Certains souvenirs sont tellement difficiles à raconter que, quel que soit le désir qu’il (ou elle) en a de les transmettre, ils ne franchissent pas les lèvres de leur narrateur (ou de leur narratrice.) Silence… même face à la biographe la mieux disposée et la plus compréhensive du monde.
J’ai remarqué que dans ce cas, prendre la plume peut débloquer la situation. Le souvenir pénible ne m’est alors pas « raconté oralement » mais « transmis par écrit », sous la forme d’un court texte qui n’a pas besoin d’être bien rédigé – il peut même être en style télégraphique – puisque je le remets en forme.