Une fois ses souvenirs racontés, retranscrits, relus, compilés… imprimés, il arrive que l’on soit étonné : le livre fini semble petit et bien fin. Cela peut faire un drôle d’effet : ma vie se résume à ça ? Alors que celles des gens célèbres qui s’étalent en librairie occupent des centaines de pages ?
Bien sûr que non ! Un livre est « petit » pour tout un tas de raisons. Il se peut par exemple que « ce que l’on a eu envie de raconter » de sa vie se résume « à ça » en effet ; le choix de privilégier souvent le fond sur le style implique aussi un livre court (l’objectif initial n’est pas de remporter un prix littéraire mais de se raconter à ses proches, cela n’a – la plupart du temps – rien à voir)…
Et puis un livre court a un avantage immense : tout le monde le lit !