Artistes peintres et sculpteur du passé

Notre regard qu’on peut apporter sur une toile ou une sculpture d’un grand artiste peut parfois nous attirer sur la maladresse d'un coup de pinceau ou d'une enlevée de trop de matière dans une sculpture. Malgré ces défauts, elles sont le fruit de l'activité créatrice d'homme et de femme qui pour certaines ont été exécutées par de grands noms.

"Hors normes", ces artistes l'ont été tous par leur talent, mais aussi du fait d’avoir été confronté dans leur vie à une situation de handicap.

Leurs réalisations faisaient office de confidence pour oublier ce mal qui les rongeait. Cette différence s'imposait comme un défi, une obsession de montrer leur capacité à réussir. Ils se libéraient ainsi de leur noirceur, de leur moment de folie ou de leur douleur…

Je peux citer Vincent Van Gogh souffrant de folie ou de bipolarité, Auguste Renoir qui a peint malgré ses doigts endoloris et déformés à cause d'une polyarthrite invalidante. La liste est longue...

Je vous laisse découvrir quelques artistes que je l'espère vous sensibiliseront à changer votre regard sur le handicap...

1. Léonard de Vinci* (né le 15 avril 1452 à Vinci et mort le 2 mai 1519 à Amboise) un peintre florentin et un homme d'esprit universel, à la fois artiste, organisateur de spectacles et de fêtes. Léonard était un gaucher qui écrivait de droite à gauche. Il souffrait d'une dysgraphie* (trouble de l'écriture qui se traduit par des lettres mal formées et des espaces non respectés). Vers la fin de sa vie il ne peut plus utiliser sa main droite. Selon des recherches du chirurgien Davide Lazzeri et le neurologue Carlo Rossi, qui exercent tous deux en Italie, attribuent à une lésion nerveuse (paralysie ulnaire ou cubitale) communément appelée main en griffe  ce handicap, qui empêchait Léonard de Vinci d’utiliser sa main droite pour peindre ou tenir sa palette, même s’il a continué à enseigner et à dessiner avec sa main gauche. Cette paralysie du nerf cubital sera la conséquence d’un évanouissement (ou syncope), qui aura provoqué un traumatisme dans la partie supérieure de son bras droit. Les deux médecins parviennent à cette conclusion grâce à l’étude d’un portrait de Léonard de Vinci, attribué à un artiste lombard du XVIe siècle, Giovanni Ambrogio Figino. Il s’agit d'une sanguine qui montre le savant de trois-quart avec son bras droit enveloppé par son vêtement (comme s’il était en écharpe)

Léonard d'après une étude scientifique, il a été procédé à l’analyse de six des œuvres peintes par le maître florentin. Sculptures, autoportraits ou portraits, tels que celui de l’Homme de Vitruve, toutes ont en commun de reprendre certains des traits de leur créateur. Selon les études, la position des pupilles dans les yeux de chacune de ces œuvres, Christopher Tyler a pu déceler une forme particulière de strabisme, l’exotropie*. Un trouble oculaire caractérisé par une divergence des yeux l’un par rapport à l’autre, et que le spécialiste a pu mesurer à des degrés divers sur les différents portraits qu’il a étudiés.

L'article sur ce sujet est consultable :

https://www.maxisciences.com/

2. Michel-Ange* (de son vrai nom Michelangelo Buonarroti) (né le 6 mars 1475 à Caprese, en Toscane, mort le 18 février 1564 à Rome)est peintre et aussi sculpteur, mais aussi architecte, poète et urbaniste de la Renaissance. Selon les auteurs des travaux publiés dans la revue Journal of the Royal Society of Medicine., il souffrait d'arthrite* du peintre italien a pu être aggravée par les nombreux coups de marteau et burin donnés tout au long de sa carrière. La science ne fait aujourd'hui que confirmer ce que la légende dit depuis longtemps : le jour de sa mort, on a dû découper au couteau les guêtres et les bottes qui restaient collées à sa peau. Mais c’est bien sa détermination qui lui aurait permis de continuer à utiliser ses mains jusqu’à sa mort.

3. Hendrick Avercamp* (né en 1585 décédé en 1634) a souffert d'aphasie* est un trouble du langage dont l'origine est une pathologie du système nerveux central. On le surnomme le Muet de Kampen (de Stom van Campen) à cause de son infirmité. Un des premiers paysagistes de l'école néerlandaise du XVIIᵉ siècle, Hendrick Avercamp fait la transition entre une conception décorative d'origine flamande et encore archaïque et les nouvelles ambitions réalistes et objectives développées en Hollande avec Esaias van de Velde et Jan van Goyen. Il compte parmi les paysagistes les plus doués du XVIIᵉ siècle. Avec drôlerie et poésie, il a représenté des scènes d'hiver. "Mets ton écharpe et tes moufles et suis-le, suis les canaux gelés de Hollande !"

5. Giovanni Battista* (né en 1590, décédé en 1660 à Milan) peintre suisse-italien baroque actif à Milan et ses environs au XVIIᵉ également appelé "Lo Zoppo di Lugano" de son boiteux, à cause d'un handicap dû à une perte de motricité d'une de ses jambes. Né à Lugano, en Suisse, il était un élève du peintre Camillo Procaccini. À Milan, il a peint un purgatoire pour l'église de San Carlo, et une Adoration des Mages peinte pour San Marcello est maintenant dans la Galerie Brera. Lugano a aussi quelques - unes de ses œuvres ; dans l'église de Santa Teresa à Côme est une photo de ce Saint. L'un de ses élèves était Pompeo Ghiti de Brescia

1. Pietro Domenico OLIVERO (né à Turin en 1679 décédé le13 janvier 1755) a énormément peint la société turinoise de la Renaissance. On lui doit une représentation fidèle de la société turinoise de son époque. Protégé par les Savoie, il leur livre de nombreux tableaux de commande. C’est un peintre important de l’Italie à la fin de la Renaissance, même si sa renommée n’est pas si importante en France. Ce handicap n'affecte nullement sa joie de vivre et malgré les difficultés économiques, il se dédie à la peinture sous la protection de Victor-Amédée II de Savoie. Il est né handicapé des deux jambes. (pas de portrait connu du peintre)

2. Francisco José de Goya Lucientes dit Francisco de Goya (né le 30 mars 1746 à Fuendetodos, près de Saragosse, et décédé le 16 avril 1828 à Bordeaux) : À ses 46 ans, alors que Goya est au sommet de son art, il est terrassé par maladie étrange qui lui provoque des hallucinations, des mots de têtes constants et l'empêche de se déplacer. Il met une année entière pour s'en remettre et en garde une importante séquelle : la surdité. Cette maladie a constitué un tournant dans sa peinture. Un handicap qui aurait rendu sa peinture plus sombre et réaliste. Pour Ronna P. Hertzano, un médecin spécialisé dans les problèmes d'audition, il s'agit d'une maladie auto-immune appelée syndrome de Susac*. C'est l'un des artistes majeurs de la peinture espagnole de la fin du XVIIIᵉ siècle. On lui doit notamment La fusillade du 3 mai 1808 (1814) qui met en scène l'exécution de combattants espagnols faits prisonniers par des soldats français ou encore la Maja nue (avant 1800) qui avait fait scandale en son temps.

3. Martin Verstappen (né à Anvers, en 1773 et mort le 7 janvier 1852 à Rome) : Sa renommée lui permet d’être admis comme académicien de mérite à l’Académie de Saint-Luc en Belgique en 1813. Il compte parmi sa clientèle l’aristocratie italienne, mais aussi le roi de Naples, Louis de Bavière, ou encore Joséphine de Beauharnais. Ses peintres de paysages, dont les fréquentes les fréquentes excursions dans la campagne romaine contribue à sa notoriété. Sa technique employée de l'exécution de ses toiles paysagères lui vaut une reconnaissance officielle avec la création en 1817 du Prix de Rome du paysage historique. Verstappen se consacre en effet exclusivement à la peinture.

4. Joseph Mallord William Turner dit William Turner (né en 1775 à Londres et décédé en décembre 1851) est un peintre, aquarelliste et graveur britannique. Pendant soixante ans, il a travaillé sans relâche pour réaliser des crépuscules et ses aurores ; c'est un des plus grands peintres de paysage de l'école anglaise. Cette artiste souffrait de dyslexie*. Il y passe les dernières années de sa vie à continuer à travailler d'une discipline de fer en utilisant sa main gauche afin de continuer à produire des tableaux dans un rythme beaucoup plus lent car sa main droite est atrophiée. En 1851, Joseph Mallord William Turner vit incognito, sous un faux nom, dans un hôtel insalubre de Londres.

5. Sarah Biffin ou Biffen ou Beffin (née en 1784 et décédée en 1850) est une peintre miniaturiste anglaise. À cause d’une malformation, elle est dépourvue de bras et ses jambes sont atrophiées. Douée pour le dessin et la peinture, elle a minutieusement maîtrisé l'utilisation de sa bouche pour peindre avec un grand effet. Elle a été exposée dans son pays par un M. Dukes pays pendant seize ans jusqu'à tomber dans une solitude absolue jusqu'elle soit découverte par le comte de Morton qui la fit instruire par l'artiste populaire M. Craig. Elle a ensuite réussi à subvenir à ses besoins grâce à son art, a été patronnée par la famille royale et a reçu une médaille de la Society of Artists en 1821. À sa retraite, elle est tombée dans la pauvreté, avec laquelle elle a été aidée pour survivre par un abonnement organisé par Richard Rathbone (Dictionary of National Biography).

1. César DUCORNET

Né le 10 janvier 1806 à Lille et mort le 27 avril 1856 à Paris est né sans bras, avec des jambes raccourcies, sans cuisses, et des pieds ne comportant que 4 orteils chacun causé par un développement incomplet des membres désigné en médecine du terme ectromélie. Soutenu par l’affection et la confiance de ses parents, doué d’une intelligence vive, Ducornet réussit à surmonter son handicap, apprenant à se servir de ses pieds avec une agilité et une mobilité extraordinaire, au point qu’il est bientôt capable de dessiner et de peindre avec ces appendices. Ducornet peignait « le gros orteil du pied gauche passé dans le trou de la palette, celle-ci appuyée sur le talon. Il tenait le pinceau entre le pouce et le deuxième doigt du pied droit. Lorsqu’il s’agissait de brosser une toile, l’artiste tenait son pinceau entre les dents Tout au long de sa carrière, il reçoit de nombreuses commandes, y compris du roi Louis XVIII et reçu les plus belles critiques de ses contemporains. Bien que son handicap l'empêche de passer la deuxième étape du prix de Rome, il a reçu plusieurs médailles aux Salons. Il a peint avec l'aide : de sa bouche de ses pieds avec un aidant

2. Virgilio DIAZ dit aussi Narcisse DIAZ de la PENA

Né le 20 août 1807 à Bordeaux et décédé le 18 novembre 1876 à Menton est un peintre français. Il se rapproche de l’École de Barbizon et se passionne pour les paysages. Il s'inspire des impressionnistes et attire l’admiration notamment de Van Gogh. Il perd l'usage de sa jambe suite à une morsure d'une vipère. Aujourd'hui, ses œuvres font parties des collectionsde l'Art Institute of Chicago, du Metropolitan Museum of Art de New York, du Louvre Museum à Paris, du Rijksmuseum d'Amsterdam et de la National Gallery de Londres.

3. Frederic EDWIN CHUCH

Né dans le Connecticut le 4 mai 1826 et mort le 7 avril 1900 à Greenport dans l'État de New York est peintre paysagiste américain atteint de polyarthrite rhumatoïde*. À partir de 1876, l'artiste est sérieusement handicapé de la main droite ce qui réduit sensiblement sa capacité à peindre. Il fait une rééducation difficile et, au prix d'une discipline de fer, parvient utiliser sa main gauche afin de continuer à produire des tableaux dans un rythme beaucoup plus lent.

4. Louis Achille EMPERAIREM

Peintre provençal né le 16 septembre 1829 et décédé le 8 janvier 1898 à Aix-en-Provence est l'auteur de nombreux dessins au fusain et à la sanguine. Il se caractérise par une prédilection pour les formes courbes qui le démarque de la peinture impressionniste incarnée par son ami et compatriote Paul Cézanne Pote et compagnon de route qui l’a peint. Il s’installe à Paris où il vit dans une misère absolue et se fait jeter de partout. Et alors qu’il doit exposer, il voit les toiles prévues pour le Salon rongés par du vernis. Bref pas de bol... Il retourne à Aix, où il vit, peint et meurt dans un relatif anonymat. Il est né bossu et petit.

5. Hilaire Germain Edgar de GAS dit DEGAS

Né le 19 juillet 1834 à Paris et décédé le 27 septembre 1917 est peintre, graveur qui fait partie des peintres Impressionnistes. Le peintre Degas connu pour ses pastels de danseuses de l'opéra, il produira plus de 150 œuvres dont quelques merveilles telles que la petite danseuse de quatorze ans. Au cours de sa vie, Degas perd progressivement la vue à partir de 1870. Dans l’impossibilité de supporter la lumière (photophobie) il vivait et travaillait dans l’obscurité. Il devait utiliser une paire de lunette spéciale à fente ou des verres fortement teintés. Le trouble de la vision colorée, apparu tardivement était compensé par l’utilisation de couleurs vives et violentes car en deçà d’une certaine intensité des couleurs, il ne les voyait pas. Progressivement, il abandonne la peinture à huile pour le pastel technique qui lui permettait d’obtenir un travail rapide.

6. François Auguste René RODIN

Né en novembre 1840 et décédé en novembre 1917, Rodin était un sculpteur français connu pour ses sculptures telles que Le Penseur et Le Baiser. Enfant, il a connu de graves difficultés à l'école. Il était extrêmement myope et présentait des traits de dyslexie*. Son père a dit un jour : "J'ai un idiot pour fils", et un oncle a affirmé qu'il était "inéluctable". À 14 ans, il savait à peine lire et écrire. Il a commencé à dessiner à un âge précoce. Bien que son talent artistique soit clair, en raison de ses difficultés scolaires, sa famille l'envoie dans une école qui forme des artisans. À 17 ans, Rodin essaye de rentrer à l'École des Beaux-Arts de Paris, mais sa candidature est rejetée. Il a réessayé deux autres demandes qui ont également été rejetées. Jeune homme, Rodin gagne sa vie en travaillant avec des artistes et des décorateurs plus présentés, généralement sur des œuvres de commande publique telles que des monuments commémoratifs ou des pièces architecturales. Il commença à être reconnu pour son travail avec The Age of Bronze, créé en 1876. Au cours de la décennie suivante, alors qu'il entrait dans la quarantaine, il a encore établi son style artistique distinctif avec de nombreuses œuvres acclamées et parfois controversées. En 1900, il devient un artiste de renommée mondiale.

7. Pierre-Auguste RENOIR

Né à Limoges le 25 février 1841 et décédé au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer le 3 décembre 1919 fait partit des peintres impressionnistes et son travail s'influence par la peinture du XVII^e siècle, Fragonard, les fresques de Raphaël. Renoir est membre du groupe impressionniste, un mouvement pictural né de l’association d’artistes de la seconde moitié du XIX^e siècle en France, critiqué au début. Ce mouvement se manifeste de 1874 à 1886 par des expositions publiques à Paris. Il a peint plus de 6 000 tableaux. A 56 ans, il est frappé de polyarthrite rhumatoïde, une maladie douloureuse et dégénérative, qui à l’époque se soignait mal. "On peint avec ses mains" disait-il. Ses doigts si agiles et si précis peu à peu se sont paralysés. Il n'a plus la force d’appuyer sur ses tubes de couleurs et de tenir ses pinceaux. Il peint alors avec un pinceau attaché à sa main. Grâce à l’aide de ses domestiques, de sa femme et de ses enfants, il a continué à peindre malgré sa paralysie jusqu’à sa mort. Il a surmonté en peignant jusqu’à son dernier souffle des tableaux colorés.

8. Van Gogh Vincent Willem VAN GOGH

Né le 30 mars 1853 à Groot-Zundert, aux Pays-Bas et décédé le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise est un peintre et dessinateur néerlandais. Son œuvre pleine de naturalisme, inspirée par l'impressionnisme et le pointillisme, période qui annonce le fauvisme et l'expressionnisme. Il souffrait de bipolarité (autant qu’une thèse soutient qu’il aurait été soigné à la digitaline, une substance à même d’expliquer le virage jaune dans sa peinture vers la fin de sa vie).

9. Adolf WÖLFI

Né le 29 février 1864 et décédé à Berne et décédé en Suisse, il fait parti des artistes d'art brut. Sa vie est tumultueuse liée à des troubles comportementaux. Le peintre intègre d’abord la prison, puis la clinique psychiatrique de la Waldau près de Berne, qu’il ne quittera plus. Il souffre tout le long de sa vie de trouble psychiatriques. À son internement à l’âge de trente et un ans Wölfli se met d’abord à écrire, puis à dessiner et à composer de la musique qu’il interprète ensuite sur des instruments à vent de sa fabrication. Poursuivi par des hallucinations, querelleur et violent, il parvient à s’apaiser en s’occupant avec des crayons de couleur du matin au soir. Son médecin psychiatre Walter Morgenthaler regarde son malade comme un artiste talentueux qu'il choque les opinions de l’époque. Il écrit un ouvrage en 1921 qui suscite l’incompréhension chez les médecins aliénistes alors qu’il provoque l’enthousiasme chez nombre d’artistes et d’intellectuels de son temps. C'est Jean Dubuffet qui va remettre l’œuvre de Wölfli sur le devant de la scène en lui consacrant une exposition à la galerie Drouin (Paris). Jean Dubuffet inclura en 1945 dans le mouvement artistique qu’il nomme Art brut. Il a fini sa vie dans un asile de Berne le 6 novembre 1930.

10. Séraphine LOUIS dite Séraphine de SENLIS

Née à Arsy dans l'Oise le 3 septembre 1864 et décédée le 11 décembre 1942 à Villers-sous-Erquery dans l'Oise est une artiste peintre française dont l'œuvre est rattachée à l'art naïf. Orpheline très jeune, Séraphine Louis, qui est d’origine paysanne, entre au couvent de Senlis en 1882. Elle y restera vingt ans. Elle se place, en 1904, comme femme de ménage dans des familles bourgeoises de la région de Compiègne et de Senlis. En 1912, une injonction divine lui aurait ordonné de dessiner et de peindre. Elle commence modestement par décorer ses meubles et sa vaisselle de fleurs et de fruits puis, dans les années 1920, peint des tableaux remarqués par le collectionneur et critique allemand résidant à Senlis, Wilhelm Uhde, qui, saisi par la puissance de son œuvre, l’encourage à persévérer et la prend sous contrat entre 1927 et 1929. En 1937, à Paris, elle est représentée dans l’exposition « Les Maîtres populaires de la réalité », sous les auspices de Maximilien Gauthier. Autodidacte, très pieuse et vivant dans un isolement total. Elle meurt en 1942 dans un hôpital psychiatrique. Toute sa vie, elle a souffert d'un sentiment de persécution.

11. Camille CLAUDEL

Née le 8 décembre 1864, et décédée le 19 octobre 1943 est une sculptrice et artiste peintre français : Son art de la sculpture à la fois réaliste et expressionniste s'apparente à l'Art Nouveau. Elle est rapidement repérée par le sculpteur Alfred Boucher, qui parvient à convaincre son père de s'installer à Paris pour que Camille puisse la sculpture.

12. Henri de TOULOUSE-LAUTREC

Né le 24 novembre 1864 à Albi et décédé le 9 septembre 1901, il commence à dessiner dès son enfance. C’est un peintre, dessinateur, lithographe, affichiste et illustrateur français. Il fait partie des peintres de l'époque Post Impressionnisme, Art Nouveau. En 1874, la maladie d'Henri de Toulouse-Lautrec se révèle et les médecins lui diagnostiquent la pycnodysostose*, une maladie qui affecte : les muscles les os les nerfs. Un syndrome génétique dû à la consanguinité de ses parents, cousins au premier degré. Elle affecte le développement des os et les fragilise. Henri de Toulouse-Lautrec en se levant d'une chaise glisse et se casse le fémur. Sa maladie empêche la fracture de se remettre correctement ce qui aggrave son retard de croissance. L'année suivante, il se fracture l'autre jambe à la suite d'une chute banale, ce qui aura pour conséquence de stopper définitivement la croissance Toulouse-Lautrec. Atteint d'une forme de nanisme, celui-ci ne dépassera pas la taille de 1m52. Ces événements vont orienter en dessinant et en peignant. Il acquiert le goût de l'art qu'il avait manifesté très jeune, et va décider d'en faire sa vocation.

13. Aimée RAPIN

Née à Payerne le 14 décembre 1868 et morte à Genève le 5 mai 1956, elle réalisait 4000 portraits, notamment des personnalités importantes de l’époque, de Suisse et d’ailleurs. Elle est privée de ses bras dès sa naissance. Elle apprend à se servir adroitement de ses pieds dès l'âge de six ans le dessin. À seulement seize ans quand elle entre à l'École genevoise des Beaux-Arts où elle obtient deux distinctions, puis deux premiers prix. Cette artiste de talent a peint des portraits, paysages, natures mortes, etc. Elle obtient le titre d'Officier d'Académie, auteur de plus de quatre mille tableaux dont plusieurs ont été acquis par des musées à Londres, Berlin, Montréal... Tout le long de sa vie, elle a été admirée et demandée plusieurs fois en mariage...

14. Fleury Joseph Crépin

Il est né en 1875 à Hénin-Liétard et décédé à Montigny-en-Gohelle en 1948. Avant de devenir un médium dessinateur, Fleury Joseph Crépin était un plombier-zingueur. Il souffre de troubles oculaires de l'enfance à l'adolescence, opéré deux fois, il gardera une très mauvaise vue toute sa vie. Il rejoint l'entreprise familiale après avoir passé son certificat d'étude afin d’apprendre son métier. Il étudie la musique en même temps, chose pour laquelle il est très doué. À 25 ans, il compose et dirige une fanfare de trompette et de cors. En 1931, tout en continuant son métier, il s'intéresse à la radiesthésie et il découvre un don pour déceler les sources d'eau. Voulant apprendre plus, il rentre en rapport avec le cercle spiritualité de Douai et rencontre deux grands peintres médiums :

• “Victor Simon” ;

• “Augustin Lesage”.

Sous leurs conseils, il devient alors guérisseur. Il soigne par imposition des mains sur les malades ou même à distance par télépathie à l’aide de fiches. Un soir de 1938, alors âgé de 63 ans, il perd le contrôle de sa main, alors qu’il était appliqué à copier de la musique, il se mit soudainement à tracer machinalement des petits dessins. “Une voix” venant d’ailleurs lui dit : “peint 300 tableaux et la guerre s’arrêtera”. Avec sa mauvaise vue et ne connaissant rien à la peinture, il débuta sur un cahier des séries de temples, vases et statues. Le carnet d'une feuille est visible au Musée de LAM de Villeneuve d'Ascq (59). Ensuite, dans un état médiumnique, il reporte les dessins de son cahier d’écolier sur la toile en les agrandissant si nécessaire. Sur sa droite, il voit des ombres, pour lui ce sont ses anges gardiens qui viennent l’aider en lui indiquant les couleurs à utiliser. Pendant qu’il peint, il entend de la musique, il finira son 300ᵉ tableau le 7 mai 1945 veille de l’armistice signé le 8 mai 1945. En novembre 1947, la voix lui dit : "tu dois à nouveaux réaliser 45 merveilleux tableaux, pour obtenir la paix dans le monde". Elle lui apprend également qu'il mourra après la réalisation de son 345ᵉ tableau.

15. Raoul Ernest Joseph DUFY

Né le 3 juin 1877 au Havre et mort le 23 mars 1953 à Forcalquier est peintre, dessinateur, graveur, illustrateur de livres, céramiste, créateur de tissus, de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, d'espaces publics et de théâtre français. Il souffrait de polyarthrite rhumatoïde.

couleur et l'expression. En 1915, elle revient en Espagne, où elle travaille pendant un certain temps comme professeur de dessin, mais l'humiliation de ses élèves la conduit à s'installer définitivement à Paris. Comme les autres peintres cubistes, a exposé au Palais des Indépendants de Paris. Malgré avoir vécu les années suivantes de sa vie malade et dans une négligence totale, elle continue à travailler, à exposer et à voyager. Sa force de croire à sa réussite artistique, elle se rend à Madrid pour se former à l'étude d'Emilio Sala, dont la précision dans le dessin. Des années plus tard, elle se rend à Paris. Elle rencontre des artistes qui l'orientent son travail vers la couleur et l'expression. En 1915, elle revient en Espagne, où elle travaille pendant un certain temps comme professeur de dessin, mais l'humiliation de ses élèves la conduit à s'installer définitivement à Paris. Comme les autres peintres cubistes, a exposé au Palais des Indépendants de Paris. Malgré avoir vécu les années suivantes de sa vie malade et dans une négligence totale, elle continue à travailler, à exposer et à voyager.

1. Walter Elias

Il est né en 1901 et décédé en 1965. Il pratique le dessin en amateur dès son plus jeune âge. Il donne libre cours à son espièglerie et à sa créativité en montant des spectacles et en dessinant pour le journal de son lycée. Il décide très tôt de devenir artiste. Il a la conviction que sa passion peut le faire vivre. Il quitte le lycée pour un emploi de serveur dans les trains et suit des cours de dessin. Il travaille même pour le cinéma et, en particulier, avec Chaplin, puis fonde une société qui fait de la publicité grâce à l’animation. Il a été proche des « francs-maçons » et anti-communiste en participant à la croisade du Maccarthysme (un élan à la politique anticommuniste mise en place aux États-Unis par le sénateur républicain Joseph McCarthy au début des années 1950). Son handicap invisible la dyslexie n'est pas un frein à sa carrière. Il portait si bien la moustache mais un bémol négatif c'est qu'il refusait que ses salariés n’y avaient pas droit de la porter.

2. Frida KAHLO, dont le nom complet est Frida Kahlo de Rivera (juillet 1907-juillet 1954)

Peintre mexicaine naît avec une spina bifida, déformant sa colonne vertébrale, et à l’âge de 6 ans, elle contracte la polio. À cause de cette grave maladie infectieuse, elle souffre de douleurs chroniques. Sa jambe droite cesse de grandir ce qui provoque une malformation. Le 17 septembre 1925, alors qu’elle rentre des cours, son bus percute un tramway. Cet accident scelle son destin. Si elle survit, elle est néanmoins grièvement blessée. Sa cavité pelvienne est transpercée par une barre métallique, ce qui sera la cause de fausses couches systématiques. Elle souffre également de 11 fractures à la jambe droite. Son pied droit est complètement disloqué, tandis que son épaule est démise. Sa colonne vertébrale et son col du fémur sont, eux, brisés. Souffrant atrocement, elle reste alitée plusieurs mois. Elle a été opérée 32 fois et portera 28 corsets. Dans cette période de sa vie particulière, elle écrit : "Je ne suis pas morte et j’ai une raison de vivre. Cette raison, c’est la peinture". C'est sa famille qui l’encourage à peindre et lui fabrique un chevalet spécial et un lit à baldaquin avec un miroir en guise de plafond. Elle est amputée de la jambe droite suite à une gangrène. Cet événement la fait sombrer dans une profonde dépression. Atteinte d’une pneumonie, elle écrit peu avant de décéder : «"J’espère que la sortie sera joyeuse et j’espère ne jamais revenir".

qui perdureront dans la réalisation de ses œuvres. C'est suite à une étude entrepris par des scientifiques par une analyse fractale permet d’identifier des séries géométriques complexes et imperceptibles à l’œil nu dans les styles d’un peintre. Elle sert habituellement à s’assurer qu’une toile attribuée à un artiste n’est pas factice. Cette technique d'imagerie numérique qui permet d'analyser finement les œuvres de peinture pour par exemple pouvoir dans certains cas vérifier l'authenticité des œuvres par rapport à des imitations. Des scientifiques ont utilisé la technique pour comparer l’évolution de ces séries chez les artistes atteints de Parkinson ou Alzheimer avec celle de ceux n’ayant pas été affectés par ces maladies. Les changements constatés dans les coups de pinceau des artistes atteints de maladies neurodégénératives suivent tous un modèle similaire et différent des peintres sains. Cette découverte a permis de montrer que les premiers changements dans les coups de pinceau se manifestent des années avant l’apparition des premiers symptômes des maladies. Pour Dali, la recherche a conclu à une hausse de la "dimension fractale" au milieu de leur vie, suivi d’un déclin à l’approche de leurs 60 ans. Dali a été diagnostiqué de la maladie de Parkinson à 76 ans, quand sa main droite s’est mise à trembler fortement.

4. Emmanuel le Calligraphe né Emmanuel DERRIENNIC

Né le 9 mars 1908 à Guingamp et décédé le 05 janvier 1965 est un artiste peintre d'art brut et écrivain. Il nait avec un pied bot*. Avant d'être un artiste, il a travaillé comme un employé de banque. Son pied bot ne le dispense pas du service militaire qu'il accomplit à Parisau secrétariat de l'état-major. Il devient ensuite aide-comptable Sa déchéance commence là. Ses premiers troubles mentaux certainement liés par une prise importante d’alcool, en décembre 1953, obligent à l'interner à l'hôpital psychiatrique départemental de Quimper une première fois, puis une deuxième fois en avril 1958. C'est à cette période qu'il se met à peindre. Il cherche ensuite une autre technique, mais il est handicapé par sa paralysie (d'une hémiplégie gauche) qui le laisse très diminué et par une dermatose (maladie de peau) et il renonce à l'huile pour s'orienter vers l'encre et le stylo à bille très vite, ses œuvres s'apparentent à de la broderie. Il fabrique des lettres avec des volutes dans ce style ouvragé puis des sujets de type légendaires. Il aurait pu quitter l’hôpital psychiatrique mais ne l'a pas fait pour des raisons qui lui sont personnelles. La production comprend des aquarelles, des dessins, des écrits, des dessins à la plume, au stylo à bille et aussi des peintures. Une centaine de pièces dont la moitié est conservée à la Collection de l'art brut de Lausanne (photo source : https://abcd-artbrut)

5. Alberto Aleandro UDERZO

Né le 25 avril 1927 à Fismes et mort le 24 mars 2020 à Neuilly-sur-Seine est un auteur de bande dessinée. Il travaille notamment pour les journaux France-Soir et France dimanche, et pour les magazines Tintin et Pilote. Avec Jean-Michel Charlier, il est l'auteur de la série Tanguy et Laverdure. Il crée également, avec René Goscinny, les séries Oumpah-Pah et Astérix. De 1959 à 1977, Albert Uderzo dessine vingt-quatre albums d'Astérix sur des scénarios de Goscinny. À partir de 1980, après la mort de celui-ci, il reprend seul la réalisation de ses aventures, pour neuf albums. Il est né daltonien*.

6. Denise LEGRIX

Née le 16 mai 1910 à Cahagnes (Calvados) et décédée le 25 août 2010 à Lisieux est un écrivain et peintre française de la bouche et membre de l'Association des artistes peignant de la bouche et du pied (AAPBP). Cette femme est née dysmélique (sans brasni jambes), elle se consacre à la peinture, à l'écriture et au service des autres. Artiste reconnue, Denise Legrix a pourtant surmonté des moments particulièrement difficiles. Dans les années 1930, âgée d'une vingtaine d'années, elle affiche son handicap dans les foires pour ne plus être dépendante de sa famille. Cette expérience forgea encore un son caractère. Elle devint artiste peintre, ce métier qu'elle apprit toute seule. En 1962, elle participe à la collecte de fonds pour construire l’INR, actuellement Pôles Soins de Suite et Réadaptation Enfants des Hôpitaux de Saint-Maurice. Un des pavillons porte aujourd’hui son nom. Elle a combattu toute sa vie pour l'insertion et la formation professionnelle des personnes en situation de handicap.

Ses distinctions :

• Officier de la Légion d'honneur

• Officier de l'ordre du Mérite

• Prix Albert Schweitzer en 1960

Les Malentendants et Sourds

Il serait regrettable de ne pas approfondir cette page par des artistes dans différents styles et techniques ayant vécu avec des problèmes auditifs certes cette pathologie ne perturbaient pas la réalisation de leur art mais reste tout de même un handicap dans la communication dans leur quotidien.

1. Frédéric PEYSON*

Né le 29 mars 1807 à Montpellier et mort le 13 janvier 1877 à Montpellier, est un peintre français élève du Auguste Bébian. Il est sourd-muet à la suite d’un accident survenu dans sa petite enfance. Vers l’âge de deux ans, ayant passé sa tête entre les barreaux d’une grille, il subit un tel traumatisme en étant dégagé que les effets vont s’en faire sentir dans les quelques années à venir. Petit à petit, l’ouïe s’affaiblit, la parole s’éteint. Inexorablement, la surdimutité s’installe, complète, sans qu’aucun secours médical ne puisse l’enrayer

2. Jacques Joseph Léopold LOUSTEAU*

Né sourd le 26 mai 1815 à Sarrelouis en Allemagne et décédé le 4 juin 1894 à Paris,est un peintre français sourd, élève des célèbres peintre Hersent* et Léon Cogniet*

3. Bruno Braquehais*

Né le 28 janvier 1823 sourd et muet de naissance, il est envoyé à l’Institut Royal des Sourds-Muets à Paris pour étudier et apprendre le métier de lithographe. Après avoir été lithographe à Caen, il s'installe comme photographe à Paris en 1850. Il réalise principalement des nus et des portraits.

4. Charlotte Buell Coman*

Née en 1833 et décédée en novembre 1924) est une peintre américaine. Elle a commencé à souffrir de perte auditive et était presque complètement sourde lorsqu'elle a eu 40 ans^. Elle n'a pas commencé à peindre avant l'âge de 40 ans. Elle a étudié à New York avec James Renwick Brevoort et à Paris avec Harry Thompson et Émile Louis Vernier. Avec Vernier, elle a étudié la peinture à l'aquarelle en extérieur, et a réalisé des esquisses durant des voyages dans les régions rurales de la France et des Pays-Bas. Elle a été influencée par les peintres français de Barbizon, en particulier Jean-Baptiste Corot et Charles-François Daubigny, et ses œuvres populaires ont été comparées à celles de Corot.

5. Auguste Burgaud*

C'est un photographe sourd français, né le 14 septembre 1836 à Notre-Dame-de-Monts en Vendéeet mort le 11 novembre 1895 à Nantes. Il a travaillé en Charente-Maritime, d’abord à La Rochelle où son atelier est situé rue des Frères Prêcheurs puis à Rochefort avec une succursale à Royan. À Rochefort, il signe ses photographies "Burgaud et Cie". Peut-être que son handicap l’obligeait à travailler avec un associé puis s'est installé à Nantes.

5. René Princeteau*

Né le 18 juillet 1843 à Libourne sourd de naissance, décédé en 31 janvier 1914 à Fronsac est un peintre animalier français et portraitiste. Il est connu pour ses peintures équestres.

6. Charles-Marie-Félix MARTIN*

Né en juin 1844 à Neuilly-sur-Seine et mort le 4 janvier 1917 à Paris, est un sculpteur français.

7. Olivier CHERON*

Né le 23 octobre 1854 à Soulangy et décédé le 18 août 1935 à Paris est un peintre français sourd. Il est surtout connu comme peintre paysagiste. Il a été proche des impressionnistes et de l'école de Barbizon. Il a d'ailleurs été l'élève de Jean-Baptiste Corot.

8. Paul-François CHOPPIN*

C'est un sculpteur, né à Auteuil le 26 février 1856 et mort à Paris le 13 juin 1937. Il perd l'ouïe à l'âge de deux ans et reste sourd et muet sa vie durant. Il étudie à l'Institution nationale des sourds-muets de Paris, à l'école nationale des Arts Décoratifs puis à l'école nationale des Beaux-Arts

9. Douglas TILDEN*

Né en1861 et décédé en 1935 est un sculpteur américain. Après avoir été atteint par la scarlatine dans son enfance, il est devenu sourd. Il a été formé à la sculpture à Paris par son maître Paul-François Choppin*.

10. Eugène GRAFF* de vrai nom Victorin Eugène GRAFF

Né le 22 février 1862 à Audincourt et mort le 26 septembre 1935 à Thiais est un sculpteur sourd. Il est connu pour la création d'un foyer des sourds à Paris qui n'est jamais achevé.

11. Eugène Laermans*

C'est un peintre belge né en octobre 1864 à et mort en février 1940 à Bruxelles. À l’âge de onze ans, il contracte une méningite qui le laisse sourd et presque muet. L’artiste s'inspire s dans le monde ouvrier et paysan. En 1927, l’artiste reçoit le titre de baron. Malheureusement il arrête toute activité artistique en 1924 suite à ses problèmes de vue.

12. Fernand Joseph Job HAMAR*

Né en juillet 1869 à Vendôme et décédé en mars 1943 à Paris est un sculpteur français. C'est pendant la guerre franco-allemande de 1870 suite au bruit des canons provoqua la surdité de Fernand Hamar, selon sa famille.

13. Granville REDMOND*

Né le 9 mars 1871 à Philadelphie en Pennsylvanie et décédé le 24 mai 1935 à Los Angelesen Californie, est un peintre de style impressionniste qui aimait peindre les paysages. Il est en plus acteur sourd américain. Au alentours de ses deux ans et demi, il contracte la scarlatine qui le rend sourd. Au cours de sa vie a rencontré qui est devenu ensuite son ami Charles Chaplin.

24. Slava Raškaj*

Née sourde le 2 janvier 1877 à Ozalj, en Croatie-Slavonie, et décédée le 29 mars 1906 à Zagreb, aussi en Croatie-Slavonie, Elle est une peintre impressionniste

29. José Antonio TERRY*, né le 17 mars 1878 à Buenos Aires et décédé le 20 avril 1954 à Buenos Aires, est un peintre argentin sourd.

1. Blanche LAZZELL*

Née en octobre 1878 et décédé en juin 1956, est une peintre, graveuse et designer américaine. Elle est surtout connue surtout pour ses gravures sur bois à lignes blanches et elle apporte dans ses réalisations un peu de modernisme. Quand Lazzell a quinze ans, t quelque temps avant son entrée au séminaire, elle devient partiellement sourde.

2. John Louis CLARKE*

né le 10 mai 1881 à Highwood (Montana) et mort le 20 novembre1970 à East Glacier Park Village, était un sculpteur amérindien sourd. Son nom d'Amérindien est Cutapuis. Il est devenu sourd après avoir été malade de la scarlatine.

3. Charles-Henry BIZARD*

C'est peintre sourd de naissance né à Roubaix le 14 novembre 1887 et mort à Lyon le 1^er novembre 1954.

4. Melbourne SPURR*

Il est né sourd le 22 décembre 1888 à Decorah dans l'Iowa et mort le 3 octobre 1964 à Los Angeles. Il a été le photographe dans l'âge d'or d'Hollywood qui voulut être acteur mais les réalisateurs lui répétaient que c'était trop difficile de travailler avec des sourds. Il avait tout de même interprété un personnage dans Docteur Jeckill et M. Hyde de John S. Robertson (1920) sans pour autant être apparu dans le film. Il a été très convoité pour des portraits de célébrités d'Hollywood au milieu des années 1920.

5. Jeanne BERGSON*

Dessinatrice, peintre et sculptrice sourde et muette, elle est née à Paris le 16 mars 1893 où elle est décédée le 23 octobre 1961. Elle a exposé au Salon de la Société des artistes Français dès 1921, au Salon des Tuileries de 1923 à 1934, au Salon de l'Union des Femmes Peintres et Sculpteurs en 1948. Des galeries ont également

6. Petrona VIERA*

Née en Uruguay le 24 mars 1895 à Montevideo et décédée en octobre 1960), c'est à l'âge de deux ans, Viera a contracté une méningite qui l'a rendue sourde. Sa carrière de peintre fait partie du mouvement artistique El Planismo (un mouvement artistique uruguayen). Elle est surtout connue pour ses tableaux représentant des scènes de jeux d’enfants

7. James Charles CASTLE*

Né le 25 septembre 1899 et décédé en octobre 1977) est un artiste américain, né sourd, et sans doute autiste. Son travail relève de l'art brut* ou de l'art outsider*.

1. Pierre Avezard* dit aussi "Petit Pierre"

Né le 30 décembre 1909 à Vienne-en-Val et mort le 24 juillet1992 à Fay-aux-Loges est un créateur français d'art brut. Il était sourd-muet et borgne de naissance, atteint du syndrome de Franceschetti-Klein*.Il était l'ami du peintre Jean DUBUFFET

2. Betty Gloria Miller*, né le 27 juillet 1934 à Chicago et décédé le 3 décembre 2012, est une peintre américaine sourde. Elle fait partie du mouvement De’VIA.

3. Jacques Dormont*

C'est un artiste peintre, un poète et un écrivain belge né à Dour le 5 février 1914 et mort le 13 octobre 2005. Il devient sourd à la suite de l'épidémie de grippe espagnole de 1918. À l'âge de 15 ans, il entre à l’Académie des beaux-arts de Mons où il suit les cours de dessin et de peinture. aDe 1946 jusqu'à sa retraite, il enseigne le dessin et l'art graphique à l'Institut pour sourds de Berchem-Ste-Agathe. Son nom figure parmi les 50 artistes de Belgique dans le livre de Jacques Collard (1986). Il est notamment l'auteur de Joël, préfacé par Franz Hellens.

4. Patrick Mallet*, surnommé Pat Mallet, né le 19 juin 1939 à Marseille et mort le 30 septembre 2012 à Bayonne, est un auteur de bande dessinée français Ce dessinateur humoristique spécialisé dans les Martiens passera d’ailleurs une grande partie de sa carrière à dessiner des gags-cartoons avec ses "Petits Hommes verts". Il a également illustré de nombreux ouvrages sur ce handicap.

5. Chuck Baird*

Il est né le 22 février 1947 à Kansas City et mort le 10 février 2012 à Austin au Texas, est un peintre, un peintre, un scénographe, un sculpteur, un éditeur, un enseignant et un curateur américain sourd co-fondateur de De’VIA un mouvement artistique qui se développe aux États-Unis depuis en mai 1989. Il représente les artistes et les perceptions basées sur leurs expériences, par exemple : culture sourde

6. Yves Lapalu* est un dessinateur, scénariste et illustrateur sourd français, né le 27 janvier 1959 à Dakar au Sénégal et décédé le 31 mars 2001 à Paris ;Il est l'auteur notamment des albums Léo, l'enfant sourd.

L'autisme...

"Dans le domaine de l'art tout du moins, à qualités égales, certaines œuvres feront l'objet d'une attention soutenue uniquement car l'artiste qui les a réalisées a été présenté comme un savant". de Roger Cardinal

Nadia Chomyn est une artiste autiste britannique, née le 24 octobre 1967 à Nottingham, et morte le 28 octobre 2015. Dans le milieu artistique du dessin décrite par la psychiatre britannique Lorna Selfe qui lui a consacrée un ouvrage. Née de parents ukrainiens qui ont déménagé en Angleterre dans les années 1960, elle a reçu un diagnostic d’autisme grave. Elle avait besoin d’aide pour s’habiller et se nourrir, et elle était incapable de communiquer efficacement, mais dès l’âge de 3 ans, elle a réussi à dessiner superbement. Elle a surpassé toutes les règles du développement de la représentation graphique chez les enfants. C’est-à-dire qu’elle n’est jamais passée par l’étape enfantine habituelle du gribouillage, des figures de bâton... Elle a pu dessiner apparemment sans motivation. Elle a été à son plus productif entre les âges de 3 et 9 et quand ses dessins ont été publiés en 1977, ils ont créé tout un émoi. Il aurait deux œuvres de cette artiste au Museum of the Mind Bethlem Royal Hospital Monks Orchard RoadBeckenham