LE CHEMIN DES DIFFÉRENCES

AU XIXe SIÈCLE

  • Les personnes handicapées deviennent un sujet de littérature : Victor Hugo (1802-1885), veut que « la littérature soit un miroir de la vie universelle », c'est à dire qu'il veut que les œuvres littéraires représentent les différences des gens et qu'elles les aident à s'accepter et à accepter les autres. Par exemple, avec Quasimodo (personnage de Notre-Dame de Paris), qui est né borgne, bossu et boiteux.

  • Il apparaît des progrès médicaux, spécialement sur les prothèses fonctionnelles en cuir bouilli au cours de ce même siècle et tous les domaines de la réparation chirurgicale ont continué à progresser.

  • L’obligation scolaire «argument nouveau au point de vue de l’assistance, du traitement et de l’éducation des enfants ayant un retard mental» avec la création de classes spéciales.

  • Un nouvel intérêt émerge pour les maladies de l’esprit et pour les enfants considérés comme déficients mentalement, avec des médecins et des éducateurs, comme d’Esquirol qui cherchent à mettre au point de nouvelles méthodes médico-éducatives. De plus pour les handicapés mentaux, la seconde moitié du XIXe est marqué par un envoie à l’asile. A cette période, ils sont envoyés à la campagne, et si possible le travail agricole leur est donné en fonction de leur capacité. Le plus grand asile d’Europe se situe à Fitz-James (près de Clermont), on y accueillait environ 5000 malades. Ce site se fermera vers 1880.

  • Jean-Etienne Dominique Esquirol (psychiatre français) fait voter la loi de 1838 obligeant chaque département à se doter d'un hôpital spécialisé en psychiatrie.

Cette loi de 1838, qui va rester en vigueur jusqu'à une date récente, prend des mesures d'assistance et de protection, définit l’'incapacité civile, l'irresponsabilité pénale et ordonne le placement d'office dans ces établissements spécialisés des individus jugés dangereux pour eux-mêmes et pour autrui.

Début du XIXe siècle

L'ESSOR DES ÉTABLISSEMENTS ORTHOPÉDIQUES