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Le vent de l’Histoire souffle plus ou moins fort. Ceux qui ont vécu à cheval entre le XXe et le XXIe siècle ont été soulevés par un courant puissant. Empires effondrés, sauts technologiques prodigieux, modes de vie chamboulés, regards sur le monde révolutionnés.
Le vent de l’Histoire souffle plus ou moins fort. Ceux qui ont vécu à cheval entre le XXe et le XXIe siècle ont été soulevés par un courant puissant. Empires effondrés, sauts technologiques prodigieux, modes de vie chamboulés, regards sur le monde révolutionnés.
Si « la fée électricité » avait en son temps produit son petit effet – qui n’a pas écouté ou lu, incrédule, le récit de ceux qui s’éclairaient encore à la bougie – nos témoignages « du monde d’avant », a fortiori quand ils s’inscrivent dans nos histoires de famille, valent à leur tour, bien plus vite qu’on ne l’avait imaginé et sur tous les fronts, leur pesant de cacahuètes.
Si « la fée électricité » avait en son temps produit son petit effet – qui n’a pas écouté ou lu, incrédule, le récit de ceux qui s’éclairaient encore à la bougie – nos témoignages « du monde d’avant », a fortiori quand ils s’inscrivent dans nos histoires de famille, valent à leur tour, bien plus vite qu’on ne l’avait imaginé et sur tous les fronts, leur pesant de cacahuètes.
Car nous venons d’un temps où un rideau séparait l’Est et l’Ouest, un temps sans Internet ni smartphone, une époque où consommer toujours plus était la règle puisque les énergies fossiles sortaient d’un puits sans fond, où les trains se tortillaient gentiment sur des lignes pas encore à grande vitesse et les avions sillonnaient le ciel sans une seule pensée pour leur bilan carbone, un temps sans carte bleue où l’on s’écrivait des lettres en papier et où l’usage de la trottinette était réservé aux tout petits enfants. Un âge où manger une tomate en hiver, c’était le progrès, et où les médecins fumaient dans leurs cabinets.
Car nous venons d’un temps où un rideau séparait l’Est et l’Ouest, un temps sans Internet ni smartphone, une époque où consommer toujours plus était la règle puisque les énergies fossiles sortaient d’un puits sans fond, où les trains se tortillaient gentiment sur des lignes pas encore à grande vitesse et les avions sillonnaient le ciel sans une seule pensée pour leur bilan carbone, un temps sans carte bleue où l’on s’écrivait des lettres en papier et où l’usage de la trottinette était réservé aux tout petits enfants. Un âge où manger une tomate en hiver, c’était le progrès, et où les médecins fumaient dans leurs cabinets.
Nous avons vécu sur une autre planète qui ne peut qu’exciter la curiosité de ceux qui nous succèdent. Alors… racontons !
Nous avons vécu sur une autre planète qui ne peut qu’exciter la curiosité de ceux qui nous succèdent. Alors… racontons !
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