Ce chiffre dit tout : en littérature, 1% des manuscrits reçus par les maisons d’édition seraient publiés. Un sur cent.
Connaître ses chances ne doit pas doucher l’enthousiasme de ceux qui rêvent de voir leur livre partir dans les circuits prestigieux de la publication et atterrir sur les étals des librairies de France et de Navarre. Il est bon, toutefois, de les avoir en tête pour se lancer dans l’aventure du « démarchage » des éditeurs en sachant bien, précisément, que c’en est une. Avec tous les risques, déceptions, joies, rebondissements… que cela suppose.
Mon conseil est donc d’aborder ce « démarchage » comme on se lance un défi. Et de ne surtout pas y aller la fleur au fusil.
Six choses à faire
Quelques conseils pour rendre son manuscrit le plus désirable possible :
1) Sélectionner soigneusement les éditeurs (et si possible leurs collections quand ils en ont) visés. Pour cela, rien de mieux qu’un petit tour en librairie, à la recherche des livres qui ressemblent au votre.
2) Sur les sites Internet des éditeurs sélectionnés, bien noter la manière dont ils souhaitent recevoir votre manuscrit : chacun a ses exigences propres, qu’elles s’attachent à la présentation, au format du manuscrit ou à des éléments d’accompagnement attendus (un résumé, des premières pages, un portrait de l’auteur, une note d’intention…).
3) Soigner, quand il y a possibilité de l’écrire, le mail introductif de votre envoi. Concis et efficace.
4) Patienter.
5) Ne pas pleurer quand arrive une réponse négative (se souvenir du 1%, c’est normal).
6) Ouvrir le champomy (deux bouteilles) quand arrive une réponse positive.