CE QU’IL FAUT SAVOIR POUR UN VOYAGE EN AVION POUR LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP

Envie de voyage en avion comment s’organiser ?

Valable pour tous les aéroports

Tout le monde cède au stress lorsqu’il s’agit de se rendre à l’aéroport, que l’on soit une personne valide ou non. Tous les aéroports sont tenus de fournir un service adapté aux personnes à mobilité réduite, et ces services ne dépendent jamais des compagnies aériennes mais des aéroports eux-mêmes ou bien de sociétés privées (surtout en France). Notez que toutes les personnes à mobilité réduite étant autonomes peuvent prendre l’avion seules, c’est même pour cela que l’assistance existe. Si une personne à mobilité réduite n’est pas autonome elle doit être accompagnée systématiquement. Le mot « autonome » pour les les compagnies aériennes et les aéroports entendent une personne qui ne souffre que d’un handicap moteur et non mental et qu’elle est capable de s’exprimer, d’attacher sa ceinture ou de tendre ses billets par exemple.

Demande de service

Au moment de faire la réservation, il est très important d'indiquer le type de handicap ou l'assistance particulière dont a besoin le passager pour voyager. Le fait de déposer à l'avance une demande d'assistance spéciale pour embarquer sur les vols facilite la procédure et garantit la qualité du service fourni par l'aéroport. Il faut savoir que le nombre de places ou les difficultés des normes de l'aviation civile limitent le nombre de passagers à mobilité réduite par vol selon, entre autres, le type de handicap. Il est impératif d'informer au moins 3 jours avant l’heure du vol prévu du départ sur le besoin d'assistance que la personne en situation de handicap a besoin.

Depuis l'entrée en vigueur du règlement de l'Union européenne 1107/2006, l'assistance au sol des passagers à mobilité réduite incombe aux gestionnaires d'aéroports ou à leurs agents. Un délai minimal est requis pour communiquer au gestionnaire les services et besoins des passagers sur un vol déterminé.

Pourquoi est-il si important de prévenir ?

Dans l'aviation commerciale, les contraintes aéronautiques et de sécurité limitent le nombre de personnes à mobilité réduite, indépendamment du type d'assistance requise, pouvant voyager dans un même avion. Pour cette raison, si modification de la réservation, il est conseillé de communiquer le plus tôt possible, afin que la place puisse être mise à la disposition d'un autre passager à mobilité réduite.

Il faut vérifié de bien avoir reçu la communication confirmant la prise en charge de votre assistance

ASSISTANCE

En France depuis l'entrée en vigueur du règlement de l'Union européenne 1107/2006, l'assistance au sol des passagers à mobilité réduite incombe aux gestionnaires d'aéroports ou à leurs agents. Un délai minimal est requis pour communiquer au gestionnaire les services et besoins des passagers sur un vol déterminé.

Pour réserver l'assistance PMR

Lors de l’enregistrement en ligne, les compagnies aériennes proposeront un encart « assistance particulière », que toutes les personnes pourront demander, qu’elles soient à mobilité réduite ou non. En effet l’assistance est également disponible pour les malvoyants, les malentendants, les personnes ayant du mal à marcher sur de longues distances, les personnes atteintes de handicap psychique ou mental.

L'assistance au sein de l'Union Européenne

Elle est fournie dans n'importe quel point de rencontre à l'aéroport. Pas seulement à l'intérieur de l'aérogare, mais aussi à l'extérieur, comme sur le parking, à l'arrêt de bus ou de taxi. Ces points de rencontre sont pourvus d'un interphone servant à demander la présence d'un assistant. (il s'applique également aux aéroports desservis par la compagnie en dehors de l'UE).

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Dans quelles circonstances est-il nécessaire d'être accompagné ?

Il est obligatoire que toute personne en situation de handicap ayant besoin d'assistance voyage avec un accompagnateur de plus de 18 ans. Les passagers peuvent voyager sans accompagnateur à condition que leurs besoins de sécurité puissent être couverts par notre équipage.Pour les compagnies aériennes, les normes de sécurité sont fondamentales, et dans certains cas, il n'est pas possible de pourvoir aux besoins d'assistance qu'exigent certains handicaps.

Il faut savoir que les compagnies ne sont pas toujours la possibilité de fournir une assistance en matière sanitaire, d'hygiène ou de sécurité à bord. Pour cette raison, les passagers à mobilité réduite qui ne peuvent pas subvenir seuls à leurs besoins doivent toujours être accompagnés.

Pour être autorisé à voyager sans accompagnateur, le passager doit être capable ou d'apporter :

  • D'ouvrir sa ceinture de sécurité

  • D'attraper et d'enfiler son gilet de sauvetage

  • De mettre en place son masque à oxygène seul

  • De comprendre les consignes de sécurité et de suivre les informations communiquées sous tous les formats accessibles.

  • D'apporter les besoins de dispositifs de maintien, d'aide ou de confort qu'ils ont besoin. Il est possible de les emporter et de les utiliser, à condition qu'ils tiennent sur les sièges et permettent d'attacher la ceinture de sécurité.

Informations concernant les contraintes de sécurité

Les normes de sécurité présentent les limites suivantes : Un maximum de deux passagers non ambulatoires sans accompagnateur, qui pourront occuper toute place côté hublot, exception faite de celles correspondant aux sorties de secours. En vertu de la réglementation de l'aviation civile, le nombre total de passagers non accompagnés ou accompagnés avec leurs accompagnateurs ne doit pas dépasser 10 % de la capacité de l'avion.Ces maxima peuvent néanmoins être dépassés par des groupes de passagers, sur demande préalable à la compagnie à des dates ou pour des vols spécifiques.

Le choix de transport pour aller à L'aéroport

Ils sont multiples selon vos envies :

Taxis conventionnés

Des transports adaptés pour des personnes à mobilité réduite

Votre voiture personnelle

SNCF(réseau ferré)

SE RENDRE AUX AÉROPORTS DE PARIS

LES AÉROPORTS

Connaître l'aéroport de départ ou d'arrivée pour connaître le service mis en place :

UNE FOIS À L’AÉROPORT

Une personne en situation de handicap doit se présenter l’enregistrement avec deux heures d’avance, l’agent au comptoir confirmera le code aéroportuaire et lui demandera si elle a besoin de l’assistance pour aller en porte d’embarquement. Si elle n' a rien rien contre le fait d’attendre il est recommandé de prendre l’assistance même si vous avez l’habitude d’être autonome, car cela vous évitera des déconvenues au PIF (contrôle de sécurité et de sûreté).

Notez que pour les personnes qui ne peuvent absolument pas marcher et qui restent dans leur fauteuil, une fois arrivé au contrôle de sûreté et de sécurité, les agents de sûreté peuvent lui demander de se lever pour vérifier son fauteuil. Si elle n'est pas en mesure de se lever, refuser catégoriquement et une palpation sera donc effectuée.

Enregistrement et embarquement

  • Le personnel d'enregistrement préviendra le service d'assistance de l'aéroport et indiquera à la personne en situation de handicap où s'adresser.

  • Le service d'assistance de l'aéroport prendra en charge la personne en situation de handicap et l'accompagnera à l'enregistrement, au passage du contrôle de sécurité, et jusqu'à ce qu'elle soit assise à bord de l'avion.

  • Si le voyageur est avec un fauteuil roulant et ne pouvez pas se déplacer seul, certains aéroports possèdent un dispositif spécial de contrôle de métaux à travers lequel le fauteuil devra passer. Dans ce cas, il sera nécessaire d'être accompagné, car il faudra changer de fauteuil.

  • À l'embarquement, on vous accompagnera jusqu'à votre siège. Les passagers à mobilité réduite sont les premiers à embarquer et les derniers à descendre, afin que leur installation à bord soit la plus confortable possible.

ACCÈS DANS L'AVION

Pour atteindre la porte de l’avion le passage se fait soit en passerelle, soit par le billet d’une plateforme élévatrice si l’embarquement se fait sur le tarmac. Les personnes à mobilité réduite embarquent à bord de l’avion soit avant le début de l’embarquement, soit à la fin.

Conseils pour les personnes en situations de handicap

  • Éviter les correspondances,

  • L'assistance et la mise en soute de votre fauteuil est systématiquement gratuite,

  • Pour les fauteuils électriques, il faut mieux contacter la compagnie aérienne car chaque compagnie possède ses propres réglementations,

  • Mieux vaut garder le fauteuil jusqu’à la porte d’embarquement pour éviter les mauvaises surprises et de l'exiger de l’avoir directement à la sortie de l’appareil,

  • Il faut mieux retirer tous les éléments amovibles de votre fauteuil et gardez-les avec vous,

  • Prendre des photos de l’état de du fauteuil avant sa mise en soute,

  • Protéger au maximum le fauteuil et à l’arrivée faire une prospection minutieuse de celui-ci.

Débarquement

Le service d'assistance accompagnera le voyageur en situation de handicap tout d'abord pour récupérer vos bagages, puis à l’emmènera au lieu que la personne est attendue ou qu'elle donnera.

RÉGLEMENTATION

L'accessibilité est aussi une priorité pour les aéroports et les compagnies aériennes

Des codes mis en places pour identification

Les compagnies aériennes utilisent un système international de codes pour identifier le degré d'assistance qu’ a besoin chaque personne à mobilité réduite :

  • BLND : passager malvoyant ou non voyant, avec ou sans chien guide.

  • DEAF : passager malentendant ou sourd.

  • DPNA : passager ayant une déficience intellectuelle ou comportementale.

  • WCHR : passager pouvant monter ou descendre un escalier et se déplacer seul en cabine, mais ayant besoin d'un fauteuil roulant ou de tout autre moyen de transport entre l'avion et l'aérogare, à l'intérieur de l'aérogare ou entre les points d'arrivée et de départ de l'aéroport.

  • WCHS : passager ayant besoin d'aide pour monter ou descendre des escaliers, d'un fauteuil roulant ou de tout autre moyen de transport entre l'avion et l'aérogare, à l'intérieur de l'aérogare ou entre les points d'arrivée et de départ de l'aéroport, mais pouvant se déplacer seul en cabine.

  • WCHC : passager totalement immobile qui ne peut se déplacer qu'en fauteuil roulant ou à l'aide d'un moyen similaire, et qui a besoin d'aide à tout moment dès qu'il se présente à l'aéroport jusqu'à son installation à sa place dans l'avion, y compris aux places adaptées à sa situation.

  • MAAS : passager ayant besoin d'aide et n'appartenant à aucune des autres catégories.

Les passagers handicapés peuvent être :

  • ambulatoires : capables de monter, descendre ou se déplacer en cabine sans aide, ou avec une aide superficielle (handicaps auditifs, visuels ou intellectuels)

  • non ambulatoires : incapables de monter, descendre ou se déplacer dans l'avion sans aide.

INFORMATION ET DOCUMENTATION

Droits des voyageur en situation de handicap

Bonne pratique service aérien, DGAC, 2000r réglementation accessibilité

http://www.qualitetransports.gouv.fr/vous-etes-ou-vous-voyagez-avec-une-personne-r92.html

Guide de Accessibilité au transport aérien pour les personnes à mobilité réduite et les personnes handicapées au Luxembourg