Après cette grosse soirée, je décide de rester un jour de plus sur l’île. Je m’y sens bien et j’ai envie de profiter du calme de cette île pour m’y reposer tranquillement et m’atteler à rattraper mon retard dans l’écriture de mon blog. Il commence à faire chaud et j’ai envie de me baigner. Je me loue un vélo, pour rejoindre mon pur spot de la veille. Je pédale quelques kilomètres, la route me semble beaucoup plus longue que la veille, compréhensible puisque j’étais en scooter. Je mets une bonne heure pour rejoindre ma plage, soit une bonne quinzaine de kilomètres. Je plonge directement dans mon bain pour me rafraîchir. La pluie tombe quelques instant après la sortie de mon bain. Je me refugie sous un arbre, et discute avec quelques locaux qui étaient également venu profiter du lac. César, m’envoie un message le billet que j’ai réserver pour sortir du pays a été annulé. Merde. Le paiement n’a pas été validé. Heureusement, on retrouve le même vol pour quelques euros de plus. Puis je sors mon carnet de dessin pour tenter de reproduire le paysage paradisiaque que j’ai sous les yeux. Ne pas se fier à mon dessin, la vue est belle dans en réalité. La pluie tombe toujours et le soleil aussi. C’est l’heure de rentrer, d’autant plus que j’ai rendez-vous avec Ome à l’hôtel. Je donne de bons coups de pédale et arrive pile poil pour l’heure du rendez-vous. On passe la soirée à discuter, échanger nos expériences, nos vies. Elle est très intéressante, et m’apprend plein de chose sur la culture Batak. J’éclairci ma situation auprès d’elle, dois-je payer pour mes nuits ? Ou est-ce un couch surfing un peu particulier car je suis dans un hôtel. Elle me confirme bien que l’hébergement est gratuit et m’explique que cet hôtel appartenait à ses parents qui lui ont donné le business. Mais que ca ne l’intéressait pas vraiment car l’île est trop peu touristique pour y dégager de l’argent. Puis je lui demande des conseils, pour savoir, pour la suite de mon périple sur l’île de Sumatra. Elle me conseille vivement de fuir Bukit Lawang, beaucoup trop touristique et de me rendre à Ketambe, pour faire un trek dans la jungle à la recherche des Orang Outans. La décision est prise, je file demain matin. Elle me propose de le déposer à la gare routière de l’autre côté de l’île, puisque c’est là-bas qu’elle travaille. Je tombe de fatigue et écourte le dîner.
Comme prévu, le lendemain matin elle vient me chercher à 8h, me dépose me dépose à la gare routière. J’ai une longue route devant moi, puisque je dois enchaîner trois bus, pour une distance de moins de 300km. Le premier bus part à 10h, j’en profite pour manger un petit dejeuner, Litang, nouille dans une sauce coco et j’enchaine avec un jus d’avocat chocolat, je n’aurais jamais osé ce mélangé, mais c’est très bon. 3h de route pour rejoindre mon premier changement. Départ 12 30. J’avale un déjeuner. Devant le mini bus, beaucoup de monde, je me demande comment toutes ces personnes vont rentrer à l’intérieur. Tout le monde a pris possession de son siège sauf moi. Le bus est archi plein. Je suis dehors lorsque le chauffeur me montre ma place, qui n’existe pas puisqu’elle se situe entre deux personnes, et qu’il y a déjà quatre personnes pour une banquette pour trois. Je me glisse tant bien que mal dans le bus, serré comme une sardine, on est 18 dans le bus, lorsqu’il contient 12 places. Je ne sais pas quelle position adopter, je me penche en avant pour laisser de la place à mes voisins, puis c’est au tour de ma voisine d’en faire de même pour soulager mon dos. Bref, un enfer. De plus, la route, enfin la piste est dans un piteux état. On est secoué dans tous les sens. Après deux heures, ma voisine sort et me laisse la place qu’on se partageait depuis le début du voyage. En plus, la route est plus longue que prévue, ce qui n’arrange pas mes affaires car je dois encore trouver un bus pour Ketambe. On arrive à Kotacane à 19h, je dis à mon chauffeur que je souhaite me rendre à Ketambe, j’ai l’impression qu’il a compris, et qu’il va faire les 20 derniers kilomètres pour m’y rendre, mais il me laisse en plan, au bord de la route, certainement à côté de chez lui. J’ai vraiment pas envie de rester la, surtout que je souhaite partir pour un trekking le lendemain matin. Je me mets à arrêter toutes les voitures et motos qui passe sur la route. Les habitants hallucinent et viennent me parler et m’aider. Après un quart d’heure, un taxi souhaite bien m’y emmener, je négocie le prix à 4 euros. Il me faut maintenant trouver un hôtel et un guide pour explorer la jungle, quelques recherches sur internet et je trouve le « friendship guesthouse » et j’envoie quelques messages à des guides. Sur la route, toutes les maisons sont plongés dans l’obscurité et éclairés à la bougie. « Où est ce que je peux bien me rendre ? » je suis interloqué. J’arrive à ma guesthouse qui est également sans lumière. J’obtiens ma réponse, une forte pluie a fait tomber un arbre et couper le courant. Plusieurs jeunes indonésiens sont attablés, je discute avec eux, l’ambiance est très cool ici. Je discute avec le boss d’un trek dans la jungle, et demande s’il est possible de partir demain matin, « 100% chance to do it » J’ai le sourire aux lèvres. Je souhaite le meilleur guide, mais ne souhaite pas me relever son identité, et me dit qu’il viendra me chercher demain matin. Je ne comprends pas. Je négocie tout de même le prix à 400 000 IDR par jour, soit un peu plus de 20€. A ce moment, l’électricité et le réseau mobile reviennent. Je reçois des messages des guides que j’avais contacté, Jack m’appelle me demande dans quel hôtel je loge, je lui dis de passer. Je me retrouve dans une situation particulière car j’ai déjà validé un trekking avec le boss et voilà qu’arrive un autre guide. On va faire jouer la concurrence pour voir les différentes offres qu’ils ont à me proposer. Jack parle un parfait anglais et m’a l’air sympa, mais il est plus cher 500 000. Je n’ai vraiment pas envie de partir avec un inconnu, donc je mets la pression sur Abi, le boss, pour voir mon guide, et étrangement 5 minutes plus tard il arrive. « Hi I am Alex, I am your guid » Il a l’air plutôt confiant et souriant. Je peux maintenant faire mon choix en âme et conscience. Les deux m’ont l’air pro, mais c’est le prix qui me fait décider. Je partirai demain matin avec Alex.
Il est 9h, je viens d’avaler un copieux petit déjeuner, et Alex me rejoint à l’hôtel. On prépare nos sacs, équipement pour tenir en autonomie complète pendant 3 jours et 2 nuits dans la jungle. J’enfile mes guêtres et attache ma machette à ma ceinture. LCes guêtres, je me les trimbale depuis le début du voyage, sans les utiliser, il en étais de même lorsque j’étais parti en amérique du sud. C’est l’heure d’aller affronter la jungle hostile. Après une vingtaine minutes de marche sur la route, on pénètre dans la jungle. Il est impossible de distinguer le ciel tant la forêt est dense et les arbres hauts, les criquets et cigales chantent fort, le bruit est assourdissant. Mon sac est léger comparé à d’habitude, mais le climat est très lourd et transpire à pleines gouttes. On s’enfonce dans la jungle, on grimpe au sommet d’une montagne. J’ai la tête dans le guidon, ou plutôt dans mes pieds, impossible de lever la tête, je fais attention à tous mes pas. Alex pousse un cri en se décalant sur le côté. Un énorme serpent noir me fonce dessus. Je cri également. Petit pont. Il me passe entre les jambes. On sort nos machettes, et partons à sa recherche, il a filé. C’était un cobra de plus d’un mètre cinquante. Il s’est dressé face à Alex, et il a eu le bon reflex, sauter sur le côté. Une morsure peut être mortelle, si on ne va pas l’hôpital dans les deux heures. Un premier avertissement, qui aurait pu écourter considérablement cette excursion, voir même mon voyage. Plus de peur, que de mal !
La faune et la flore est très diversifiée dans cette jungle, on peut y trouver : singes, tigres, ours, éléphants, rhinocéros, ainsi que la fleur la plus grande et haute au monde. Il me raconte pleins d’histoires sur cette jungle, notamment sur les tigres de Sumatra, qui ont un pouvoir magique, hypnotique, et un simple regard vers un singe et celui ci tombe de son arbre. Lorsque le tigre se promène, la jungle entière se tait, seul un oiseau continu à chanter, pour avertir le boss est dans le quartier. Mais il est très rare de le croiser, Alex l’a entraperçu à une seule fois, une fraction de seconde. En revanche, les éléphants sont visible mais il faut partir au moins une semaine pour avoir le temps de s’enfoncer dans la jungle. Alex lève la tête, il me dit de jeter un œil en l’air, c’est Laurent-outang. Yes je suis trop content, car tout le monde n’a pas cette chance. C’est l’attraction première de cet jungle. On pose nos sacs, est on se met à le suivre. Il se trouve à 10 mètres de haut, et se ballade d’arbres en arbres, en les faisant pencher sur le côté, et ainsi saisir une nouvelle branche. C’est un animal assez paresseux il ne fait que manger des feuilles ou des fruits et dormir. Cela m’empêche qu’il est très classe, avec ses grandes paluches et sa fourrure marron. On poursuit notre route jusqu’à notre premier campement, au bord d’une rivière avec un fort courant. Je fais une inspection de mon corps, pour vérifier si une sangsue ne s’est pas cachée quelque part au chaud. Pendant la matinée j’en ai déjà trouvé une demi douzaine. Ce n’est pas très agréable, mais pas bien méchant, une simple pichenette suffit pour les retirer. J’en retrouve encore une, elle s’est infiltrée sous ma chaussette. Alex prépare un déjeuner de nouilles sautés, on est en de bonne compagnie, puisque nos amis les macaques sont dans les arbres au dessus de nous. Je me rafraichi avec plusieurs baignades. Dans l’après-midi, on repart à la recherche d’animaux. Cette fois-ci, on croise l’Olaaf-outang (dédicace pour Jerem), il est perché à 25 mètres de haut et reste complètement immobile. Avec Alex on lui parle, pour essayer de le faire bouger, on tente des blagues mais la seule façon qu’on est trouvé pour le faire bouger est de lui dire qu’il pouvait nous pisser dessus, et quelques minutes plus tard, il descend de plusieurs mètre et commence à m’uriner dessus. Heureusement que je ne l’ai pas lâché du regard, et ainsi éviter son pipi. Il commence à se faire tard, et Olaaf prépare son lit, il monte à la cime d’une arbre, et replie plusieurs branches les unes sur les autres, pour constituer un nid. On en fait de même et on rentre au campement heureux, mais on déchante rapidement, c’est le bordel sur le camp, poubelles éventrées, tente déchirée,… Les macaques sont passés par là. Je suis dépité, on vient de nous faire piquer nos réserves de protéine. Ils ont mangés tous nos œufs et commencer à grignoter notre poulet, il est maintenant infesté de bactérie et donc immangeable. Alex a commis une erreur de débutant, il n’a pas rangé nos vivres au fond de son sac à dos, lorsque nous sommes reparti en excursion cette après midi. Heureusement il nous reste encore les condiments et les légumes. Pour se faire rattraper, il nous prépare un délicieux repas au feu de bois : beignet de légumes, légume et tofu sauté, accompagné d’une bonne dose de riz. La cuisine n’est pas terminée lorsqu’une très forte pluie s’abat sur le campement, avec un vent tournant, ce qui inonde noter cuisine. La température se rafraîchit considérablement. J’espère que notre tente va tenir le choc. Elle est constituée de 4 bouts de bois et une bâche pour couvrir le tout. Rudimentaire mais efficace. On pose 2 bougies et savourons le repas. Alex me parle de son boulot et de la façon dans il est payé, la guesthouse récupère plus de la moitié de l’argent que chaque touriste reverse. Je trouve ça dégueulasse, et lui aussi. C’est pour cela qu’il veut devenir indépendant. Mais il a besoin d’un site internet, ce qu’il ne sait pas faire et n’a pas les fonds nécessaire pour en payer un. Je décide de l’aider pour en créer un, on commence au fin fond de la jungle à créer l’architecture de celui-ci.
Bilan de la première journée : un cobra, deux orang-outang, 13 sansues et d’innombrable macaques. Et je m’endors en compagnie de Jimmy Criquet et Raymond Menta.
Rien de mieux qu’un réveil tonic, pour se réveiller, je plonge dans la rivière fraîche. Alex nous prépare un gros petit déjeuner. Et me propose de retrouver un bout de civilisation pour récupérer des protéines. On retraverse la montagne pour récupérer du réseau. Il passe un coup de fil à l’hôtel et ils viennent nous déposer de la nourriture au bord de la route. Alex va récupérer le paquet, tandis que je reste seul au milieu de la jungle. J’entends des cris de singe, je lève la tête ; je tombe nez à nez avec une famille de funky punky monkey, ou scientifiquement nommé des Thomas Langour. Ils sont trop stylé, ils ont une crête sur la tête et ils sautent d’arbres en arbres en faisant des bonds de plusieurs mètres. Vraiment impressionnant, ce sont mes chouchous, et nous suivent un peu partout. Alex revient il me montrent différents ficus, plante grimpante entoure un arbre, pour ensuite le tuer. L’arbre devient du compost qui permet de nourrir le ficus. Cette plante est impressionnante, puisqu’une fois l’arbre mort, il disparaît totalement, mais on devine complètement l’arbre disparu. Je me suis amusé à grimper à l’intérieur d’un ficus. Impression. On revient au campement pour le dej, on avale des nouilles et repartons pour notre nouveau campement. Après une marche soutenue de trentaine de minutes, on arrive dans un vrai petit paradis ! Des sources d’eaux chaudes qui se déversent directement dans la rivière fraîche. Je n’ai jamais vu ça, c’est tellement agréable, je m’y prélasse pendant une bonne heure, alternant et mélangeant des courants d’eaux chauds et froids. Pour éviter de me faire emporter par le courant, je me pose une pierre sur le ventre. De loin, les sources les plus agréables que j’ai rencontré pendant ma courte existence. Alex est déjà derrière les fourneaux, c’est un plaisir que de cuisiner à même le feu, cela me rappelle de bons souvenirs. Je me replonge dans mon voyage en Amérique du sud accompagné de Bobi et Cedricman. En revanche, c’est également les retrouvailles avec l’eau bouillie au feu de bois, ce qui donne un gout fumé très désagréable à l’eau. Alex m’enseigne une nouvelle façon de cuisine les œufs, ils les plongeant directement dans la source, qui est à plus de 100°. Pour le désert, je sors mon paquet énorme de cacahuète. « Aku cinta katchang » C’est l’une de mes phrases préférées, j’aime les cacahuètes. Alex explose de rire, et m’explique que cette phrase à un deuxième sens, un poil plus coquin, j’aime la petite chatte…
Pour notre dernier jour dans la jungle, le rythme est très calme, on profite des sources la matinée, et on part explorer une cascade située par très loin, j’en profite pour un nouveau bain et je me fais masser par les forte chute d’eau. Elles sont très violentes, je sens que je suis au bord du KO, je ne joue pas au malin et sors de l’eau. On revient tranquillement au campement pour le déjeuner, on assiste à un spectacle magnifique, les papillons de lumières et de couleurs se sont donnés rendez-vous. Ils dansent autour de nous, un vrai défilé de mode, et il nous expose la nouvelle collection printemps/été, avec des belles robes vertes, jaunes, bleues, violettes,… Et les funkys punky nous rejoignent également pour la fête. Il est temps de quitter la jungle, on croise sur le retour, une multitude d’insecte, qui fait peur ou rêver. Il m’en montre un sur un arbre, le flying gako, une sorte de criquet, qui fait d’énorme bonds entre les arbres et qui possède sur sa gorge une épée tranchante pour tuer ses proie. « Stop and look » on croise Laurence-outang, perché dans son arbre, avec une pur pose, debout sur une branche les mains en l’air sur une autre. Alex a un vrai don pour voir les orangs outangs, car ils sont très discrets, et planqués très haut. On rejoint notre guesthouse en fin d’aprem épuisé. Mais je lui ai fait une promesse, faire son site internet. Et je sais très bien que si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai jamais. On se rend chez lui, pour rester discret par rapport au gérant de la guesthouse, car il ne doit pas en être en courant. En quelques heures, et grâce à la simplicité de Google sites, le tour est joué, il va commencer à pouvoir exercer en indépendant.
On est dimanche, c’est ma dernière journée à Ketambe, je passe un peu de temps avec Alex, un dernier plouf dans la rivière, et c’est déjà l’heure de repartir. Il est 16h et mon premier bus arrive. J’en ai pour une heure pour rejoindre Kotacane. Je prends ensuite un bus de nuit pour rejoindre Medan, il est à 21 30, j’ai donc le temps, pour me balader en ville. Je marche en direction de la place centrale, où se trouve plein de manèges pour enfants, des petits restaurants, une énorme Mosquée. Contraste étonnant mais très charmant. Je me pose pour un jus de mangue frais, tellement bon. Mes premiers fans arrivent, et me demande de faire des selfies, j’ai passé la demi heure suivante à poser avec tous les gens de la place, une bonne cinquantaine de photos, sans déconner. Je me fais invité à une table pour taper la discut. Abigail, est prof d’anglais et souhaite que je reste chez elle, malheureusement ce n’est pas possible mais je m’arrêterai chez elle, lorsque je reviendrai dans la région. Je suis épuisé et n’attends qu’une chose, me retrouver dans le bus. Pour une fois j’ai de l’espace dans le bus, j’ai pris un BTM Royal, et on est un par siège. Mais je déchante rapidement lorsqu’on prend la route. Comme d’habitude, le chauffeur conduit comme un malade, il m’est impossible de trouver une pose confortable, mais le pire est la musique à fond qui tourne en boucle, même mon ami Karen, n’est pas capable de nous mettre de la machina-éléctro aussi dégueulasse. Je ne sais pas comment mes voisins arrivent à dormir, j’ai du m’endormir 2-3 heures. Avec cette musique qui me hante encore. J’arrive super tôt à Medan, il est 4 du mat, je dois prendre un avion à 13h. Je m’y rends directement. Taxi moto, puis un nouveau bus. L’attente à l’aéroport est interminable, je n’arrive même pas à fermer l’œil. Je me fais aguicher par un burger, le pire de toute mon existence. Si j’ai décider de prendre l’avion, c’est car j’ai est vraiment marre des bus locaux, ce trajet vers Padang m’aurait prit au moins 20 heures et il aurait été plus cher que les 20€ déboursés, je n’ai donc pas hésité longtemps. Je me retrouve à Padang, sans hébergement, pour changer,… Mais en quelques cliques sur couchsurfing, Abkar Nicolas, m’invite gentiment chez lui, enfin dans son café internet, il en est le gérant, il est également guide touristique dans la région. Je souhaitais prendre un bateau de nuit pour rejoindre l’ile de Siberut, solution la plus économe, mais pas de bateau de nuit avant jeudi, je décide donc de prendre un fast boat mardi matin. Pas de lit dans café internet, juste un tapis sur le sol, ca fera l’affaire je suis mort de fatigue, contrairement à lui qui joue de la guitare électronique toute la nuit, à mon réveil à 6h, il est encore debout, je saute sur une moto pour rejoindre le port. C’est reparti pour l’aventure !