je me retrouve à nouveau en solo. Je repars à la recherche de mon vélo. Je refais le tour des casa de empeno. Je trouve que des antiquités, sans frein, pas de vitesse, je laisse tomber. Je vais voir les vendeurs de vélo, ils ont que des neufs. Mon œil s’attarde sur un vélo, un VTT, qui rentre dans mon budget. Banco, ça sera mon vélo. Il s’appelle Jaguar. J’espère qu’il sera aussi fort et robuste que cet animal. Je l’équipe du plus solide porte bagage. Je sors du magasin pour l’essayer, je déraye à 3 reprises. Un des plateaux est défectueux, je fais le client relou et demande à le faire changer. Je préfère éviter de partir avec un vélo mal en point, surtout qu’il est tout neuf. Je reste encore une nuit à Mérida. Irlen, une couchsurfeuse m’invite chez elle. Elle habite loin du centre. C’est l’heure de faire ma première sortie en Jag. J’arnache mon gros sac avec de la sangle. On the road again ! Je me perds complètement dans la ville, dur de se repérer lorsque toutes les rues portent des numéros. 10X17X21, c’est ma destination finale. Je mets sur mon gps l’adresse indiqué mais il m’amène dans le quartier voisin, celui de Mexico, alors que je vais dans celui Diaz Ordaz. Après une bonne heure de route, j’arrive chez Irlen, elle tient une école pour enfants en difficulté. On passe la soirée à boire des coups avec sa copine. Elles aiment bien la picole et enchaîne les bières. Je suis cassé et commence à m’endormir. Je plonge dans mon lit. Car demain c’est le grand départ.
Je me lève en pleine forme, mais mon vélo n’est pas encore prêt à partir. J’ai quelques changements à faire. Le vélo est trop petit, et je ne peux pas monter la selle, il faut que je trouve un nouveau tube, plus grand ; ainsi que plein d’accessoire. Je refais le tour des magasins de vélo. Impossible de mettre la main sur tube. Certainement car les mexicains sont tout petits et n’ont pas besoin d’un vélo de géant. Je visite presque diz magasins. Je met finalement la main dessus dans le dernier magasin, j’achète également, un porte gourde, lampe, nouvelle poignée, kit de secours, ca y est je suis enfin prêt. Trop tard pour partir, je décollerai demain à l’aube. Pendant qu’Irlen donne ses cours, Je prépare ma route. Je pars de nouveau à l’inconnu, avec ma bite, mon couteau, mon sac à dos et surtout mon vélo.
Réveil 6 heure, j’avale une mangue avec 3 gâteaux. C’est parti. C’est toujours avec angoisse que je débute ce genre de trip, un peu comme lorsque j’ai parcouru le Tibet en autostop. Je pédale pendant deux heures, j’ai déjà les jambes lourdes. Je me demande pourquoi est ce que je me suis lancé là dedans. Cette idée me trottait dans l’esprit depuis quelques semaines et lorsque j’ai regardé la carte cela m’a paru comme une évidence et de partir en direction du Bélize. Le seul frein est la température, il va falloir la dompter. J’arrive à St Marie, sur un chemin de terre. Je check mon gps, il y a une autre route. J’arrive devant une grande barrière. Etrange. Je demande le passage, on me le refuse, chemin privé. Dommage. Il me faut faire un grand détour pour rejoindre la route. Je n’en ai pas envie. Je prends un chemin de terre, après avoir vérifier auprès de locaux. C’est faisable. Je pédale quelques kilomètres, j’arrive à une intersection. Gauche ou Droite ? Droite. Je me perds dans un méandre de petites routes. Il commence à faire chaud, des vautours tournent autour de moi. Je trace ma route. D’après mon gps, j’ai rejoins la route, mais je suis toujours sur un chemin de terre. Je tombe sur un fermier armé de son fusil, qui lui sert à protéger son bétail des couleuvres. Je suis bien sur la bonne route. Je tombe nez à nez sur son troupeau. Ses vaches et taureaux me regardent avec méfiance. Je pédale encore plus fort, avant de me faire enfourcher par l’une d’entre elle. Une heure plus tard, j’arrive enfin à Ake, je me siffle une bouteille d’eau fraîche d’un litre avant d’aller visiter les ruines mayas, les premières que je rencontre sur mon chemin. Je m’approche, le guichetier est en train de dormir, « Hola Hola » pas de réponse je rentre sur le site, je suis le seul visiteur, je tombe face à ces magnifiques constructions de pierre. Il manque le bout du nez de la pyramide, mais ca vaut le détour. Je monte en haut, les marches sont gigantesques, j’ai peur que mes jambes m’abandonnent. La vue en est plus impressionnante. Il fait bien trop chaud, je sors, il dort toujours. Dans le même village, ce trouve un cenote, une source d’eau fraîche, elle peut aussi bien être à ciel ouvert, ou dans une grotte. J’y vais. Celle-ci est gratuite et je pense être seul. Elle est souteraine. Je descends les marches qui sont taillées dans la pierre, je vois deux téléphones sur la dernière marche, je tente de les éviter, et tombe directement dans l’eau, où un couple se baignait. On explose de rire, plus de peur que de mal, mais j’étais pas loin de me faire une entorse de la cheville. Je me rafraichis dans l’eau, et j’y passe une partie de l’aprem. J’ai faim, j’ai rien mangé depuis ce matin, mais aucun resto dans ce bled. J’avance. Et encore une fois pour éviter de revenir sur mes pas et de faire un détour, je prends un chemin de terre. Tout mon corps vibre. Je commence à avoir des douleurs un peu partout, je ne sais plus comment d’asseoir sur cette selle, j’ai mal au cul. Les kilomètres défilent, j’avance au courage, je m’arrête dans un village. Il est trop tôt pour diner… Je mange une glace en attendant ma cuisse de poulet. Je repars, je souhaite atteindre la ville de Izamal. Ce que je fais, une magnifique ville coloniale, j’y mange à nouveau. Je suis fatigué, il fait nuit, et je n’ai pas d’endroit où dormir. Ce soir, ca sera à la belle étoile. Je sors un peu de la ville, je repère un petite foret, ca sera parfait pour installer mon hamac. Hamac que je me trimbale depuis le Vietnam. Personne ne m’a suivi, c’est bon, je peux m’endormir face à ce beau spectacle.
J’ai passé une bonne nuit dans mon hamac, même si je dépasse légèrement. Je sens une odeur de brulé. Dans cette région, la population aime bien bruler les terres pour faire des cultures. Je me dépêche de faire mon sac pour aller prendre un petit déjeuner copieux. Je continue par un tour de la ville, il y a cinq pyramides ainsi qu’un très belle église. Il est 9 30, il commence à faire chaud, je reprends la route. Je me sens beaucoup plus en forme et j’avale les kilomètres, à chaque village croisé je m’arrête pour boire quelque chose de frais. J’ai du boire cinq litres dans la journée et je ne suis aller qu’une fois aux toilettes. En moins de deux heures et 35 km plus loin, je m’arrête dans la ville de Holca, où je trouve un nouveau cenote. C’est parfait je vais m’y arrêter la journée pour repartir de plus belle. Ce cenote est complètement sous terre, mais qui est très bien éclairé pour observer la transparence de l’eau, elle fait jusqu’à 18 mètres de profondeur et s’étend sur une centaine de mètre. Quel plaisir de trouver de l’eau fraîche lorsqu’on pédale comme un forcené dans une température avoisinant les 40 degrés. Et il est 17h, il faut moins chaud, il me reste encore 40 km à faire. Alors c’est reparti !
J’ai la forme, je me suis bien reposé et baigné. Je pédale fort, aidé par un peu de musique pour donner la cadence. La route est une ligne droite, avec un peu de relief. Le paysage est aride et monotone. J’avance plus de 20km, je m’arrête manger et reprendre des forces. Je goute de nouvelles spécialités locales, le panuchto et le gordito. Il porte bien son nom, c’est une sorte de tacos avec des haricots noirs dans la pâte, le tout recouvert de poulet émincé. J’apprends mes premiers mots de maya « Malo malo », pour signifier que la nourriture est bonne. Et je les remercie « Yobotik ». La nuit commence à tomber et il me reste encore pas mal de route pour atteindre le prochain village de Piste. C’est ma première route de nuit, j’allume mes lumières. Les voitures tracent, et me klaxonne. C’est un peu dangereux mais je fais gaffe, surtout lorsque deux voitures se croisent. Les derniers kilomètres sont interminables, je me force, j’arrive épuisé dans la ville. Je m’allonge et m’étire au sol. La journée n’est pas encore terminée. Il me faut encore trouver mon campement. Demain je souhaite visiter le site de Chichen Itza, l’une des sept merveilles du monde. Ce site est trop blindé, et il me faut y être dès l’ouverte pour pouvoir profiter de l’endroit. Je me rapproche le plus possible du site, je suis en face de l’entrée, je vois des gardes, je fais demi tour, et je m’enfonce dans une petite fôret et trouve les deux arbres qui me permettront d’accrocher mon hamac. J’entends quelques bruits suspects, je reste sur mes gardes, rien à signaler. Je m’endors face aux étoiles. Je me fais pourrir la nuit par les moustiques, qui me piquent à travers mon sac en soie. Je me mets quelques claques. Je les laisse finalement se nourrir. De toute façon je n’ai pas le choix.
Je me lève à la première lueur du soleil, range mon campement et me dirige vers l’entrée. Apparemment, je ne suis pas le seul à avoir cette idée. Une vingtaine de camping car de grand luxe font déjà la queue. Je leur passe devant tranquillement avec mon vélo. Je suis en pôle position. A huit heure pétante ouverture de la grille. Je sprinte jusqu’à l’entrée. Je suis le premier au guichet, 10 euros l’entrée, plus 5 euros pour mon sacs. Ils se sont plaisir. Mais ça fait vaut le coup. Je me retrouve seul, pour quelques instants face à cette grande pyramide, c’est magnifique. C’est à se demander comment on peut construire un tel bâtiment. Je fais le tour du site, qui est relativement grand. La place du marché, l’église où les Mayas prient le dieu de la pluie, pour que quelques gouttes tombent du ciel, pour pouvoir cultiver les champs de maïs. J’en fais de même, supplie ce dieu pour que la température se rafraîchisse, ca commence à devenir insoutenable. Plus loin, il y un grand terrain de sport, les mayas pratique un sport mélange de basket, volley et dodgeball. Et en cas de défaite, la punition est extrême pour le capitaine de l’équipe il se fait décapité. Sympa. J’hallucine sur le nombre de vendeurs de souvenirs, il y en a partout, partout, partout. Ils vendent leur camelote, à touristes américains qui pensent faire des affaires. J’ai fait le tour trois fois, ca commence à grouiller de touristes. Et il l’heure de sortir, ca tombe bien, j’ai faim. Je teste une nouvelle spécialité yucantane, le salbute, encore un nouveau tacos, un tacos comme les autres. La cuisine mexicaine est loin d’être de la haute gastronomie.
Il est 17h, et il est grand temps d’enfourcher mon vélo. Cinquante kilomètres me séparent de ma prochaine destination, Valladolid. J’ai la forme je fais la route d’une traite. J’arrive en ville et me pose sur la place centrale, pour une glace bien méritée. Cette place est pleine de vie. Les touristes se mêlent aux locaux. Je retrouve mon hôtel, très sympa et très abordable. Je suis content de retrouver un lit après ces deux nuits passées dans mon petit hamac. Je m’accorde un jour de repos, pas de vélo, en ce samedi. Et qui sait, peut être qu’il y aura un peu de fiesta. Je sature des tacos, je décide d’aller au marché, pour me faire une cure de légumes. Au menu : guacamole, pomme de terre sautés, omelette et plein de fruits. Je me régale. Je sieste. Je me ballade en ville. Je dessine. Je profite à nouveau de cette place, où un spectacle de dance Maya s’y déroule. Les oiseaux chantent fort et se taisent d’un coup. Je me couche tôt pour reprendre la route de bonne heure.
A 7h30, je monte sur mon vélo, une longue étape de 60km jusqu’à Coba. La route est droite et ennuyante. La vie en solo sur son vélo n’est pas toujours évidente, je pense à tout et à rien. C’est une sorte de lavage de cerveau, de purification. C’est également un peu de souffrance, et beaucoup de mental. Je vois en loin un point noir au sol. Je m’arrête en casquette, avec une inscription, Champion. Ce signe me regonfle à bloc pour prolonger la route. Je ne croise aucune ville sur cette étape, je me fais une mini pause à mi parcourt, je trouve un coin d’ombre et je m’allonge sur le bitume. Heureusement j’avais prévu le stock d’eau et de nourriture. Je termine la route à fond les ballons, pour éviter de me retrouver sous le cagnard. J’arrive à destination, à Coba, une ville réputée pour ses ruines et ses cenotes. Je me commande un pollo asado, poulet grillé, pour reprendre des forces. J’hésite encore sur le programme de ma journée, je vais jeter un œil devant l’entrée des ruines pour voir si elles sont blindées. Ca me semble correcte, j’y vais. Les ruines de Coba sont beaucoup plus petites que celles de Chichen Itza. Mais elles valent également le détour. Ces ruines sont cachées dans une jungle dense. De plus, on peut grimper, en haut de la pyramide, la vue est invraisemblable. L’ascension n’est pas évidente, les marches immenses, il vaut mieux avoir une bonne condition physique. Je la monte très facilement, mais j’ai peur que mes jambes me lâchent sur la descente, une chute peut rapidement être fatale. La grande majorité des touristes galèrent à atteindre le sommet, montent à quatre pates, se tiennent à la corde installée, et arrivent complètement épuisé en haut. La descente devient encore plus compliquée avec le vertige. Ils sont obligés de descendre la pyramide marche par marche sur les fesses. Très beau spectacle. J’attends la fermeture pour pouvoir profiter seul de la pyramide. Avant de me faire virer. Je retourne en ville pour m’acheter quelques vivres. Je me pose face à la lagune pleine de crocodiles. Je m’y allonge pour une pause bien méritée avec de partir trouver mon campement du soir, le boucher m’a autorisé à dormir sur son palier. Je suis sur le point de m’endormir, lorsque je vois un vélo débarquer en face de moi, en tong et sac sur le porte bagage. Il faut croire que je ne suis pas le seul kamikaze à voyager à vélo. J’ouvre la discussion, pour savoir d’où est ce qu’il arrive. « De donde vienes ? ». Il ne répond différemment à ma question « De Francia ». Je rigole. Lui aussi. Il voyage comme moi, en hamac et dans la même direction, vers le Tulum, puis vers le sud. Il s’appelle Clovis, et ca fait déjà deux mois qu’il est sur son vélo. On passe la soirée ensemble. On se raconte nos aventures. Et nous installons nos hamacs sur le même campement. C’est toujours plus safe et rassurant.
Au réveil, nos chemins se séparent, il va visiter les ruines de Coba et moi rejoindre la mer. Je pars tard, il est presque 9h, et il fait déjà trop chaud. Et en plus je me tape un vent de face, qui m’oblige à forcer sur mon vélo. Je roule beaucoup plus lentement qu’à l’habitude, ce qui m’énerve. Le soleil est presque à son zenith, je suis obligé de faire des pauses dès que je trouve un coin d’ombre. Je veux aller dans un cenote, mais le prix est ahurissant. Encore quelques kilomètres et je pourrais me jeter dans la mer. J’arrive à Tulum. Les prix des resto ont triplés, j’hallucine. Je me trouve un « comida economica » avant de rejoindre le bord de la mer. Une jungle sépare la ville du bord de mer. J’arrive sur la côte, je suis censé être au bord de la mer, mais je ne vois que des hôtels et des murs très hauts. Je pédale, un, deux, trois kilomètres, pas une seule entrée sur la plage. Je demande un hôtel si je peux passer par chez eux pour me baigner, et me demander de payer la passage ou de consommer, c’est mort. Surtout qu’ici les prix sont 10 fois plus élevés. Heureusement, j’ai rendez-vous avec Stephane, mon prof de Kite, dans un hôtel un peu plus loin. J’espère bien qu’ils me laisseront passer. C’est vrai que mon look de baroudeur à vélo n’arrange rien. J’arrive à l’éco resort « Los Dos Ceibas », petites cabanes bien stylées, ambiance hippie, mais à 300$ la nuit ce n’est pas pour moi. Mais pas de problème pour passer, j’arrive finalement sur la plage, beau sable fin, cocotier, et grosse vague. Steph’ s’apprête à donner un cours de Kite. Le vent souffle bien, mais les grosses vagues m’effrayent un peu. Je profite enfin d’un bon bain et me repose de cette grosse journée. Je rencontre Klos, un ami kiteur de Stephan, Brice de Nice, avec quelques années en plus. Il a un pur style. Il gonfle son kite, part à l’eau, et au bout de 3 minutes je ne vois plus son aile dans le ciel. Quelques instants plus tard, je le vois arrivé, la gueule dépitée, il a cassé sa voile. Il paye sa tournée, pour oublier. On passe le début de soirée ensemble avec Steph’, à rêvasser sur la plage. Ce qui me donne envie, de dormir dans le sable. Je fais trois courses pour le diner et le petit dej, puis je continue la route pour sortir de la ville et rentrer dans la réserve naturelle. Même ici, il n’y a toujours pas accès à la plage. Au bout de 5km, je m’arrête, et passe à travers les barbelés. Je me retrouve seul sur la plage, le rêve. Le vent souffle fort, c’est de bon augure pour ma session matinale de kite. Mais pour dormir ce n’est pas évident, je me réfugie derrière une dune de sable, c’est parfait, une légère brise va éloigner les moustiques. Je m’endors la tête dans les palmiers et sous un ciel étoilé.
Mardi matin, je me lève en pleine forme, je profite d’un levé de soleil au dessus de la mer. Magnifique. Je rejoins Steph, pour ma session kite, le vent s’est un peu calmé mais souffle suffisamment, j’enfile ma belle tunique bleue et fonce des l’eau. J’arrive facilement à sortir de l’eau, mais butte rapidement sur les vagues. C’est n’est pas du tout évident de passer haut dessus, surtout qu’elles sont fortes et hautes. Après quelques échecs, je commence à me débrouiller et à prendre un peu de plaisir. Je tire un bord, et j’hallucine totalement, une grande tortue d’au moins un mètre est en train de se prélasser dans l’eau à côté de moi. Complètement magique. Je passe le reste de la journée sur la plage. Je m’y sens bien. Fullview, le proprio de l’école de kite m’offre une bière, elle passe très mal, et ma retourné le ventre. Je me sens barbouillé, et vomi. C’est la première fois du voyage, que je suis un peu malade. Je n’aime pas ça. On part en ville avec Steph’ pour une pizza, il faut que je tente d’avaler quelque chose. Rien que l’odeur de la pizza me fait vomir une seconde fois. Je me sens mieux. Je fini même par manger une part de pizza. Steph’ connaît tout le monde en ville, et surtout des nenettes, une ex par ci, un ex par là. Sacré perso. C’est l’heure de se séparer, il retourne à Playa del Carmen et moi trouver un hôtel pour la nuit. Comme d’hab, je cherche le moins cher, celui ci est top, l’ambiance est cool et détendue. Je retrouve Clovis, on souhaite poursuivre le voyage ensemble. C’est parfait, avoir de la compagnie à vélo, va changer la donne. Je suis encore un peu malade. J’ai besoin d’une bonne nuit réparatrice pour partir de plus belle.