Ces hommes et femmes différents

1. Marguerite Philippe, en breton Marc'harid Fulup (1837-1909)

C'est une mendiante trégorroise* de la commune de Pluzunet*, et conteuse en langue bretonne* illettrée, mais douée d'une mémoire prodigieuse, elle connaissait environ 150 chants ("gwerz") et une grande quantité de contes et récits de toute nature, qu'elle avait commencé à apprendre de ses parents.Estropiée à la suite d'un accident dans son enfance (sa main avait été dévorée par un porc), elle ne pouvait travailler de ses mains. Elle gagnait aussi sa vie en fréquentant les pèlerinages du Léon et de Cornouaille*, notamment en faisant des pèlerinages par procuration, notamment à Sainte-Anne-d'Auray* ou encore le Tro Breiz*, pour ceux qui la payaient.

La défintion du mot au singulier "gwerz" ou au pluriel "gwerzioù"

"gwerz" ensemble de traditions orales, de commentaires en prose qui parlent de lieux, aux faits et aux personnes impliquées. Dans la société rurale traditionnelle de Bretagne, où l’oralité tenait une place centrale, on attribue à la gwerz de véhiculer un discours véridique. Ce sentiment est largement partagé par les chanteurs et leur auditoire, et le récit chanté. Les gwerzioù ont suscité l’intérêt des collecteurs et des sociétés savantes comme :

  • Théodore Hersart de La Villemarqué leur donne une place de choix dans son Barzaz-Breiz, dont la première édition paraît en 1839. Il y présente ces chants en tentant de les raccrocher aux faits historiques ayant présidé à leur naissance. Les analyses de cet auteur apparaissent fantaisistes et déclenchent une polémique dès la seconde moitié du XIXe siècle. Le livre connaît un énorme retentissement en France et en Europe.

  • Depuis, plusieurs chercheurs se sont attachés à croiser leurs collectes et recherches sur le terrain avec les archives écrites, notamment criminelles, ainsi qu’avec les traditions chantées d’autres aires culturelles. Parmi les nombreuses études consacrées à la datation événementielle de certaines gwerzioù, on peut citer les travaux remarquables de Donatien Laurent, chercheur au CNRS, et notamment ses enquêtes sur la gwerz de Loeiz ar Ravalleg, ou sur la gwerz de Skolvan.

Peu d'information complémentaire à vous apporter mais je peux citer L’aveugle Yann ar Soniou, chanteur mais malheureusement pas d'information sur cet homme.

Livre pour en savoir plus : La complainte et la plainte : Chanson, justice, cultures en Bretagne (XVIe-XVIIIe siècles) de l'auteur Eva Guillorel, agrégée d'histoire

2. Auguste LINSTANT de Pradines (1879-1947)

Il était le fils de l' éminent avocat haïtien Linstant de Pradines. A 9 ans, tout en vivant en France avec son père, Auguste a été diagnostiqué avec la polio . Les médecins lui a recommandé de retourner en Haïti, où Auguste a été scolarisé à la maison. Cinq ans plus tard, à l'âge de 14 ans , en raison de sa polio Auguste avait aucun contrôle sur la partie gauche de son corps, il a été « sur son dos » à une Vodou* cérémonie à La Plaine du Cul de Sac* , où sa famille possédait une plantation. Lors de la cérémonie, une personne possédée par la lwa* (divinité haïtienne) a effectué un rituel de guérison, ce qui a donné le jeune artiste supposément, presque paralysé de sa maladie a une augmentation de la mobilité puisqu'il pouvait se déplacer plus librement avec l'aide d'une canne. Il compose sa plus grande chanson Kreyòl : "Erzulie nennen O", un hommage aux lwa qui lui avait donné plus grande capacité à marcher. À l'âge de 19 Auguste, qui est devenu professionnellement connu comme Kandjoe en 1903 a été choisi pour chanter le premier ministre de l'hymne national haïtien, La Dessalinienne .

Les aveugles et malvoyants

Depuis la plus Haute Antiquité, les musiciens aveugles se manifestent dans les différentes périodes de l’histoire :

  • Dans l’ancienne Égypte les aveugles se soient montrés particulièrement actifs. Au premier rang de leurs occupations figuraient apparemment la musique et le chant. Côté musique instrumentale, on utilisait presque exclusivement le syrinx, une flûte de Pan ou de berger à un ou deux tubes qui, cependant, ne suscitait pas partout un accueil enthousiaste. Le célèbre homme d’État athénien Alcibiade (450-404 av. J.-C.) méprisait la flûte et ses mots moqueurs lui valurent à Athènes un dédain général : "La flûte obstrue et barricade la bouche, elle dépouille du langage et de la parole", une citation rapportée par Plutarque.

  • Dans l’Ancienne Grèce, ils déclament des fragments d’épopées sur les places publiques. Ils sont nombreux parmi les bardes de la Gaule celtique : né aveugle, Saint Hervé, par exemple, sort de leurs rangs et la tradition lui attribue des chants que les Bretons fredonnent encore aujourd’hui.

À travers les âges, les voyants ont souvent associé musique et cécité, prêtant aux aveugles un don particulier pour la création ou l'exécution musicale. On sait maintenant que les aveugles ne sont ni plus ni moins doués pour la musique que les voyants... Ils tous simplement des êtres comme tous les autres...

Dans un article publié au Mercure de France en 1725, intitulé "Clavecin pour les yeux avec l’art de peindre les sons et toutes sortes de pièces de musique", le père Castel affirmait :

"L'oreille entendant un son se divise harmoniquement, et représente à l'âme non seulement l'accord parfait de ce son, mais encore son système harmonique naturel. L'œil en fait autant. En voyant des couleurs, on entrevoit ou voit réellement, tout le système des couleurs comme le prisme (...)"

Je vous laisse découvrir ces personnes pour certaines peu connues du grand public par un petit descriptif et pour certaines la possibilité d'écouter par le biais de vidéos. Leur musique ou leur chanson pourraient vous donner l'envie par la suite de les siffloter...

Nés fin du XIIIe au XIVe siècle...

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1. Akashi Kakuichi (1299 -1371)

Connu sous le nom Akashi Kengyō, il a été un moine bouddhique japonais du début de l'époque de Muromachi* de l'histoire du Japon*. Il était un apprenti de Takauji ASHIKAGA et gouvernait Akashi. Il était un moine de la montagne Shosha-zan à Banshu, qui est un ancien nom pour une partie de la préfecture de Hyogo, jusqu'à ce qu'il atteigne son âge moyen, mais a soudainement perdu la vue et est devenu un ménestrel jouant au biwa. Il a ouvert Todo-za (la guilde traditionnelle pour les aveugles) à sa résidence, et est devenu so-kengyo (le président des plus hauts fonctionnaires de la guilde des aveugles), appelé Akashi Kengyo. Il a établi un système kengyo, qui a persisté dans la période Edo. Todo-za est maintenant l'école primaire de Rakuo. Il était un joueur expert de biwa (luth japonais) et est considéré comme un modèle de Hoichi sans oreilles. Il est appelé apprenti du fondateur de l'école Ichikata, et Chuko no So (père de la restauration) de l'école Ichikata. Il se produit souvent devant la famille impériale, y compris un empereur, des empereurs à la retraite et des princes et princesses impériaux. On dit qu'il était un expert non seulement en jouant au biwa mais aussi en massage et en acupuncture.

2. Le florentin Francesco LANDINI (env. 1335-1397)

Compositeur, organiste, chanteur, poète et créateur d'instruments, ce musicien est reconnu comme la principale figure de «l’ars nova» italien, est C’est encore tout enfant qu’il perd la vue. Facteur d’orgue, chantre, poète et compositeur, c’est comme organiste qu’il a connu sa plus grande renommée. Sa carrière se déroule principalement à Florence, centre de la vie musicale italienne en cette 2e moitié du XIVe siècle.

3. Conrad PAUMANN (entre 1409 et 1415 -1473)

C'était est un organiste, luthiste et compositeur allemand de la Renaissance. Bien que né aveugle, il fut l'Organiste à la cour des ducs de Bavière, virtuose et grand improvisateur, il est considéré comme le musicien allemand le plus représentatif de son époque. Il était également un instrumentiste qui jouait non seulement de l'orgue, mais aussi du luth, de la flûte à bec, de la harpe et du violon. Il a eu la possibilité de voyager en raison de ses compétences et de sa renommée, bien que peu de choses soient documentées. Il aurait joué devant le tribunal bourguignon ainsi qu'à Milan, Mantoue, Ratisbonne et Salzbourg. À plusieurs reprises, il a également été invité à examiner de nouveaux organes. Les œuvres de Paumann qui survivent indiquent des improvisations dictées plutôt que des compositions à cause de sa cécité. On lui attribue la première tablature allemande de luth et comme étant un instrumentiste et compositeur virtuose.

Nés au XVIe siècle...

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  1. Miguel de FUENLLANA (1500-1579)

Aveugle de naissance, il était un compositeur et Luthiste et espagnol de talent qui jouait aussi de la vihueliste* instrument espagnol de la Renaissance. Sa vie est peu connue mais on sait de lui c'est qu'il a été un musicien d'Isabel de Valois*.

2. Antonio de CABEZZON (1510-1566)

Il fut une figure emblématique de l'Espagne du Siècle d'or, célèbre claviériste aveugle au service de Charles Quint et de Philippe II. Fondateur de l’école espagnole d’orgue, il est reconnu comme l’organiste le plus illustre du XVIe siècle. Dès l’âge de 26 ’en présente ici deux qui ont un impact significatif à mes yeux. Certes, Louise Walser-Gaillard, Yvonne Pitrois, Marie Lanéru, Suzanne Lavaud, et bien d’autres encore méritent d’être présentées, mais, ces deux femmes ont été si audacieuses, voire révolutionnaires, au vu du conservatisme de leur temps.

3. Francisco de Salinas (1513-1590)

À 10 ans, suite une infection ou une complication d’une rubéole ou d’une diphtérie qu'il est devenu aveugle. Il est envoyé à Salamanque, où il apprendra la musique, l’orgue et suivra des études de philosophie et de langues anciennes. Faute de moyen financier, il dut abandonner ses études et n'aura pas pu faire une carrière à la cour comme son père. Ses talents d’organiste lui permettra de vivre, puisque de nombreux ecclésiastiques le faisaient vivre. Il partira travailler en tant qu'organiste en 1538 pour Rome pour ne revenir en Espagne que deux décennies plus tard. En 1563, il deviendra organiste à la Cathédrale de León et pu obtenir il obtient la chaire de musique de son université d’origine. Il se lia d'amitié à un étudiant de la ville, Fray Luis de Leon, on lui prêtera onze ans d'une passion qui reste bien mystérieuse sur leurs sentiments. Cet élève a écrit une ode divine qu'il aura adressé à son professeur : "El aire se serena.." En 1577, il publiera son ouvrage en sept volumes, Musica Libri Septem (un traité de rythmique)

4. Antonio Valente (1520 ?- après 1580)

Il était un organiste, claveciniste et compositeur italien de la Renaissance. Aveugle depuis l'enfance, Antonio Valente a joué comme organiste de l'église S. Angelo a Nilo de Naples, de 1565 à 1580.

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5. Jean de Saint-Samson (1571-1636)

Il était un moine de l'ordre des Grands carmes* à Dol-de-Bretagne puis à Rennes. Il participe et soutient la réforme du carmel de Rennes dite aussi Réforme de Touraine*. Aveugle dès l'enfance, il devient musicien avant d'entrer au Carmel à 25 ans. Il fut un grand mystique, il dicte de nombreux traités, lettres, poésies et ouvrages qui seront par la suite publiés. Il devient aveugle à cause d'un accident à l'âge de deux ans. Albert le Grand écrira pour sa part qu'il était aveugle dès le berceau après avoir contracté une petite vérole cité dans le livre Albert le Grand, Les vies des saints de la Bretagne Armorique.

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6. Jacob van Eyck ( 1590-1657)

Il était un musicien carillonneur, organiste, flûtiste et compositeur néerlandais né aveugle. C'est en 1625, il commencera comme carillonneur de la cathédrale d'Utrecht pour terminer en 1628 carillonneur en chef. René Descartes, Isaac Beeckman et d'autres scientifiques ont loué sa connaissance de l'acoustique et de l'accordage des cloches. D'autres carillonneurs sont venus à Utrecht afin d'étudier avec lui.

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Des origines mystérieuses de regroupement de confrérie de musiciens

La Rixe des musiciens(1625-1630)Cliquez pour écouter sur la photo

On comptait de nombreux musiciens aveugles à la fin du 16e siècle sans savoir les raisons particulières de ces personnes souffraient de cécité et s'adonnaient toutes à la musique, on peut supposer que certaines confréries étaient créée autour de privilèges accordés à ces malvoyants qui du fait de leur handicap se tournait pour certains à rentrer dans des confréries.

Je n'ai pas assez de connaissance historique sur ce sujet mais l'un des exemples de confréries et celle de Toulouse et celle de Sarrant.

La confrérie de Sarrant a été crée en 1647 qui a été la particularité d'avoir des similitudes avec celle de Toulouse. À cette époque régnait Jean II le Bon dispensa les aveugles d'impôts et leur offre l'asile. La confrérie de Sarrant dont les

maîtres violons aveugles formaient des apprentis et leur contrat était longs plusieurs années : la plus grande durée était de 10 ans.

La Ménestrandise qui désignait la profession de musiciens (14-15ᵉ) et qui resta en usage jusqu'aux 17ᵉ et 18ᵉ siècles pour désigner la corporation. Elle était structurée selon une hiérarchie implacable : une assemblée restreinte de maîtres, trois gouverneurs et un directeur général qui porte le titre de « roi des ménétriers » ou « roi des violons », nommé personnellement par le roi de France. Les ménétriers des grandes villes de la France d’Ancien Régime étaient pour la plupart des professionnels et regroupés en corporations. En vigueur au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime, trouvait un prolongement dans la topographie urbaine, puisque les ménétriers possédaient parfois des rues professionnelles, les rues de Ménétriers ou les rues aux Jongleurs. Dans ces rues de ménétriers, on trouvait les domiciles de certains ménétriers mais surtout une sorte de Maison des Ménétriers, véritable lieu d’échange entre les musiciens et le public, endroit où l’on discute affaires et éventuellement où l’on passe contrat, comme une agence artistique.

Nés au 17ᵉ siècle...

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1.Pablo Bruna, dit El Ciego de Daroca (1611-1679)

L'"Aveugle de Daroca" est un compositeur et organiste espagnol a combattu la variole dans son enfance. Il a survécu mais aveugle, ce qui a donné lieu à "El Ciego de Daroca " ("l'aveugle de Daroca "). Ce musicien publia des ouvrages théoriques précieux dont l’un traite de la construction des orgues et des principes de composition nécessaires aux organistes. Pablo Bruna occupera un métier d'enseignant et qu'il a été aussi un religieux franciscain de grande. De son vivant, il acquiert une certaine notoriété à l'intérieur et à l'extérieur de son école. Sur les trente-deux œuvres écrites par Bruna, vingt-deux sont des tientos (définition : forme d'écriture musicale contrapuntique pour orgue en Espagne, du XVIe au XVIIIe siècle) liés à la tradition l'un des plus connus est : Tentation 2 ton de Ge-sol-re-ut sur la Litanie de la Vierge

2. Yatsuhashi Kengyō (1614-1685)

C'était un musicien et compositeur japonais. Le nom Kengyō est un titre honorifique donné aux musiciens aveugles hautement qualifiés.Yatsuhashi est à l'origine un joueur de shamisen*. Il a été le premier musicien à introduire et enseigner le koto* auprès du grand public.

3. Turlough O'Carolan (1670-1738)

Il était harpiste, compositeur et poète d'Irlandais. Employé à 14 ans dans la famille, le jeune homme fut pris en charge par Me McDermott qui lui donna une éducation. À 18 ans, il devient aveugle après avoir contracté la variole. Malgré son handicap, il a entamé une carrière de harpiste itinérant, métier qu'il exerça pendant 50 ans. Il était reçu dans les manoirs et les petits châteaux, et subvenait à ses besoins en enseignant la harpe et en jouant pour ses hôtes. C'était un bon vivant célèbre pour son esprit vif et caustique et son amour du bon vin et du whisky. En 1738, il revint mourir dans la maison de ses premiers maîtres.

4. Esther Elizabeth Velkiers (1640 -1685)

Elle était musicienne, chanteuse et compositrice suisse. Elle est devenue presque aveugle suite à un accident dû à un four lorsqu'elle était bébé, et son père lui a appris connaissance des lettres à l'aide de blocs de bois. Elle a étudié le latin, l'allemand, l'italien et le français, puis a étudié la philosophie, les mathématiques, la théologie et les sciences. Elle a également étudié la musique et est devenue chanteuse et claveciniste. Elle a été notée comme compositrice, mais aucune de ses compositions n'a survécu. Elle était aussi connue comme musicienne, mais aussi pour sa philosophie, son langage, sa science et sa théologie et les sciences. Elle a également étudié la musique et est devenue chanteuse et claveciniste. Elle a été notée comme compositrice, mais aucune de ses compositions n'a survécu. Elle était aussi connue comme musicienne, mais aussi pour sa philosophie, son langage, sa science et sa théologie.

5. Georg Friedrich Haendel (1685-1759)

Des biographes de ce compositeur allemand devenu anglais, racontent qu’Haendel était un homme d'une indomptable volonté et terriblement passionné dans tout ce qu'il entreprenait. D'un caractère difficile, capable de colères violentes, il est cité qu'un jour, il aurait saisi par la taille une artiste en la menaçant de la jeter par la fenêtre parce qu'elle ne donnait pas l'effet vocal qu'il réclamait d'elle… En 1751 alors qu'il composait Jephta*, sa vue se détériorait. Il fut opéré de la cataracte en novembre 1752, opération rayée qu'il deviendra aveugle. Pour continuer sa composition, il se faisait assister par un de ses élèves, J. C. Smith, et continua à diriger ses oratorios, et à jouer le clavier, pratiquement jusqu'à la fin de sa vie.

6. Johann Sebastian Bach (1685-1750)

C'était compositeur et organiste allemand. On dénombre plus de 80 musiciens de la même famille Bach dont la moitié sont des organistes. Il a fini sa vie aveugle suite à deux opérations de la cataracte qui se sont mal terminées. Ces deux opérations ont été effectuées par le chirurgien John Taylor au printemps de 1750, quelques mois avant de mourir. Ce même chirurgien qui a opéré Haendel...


Nés au XVIIIe siècle...

3.Rose Mooney (1740-1798)

Elle était harpiste irlandaise itinérante et comme beaucoup de harpistes de l'époque, elle était aveugle. Elle apprend à jouer de la harpe avec Thady Elliott. Avec sa servante Mary comme compagne, elle voyage en Irlande afin de participer à différentes compétitions pour harpiste.

Dans vie, elle a assisté et joué à un festival à Belfast en juillet 1792, et on dit alors qu’elle aurait été conviée pour y jouer. Les commentaires suivants sont tirés des mémoires d’Arthur O'Neill :

"... avant l'ouverture du Bal, Rose Mooney a promis sa harpe, son jupon et sa cape. Quand je fais cette remarque de la pauvre Rose, les fautes ou les remarques ridicules que j'utilise pour respecter sa propre.conduite doivent être entièrement attribuées à sa femme de chambre Mary, dont le désir inhabituel de boire était illimité, et profitant de l'aveuglement de sa maîtresse, elle toujours quand l'argent voulait mettre en gage tout article sur lequel elle pourrait lever une demi-pinte. Par conséquent, pauvre Rose, je vous acquitte de toute méchanceté pour votre propre compte, car vos guides et les miens nous ont conduits dans des entraves dont nous, pauvres harpistes aveugles, devons sortir et rire ensuite. Mais nous pensons en général qu'il vaut mieux pour les gens dans toutes les situations de la vie d'avoir à leur sujet le voyou qu'ils connaissent que le voyou qu'ils ne connaissent pas.......Rose Mooney, cette femme est née dans le comté de Meath. Je ne sais pas dans quelles circonstances ses parents vivaient. Elle était aveugle et appris à jouer de la harpe par Thady Elliott ... Je n'ai jamais beaucoup entendu parler d'elle, seulement en tant que harpiste itinérante, jusqu'à ce que je sois informé qu'elle et sa femme de chambre Mary étaient à Killala à l'époque. Atterri là-bas, on ne sait pas comment elle et sa femme de chambre et la femme de chambre du diable qu'elle était, ont terminé leur carrière ; mais on imagine généralement que lorsque les rebelles ont forcé d'ouvrir les magasins d'esprit des loyalistes, Rose et sa femme de chambre sont allées dans certains d'entre eux, où l'impression que Thady Elliott a donnée à Rose à ses débuts a eu un tel effet que l'on imagine généralement qu'elle a donné un coup de pied au seau comme son tuteur l'a fait. Rose était à un moment très respecté, mais il est certain que sa femme de chambre a été la principale cause de son destruction, comme elle aurait sacrifié la réputation de sa maîtresse pour un verre de whisky. „D'Arthur O’Neill, Memoirs, édité dans Donal O’Sullivan, Carolan, 1958

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4. Ferdinando Gasparo TURRINI (1745-vers 1820)

Il fut claveciniste et directeur de répétitions dans un théâtre de Venise et organiste puis chef de chœur de la basilique Saint-Marc, ainsi que chef de chœur au Pio Ospedale dei Mendicanti. Son séjour à Venise a été interrompu par deux longs voyages à Londres, le second en tant qu'opéra au King's Theatre de Haymarket.La production de Bertoni comprend d'une part les compositions sacrées requises par l'exercice de ses fonctions à San Marco : messes, psaumes, motets, oratoires ; de l'autre, un grand nombre de pièces sérieuses et amusantes, des sonates instrumentales et des quatuors. En raison de cécité, il dut abandonner cette activité et s'installa à Padoue où il obtint le poste d'organiste de la basilique de San Giustina* en 1772 et qu'il occupa jusqu'en 1800. Ensuite, il se rendit à Brescia, dont il fut organiste et enseignant très apprécié.

5. Filip Višnjić (1767 -1834)

C'était un poète épique* et un joueur de gusle*. Il est parfois décrit comme le Homère serbe, en raison de son donpoétique et de sa cécité. Ses poèmes qui serbe, en raison de son don poétique et de sa cécité. Ses poèmes qui retracent les événements liés aux événements du premier* et du second soulèvement serbe* contre les Ottomans*

6. Mathurin François FURIC (1789 -1859)

Il a joue de la flûte, de la clarinette, du basson, du violon mais aussi un sonneurde bombarde. Il est devenu aveugle très jeune à lasuite de la variole... Il a pourtant réussi à être un sonneur de bombarde virtuose. Il alterne les airs traditionnels bretons et parisiens, y compris les airs d'opérette, dans les noces et les pardons de la région. Mais il se produit aussi dans les fêtes agricoles et devant des personnalités politiques.

7. Patrick BYRNE (1794 -1863)

Il est le dernier représentant en Irlande de la harpe gaélique* et le premier musicien traditionnel irlandais à être photographié.

Ses études se sont ancrées dans l'ancienne tradition de la harpe gaélique. Après dix-huit mois de cours, à l'été 1821, Byrne fut renvoyé de la Société et de son école ; et comme une sorte de cadeau de fin d'études, on lui a présenté une harpe "en reconnaissance de sa diligence et de sa bonne conduite en tant qu'érudit de la maison". Il a vécu de sabonne conduite en tant qu'érudit de la maison". Il a vécu à Londres pendant quelques années, puis a déménagé à Édimbourg. Il a fait une bonne carrière ; tournée en Angleterre, en Irlande et en Écosse pour donner des concerts et aussi pour jouer lors d'engagements privés. Il se produit devant la reine Victoria et le prince Albert et obtient un mandat royal en 1841.

Nés au XIXe siècle...

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1.Luise Nordmann son nom de scène HARFENJULE (1829-191)

Elle était chanteuse allemande de rue à Berlin. Aveugle de naissance, Louise a pu revoir un peu de vision d'un œil après une opération. Elle gagne sa vie en chantant dans les cours des quartiers de Berlin ; remarquée par son talent vocal, elle reçoit des cours de chant. Elle a épousé let elle le suivra dans son théâtre itinérant. Son allure frêle avec son chapeau de paille noir usé et sa harpe a été plusieurs fois représentée dans sculptures et peintures, entre autres par Heinrich Zille*.

Beaucoup de gens connaissent encore le premier des versets de cette chanson :

" Ma bobine tourne activement toujours prêt pour la musique parce que je suis la fille de la harpe. Depuis que je suis enfant, personne ne bat les cordes comme moi, personne n'a de violence comme moi même les animaux sauvages marchent aussi doux que des agneaux à travers la forêt. Et j'ai frappé ma harpe où que ce soit et comme il se trouve aux besoins de la famille, baptême ou bagarre des enfants. Donnez-moi la moitié ou juste un sou. Comme la dernière hirondelle de l'été, je flotte dans la nature et ainsi ma bobine tourne déplacée profondément à l'intérieur. À bientôt, vieille harpe. Il était une fois la harpe qui bat au paradis"

2. Tom Wiggins ou Thomas Greene Wiggins dit BLIND TOM (1849-1908)

Il était un pianiste, interprète et compositeur afro-américain aveugle. Il se faisait remarquer aussi par un comportement excentrique. excentrique. excentrique. Bien que l'autisme n'ait pas encore été décrit à l'époque, il est considéré aujourd'hui comme un autiste savant. On le surnommait "Blind Tom" en raison de sa cécité, le jeune compositeur est capable d’imiter toutes sortes de sons au piano, du chant des oiseaux au bruit des locomotives et affirme que ce sont les bruits de la nature qui lui dictent ses mélodies. Ses interprétations ont contribué à le faire connaître à travers tout le sud des États-Unis. Certains historiens ont affirmé qu'il était le "dernier esclave américain" comportement excentrique. Bien que l'autisme n'ait pas encore été décrit à l'époque, il est considéré aujourd'hui comme un autiste savant. On le surnommait "Blind Tom" en raison de sa cécité, le jeune compositeur est capable d’imiter toutes sortes de sons au piano, du chant des oiseaux au bruit des locomotives et affirme que ce sont les bruits de la nature qui lui dictent ses mélodies. Ses interprétations ont contribué à le faire connaître à travers tout le sud des États-Unis. Certains historiens ont affirmé qu'il était le "dernier esclave américain ".

3. Louis VIERNE (1870-1937)

Il était est surtout connu comme organiste et compositeur de symphonies. Il fut organiste à Paris à partir de 1900 à notre dame de Paris jusqu"à sa mort. Sa vie personnelle fut parsemée de tragédies celui du départ de sa femme, la mort de son fils et de son frère à la guère. Sa cécité était presque complète suite à un glaucome.

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5. John William "BLIND" BONNE (1864-1927)

C'était un compositeur de musique et pianiste aveugle américain. Il est considéré comme un des pionniers du ragtime qui est un style de musique, puis de piano, qui mêle au folklore afro-américain des airs de danse. Malgré sa cécité, il fut capable de faire publier des morceaux recherchés. Son œuvre est composée d'une vingtaine de pièces.

6. ABING, A BING ou AH BING de son deuxième nom HUA YANJOU (1893-1950)

Il était un musicien chinois, artiste de rue vivant à Wuxi. Il a Joué notamment de l'erhu* et du pipa*, il est l'auteur de nombreux morceaux dont seulement six ont été enregistrés en 1950. Il est en chine considéré comme l'un des musiciens chinois les plus importants du 20ᵉ siècle.

7. Lemon Henry JEFFERSON, dit BLIND LEMON JEFFERSON (1893-1929)

Fils de parents de métayers , il reste un des chanteurs de blues les plus populaires des années 1920. Il est le père fondateur du blues du Texas. En tout, sa carrière en studio ne dépasse pas trois ans. Blind Lemon enregistra pendant les 4 ans plus de 80 disques et devint le chanteur de country blues le plus vendu aux États-Unis.les historiens ne sont pas d'accord sur la cécité de Jefferson. En effet, certains pensent qu'il est né aveugle alors que pour les autres, sa vue s'est dégradée avec le temps pour des raisons inconnues. Cette ambiguïté repose sur son surnom Blind Lemon que l'on peut traduire par aveugle défaillant. C'est adolescent qu'il commence à vivre de la musique en se produisant à la guitare lors des pique-niques ou à des fêtes. Il joue également dans les rues de plusieurs villes du Texas. Sa mort reste un mystère, il meurt sans un sou à Chicago en décembre 1929. Les rumeurs parlent d'un empoisonnement de son café, certaines sources parlent d'un empoisonnement par une amante jalouse et d'une crise cardiaque causée par l’attaque d'un chien, mais beaucoup de personnes pensent qu'il est décédé d'une crise cardiaque après qu'il se soit perdu au cours d'une tempête de neige.

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8. Willie JOHNSON (1897-1945)

C'était un chanteur et guitariste gaucher autodidacte de gospel blues et américain. Sa cécité est survenue à l'âge de 7 ans après que sa belle-mère se soit disputée avec son père. Elle lui aurait jeté du vitriol au visage, il s’orienta à la fois vers la musique et la religion. Évangéliste itinérant, il jouait dans les rues avec sa femme Angeline et enregistra 30 faces entre 1927 et 1930. Il interpréta ses spirituals jusque dans les années 1940. Suite à l'incendie de son habitation et des mauvais soins prodigué à l'hôpital et n'ayant nulle part où aller, Willie Johnson a continué à vivre dans les ruines de sa maison, où il a été exposé à l'humidité. Il a contracté une fièvre paludéenne*. Aucun hôpital l'a accepté, soit à cause de sa déficience visuelle ou parce qu'il était noir comme l'a déclaré Angeline Johnson son épouse dans une interview avec Samuel Charters un historien de la musique et réalisateur artistique américain.

Musiciens-compositeurs sourds ou malentendants

On imagine souvent que les personnes sourdes et malentendantes ne peuvent pas entendre la musique. Elles ne l’entendent pas au sens propre du terme en effet, mais elles peuvent toutefois la ressentir.

Chaque son est transporté par une onde, que l’on peut décrire comme une sorte de vague. Pour chaque son, la fréquence, c’est-à-dire la vitesse à laquelle ce son fait vibrer l’air, est différente. Notre corps est capable de ressentir ces vibrations, et d’autres sens que l’ouïe permettent de les identifier (la vue, le toucher). Afin de rendre la musique accessible à tous, scientifiques, chercheurs et musiciens se mobilisent chaque jour pour créer des dispositifs ingénieux qui permettent de vivre la musique et de surmonter le handicap.

Alors vous qui jugez, regardez dorénavant d'un autre œil comme disait si bien Diderot

"À l’usage de ceux qui entendent et qui parlent (1751)" :

"Mon sourd s’imagina que ce génie inventeur était sourd et muet aussi ; que son clavecin lui servait à converser avec les autres hommes ; que chaque nuance avait sur le clavier la valeur d’une des lettres de l’alphabet, et qu’à l’aide des touches et de l’agilité des doigts, il combinait ces lettres, en formait des mots, des phrases, enfin tout un discours en couleurs."

liquez sur la photo pour découvrir sa musique...

Ludwig VAN BEETHOVEN (1770-1827)

compositeur et pianiste allemand est devenu progressivement à l'âge adulte sourd. Des chercheurs se sont penchés sur cette question en étudiant des quatuors dont la composition s'étend sur plus d'un quart de siècle. Les premiers ont été écrits au début de sa gêne auditive, et de ses derniers moments dans une surdité totale. Ces chercheurs se sont aperçus que les notes aiguës se faisaient moins nombreuses au fur et à mesure de l'aggravation de son mal au fur à mesure de sa cécité."

Selon l’hebdomadaire anglais The Observer, Theodore Albrecht, professeur de musicologie spécialiste américain du compositeura affirmé que le compositeur aurait certainement entendu de l’oreille gauche pratiquement jusqu’à la fin de sa vie en 1827.

Je vous invite à découvrir des extraits que Beethoven à écrit sur sa cécité...

(extrait de la même lettre de Beethoven à Franz Gerhard Wegeler que précédemment, datée du 29 juin 1801) :

"La cause première de cette infirmité doit venir de mes entrailles, qui autrefois déjà, tu le sais, étaient faibles, mais qui ont empiré ici, car je suis constamment incommodé d'une diarrhée qui provoque une faiblesse extraordinaire. Frank voulait redonner du ton à mon corps par des médecines fortifiantes, et à mon ouïe par de l'huile d'amandes. Mon ouïe s'affaiblissait toujours, et mes entrailles restaient dans le même état ; cela dura jusqu'à l'automne de l'an dernier, où je fus parfois au désespoir. Un âne de médecin m'a conseillé alors les bains froids pour mon état général : un plus habile, les bains tièdes ordinaires du Danube : cela fit merveille ; mon ventre s'améliora, mon ouïe resta stationnaire ou empira encore. Cet hiver, j'allais vraiment bien mal ; j'avais de terribles coliques, et je retombai tout à fait dans mon état précédent ; cela dura ainsi jusqu'à il y a environ quatre semaines où j'allai trouver Vering, pensant que mon état exigeait aussi en même temps un chirurgien ; et d'ailleurs, j'avais confiance en lui. Il a maintenant réussi à supprimer presque entièrement cette violente diarrhée : il m'a ordonné les bains du Danube tièdes où il me fallait encore chaque fois verser un flacon de fortifiant : il ne me donna pas la moindre médecine excepté, depuis quatre jours environ, des pilules pour l'estomac et un thé pour l'oreille, et là-dessus je peux dire que je me sens plus fort et mieux ; seulement mes oreilles continuent à bourdonner jour et nuit."

Mystère puisque le le Docteur Marage évoque la surdité de Beethoven lors de la séance de l'Académie des Sciences les 9 janvier et 23 janvier 1928, ainsi que le 2 décembre 1929.

Il estime que la surdité de Beethoven est due à une labyrinthite d'origine intestinale, c'est-à-dire une lésion de l'oreille interne...Beethoven souffrait de sa cécité comme le relève un extrait d'une lettre :

"... Quelle triste vie est maintenant la mienne ! Éviter tout ce qui m'est aimé, et à quoi je tiens..."

"... Depuis presque deux ans, j'évite toute société, car je ne peux pas dire aux gens : " je suis sourd". Si j'avais n'importe quel autre métier, cela serait encore possible ; mais dans le mien, c'est une situation terrible...

Nés au XIXe siècle

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SMETANA (1824-1884)

Compositeur tchèque a été considéré dans son pays natal comme le père de la musique tchèque . Sur le plan international , il est surtout connu pour son opéra "La Fiancée" et pour la Moldau. Sa santé de a commencé à se détériorer (il met en cause le stress inhérent aux critiques) et il est devenu complètement sourd au début des années 1870. En 1874, il était complètement sourd. En 1879, il écrit à son ami, le poète tchèque Jan Neruda, lui révélant ses peurs devant ses premiers signes de folie. À l’hiver 1882-83, il commence à souffrir de dépression, d’insomnie, d’hallucinations, de crampes et d’une perte temporaire du langage. En février 1884, il devient incohérent et parfois violent. Sa famille le transfert alors dans un asile de lunatiques à Prague où il meurt le 12 mai 1884.

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Gabriel Fauré (1845-1924)

Compositeur français était aussi un pianiste, organiste et compositeur. Il est l’un des plus grands compositeurs français. Il a été le professeur de Maurice Ravel puis directeur controversé du Conservatoire de Paris… Au début du 20ᵉ siècle, il fut atteint de surdité. Le musicien n’entendait plus, mais il n’a pas pour autant arrêté de composer en donnant naissance à des œuvres d’un style nouveau, comme son dernier recueil de mélodies, L’horizon chimérique, ou son Quatuor à cordes, achevé quelques mois avant sa mort, en 1924.

LES DYSLEXIQUES

La dyslexie est reconnue comme trouble des apprentissages, et au regard de la loi, elle entre dans le champ des troubles cognitifs. A ce titre, la loi du 11 février 2005 crée un lieu unique destiné à faciliter les démarches des personnes handicapées : la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).


Ils étaient dyslexiques

  1. Wolfgang Amadeus MOZART (1756 -1791)

Il est généralement considéré comme l’un des plus grands compositeurs de la musique classique européenne. Bien que mort à 35 ans, il laisse une œuvre importante qui embrasse tous les genres musicaux de son époque. Était-il dyslexique ? Légende ou réalité, chacun est libre de croire ou ne pas croire mais Mozart est cité dyslexique dans beaucoup de site...

Mozart

Son père Léopold, compositeur et musicien à la Cour du prince-archevêque de Salzbourg, prend en charge l’instruction musicale du jeune Wolfgang et de sa sœur Maria Anna (surnommée Nannerl). Prodige virtuose dès l’âge de trois ans, Mozart éblouit les auditoires de l’Europe entière par ses improvisations puis très vite par ses compositions instrumentales, des concerts et sonates pour piano. Cette enfant précoce m'a poussé à vous faire découvrir ce film de 1976 : A Childhood Chronicle de Klaus Kirschner (réalisateur allemand) qui relate les débuts du prodigieux Wolfgang Amadeus Mozart. Des extraits dramatisés de ces lettres et le journal intime de Mozart, ainsi que sa musique glorieuse, nous donnent un portrait intime d'un jeune génie déchiré entre l'indépendance créatrice et la stricte réglementation de sa famille et de sa société plus de trois heures. Le seul regret c'est qu'il soit en version originale et sous-titré en anglais mais le déliement des images d'un film qui s'approche de la réalité de la vie de Mozart font oublier les problématiques de la langue ...


2. Ludwig van BEETHOVEN (1770 -1827)

Un compositeur allemand dont l’œuvre s’étend chronologiquement de la période classique aux débuts du romantisme. Il est le grand représentant du classicisme Beethoven luttait avec les sommes et l'orthographe toute sa vie et certains biographes ont émis l'hypothèse qu'il pouvait avoir une légère dyslexie. Comme il le disait lui-même : "La musique me vient plus facilement que les mots."

En 1781, à l'âge de 10 ans, Beethoven quitte l'école pour étudier la musique à plein temps avec Christian Gottlob Neefe, l'organiste nouvellement nommé à la Cour. Neefe a présenté Beethoven à Johann C'est à l'âge de 12 ans, Beethoven a publié sa première composition, une série de variations au piano sur un thème d'un obscur compositeur classique nommé Dressler.