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On ne s’en rend pas forcément compte quand on lit une histoire mais « le temps » auquel elle est écrite lui donne une couleur particulière et procure des sensations différentes à ses lecteurs. Au présent de narration, elle prend une actualité nouvelle, l’identification avec celle ou celui qui raconte est facilitée. Quant aux temps du passé, qui mettent les événements à plus ou moins longue distance, ils confèrent chacun un vernis spécifique. Le passé simple est bien sûr le plus « chic » même s’il n’a pas l’apanage de l’élégance (« La recherche du temps perdu » n’est pas intégralement écrite au passé simple et même, sa célèbre première phrase est au passé composé : « Longtemps, je me suis couché… »).
On ne s’en rend pas forcément compte quand on lit une histoire mais « le temps » auquel elle est écrite lui donne une couleur particulière et procure des sensations différentes à ses lecteurs. Au présent de narration, elle prend une actualité nouvelle, l’identification avec celle ou celui qui raconte est facilitée. Quant aux temps du passé, qui mettent les événements à plus ou moins longue distance, ils confèrent chacun un vernis spécifique. Le passé simple est bien sûr le plus « chic » même s’il n’a pas l’apanage de l’élégance (« La recherche du temps perdu » n’est pas intégralement écrite au passé simple et même, sa célèbre première phrase est au passé composé : « Longtemps, je me suis couché… »).
Pour vous raconter, vous avez donc le choix et si vous ne savez pas a priori, vous pouvez vous entraîner :
Pour vous raconter, vous avez donc le choix et si vous ne savez pas a priori, vous pouvez vous entraîner :
« Je suis née un soir d’été… » ?
« Je suis née un soir d’été… » ?
« Je naquis un soir d’été… » ?
« Je naquis un soir d’été… » ?
« Je nais un soir d’été… » ?
« Je nais un soir d’été… » ?
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