Conquérants, Dirigeants, Héros

Ils ont souffert d'un ou plusieurs handicaps

De l 'Antiquité au 10e siècle

1.Toutankamon
2. Amenhotep III


3. Ramsès II
4. Ramsès III
5. Mérenptah

1. TOUTÂNKHAMON* (né vers -1345 et décédé vers -1327)

Il y a souffert de plusieurs problèmes pathologiques :

  • Une mâchoire inférieure trop reculée ;

  • De larges hanches féminines ;

  • Un pied bot.

Au cours de sa vie, a été également atteint de la maladie de Köhler, qui s’attaque aux os du pied et cause de grandes douleurs, affirment les scientifiques. Cette maladie se caractérise par la mort (nécrose) du scaphoïde tarsien (os situé au niveau de la voûte plantaire) en raison de l'arrêt de son apport sanguin. Dans le précieux sarcophage et son immense trésor, la tombe de Toutankhamon comprenait également environ 130 cannes.

Quatre momies royales ont été aussi analysées :

Elles présentaient les mêmes signes d’une hyperostose* vertébrale et ankylosante. C'est une pathologie articulaire assez méconnue. Elle est caractérisée par une ossification ou calcification des ligaments de certaines articulations. Les symptômes sont très variables d’un patient à un autre, mais se traduisent le plus souvent par des douleurs et des raideurs au niveau du dos. Cette pathologie semble par ailleurs concerner plutôt les hommes. Le diagnostic est souvent tardif, et il n’existe aucun traitement pour cette maladie. La prise en charge repose sur celle des symptômes. Elle est à la fois physique (pour maintenir les articulations fonctionnelles) et médicamenteuse (pour soulager la douleur). La chirurgie peut être employée dans les cas les plus sévères.

1. Philippe II
2. Hannibal
3. César
4. K’INICH JANAAB'PAKAL I
4. Louis II

1. Philippe II DE Macédoine* (né en 382 av. J.C et assassiné en 336) commence la conquête du monde grec à partir de 357 avant J.-C. Il a été l'ennemi infatigable d'Athènes et de Démosthène. Il a mis mit vingt ans à conquérir la Grèce. Malgré la perte d'un œil et d'une boiterie, il reste toute sa vie redoutable, fin tacticien, dont la férocité lui a permis de mettre les cités grecques au pas tout en éduquant son fils Alexandre pour faire de lui l'un des plus grands guerriers de l'Histoire.

2. Le Carthaginois HANNIBAL* (247 av. J.C entre 183 à 183 av. J.C) général et homme politique carthaginois a été toute sa vie a été le cauchemar des Romains. Parti d’Hispanie (l’actuelle Espagne) au printemps 218 av. J.-C., Hannibal passe les Pyrénées, traverse le sud de la Gaule où il recrute des mercenaires pour aller vers ses conquêtes. Il souffre alors de raideurs au niveau du dos. La prise en charge repose sur celle des symptômes. Elle est à la fois physique (pour maintenir les articulations fonctionnelles) et de prises de remèdes. C’est en tout cas un général amputé d'un œil suite à une maladie grave qui s'est livré ses plus célèbres batailles, celles de Trasimène et surtout de Cannes (216 av JC), lors de sa campagne spectaculaire contre Rome, implantant une tête de pont dans la région pendant plus de dix ans. Nommé suffète (des premiers magistrats de Carthage), il s'est montré grand administrateur et politique habile. Il a noué une ligue formidable contre Rome, quand celle-ci a exigé son extradition. Il s'est exilé volontairement. Sur le point d'être livré par Prusias, roi de Bithynie, il se donna la mort.

3. Jules CÉSAR* (né à Rome le 12 ou le 13 juillet 100 av. J.C. et décédé le 15 mars 44 av. J.C. dans la même ville) Selon une étude publiée au Royaume-Uni, le général romain pourrait avoir souffert de mini-accidents vasculaires cérébraux à répétition. César faisait régulièrement des chutes et vertiges dans certaines de ses campagnes militaires et son caractère instable en fin de règne pourrait être la conséquence de plusieurs pathologies. L'état de santé de Jules César a fait l'objet plusieurs débats au sein de la communauté scientifique, dont une partie a longtemps estimé que Jules César a souffert d'épilepsie* et de la maladie de Menière*, qui touche l'oreille interne d'après l'étude menée par l’impérial Collège de Londres et publiée dans la revue Neurological Sciences.

4. K’INICH JANAAB'PAKAL I* (né le 23 mars 603 et décédé le 28 août 683) est aussi connu sous le nom de Pacal II et de Pacal le Grand. Il est le plus célèbre souverain de la cité-État maya de Palenque. Il monte sur le trône à l’âge de 12 ans le 29 juillet 615. Il restaure la puissance de Palenque après une série de revers catastrophiques au cours de conflits avec Calakmul et se lance dans une campagne de constructions qui marquent encore de leur empreinte le site archéologique actuel. Il est né avec une malformation d'un pied appelé pied bot*

5. LOUIS II* (né le 1 novembre 846 et décédé le 11 avril 879 à Compiègne) fils de Charles le Chauve. Louis II le Bègue (né vers 846 et mort en 879) est un roi de France de la dynastie des Carolingiens. Il régna de 877 à 879. Il est le seul survivant des enfants de Charles le Chauve. Il a un fort bégaiement d’où son surnom de ‘Louis le Bègue’.

Nés du 12e siècle à la fin du 14e siècle

1. Enrico Dandolo
2. JEAN 1er DE BOHÊME
3. JEANNE DE BOURGOGNE
4. TAMERLAN
5. ANNE DE BRETAGNE
6. GÖTZ VON BERLINGEN

1. Enrico DANDOLO* (né en 1107 à Venise et décédé en 1205 à Constantinople) diplomate, juge, ambassadeur, Enrico Dandolo est une personnalité vénitienne très importante dans la deuxième moitié du XIIe siècle. C'est Manuel ier Comnène en 1173 fait bruler les yeux d’Enrico Dandelo, lorsqu'il vient au nom de la république de Venise lui demander de libérer des députés qu'il retient injustement. Ce supplice affaibli sa vue mais ne la perd pas complètement. Âgé de 85 ans, Enrico Dandolo malgré sa cécité est élu doge de Venise. Quelques années plus tard, il participe à la quatrième croisade à Constantinople. Dandolo, bien qu'âgé et fatigué par ce long voyage réussit à obtenir pour Venise de nombreux avantages mais aussi à ramener lors de pillages de nombreux de chefs-d'œuvre comme les quatre chevaux de Saint-Marc. Il meurt à Constantinople le 21 juin 1205 à l'âge de 98 ans et est enterré dans la basilique de Sainte-Sophie à Constantinople. Après la prise de Constantinople, le 29 mai 1453 par les armées de Mehmed II, les os dEnrico Dandolo auraient été déterrés et donnés aux chiens.

2. Jean 1er de BOHÊME* (né en 1296 au Luxembourg et décédé en 1346, Crécy-en-Ponthieu en France dans le département de la Somme) est plus connu sous le nom de Jean l’Aveugle, voit le jour le 10 août 1296. Il est le fils de Marguerite de Brabant et de Henri VII, comte de Luxembourg et roi des Romains. Par son mariage avec Élisabeth de Bohême, Jean Ier devient roi de Bohême en 1311. Grand homme de guerre, il incarne l'idéal infatigable voyageur, il participe à de nombreuses batailles qui le détournent de son royaume de Bohême dont il confie la gestion à son épouse. Fortement endetté par ses ambitions politiques, il est contraint de donner une partie de ses biens. À demi français par ses ancêtres (Louis VI, roi de France et Aliénor d’Aquitaine), Jean Ier de Luxembourg est mêlé aux luttes pour l’empire entre les Habsbourg et les Wittelsbach.

Devenu aveugle dès 1340 des suites d’une opération chirurgicale manquée aux yeux.

Il trouve la mort sur le champ de bataille de Crécy, le 23 août 1346, au cours d’une charge héroïque, attaché à deux de ses compagnons d’armes, face à l’armée anglaise du Prince Noir (Édouard Plantagenêt, fils aîné d’Édouard III, roi d’Angleterre). Sa devise était Ich dien (Je sers). Son tombeau se trouve aujourd’hui dans la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg.

3. Jeanne de BOURGOGNE* (née en 1293 et décédée en 1349) devient, par son mariage avec le futur roi Philippe VI de Valois, reine de France de 1328 à 1349. Dotée d’une jambe plus courte et d'un pied bot* que l’autre, on chuchote déjà que la petite Jeanne porte la marque de l’Enfer et que Dieu est courroucé (Très irrité ; furieux). Du saint sort le diable…

4. TAMERLAN* (né en 1336 et décédé en 1405) se présente comme un lointain descendant de l'empereur mongol Gengis Khan. Il a été un redoutable chef de guerre, bâtissant un immense empire reposant sur la force et la terreur. Il s'est montré cependant aussi protecteur des arts, des lettres et des sciences ; mais d'après Arabshah, toutes ces conquêtes auraient été accompagnées de massacres épouvantables.

Il aurait :

  • fait égorger à Delhi 100 000 prisonniers ;

  • élevé à Bagdad une pyramide formée de 90 000 têtes humaines ;

  • aussi fait écraser par sa cavalerie, en Inde, 1000 enfants envoyés pour le fléchir.

C'est au cours d'une de ces expéditions militaires, mélanges d'exploits et de pillages, que Timour est blessé à une jambe et devient Timourleng, « Timour le boiteux », prononcé Tamerlan en Occident. Malgré un handicap physique, un genou droit ankylosé qui l'a contraint à se faire assister pour monter sur son cheval, il a pu réduire Ispahan (1387) puis Bagdad, et se dirigea ensuite, en 1400, vers la Syrie ensuite. Malheureusement les écrits laissent bien des doutes sur la véracité de tous les faits de cet homme.

5. Jeanne de BRETAGNE* (née le 25 ou 26 janvier 1477 à Nantes et morte le 9 janvier 1514 à Blois) a été duchesse et deux fois reine de France (Charles VIII et Louis XII). Fille de François II, duc de Bretagne et de Marguerite de Foix, princesse de Navarre, dès son jeune âge, Anne est confiée à une nourrice rennaise Jeanne déçoit son père dès son jeune âge, Anne est confiée à une nourrice rennaise. Jeanne déçoit son père dès sa naissance en 1464 car le roi aurait préféré un héritier mâle pour assurer sa succession. À 26 jours, elle est fiancée à son cousin Louis d’Orléans, le futur Louis XII, alors âgé de 2 ans. Jeanne grandit à Amboise, auprès de sa mère et de sa sœur. Mais ses difformités sont de plus en plus visibles et ne correspondent pas du tout à l’idéal de beauté de la Renaissance : elle est chétive, souffre d’un pied-bot* à l’origine de son surnom « Jeanne la Boiteuse », et d’une scoliose qui la fait se tenir voûtée, avec une épaule plus haute que l’autre. Son père, qui ne l’aime pas, décide de l’éloigner de la cour et la confie, alors qu’elle n’a que 5 ans, à François et Anne de Linières qui n’ont pas d’enfant. Ces derniers l’aiment comme leur propre fille et lui donnent une éducation complète, notamment religieuse. Jeanne passe de longues heures à prier et voue une affection particulière à la Vierge Marie. À peine âgée de 6 ans, elle entend Marie lui confier au plus profond de son cœur : "Avant ta mort, tu fonderas un ordre religieux en mon honneur". Son père, le roi, veut la marier et contraint les très jeunes "fiancés" au mariage. À 12 ans, en septembre 1476, elle épouse donc Louis d’Orléans, qui ne la regarde même pas le jour de leurs noces. Dès son regard sur Jeanne, il cherchera par tous les moyens à annuler ce mariage, ce à quoi il parviendra au bout de 22 ans. Avec courage, abnégation et humilité, Jeanne ne prend pas ombrage de ces multiples vexations. Elle se réfugie dans la prière et s’éloigne de la cour. Elle fonde l’ordre de l’Annoncia de : la paix comme principale vertu pour prendre soin des pauvres, soignant les malades et veillant sur l’éducation des enfants. À 36 ans, elle réalise le vœu que la Vierge lui avait formulé lorsqu’elle était enfant. Jeanne meurt à l’âge de 41 ans : une lumière émanant de son corps illumine tout son lit. Elle a été béatifiée en 1742, elle est canonisée en 1950 par Pie XII.

6. GÖTZ VON BERLINGEN* (né en 1480 et décédé en 1562) chevalier impérial Götz von Berlinchingen débute sa carrière militaire au service du margrave de Brandebourg-Ansbach et de l’empereur romain germanique avant de devenir un mercenaire pour le compte de différents princes et nobles allemands. C’est au service de l’un d’entre eux qu’il perd sa main droite lors d’un siège sans que cela ne mette un terme à sa carrière militaire. Participant à de nombreux conflits, il a été à plusieurs reprise emprisonné mais a pu prendre brièvement la tête de l’armée pendant la Guerre des Paysans et finit au service de l’empereur Charles Quint compte de différents princes et nobles allemands. C’est au service de l’un d’entre eux qu’il perd sa main droite lors d’un siège sans que cela ne mette un terme à sa carrière militaire. Participant à de nombreux conflits, il a été à plusieurs reprise emprisonné mais a pu prendre brièvement la tête de l’armée pendant la Guerre.

Nés du 15e siècle à la fin du 16e siècle


1. Charles Quint
2. LOUIS XVIII
3. Charles II d’Espagne
4. George III

1. Charles QUINT * (né le 24 février 1500 à Gand en Flandre et décédé le 21 septembre 1558) gouverne un immense territoire, comprenant les conquêtes espagnoles au Mexique et en Amérique du Sud, sur lequel "le soleil ne se couche jamais". Il épouse en 1526 sa cousine germaine, Isabelle de Portugal. Il est sacré empereur par le pape en 1530.

Il souffrait de :

  • "prognathisme habsbourgeois"*, une malformation héréditaire et handicapante caractérisée par une mâchoire inférieure surdéveloppée et un menton en galoche ;

  • bégaiement de Charles Quint, l'un des hommes les plus puissants de la renaissance ;

  • d'une boulimie alimentaire par une absorption d'aliments inappropriés lui causant des troubles digestives.

2. Louis XIII * (né le 27 septembre 1601 au château de Fontainebleau et mort le 14 mai 1643) fils de Henri IV qui est roi de France et de Navarre et de Marie de Médicis. Sa naissance était attendue car il a permis à Henri IV d’avoir une descendance légitime et un successeur à ses royaumes de France et de Navarre. Louis XIII est élevé à Saint-Germain-en-Laye avec ses autres frères et sœurs (enfants illégitimes de Henri IV et légitimes nés après Louis XIII). À partir de 26 ans, les crises deviennent plus sérieuses, Les années passent, et s’ajoutent à ces premiers symptômes un amaigrissement progressif et des "crises de goutte ". Louis XIII est en réalité atteint d’une maladie inflammatoire chronique. Les spécialistes penchent aujourd’hui pour la maladie de Crohn*. Le Roi garde au fur et à mesure des années la chambre, combinée à un bégaiement dont il souffre depuis sa naissance, ne lui facilite pas en tant que Roi. Son médecin Bouvard lui fait en une seule année 47 saignées, lui administre 212 traitements et lui fait 215 lavements ! C'est tous ses problèmes médicaux que Louis XII est un roi nerveux. Au cours de mois de septembre 1630, à 29 ans, le monarque est pris d’une crise plus sérieuse que les autres, il se met même à délirer et ne peut plus quitter son lit. Il est veillé en permanence par sa mère, Marie de Médicis, et par Richelieu. Son mal de ventre est insupportable. En fait il a un abcès intestinal* qui se perce et s’évacue. Louis est sauvé. Malheureusement 13 ans plus tard que la maladie le rattrape. À partir du 21 avril, le Roi ne quitte plus sa chambre. Le 7 mai commencent les véritables souffrances, et dès le 11 de ce même mois, il cesse de s’alimenter. Courageux par les épreuves, il gère comme il peut les affaires du royaume.

Le prédicateur capucin, Baltazar de Riez, affirme que le monarque " souffrait de très grandes douleurs et incommodités en sa maladie, et que néanmoins il les souffrait avec une fermeté et une constance inconcevable, sans s’en plaindre".

De Mazarin :"Jamais personne n’a regardé la mort avec plus d’indifférence, ni ne s’est soumis avec une plus entière résignation à la volonté de Dieu".

Louis XIII meurt en public le 14 mai 1643, au château de Saint-Germain. Il a 42 ans. Sa maladie s’est terminée par une péritonite aiguë*. L’autopsie révèle des détails scabreux : le rectum est percé et rempli de pus, les boyaux boursouflés et l’estomac envahit par les vers ! Pauvre monarque…

3. Charles II d’Espagne* (né à Madrid le 6 novembre 1661 et décédé à Madrid le 1er novembre 1700) son père Philippe IV a épousé sa propre nièce Marie-Anne d’Autriche et les deux sont des descendants de Philippe le Beau et Jeanne la Folle. C’est-à-dire qu’on trouve 14 liens de parenté entre les parents de Charles II, ce qui lui offre un taux de consanguinité s’élevant. Ses parents Philippe IV et Marie-Anne d’Autriche ont 29 ans d’écart, aussi, à la naissance de Charles. Philippe IV a déjà 56 ans. Lorsqu’il décède quelques années après, Charles devient roi d’Espagne à l’âge de quatre ans. Il a commencé à parler à partir de ses 4 ans et appris à marcher que quatre ans plus tard. C’est très jeune, mais pour le pauvre Charles c’est d’autant plus compliqué qu’il est rachitique, malade et à des troubles psychiques. Sa mère s’occupe de la régence jusqu’en 1675 mais garde un œil sur le pouvoir jusqu’à sa mort en 1695. Des scientifiques d’aujourd’hui ayant diagnostiqué le problème : le syndrome de Klinefelter* sont en mesure d’affirmer que Charles II n’avait aucune notion de temps ni d’espace.

4. George II* (né le10 novembre 1683 et décédé le 25 octobre 1760) George II fut roi de Grande-Bretagne, duc de Brunswick-Lunebourg et prince-électeur du Saint-Empire romain germanique du 22 juin 1727 à sa mort. Il a régné malgré une déficience mentale certaine, à tel point que le souverain était déclaré "en danger" dès 1788 par ses proches et médecins, impuissants face au mal. Atteint d'une maladie du sang (la porphyrie), soigné à l'arsenic, il est victime de crises régulières pendant lesquelles il peut parler plusieurs heures sans s'arrêter ou se comporter de façon déplacée et incohérente, comme serrer la branche d'un arbre qu'il prenait pour la main du roi de Prusse... Mais il a le bon réflexe de s'entourer de ministres compétents dont le premier d'entre eux, William Pitt le Jeune, évitera à l'Angleterre de sombrer. En 1810, le roi devient aveugle. Il est déclaré fou - il deviendra sourd- et le prince de Galles assure la régence.

Nés du 17e siècle à la fin du 19e siècle

1.Talleyrand-Périgord
2. Couthon
3. Horatio Nelson
4. Lincoln
5. GEORGE VI

1. Charles-Maurice de TALLAYRAND-PÉRIGORD* (né le 2 février 1754 à Paris, mort dans cette même ville le 17 mai 1838) communément nommé Talleyrand 1, c'est un homme d'État et diplomate français, il était issu d'une famille de la haute noblesse. Sans foyer ni toit excepté celui d’une nourrice… une nourrice négligente et une chute qui lui coûteront son pied gauche, ce pied bot* qui toute sa vie "l’aura tirait vers le bas", (du moins le pensait-il ?), lui qui ne rêvait pour son pays et lui-même que de sommet... À la suite de cette disgrâce, des années durant, il n’aura jamais connu la considération d’un père et l’amour d’une mère sinon un baiser, un seul, une seule fois… le sien… un baiser qu’elle ne lui rendra jamais. Et c’est encore ce pied bot qui le poussera vers la prêtrise chaudement recommandée par sa famille vers la carrière ecclésiastique en vue de lui permettre de succéder à son oncle, l'archevêque de Reims : ordonné prêtre en 1779, il a été nommé en 1788 évêque d'Autun qui voyait dans cette carrière imposée un moyen de tenir éloigné de la vie publique un de ses membres marqué à jamais d’une infirmité haïssable. Il a quitté le clergé pendant la Révolution pour mener une vie laïque.

2. Georges-Auguste Couthon* (né le 22 décembre 1755 à Orcet) est issu d’une famille de juristes royaux originaires de Saint-Sauves-d’Auvergne (village de Beauberty) non loin de Clermont-Ferrand. Après avoir étudié le droit auprès d’un procureur royal de Riom, Couthon se rend à Reims pour y achever ses études. C’est une université assez réputée où il va côtoyer d’autres personnalités comme Gaultier de Biauzat, Saint-Just, Lebas, Danton… En 1781, comme le feront de nombreux auvergnats à sa suite, il monte à Paris. Il s’inscrit comme avocat au Parlement de la capitale. Fin 1782, ayant peu de clients, il préfère rentrer à Clermont-Ferrand. Couthon est alors inscrit au nombre des avocats stagiaires en mai1783, au barreau de la capitale auvergnate. Il s’installe dans un appartement du 18, rue Ballainvilliers en centre-ville. Il est reçu en tant qu’avocat titulaire en 1785au barreau de la capitale d’Auvergne. Très tôt, G. Couthon se révèle comme un humaniste. Ainsi il donne quelques consultations gratuites. Il est surnommé " l’avocat des pauvres". Mais il a une santé fragile. Ainsi il souffre de douleurs rhumatismales* depuis sa jeunesse. Progressivement, à partir de 1782, il perd l’usage de ses jambes et se déplace avec une canne. La même année il s’est marié, en 1787, avec Mlle Brunel (fille d’un juriste d’Orcet) et aura deux enfants.

Durant l’hiver 1791, il devient paralysé des jambes et doit désormais se déplacer avec un fauteuil roulant

Quel rôle joue donc Couthon durant cette Révolution ?

  • En 1790, il devient membre du club des Jacobins et siège aux États Généraux. On y découvre un Couthon aussi antimonarchiste qu’avocat résolu de la cause révolutionnaire.

  • 1792, il est réélu député du Puy-de-Dôme. Par amitié pour Robespierre, Couthon rejoint le camp des Montagnards.

  • Lors du procès de Louis XV, Couthon, antimonarchiste farouche, vote la peine de mort sans appel ni sursis.

  • Le 31 mai, il contribue à la chute des Girondins.

  • Le député du Puy-de-Dôme sera également l’un des rédacteurs de la seconde constitution française dite Constitution de l’an I (24 juin 1793).

  • En juillet 1793 il devient membre du Comité de Salut Public.

  • Défenseur des paysans.

Il a été guillotiné le 28 juillet 1794) disciple de Robespierre Georges Auguste Couthon, également connu sous le nom d'Aristide Couthon 1, est un avocat, homme politique et révolutionnaire français, place de la Révolution, à Paris Il a perdu progressivement l'usage.

3. Horatio Nelson* (né en 1758 et décédé en 1805) Amiral Nelson, Fossoyeur de la marine napoléonienne est entré dans la marine à l'âge de douze ans, Horatio Nelson prend part à la guerre d'Amérique En 1794, alors en lutte contre la France révolutionnaire, le capitaine de vaisseau Nelson participe au siège de Calvi en Corse. Il est blesséà l’œil droit dont il perd pratiquement l’usage peu après. En 1797, tout juste promu rear admiral, il est chargé par l’amiral Jervis de capturer Santa Cruz de Tenerife. L’opération échoue et Nelson est gravement blessé au bras droit lors d’un débarquement et doit être amputé. Ni la défaite ni l’amputation ni ses problèmes de vue ne freine le marin qui l’année suivante, en 1798, coule en rade d’Aboukir presque toute l’escadre française de l’expédition d’Égypte menée par Bonaparte. Sa manœuvre audacieuse lui coûte une nouvelle blessure au front peut-être responsable de nouveaux problèmes de vue.

4. Abraham Lincoln* (1809-1865) le seizième président des États-Unis d'Amérique, de 1861 à 1865. Il naît d'un père pionnier qui lui fait mener une enfance difficile à travers l'Indiana sauvage. Il multiplie les métiers avant de combattre les Indiens puis de s'occuper seul de son éducation. Grâce à ses capacités intellectuelles, il devient avocat. Il s'oppose au compromis du Kansas-Nebraska contre Stephen Douglas. Malgré sa défaite contre ce dernier, il est élu Président des États-Unis en 1860, provoquant la sécession des états du sud. Son seul objectif demeure alors le maintien de l'Union. En 1863, il proclame l'abolition de l'esclavage et tente de rassurer ses adversaires par des démarches non-répressives. Il est réélu en 1864, confiant l'armée à Grant et luttant toujours pour la paix au sein de son pays. Son assassinat en 1865 affecte davantage la situation du Sud. C'est l'un des Présidents le plus admiré de tous les présidents américains, fut très marqué par le destin. Les malheurs familiaux, les deuils et les maladies contribuèrent sans doute à renforcer sa détermination dans la conduite de la guerre face au Sud sécessionniste. Jusqu'à l'âge mûr, sa santé était plutôt bonne pour l'époque. Il contracta le paludisme en 1830 et 1835, ce dernier étant le pire des deux cas. Il a contracté la variole en 1863 lors d'une épidémie de 1863 à 1864 à Washington. Tout au long de sa vie, il a connu des périodes de dépression, qui pourraient être génétiques, dues à des expériences de vie ou à un traumatisme, ou les deux. Lincoln a pris des pilules de masse bleue, qui contenaient du mercure. En raison de son comportement et de sa condition physique lors de la prise des pilules et après avoir cessé de les prendre, Lincoln peut avoir souffert d'un empoisonnement au mercure.

Il a été théorisé que Lincoln aurait peut-être eu :

Ce sont deux maladies rares pour une génétique et l'autre héréditaire.

5. GEORGE VI* (né le 14 décembre 1895 à Sandringham (Norfolk) et décédé le 6 février 1952 en ce même lieu)

Albert Frederick Arthur George de York a été roi du Royaume-Uni et des autres dominions du Commonwealth britannique du 11décembre 1936 jusqu'à sa mort. Il a été également le dernier empereur des Indes, le dernier roi d'Irlande et le premier chef du Commonwealth. George VI accède au trône le 11décembre 1936 à l’âge de 40 ans. Ce couronnement fait suite à l’abdication de son frère aîné Édouard VIII, qui a choisi d’épouser une divorcée américaine. La réputation de la monarchie britannique ébranlée auprès de la population, le nouveau roi opte pour le nom George VI, exprimant une volonté de stabilité et de continuité avec son père, George V, décédé en 1935. George VI, qui a une formation militaire, est un homme effacé, peu flamboyant et en proie au bégaiement. Le climat de tensions en Europe l’amène à effectuer des tournées en France demeure un roi respecté lorsque ses problèmes de santé, forçant l’ablation d’un poumon cancéreux en septembre 1951, commencent à s’accentuer. Sa fille aînée Elizabeth et son époux, le prince Philip, le remplacent à quelques occasions avant qu’il ne décède le 6 février 1952.

Nés au 19e siècle

1.

1. Le comte Claus von Stauffenberg* (né le 15 novembre 1907 en Bavière et décédé le 21 juillet 1944 à Berlin) cet homme qui tenta d'assassiner Hitler est un jeune lieutenant-colonel allemand durant la seconde guerre mondiale. Il perd sa main droite et son œil gauche lors d'une opération en 1943 en Tunisie. Ne croyant plus au régime Nazi, il rejoint la résistance et participe à l'opération Walkyrie. But de l'opération : assassiner Hitler. Au lendemain du 20 juillet, la chasse aux conjurés prend une ampleur effrayante. Tous ceux qui ont pris part, de près ou de loin, au coup d'État manqué sont pourchassés, exterminés. Le général Fromm donne le soir même du 20 juillet l’ordre de fusiller Claus von Stauffenberg. "La famille Stauffenberg sera anéantie jusqu'à son dernier membre", prévient Himmler le 3 août 1944. Berthold, frère aîné de Claus, est pendu, tout comme son oncle Nikolaus von Üxküll-Gyllenband. Les quatre enfants de Claus et sa femme Nina sont placés dans l'orphelinat de Bad Sachsa sous un faux nom. Sa femme est ballottée de prison en camp, au cours d'une odyssée qui l’entraîne de Potsdam en Haute-Franconie en passant par Dantzig. En juin 1945, elle finit par retrouver les siens, ses enfants et le château des Stauffenberg à Lautlingen.

2.

2. John Fitzgerald Kennedy* (1917-1963) né dyslexique mais bien d'autres problèmes de santé a vécu ce président. Quand John Fitzgerald Kennedy devient président des États-Unis en 1961, il a 43 ans. Il était en mauvaise santé, souffrant de douleurs lombaires chroniques et invalidantes. De plus, il a multiplié tout au long de sa vie des maladies et infections, Deux neurochirurgiens dans un article du Journal of Neurosurgery : Spine publié le 11 juillet 2017 ont étudié son parcours médical chaotique. Les auteurs sont parvenus à retracer grâce au recueil de compte-rendus et images médicales provenant des différents médecins qui se sont occupés du président de son enfance jusqu'à son assassinat en 1963. Il a eu enfant la scarlatine puis plus tard la maladie d'Addison (une insuffisance surrénale rare qui altère les activités hormonales de l'organisme) et des maladies gastro-intestinales chroniques graves, c'est sa douleur au dos qui lui a été le plus handicapant, expliquent les neurochirurgiens.

Le président serait né avec une articulation lombo-sacrée instable qui se révélera très douloureuse au fil du temps. Les premiers maux seraient survenus en 1937, lorsque le jeune Kennedy, alors étudiant à l'Université de Harvard, se blesse en jouant au football américain. Un handicap qui l'empêche d'intégrer l'armée trois ans plus tard. En 1944, il subit la première des quatre opérations de la colonne vertébrale qu'il connaîtra dans sa vie, entre 1944 et 1957. Les douleurs de JFK continuent en 1946, alors qu'il est candidat. Il est décrit comme "paralysé" par un membre de son équipe de campagne, rapportent les auteurs de l'étude. Il porte un corset et bénéficie de soins quotidiens. Il est opéré une deuxième fois, pour placer un implant au niveau de la colonne vertébrale afin de soulager ses douleurs. Une opération à haut risque, puisqu'il souffre au même moment de la maladie d'Addison... Une infection urinaire grave le plonge dans le coma. Lors de sa convalescence à Palm Beach, en Floride, il contracte une infection nosocomiale, provoquée par un staphylocoque... La plaie opératoire ne cicatrise pas. Lors d'une troisième opération de la colonne vertébrale, l'implant est retiré. Dès lors, le disque situé entre les vertèbres s'écrase peu à peu... Injections d'antidouleurs et cocktails à base de métamphétamine, que le président prendra presque toute sa vie, n'y feront rien : il souffrira de manière chronique du dos, avec des phases de rémission. Avant son assassinat, il est de nouveau dans une phase de fortes douleurs. Selon les auteurs de l'étude, il portait son corset lorsqu'il a été tué.

Ils étaient dyslexiques pour certains bègues

Les personnalités suivantes ont la dyslexie et/ou un déficit de la capacité d’attention avec ou sans hyperactivité. Ils ont réussi grâce à leurs talents dyslexiques, et non pas en dépit de leur dyslexie.

La dyslexie correspond à un trouble de l'apprentissage du langage écrit. Elle fait partie, avec la dysphasie, la dyspraxie ou la dyscalculie, des troubles spécifiques des apprentissages.

Dans l'histoire Américaine certaines personnalités politiques et militaires ont vécu avec ce trouble qui est qualifié comme un handicap invisible.

  1. Andrew Jackson*, (dyslexique) né le 15 mars 1767 près de Waxhaw et décédé le 8 juin 1845 à Nashville, est un homme d'État américain, septième président des États-Unis de 1829 à 1837

  2. Nelson Rockfeller* (dyslexique) : (né en 1908 et décédé en 1979) Il a exercé quatre mandats en tant que gouverneur de New York. Il a ensuite été nommé vice-président du président Gerald Ford

  3. Général George Patton* (dyslexique) : Sa carrière débuta au cours de la Première Guerre mondiale, lorsqu'il dirigea le tout nouveau corps blindé américain. Le général Patton gravira ensuite les échelons au fil des ans et prendra le commandement de la 7e armée américaine durant la Seconde Guerre mondiale.

  4. Général, Dwight D. Eisenhower* (dyslexique) : Il fut le commandant en chef des forces armées alliées qui débarquèrent en Normandie le 6 juin 1944.

  5. William Childs Westmoreland*, (dyslexique) né le 26 mars 1914 dans le comté de Spartanburg en Caroline du Sud et décédé le 18 juillet 2005 à Charleston en Caroline du Sud, est un général américain de l'armée de terre américaine connue comme commandant des opérations militaires américaines de la guerre du Viêt Nam entre 1964 et 1968.

  6. Charles Augustus Lindherg*, (dyslexique) né le 4 février 1902 à Détroit et décédé le 26 août 1974 à Kipahulu, sur l'île de Maui, est le pionnier américain de l'aviation. Le 21 mai 1927, l'aviateur Charles Lindbergh pose le Spirit of St. Louis, sur la piste du Bourget, après avoir parcouru plus de 1500 km entre New-York et Paris.

  7. George Washington* (dyslexique) né le 22 février 1732 à Pope's Creek (colonie de Virginie) et décédé le 14 décembre 1799 à Mount Vernon (État de Virginie), est un homme d'État américain, chef d’État-major de l’Armée continentale pendant la guerre d’indépendance entre 1775 et 1783 et premier président des États-Unis, en fonction de 1789 à 1797.

  8. Lyndon Baines Johnson*, (dyslexique) connu sous ses initiales LBJ, né le 27 août 1908 à Stonewall et mort le 22 janvier 1973 à Johnson City, C'était un homme d'État américain, 36ᵉ président des États-Unis, après en avoir été le 37ᵉ vice-président

  9. Anna Eleanor Roosevelt* (dyslexique) épouse de Franklin Delano Roosevelt, Eleanor Roosevelt, Première Dame des États-Unis de 1933 à 1945, fut ensuite diplomate pour les Nations unies

  10. Joseph Smith fils ou Joseph Smith II*, (dyslexique)né le 23 décembre 1805 à Sharon, dans le Vermont, et mort le 27 juin 1844 à Carthage, dans l'Illinois, fût une personnalité politique et religieuse, fondateur du mormonisme.

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11. Winston Churchill* (1874-1965) dyslexique et dyscalculie et bègue est l’un des descendants de la famille Spencer, ducs de Marlborough. Il a eu des difficultés scolaires et a souffert d'un défaut de prononciation. Il a été très facilement distrait par les bruit et n'a jamais maîtrisé les mathématiques scolaires. Pourtant il a été un orateur hors pair. "J’ai été, dans l’ensemble, considérablement découragé par mes jours d’école. Ce n’était pas agréable de se sentir complètement dépassé et de devoir abandonner dès le début de la compétition". En plus, il avait un stigmatisme (définition) une manifestation courante des troubles orofaciaux qui a pour particularité un positionnement inadéquat de la langue qui affecte la production de certains sons. Son bégaiement était particulièrement sévère lorsqu’il devait parler en public sans avoir pu préparer ce qu’il avait à dire. L’improvisation lui était très difficile. Aussi accordait-il beaucoup d’attention à la préparation de ses discours.

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12. Georges Bush* (né en 1946) : La presse américaine a expliqué que le faible niveau culturel du président qui n’a pas fait d’ailleurs d’études brillantes malgré de très bonnes conditions de vie et de nombreuses facilités liée à sa famille et son père était dû à ses problèmes de dyslexie. Quand George Bush doit lire un discours ou parler d’un sujet difficile impliquant l’emploi de mots complexes, ses conseillers lui écrits phonétiquement de façon à ce qu’il se trompe le moins possible. Voici quelques exemples de ses bourdes les plus révélatrices :

  • "politurbo" pour "politburo"

  • "vile" pour "viable" ("vil" pour "viable")

  • "inebriating" pour "enthralling" ("s'enivrer" pour "fasciner")


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13. Woodrow Wilson* (1856-1924) 28e Président des États-Unis d'Amérique avait une mauvaise vue et souffrait de dyslexie, ce qui avait altéré ses capacités d'apprentissage. En raison de la rareté des écoles dans son Sud natal, il a reçu une grande partie de ses premières études de son père, selon les données du Miller Center. Il a également reçu des cours particuliers d'anciens soldats confédérés qui ont créé des écoles primitives dans la région après la guerre civile. À l'âge de 16 ans, il s'est inscrit au Davidson College près de Charlotte où il a fait de très gros progrès dans l'écriture et en prise de parole en public, en anglais, en latin, en mathématiques et en grec. Il étudiera ensuite à l'Université de Virginie, à l'Université Johns Hopkins et à l'Université de Princeton. Après une carrière distinguée en tant qu'universitaire et conférencier, il a gravi les échelons universitaires avant de devenir président de l'université de Princeton au New Jersey avant de connaître sa notoriété politicienne.

On s'imagine qu'un bègue devrait être dans l'incapacité d'exercer des métiers de communication, ou tout du moins, que le bégaiement est un obstacle à l'épanouissement professionnel.

Vous trouvez ci-dessous une liste de personnalités, de grands hommes qui ont tous bravé leur handicap :

Moïse
Claude Ier
Démosthène
Napoléon 1er
Charles Ier
Georges Clemenceau
Théodore Roosevelt

Les Sourds et Muets

"Qu'importe la surdité de l'oreille quand l'esprit entend ? La seule surdité, la vraie surdité, la surdité incurable, c'est celle de l'intelligence." V. Hugo

"Nos muets disputent, argumentent et content des histoires par des signes. J’en ai vu de si souples et formés à cela, qu’à la vérité il ne leur manquait rien à la perfection de ce savoir faire entendre". Montaigne ses Essais en 1578

"La seule surdité, la vraie surdité, la surdité incurable, c'est celle de l'intelligence"de Ferdinand Berthier

"Aperi os tuum muto et causis omnium filiorum qui pertranseunt".(Ouvrez la bouche en faveur du muet et pour soutenir la cause de tous les innocents que l'on veut perdre) par M. Le Gros Prov. 31, 8.

D'autres personnalités moins connues mais qui méritent d'être nommées du fait qu'elles ont contribué à tenir dans leur rang ou dans leur action une place importante. Elles ont toutes en communs être d'avoir souffert d'un trouble auditif ou de la parole.

1. Alice de Battenberg
2. Pierre Bernhard
3. Lucien Blanvillain

1. Alice de Battenberg*(née le 25 février 1885 au château de Windsor, en Angleterre, et morte le 5 décembre 1969 au palais de Buckingham, à Londres) Elle est la mère du prince Philip. Petite fille atteinte d'une surdité congénitale. Elle doit affronter ses premières difficultés dès la plus tendre enfance. Elle a appris à lire sur les lèvres, et ce, en quatre langues. Un moment de sa vie, elle a été religieuse. Elle n’oubliera pas son engagement religieux quand 1949, elle fonde la fraternité chrétienne de Marthe et Marie, un groupe de nonnes dédiées aux soins des personnes malades.

2. Pierre Bernhard* (15 mai 1910 à Paris 18e décédé 19 décembre 1976 au Kremlin-Bicêtre) est un des résistants sourd mondiale. Il a été un ancien président de la Fédération sportive des sourds de France, de la Fédération Nationale des Sourds de France et du Comité International des Sports des Sourds (CISS).

3. Lucien Blanvillain* (né le 30 octobre 1889 à Nitry, décédé le 30 septembre 1915) été l'un des premiers soldats sourds de la Première Guerre Mondiale. Alors qu'il aurait pu être exempté à cause de sa surdité, Lucien Blanvillain, jeune cordonnier de Nitry, dans l'Yonne, se porte volontaire en 1915 pour prendre part à la Première Guerre mondiale. Il meurt à l'âge de 25 ans lors de la troisième offensive en Artois. Un homme qui s'est mobilisé volontairement dans la première guerre mondiale.

4. Anthoine de Lincel * seigneur d'une localité près de Carpentras appelé M. de Roumoules ou surnommé le Muet de Lincel, seigneur de Saint-Martin de Renacas, né en 1525 à Roumoules (fils aîné d'Antoine et de Catherine de Rascas), il perd l’ouïe à la suite d’un accident, à l’âge de deux ans et demi environ, devient muet par voie de conséquence. Il est déshérité au profit de son frère François, son père craignant qu’il ne soutiendrait pas sa maison, il prouve cependant qu’il a ses facultés, et reçoit pour ses droits la seigneurie de Saint-Martin (arrêt du parlement de Provence du 21 mars 1580, mise en possession le 28 mars). Il meurt à l’âge de 86 ans en 1611 à Embrun, inhumé au tombeau de l’archevêque d’Embrun (beau-père de son fils) en l’église Notre-Dame de cette ville. Luis de Velasco, marquis du. Frêne (1610-1664), fils sourd du connétable de Castille., Juan Fernández de Velasco y Tovar (1550 - 1613). Juan de Pablo Bonet s'est occupé de son éducation.

Que ce soit par le biais de l'enseignement ou du militantisme ce sont des personnes qui ont fait de leur handicap un enjeu de reconnaissance. Toutes ces personnes se sont battues pour plus de reconnaissances de ne plus considérer les sourds et muets comme une tare.

1. Ferdinand Berthier
2. Ernest Dusuzeau


3. Henri Gaillard
4. Louise Gaillard


7. Marie Heurtin

1. Ferdinand Berthier* (né en 1803 à Louhans décédé en 1886) a commencé sa carrière comme répétiteur puis professeur. Les sources diffèrent concernant sa surdité. Il serait, soit sourd de naissance, soit devenu sourd à l’âge de 4 ans considéré comme le Napoléon des Sourds-Muets professeur.

2. Ernest Dusuzeau* (né en 1846 et décédé en 1917)a été Membre fondateur de la Société des Gens de Lettres qu'il crée en 1836. C'était militant connu pour le surnom « Gambetta.

3. Étienne de Fay* (né en 1669 à Paris et mort à Amiens en 1750) un chanoine né sourd de l’Abbaye Saint-Jean d'Amiens, professeur d'enfants sourds-muets a été également architecte. Il aurait selon certain été enterré à l’intérieur de sa maison.

4. Claudius Forestier* (né le 3 juillet 1810 à Aix-les-Bains et mort le 13 février 1891 à Lyon) directeur de l'institution des sourds-muets de Lyon en 1852 jusqu'en 1891 et un des fondateurs de Société centrale des sourds-muets en 1838.

5. Henri Gaillard* (né le 24 août 1866 à Paris et décédé le 5 juillet 1939 à Paris) a été l'un des plus vigoureux militants sourds de Franceà la Belle Époque. Il est devenu sourd la suite d'un bombardement en 1871. Membre de la Société des gens de lettres, il est le créateur du verbe "noétomalalier".

6. Louise Gaillard* est l'une des militantes sourdes de France à la Belle Époque, née le 14 juin 1879 à Paris 11e et morte le 2 août 1920 au Puy-en-Velay. Louise était reconnue pour le surnom Jeanne d'Arc des sourds-muets et la deuxième femme de Henri Gaillar.

7. Marie Heurtin * (13 avril 1885 à Vertou-22 juillet 1921) une sourde, muette et aveugle de naissance Son cas avait été jugé désespéré et aurait même pu passer le restant de ses jours dans un asile. Heureusement, finalement prise en charge par l’institution des Filles de la Sagesse où, éduquée avec une méthode appropriée à sa spécificité, Marie apprendra à communiquer avec succès connu pour avoir su s'instruire malgré ce handicap, au point d'enseigner à son tour.

8. Édouard Huet
9. Suzanne Lavaud


10. Jean Massieu


11. Émile Joseph Mercier
12. Mercurio
14. Rubens-Alcais

8. Édouard Huet* (né à Paris et mort le 10 janvier 1882 à Mexico, au Mexique) fondateur d'écoles pour sourds au Brésil au Mexique a été aussi un enseignant et un pédagogue français malgré sa surdité.

9. Suzanne Lavaud* une militante sourde française, née le 8 août 1903 au Puy-en-Velay et morte le 14 janvier 1996 à Nice est la première sourde française à réussir le doctorat.

10. Jean Massieu* (né le 2 septembre 1772 à Semens et mort le 23 juillet 1846 à Lille) a été enseignant à l'Institut national des jeunes sourds puis directeur des écoles de sourds à Rodez et à Lille.

11. Émile Joseph Mercier* (né le 8 avril 1868 à Épernay et décès le 22 mai 1922 à Paris), est le fondateur de l'association des sourds : le foyer Association Amicale des Deux Sexes des Sourds-Muets de la Champagne à Reims.

12. Jean-François Mercurio* militant sourd français, né le 23 mars 1956 à Burdeau en Algérie et mort le 20 juillet 1990 à Poitiers en France était directeur du Service d'Éducation Bilingue de Poitiers et président du colloque international sur la langue des signes à Poitiers en 1990. Il est connu pour avoir cassé une prothèse auditive avec un marteau devant le public au moment de l'inauguration d'un colloque sur la langue des signes en 1990.

13. Lucien Morel* (né le 8 février 1898 à Louviers et décédé le 19 novembre 1966) est un ancien président de la Fédération nationale des sourds et des sourds-muets de France et l'Amicale des anciens élèves de Saint-Jacques. Il est un des résistants sourds de la Seconde Guerre mondiale.

14. Eugène Rubens-Alcais* (né le 7 mars 1884 à Saint-Jean-du-Gard et mort le 8 mars 1963 à Ivry-sur-Seine) militant sourd français dans le secteur sportif célèbre dans la communauté sourde était surnommé le baron de Coubertin sourd-muet pour sa contribution à la création des Deaflympics*. Il est aussi le créateur du premier club cycliste sourd-muet, à celui du mouvement para-olympique multi-sports sourd avec Mr Antoine Dress en 1924.

Ces Aveugles qui font partis de notre histoire

On considère ordinairement l’aveugle comme un être inférieur, borné, inutile à la société, fatalement voué à la mendicité s’il est pauvre, à l’oisiveté s’il est riche, dans les deux cas, à l’ignorance. C’est là une profonde erreur.

Les aveugles ont une foule de jouissances dues à la finesse de leur ouïe qui leur permet des sensations qu'elles seules puissent connaître.

Les aveugles conquérants de toute époque n'ont jamais pris d'abcence de courage, de vertus, de talents, de génie : car rien ne les arrêter. Leur cécité n'était pas un "handicap" à réussir.

Nés de l 'Antiquité au IXe siècle

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1. Bartimée * dans les évangiles, Bartimée (qui signifie "fils de Timée" en araméen) est le nom de l'aveugle guéri par Jésus à l'entrée de Jéricho. Cet épisode existe dans les trois évangiles synoptiques (Marc, Matthieu et Luc) mais le nom de Bartimée n'apparaît que chez Marc. (Références : Mt 20.29-34 ; Mc 10. 46-52 ; Lc 18.35-43). Il supplie : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi. ». Ainsi, au départ, Bartimée est : aveugle - assis - au bord du chemin. À la fin, Bartimée est : "voyant" suit Jésus sur le chemin.

2. Mekhenty-Irty * est un dieu de la mythologie égyptienne alternativement aveugle et voyant, dont l'œil droit était le soleil et le gauche la lune, qui fut plus tard assimilé au dieu Haroëris (Horus le Grand). À Létopolis, il guérissait les maladies des yeux. Par conséquent, ensuite, Haroëris est investi de la maîtrise des yeux et, auprès de , il ramène l'œil solaire qui avait délaissé le dieu rayonnant, faisant de lui Celui qui éclaire le monde de ses yeux, les deux luminaires.

3. Phinée (devin)* dans la mythologie grecque, Phinée, est l'un des enfants d'Agénor et de Téléphassa (ou de Poséidon) Phinées'installa en Thrace et devint roi de Salmydessos où il exerça ses dons de devin. Il épousa la fille de Borée et d'Orythie, qui lui donna deux enfants. Une version raconte que, après la mort de son épouse, il épousa Idéa qui ne supportant pas ses beaux-fils, raconta à son mari qu'ils avaient essayé de la violer. Phinée, pour punir ses fils, leur creva les yeux. Il fut condamné lui aussi à une cécité par les dieux mais aussi pour d'autres raisons du fait qu'il avait autrefois préféré vivre longtemps au prix de ses yeux. Il était donc devenu aveugle.

3. Tirésias* ne fut pas un devin-né : il a en effet acquis sa qualité de « voyant » au cours de sa vie, en même temps qu’il perdait sa propre capacité visuelle sensorielle. L’origine de cette cécité infligée présente deux versions principales, que l’on rencontre notamment chez Apollodore (Bibliothèque, III, 6-7) pour l’une, et chez Callimaque (Hymne V, v.75 sq.) pour l’autre. Selon la version de Phérécyde Tirésias, adolescent, était en train de danser et de chanter quand il surprit Athéna se baignant nue dans une source du mont Hélicon. La déesse, dont la chasteté est absolue, vit comme une atteinte à sa pudeur cette indiscrétion de Tirésias. « Athéna lui mit alors les mains sur les yeux et le rendit aveugle » (Apollodore III, 6, 7). Comme la nymphe Chariclo, mère de Tirésias, faisait partie du cortège divin, elle supplia Athéna de rendre la vue à son fils. La déesse refusa mais consentit à alléger sa sentence. « Elle lui purifia les oreilles, et ce qui lui permit de comprendre parfaitement le langage des oiseaux ; puis elle lui donna un bâton de cornouiller, grâce auquel il marchait comme les gens qui voient » (Apollodore III, 6, 7). Athéna lui concéda également une vie plus longue que le commun des mortels et le pouvoir de garder ses dons aux enfers. Cette version est également présente dans l'œuvre de Callimaque de Cyrène et dans celle de Nonnos de Panopolis.

5. Höd* dans la mythologie nordique, est un dieu aveugle fils d'Odin d'après les Eddas.

6. Timoléon* est un homme politique grec du IVe siècle av. J.C devenu aveugle, il se retire volontairement du pouvoir et meurt en 337 av. J.-C.

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8. Achot III Bagratouni* (né le 690 et décédé en 762) Il est connu comme Ashot l'aveugle arménien. Prince arménien de la famille des Bagratides, il a été aveuglé par les rivaux nobles du Mamikonian.

9. Constantin VI * dit l'Aveugle (Flavius) empereur d'Orient, né en 771, succéda l'an 170 à Léon IV, son père, sous la tutelle d'Irène, sa mère. Il devint empereur byzantin en 780. En 797, de la violence qu'on lui a infligé par l'ordre de sa mère de lui crever les yeux. Il ne reverra jamais plus. Constantin décède dans une prison monastique vers 800.

10. Odile de Hohenbourg* (née vers 662 et décédée vers 720 à Hohenbourg) Elle est la fille de Etichon-Adalric, duc d'Alsace. Son père, qui attendait un héritier mâle, montre si violent qu'Odile, qui est née aveugle et donc déshonore sa famille, doit mourir. Sa mère réussit toutefois à la confier à une nourrice et à éloigner sa fille de son époux, et Odile est élevée dans le monastère de Palme. Le comte Hugues, un de ses frères, est victime de cette violence en faveur d'Odile, en laissant trois fils en bas âge, dont Remi, futur évêque de Strasbourg. À la suite de cette catastrophe, Etichon-Adalric regrette profondément. Enfin, pour sa rédemption, il reçoit joyeusement sa fille. Avec l'appui de son père, elle crée dans les années 680, près du château de Hohenbourg, un établissement religieux qui devient ensuite l'abbaye de Hohenbourg. Odile devient abbesse de Hohenbourg vers 700.

11. Louis III l'Aveugle* dit Louis III de Provence (né vers 882 et mort le 5 juin 928 à Arles), devient roi de Provence de 890 à 928, et est empereur d'Occident de 901 à 905. Aveuglé sur l'ordre de son compétiteur Bérenger Ier (905), il rentre en Provence et laisse le pouvoir effectif à Hugues d'Arles.

Nés du Xe siècle au XIIe siècle

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12. Sanjō (empereur)* (né le 966 décédé 1028) selon l'ordre traditionnel de la succession, et a régné de 1011 à 1016 l'empereur Sanjo aurait été victime d'unTengu, qui l'aurait rendu aveugle pour se venger de lu Sanjo aurait été victime d'un Tengu, qui l'aurait rendu aveugle pour se venger de lui.

13. Théodose III d'Abkhazie* (né en ? et décédé en 980) dit l'Aveugle de Georges II d'Abkhazie. Il complote contre son frère Démétrius IIId'Abkhazie à qui il succède sur le trône comme roi d'Abkhazie de 975 à 978. Son frère, pris de haine et oubliant le nom de Dieu pris à témoin et viole ses serments en lui brûle les yeux. Théodose l'Aveugle se retire dans un monastère où il meurt en 980.

14. Pierre Deljan* ou encore Pierre Dolianos (né en 988 et décédé en 1041) en 1040, Il a mené un soulèvement contre l'Empire byzantin et s'autoproclama empereur de Bulgarie. Il a rapidement libéré les terres bulgares occidentales à proximité de Belgrade et Larissa mais l'année suivante, il a été trahi par son cousin Alusian, qui a abandonné l'armée et l'a aveuglé. Pierre Delyan est livré aux Byzantins. Le destin du chef bulgare est également inconnu ; il est peut-être mort dans la bataille.

15. Henri IV de Luxembourg* Henri de Namur dit Henri l'Aveugle (né vers 1112, mort à Echternach le 14 août 1196) Comte de Luxembourg de 1136 à 1189 et comte de Namur de 1139 à 1189, il était fils de Godefroi Ier, comte de Namur, et d'Ermesinde de Luxembourg. C'est à la suite la suite d'une grave maladie, il perdra la vue en 1182.

16. Lutgarde de Tongres*(née en 1182, Limbourg, dans l'actuelle Belgique est décédée le 16 juin 1246) Sainte belge a été une des plus grandes mystiques du XIIIe siècle. Thomas de Cantimpré rapporte qu'en 1210 "une veine se rompit à son côté, à hauteur du cœur ; il en sortit tant de sang que ses tuniques et son manteau en étaient abondamment aspergés". Lutgarde gardera cette cicatrice jusqu'à la mort. Lutgarde devint aveugle en 1235.et vécut les douze dernières années de sa vie dans le silence et l'humilité.

Nés à partir du XIIe siècle jusqu'au 19e siècle

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1. Marguerite de Metola* (1287-1320) fille du seigneur de Metola naît lourdement handicapée : aveugle, naine et difforme. Au XIIIe siècle où la médecine la médecine n'existe quasiment pas, ses parents essaient tous les moyens possibles pour la guérir. Sans succès. Gênés par sa laideur et son handicap, ils vont même jusqu'à l'enfermer plus tard, elle entrera chez les pénitents de saint Dominique, offrant à tous le visage radieux de la joie et de la confiance. Béatifiée en 1609 par le pape Paul V, la bienheureuse Marguerite de Metola est la patronne des mouvements "pro-vie".

2. Zayn Ud Dîn Al Âmidî*(décédé en mort en 1312) campagne de Corée et il se crée des liens très amicaux avec lui. Yoshitsugu compense la lèpre qui le ronge par un sens de l'amitié très aigu.En raison de la lèpre dont il est atteint Yoshitsugu se retrouve dans une position inconvenante lors d'une cérémonie du thé organisée au château d'Osaka en 1587 par de hauts dignitaires partisans du défunt Toyotomi Hideyoshi : Il doit boire la tasse de manière à ne pas entrer en contact avec le liquide autrement qu'avec sa bouche. Cependant une goutte de pus retombe dans la tasse. Paralysé par la honte durant un instant, il est délivré de son supplice par Ishida Mitsunari qui lui prend la tasse en déclarant qu'il a bien trop soif pour attendre son tour. C'est ainsi qu'Otani Yoshitsugu rejoint le parti d'Ishida Mistsunari pour qui il est déterminé à se battre à mort. Avant la bataille de Sekigahara, Yoshitsugu aurait tenté à plusieurs reprises de persuader Mitsunari de l'inutilité de son action. Cependant, en voyant la fermeté des convictions de son ami, Yoshitsugu rejoint sa cause après l'avoir ressassée pendant plusieurs jours. À l'époque, la santé de Yoshitsugu se détériore, ce qui le rend presque aveugle. Il ne peut pas se tenir debout, encore moins combattre. Il fut un juriste musulman hanbalite, professeur universitaire médiévale et libraire arabe. Il grandit et vit à Bagdad, ville où il étudiera auprès de divers professeurs et ouléma réputé de son époque. Ayant perdu la vue durant sa jeunesse, il imagine et met en place divers systèmes afin de pouvoir au début reconnaître ses livres et déterminer leurs caractéristiques (nombres de pages, nombres de ligne par pages, type d'écriture et même les différentes couleurs des encres utilisée), dont notamment des feuilles en alphabet arabe en relief comportant les caractéristiques des divers livres. Il a par la suite inventé une méthode pour permettre aux aveugles de lire divers traités par eux-mêmes à l'aide de noyaux de fruits.

3. Vassili II* dit Vassili l'Aveugle, (10 mars 1415 27 mars 1462) fut grand-prince de Moscou de 1425 à 1462 ; son règne fut marqué par la plus importante guerre civile de la Russie médiévale. Fils et successeur du de Vassili II, fut placé sur le trône à dix ans (1425), fut dépossédé par le prince de Galicie, Iouri Dmitriévitch, puis réintégré après la mort de cet ambitieux, mais fut bientôt après attaqué, vaincu et même pris par le khan de Kazan, le renvoya moyennant rançon (1446). Quand il revint à Moscou, aveuglé par ses cousins lors d'une lutte de succession sanglante. Le but de l'aveuglement était de lui retirer son intégrité physique pour l'empêcher de gouverner - sans toutefois le tuer. Il l'a, malgré tout, emporté en 1450 et il a co-régné avec son fils, le futur Ivan III (Le Grand)

4. Ōtani Yoshitsugu* (1559 - 1600) fils d'un samouraï au service du clan Ōtomo. Il se bat au côté d'Ishida Mitsunari. Il est légendaire au Japon pour deux raisons : à savoir, sa lèpre et son amitié tenace avec Ishida Mitsunari.

5. Róża Czacka* (née le 1876 décédé1961) perd la vue, et son handicap va la pousser à venir en aide aux autres personnes aveugles. Elle part faire des études en Europe occidentale afin de se familiariser avec les méthodes modernes de travail avec les aveugles. De retour en Pologne, dès 1910 elle ouvre une maison pour un groupe de jeunes filles aveugles à Varsovie. Róża Czacka travailla à adapter l'Alphabet Braille à la phonétique polonaise. Les résultats de ses travaux seront approuvés par le Ministère de l'instruction en 1934 et sera utilisé dans toutes les écoles pour aveugles de Pologne. Imprégnée par la spiritualité franciscaine et désireuse de se lancer dans la vie religieuse, c'est sur les encouragements de son directeur spirituel qu'elle donnera naissance, en 1918, de l'Institut des Franciscaines servantes de la Croix, pour le service des aveugles. Elle fera sa profession religieuse sous le nom de sœur Elisabeth et deviendra la supérieure de ses nouvelles recrues, devenues elles aussi religieuses.

6. Clutha Mackenzie* (né le 11 février 1895 à Balclutha et décédé le 30 mars 1966 à Auckland) était homme politique, député et homme d'affaires qui fut quelques mois en 1912, premier ministre de la Nouvelle-Zélande et de 1912 à 1920et un haut-commissaire du pays à Londres. Régiment en Égypte. Il a été envoyé à Gallipoli, et dans la bataille féroce pour Chunuk Bair, en août 1915, il perdra la vue quand un obus est tombé à court d'un homme de guerre britannique. Envoyé en Angleterre avec d'autres soldats aveuglés pour réhabilitation, Mackenzie fut emmené sous l'aile de Sir Arthur Pearson qui, aveugle lui-même, avait fondé l'auberge St Dunstan pour les soldats aveugles et les marins. En 1927, il fonda l'orchestre de l'institut et, en partenariat avec le chef d'orchestre George Bowes, organisa des tournées très réussies dans le pays. Le groupe a également joué à diverses fonctions à Auckland. Il a joué pendant plus de 30 ans et a recueilli des milliers de livres pour l'institut. L'institut offrait de la formation et du travail aux aveugles, mais Mackenzie recherchait depuis longtemps une plus grande aide gouvernementale pour permettre aux aveugles de mener une vie indépendante. En 1924, il eut la satisfaction de voir voter une loi protégeant les aveugles de toute réduction de leurs pensions si leurs revenus augmentaient. Il s'est assuré que les produits fabriqués dans les ateliers de Parnell étaient d'une qualité suffisamment élevée pour être compétitifs sur le plan commercial. Il a utilisé sa connaissance du monde des affaires et ses connaissances influentes pour s'assurer que l'institut était géré le plus efficacement possible.

Ils ont vécu avec l'épilepsie


Du latin epilepsia, qui dérive du grec epilambanein signifiant saisir, attaquer par surprise ou possession, dont le peuple attribuait les crises aux démons. L’épilepsie est apparue dans la langue française en 1503. Les premières descriptions de la pathologie remontent cependant à fort longtemps, en premier grâce à la médecine indienne, qui parlait déjà d’épilepsie entre 4500 et 1500 av. J.-C. Les historiens ont également retrouvé une série de tablettes datant de plus de 2000 ans av. J.-C. qui appartenaient aux babyloniens et qui traitaient de l’épilepsie de façon détaillée, en discernant notamment les différents types de crises qu’ils avaient pu observer.

Hippocrate (V à IVᵉ siècle av. J-C.) avait vu juste en décrivant une anomalie du cerveau mais voyait la maladie comme un mal sacré. D’après lui, rien de plus divin ni de plus sacré que les autres maladies, ni dans sa nature, ni dans sa source.

L’épilepsie est un trouble médical caractérisé par des décharges anormales d’électricité dans certaines régions du cerveau. Ces petites tempêtes électriques s’appellent des crises. Elles affectent le fonctionnement normal du cerveau et peuvent te faire perdre le contrôle de tes émotions et modifier ton comportement. Les crises durent habituellement quelques secondes ou quelques minutes. Elles ne provoquent généralement pas de lésions cérébrales. Ce n'est pas une maladie mentale.

Les personnes énumérées ci-dessous sont connus pas nécessairement avoir l'épilepsie, ni indiquer un consensus scientifique en faveur de l'épilepsie mais une suggestion de diagnostic a été suggéré dans ce sens.

Ils ont été pour certains et pour d'autres très probablement des épileptiques :


Nés avant l 'Antiquité jusqu'à VIe siècle

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1. Héraclès* dans la tragédie d'Euripide "la folie d'Héraclès", il est dit dans la scène 5 "Et tous les regards se dirigèrent vers cet homme totalement transformé sans parole, roulant ses yeux, rougis par les vaisseaux ; sur sa barbe s'écoulait de la bave ... puis il se dénuda et se débattait avec l'air." Des théoriciens suite à ces écrits font la preuve de l'épilepsie dHéraclès.

2. Ezekiel * (621 av. J.C à Jérusalem et décédé 569 av. J.C à Babylone) un prêtre du temple de Jérusalem, fait partie des Israélites déportés à Babylone en 597 avant J.-C., après la première prise de Jérusalem par Nabuchodonosor. Environ quatre ans plus tard, Dieu l'appelle à devenir son prophète.

3. Alexandre Le Grand* (21 juillet 356 - 13 juin 323 avant J.C) Dans le livre Alexandre le Grand et la médecine de Jean Laskaratos est mentionné l'épilepsie.

4. Jules Cesar* (100 ou 102 av. J.C. assassiné en 44 av. J.C)il aurait la supposition que César souffrait d'une épilepsie repose sur plusieurs sources datant de l'époque romaine. C'est ainsi que Gaius Suetonius (Suetone, environ 70-140 après J.C.), biographe dupremier empereur (Vitae Caesarum) rapporte que César pendant ses affaires en cours ait été a deux reprises victime de crises épileptiques. Un autre écrivain historique romain du deuxième siècle après J.C. Appianus parle lui dans sa description de la période républicaine "d'épilepsie et de soudaines convulsions" de César. Chez Plutarque, on peut lire que lors de la bataille de Thapsus, César ait été victime d'une crise d'épilepsie. Cette crise citée par Plutarque, César l'a eu deux ans avant sa mort. Aussi dans d'autres ouvrages, il est mentionné que César vers la fin de sa vie souffrait de crises épileptiques.

5. Saint-Paul* (né à Tarse, en Cicile, entre 5 et 15 et décédé à Rome entre 62 et 67). "Saint Paul'sdisease" était appelée l'épilepsie dans la vieille Irlande, "la maladie de Saint Paul". Le nom suppose que l'apôtre lui-même a souffert d'une épilepsie. Il est souvent fait référence à l'histoire des apôtres du nouveau testament dans l'évènement de Damas (apôtres 9, 3-9). Dans ce passage il est rendu compte d'une attaque épileptique que Saulus, (ainsi était nommé l'apôtre avant sa conversion au christianisme), aurait eu en route vers Damas : "Et subitement une lumière venue du ciel l'encercla, il tomba à terre et entendit une voix qui lui dit 'Saul, Saul, pourquoi me poursuit- tu ?' Saulus se leva. Bien qu'il ouvrât les yeux, il ne vit rien. Il resta aveugle trois jours durant et ne but ni ne mangea." Dans ses lettres Paulus fait de discrètes références à une "faiblesse corporelle" peut être même fit-il allusion à une maladie chronique ?. Dans la deuxième lettre aux Corinthiens il est dit par exemple au chapitre 12-7 : "Vous ne m'avez fait aucun tort, vous savez que ce fut à cause d'une infirmité de la chair que je vous ai pour la première fois annoncé l'évangile. Et mis à l'épreuve par ma chair, vous n'avez témoigné ni mépris ni dégoût ; vous m'avez reçu au contraire comme un ange de Dieu, comme Jésus-Christ." Dans l'Antiquité, il était d'usage de cracher en présence d'un épileptique, soit par débout, soit par peur de contamination. C 'est pourquoi, l'épilepsie était nommée "morbus insputatus", la maladie devant laquelle on crache Les chercheurs sont en désaccord sur la cause de sa conversion et la vision sur la route de Damas.

6. Mahomet le prophète (570-632) Théophane au IXe siècle, d'après ses recherches que le prophète était épileptique. Cette opinion s'était longuement propagée dans de nombreux textes, puisqu'en 1480 Mandeville* écrivait encore dans le Voyage autour de la Terre (Chap. XV) : "Mahomet tombait souvent du haut mal, c'est-à-dire l'épilepsie ; puis au XVIe siècle Rondelet*, alors médecin régent à la Faculté de médecine de Montpellier (où Nostradamus avait lui-même étudié) la possibilité que ce prophète aurait bien été épileptique.

Nés entre le XIVe et le XVe siècle

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1. Saint Birgitta* (1303-1373) Son crâne montre des signes d'un méningiome, qui est une cause de l'épilepsie et peut expliquer ses visions. Cependant, il est dans le lobe temporal et d'autres recherches suggèrent psychogène crises non-épileptiques.

2. Jeanne d'Arc* (née le 6 janvier 1412 et morte brûlée vive à Rouen le 30 mai 1431) Elle aurait souffert d'épilepsie temporale avec hallucinations auditives mais rien n'est certain malgré des recherche

3. Louis II de Wurtemberg-Urach* (1439-1457), comte de Montbéliard, comte de Wurtemberg et comte d'Urach fils de Louis I, son père laissa comme héritiers deux fils mineurs : Louis et Eberhard. Souffrant d'une "grave infirmité", Louis II, avait dès sa jeune enfance un retard mental et souffrait de l'épilepsie malheureusement, rien n'est certain. Cette épilepsie résulte de supposition médicale. Lors de son vivant, Louis II de Württemberg n'a d 'une aucune manière été une personne éminente. Il serait sans doute tombé dans l 'oubli de l 'histoire.

4. Sainte Catherine de Gênes* (1447-1510) et B Sainte Marguerite Marie* (1647-1690) sainte Catherine de Gênes, Sainte Marguerite Marie « avait des attaques périodiques qui comprenaient les symptômes suivants : sensations des extrêmes de chaleur et de froid, tremblant de tout le corps, une aphasie transitoire, des automatismes, des sentiments de passivité, hyperesthésie, la régression enfantine, la dissociation, somnambulisme, parésie transitoire, suggestibilité accrue, et une incapacité à ouvrir les yeux.

5. Louis XI* roi de France (1461-1483) Son comportement et son caractère ont pu être, autant qu'un trait d'époque et qu'un modèle littéraire du temps, la conséquence d'une nature pathologique : le docteur Bracher a soutenu que Louis XI était épileptique et a éclairé par là des aspects déconcertants de son caractère… Ce médecin lui a préconisé des bains de vapeur lors des convulsions du roi.

Nés entre le XVIe et le XVIIe siècle

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1. Charles Quint empereur d'Occident* (1500-1558) avait un bégaiement dû à une polypose nasale

2. Sainte Thérèse d’Avilla*(1515-1582) entre au carmel à 20 ans. À partir de 1557, elle connaît des expériences mystiques et entreprend la réforme du carmel. Elle fonde à Avila un monastère de stricte dans les années 1920, d’être qualifiée de grande hystérique à tendance épileptique par le psychiatre Pierre Janet. La foi, un combat, Thérèse s’est débattue durant sa vie à des maux qu'on pourrait apparenter à des crises d'épilepsie. Tous les renseignements que nous avons sur la santé de sainte Thérèse, nous les tenons d’elle-même. Elle raconte qu’a dix-sept ans (1532), pensionnaire chez les Augustines d’Avila, elle fit une grande maladie (4) (sur la nature de laquelle elle ne s’explique pas), qui la força de retourner chez son père. Trois ans plus tard, religieuse au convent de l’Incarnation, elle tomba de nouveau malade (5). (Elle accuse, pendant cette période, de violents maux de cœur et de fréquentes syncopes, qu’elle attribue au changement de vie et de nourriture.) Les médecins ne trouvant pas de remède à ses maux, son père la retira du couvent et la mena "en un lieu fort renommé" (à Becedas), où il la confia aux soins d’une empirique. Elle y subit un traitement qui la réduisit a l’extrémité : "Je restai trois mois dans cet endroit, en proie à de très grandes souffrances, parce que le traitement était trop rigoureux pour ma complexion. Au bout de deux mois, à force de remèdes, il ne me restait plus qu’un souffle de vie. Le mal dont j’étais allée chercher la guérison était devenu plus cruel ; les souffrances que j’éprouvais au cœur étaient si vives qu’il me semblait parfois qu’on me le déchirait avec des dents aiguës ; l’intensité de la douleur arriva à tel point que I’ on craignit que ce ne fût de la rage. Ma faiblesse était extrême : l’excès du dégout ne me permettait de rien prendre, si ce n’est du Iiquide. La fièvre ne me quittait pas, et des purgations, que pendant un mois on m’avait fait prendre, m’avaient épuisée. Je sentais un feu intérieur qui m’embrasait. Les nerfs se contractèrent, mais avec des douleurs si intolérables, que je ne trouvais ni jour ni nuit un instant de repos. À cela venait encore se joindre une profonde tristesse. Voilà ce que je gagnai dans ce voyage. Mon père se hâta de me ramener chez lui. Les médecins me virent de nouveau : ils désespérèrent de moi, déclarant qu’indépendamment de tous ces maux, je me mourais d’étisie. Insensible à l’arrêt qu’ils venaient de prononcer, j’étais absorbée par le sentiment de la souffrance. Des pieds jusqu’à la tête, j’éprouvais une égale torture. De l’aveu des médecins, ces douleurs de nerfs sont intolérables ; et comme chez moi leur contraction était universelle, j’étais livrée à un indéfinissable tourment"… Ce martyre, ayant duré plus de trois mois, s’acheva par une crise terrible. Pendant près de quatre jours, Thérèse resta "privée de tout sentiment". On la crut morte. Cependant, elle revint à elle, mais dans quel état : "De ces quatre jours d’effroyable crise, il me resta des tourments qui ne peuvent être connus que de Dieu. Ma langue était en lambeaux, à force de l’avoir mordue. N’ayant rien pris dans tout cet intervalle, faible d’ailleurs à ne pouvoir respirer, j’avais le gosier si sec qu’il se refusait à laisser passer même une goutte de co. Je sentais tout mon corps comme disloqué et ma tête dans un désordre étrange. Mes nerfs s’étaient tellement contractés que je me voyais en quelque sorte ramassée en peloton. Voilà où me réduisirent ces quelques jours d’indicible douleur. Je ne pouvais, sans un secours étranger, remuer ni bras, ni pied, ni main, ni tête ; j’étais aussi immobile que si la mort eut glacé mes membres ; j’avais seulement la force de mouvoir un doigt de la main droite. On n’osait en quelque sorte m’approcher : tout mon corps était lamentablement meurtri ; je ne pouvais supporter le contact d’aucune main ; il fallait me remuer à l’aide d’un drap que deux personnes tenaient chacune par un bout. Je restai ainsi jusqu’à Pâques" (dimanche des Rameaux). À partir de ce jour, les douleurs s’atténuèrent. Cependant, la malade continuait d’en éprouver, par intervalles, d’insupportables, "Quand une fièvre double-quarte très violente, qui lui était restée, lui faisait sentir ses frissons". Dans son monastère (1537), elle aurait dit : "Il n’y a pas de termes, pour peindre l’excès de ma faiblesse ; il ne me restait que les os. Cet état… se prolongea pendant près de huit mois, mais, pendant près de trois ans, je demeurai frappée de paralysie".

3. Nostradamus* (1555-1568) c'est dans la Préface de ses premières Prophéties publiées en 1555 que Nostradamus se disait lui-même souffrir d'une comitiale agitation Hiraclienne terme médical qu'il a donné à ses symptômes, autrement dit d'une épilepsie puisque ces termes médicaux partagent la même étude clinique faite par Jean Taxil* médecin astrologue au début du 16ᵉ siècle qui reprenait le diagnostic d'épilepsie, et y rajoutait celui d'une dysphasie en plus en décrivant une surdi-mutité qui a pour définition : l'incapacité pour un individu d'entendre (surdité) et de s'exprimer distinctement (mutité). Un individu, à cause d'une surdité congénitale.

4. Le cardinal Richelieu* (1585-1642) c'est en fin de vie qu'il a souffert migraines dues peut-être à des crises d'épilepsie.

Nés au XVIIe siècle

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1. Louis XIII* né le 27 septembre 1601 au château de Fontainebleau et mort Plusieurs fois Héroard mentionne chez Louis XIII des vertiges à forme syncopale, qui apparurent dès la troisième année. Il décrit une crise convulsive, qui a tous les caractères d'une crise épileptique. D'autres faits corroborent ce diagnostic fréquence des cauchemars et des terreurs nocturnes, variations de l'humeur, alternance de colères excessives et de périodes d'abattement, bredouillement inconstant, caractère instable, irritable. M. Trénel fait d'ailleurs remarquer que Louis XIII descendait des Habsbourg et que l'épilepsie fut fréquente dans cette famille.

À lire : (La Presse médicale, Volume 36, Partie 2, 1928) L'Épilepsie de Louis XIII, crise convulsive, petit mal de forme syncopale, caractère épileptique, hérédité familiale similaire, par le Dr Trénel

2. Ivan V Alekseyevich* (1666-1696) demi-frère plus âgé du tsar russe Pierre le Grand. Ivan V était un fou, épileptique et demi aveugle. Aurait jamais devenir tsar, sauf pour le soutien de sa sœur Sophie, qui voulait devenir régent sur lui. Sa sœur, avec le soutien militaire de la Streltsy, a fait état Ivan V en tant que co-tzar avec Pierre Ier (Grand) (qui avait déjà été tzar pendant quelques semaines).

3. Pierre le Grand* (1672-1725) demi-frère Ivan V Alekseyvich qui souffrait d'asthme, d'une maladie rénale, n'avait pas d'une bonne santé. Il a subi en plus de ses plusieurs maladies au cours de ses 52 ans des accès de fureur apparemment sans raison. Un ambassadeur danois a écrit que le tsar avait attaqué un soldat avec une épée, affichant une grimace et des convulsions physiques. Il éprouvait de puissantes crises que seule sa femme et son successeur, Catherine Ier, étaient en mesure d’arrêter. Des chercheurs continuent à débattre sur les causes de son comportement pour certains, ils pensent qu’il souffrait d’épilepsie pour d'autres spécialistes le tsar aurait pu souffrir du syndrome de la Tourette.

Nés entre le XVIIIe et le XXe siècle


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1. Napoléon Bonaparte* (1769 - 1821)un militaire et homme d'État français, empereur français "Il gémissait et il bavait, il avait des espèces de convulsions qui cessèrent au bout d'un quart d'heure... "Cette preuve de Talleyrand datant de l'année 1805 n'est pas la seule contemporaine de l'époque qui rend compte des crises épileptiques de Napoléon." Dès sa jeunesse, il avait des crises épileptiques. C'est ainsi que durant sa scolarité à Paris, il eut comme punition de manger agenouillé mais une si forte crise le traversa qu'il fut mis fin à sa punition." Cette scène est décrite dans une biographie consacrée à Napoléon datant de 1838.

2. Charles Louis d'Autriche*(1771-1847) surnommé « l'ensorcelé » par le peuple. À sa naissance, François-Joseph est troisième dans la ligne de succession de son grand-père, l'empereur François Ier. L'héritier présomptif du trône, son oncle l'archiduc Ferdinand, est un homme sujet à de nombreuses crises d'épilepsie.

3. Le pape Pie IX* (1792-1878) était dans sa jeunesse d'une constitution fragile et souffrait de crises épileptiques. Suite a sa "guérison" il fut en 1819 a 27 ans ordonné prêtre. D'abord prêtre puis évêque, cardinal ensuite pour finir pape, il n'a jamais plus connu de crise épileptique.

4. Gaétan de Bourbon-Siciles (1846-1871) se suicide à l'âge de 25 ans il se suicide d'un coup de pistolet durant une crise d'épilepsie, maladie dont il souffrait

5. Ida McKinley* (1847-1907) était la première Dame des États-Unis de 1897 à 1901. Son épilepsie a commencé à l'âge modèle littéraire du temps, la conséquence d'une nature pathologique : le docteur Bracher a soutenu que Louis XI était épileptique et a éclairé par là des aspects déconcertants de son caractère… Ce médecin lui a préconisé des bains de vapeur lors des convulsions du roi.

6. Lénine* il appartient au mouvement politique communiste qui reprend les idées de Karl Marx. Il a notamment participé à la révolution russe (1917), mettant ainsi définitivement fin au régime tsariste. Il fumait jusqu’à plus de 40 cigarettes par jours, il aimait aussi les débats ainsi que les discours. Le seul souci est qu’il souffrait de crises épileptiques passagères. En effet, d’après les rapports des médecins, Lénine était victime de convulsions incontrôlables.