Quelle que soit la méthode retenue pour se lancer, seul ou accompagné, écrire son histoire est une entreprise chronophage. Plusieurs raisons à cela.
1 D’abord, très souvent, on temporise… « Rien ne presse »… On procrastine… « Je m’y mets demain »…
2 Une fois la phase précédente achevée (ce qui, parfois, ne se produit jamais), il faut rassembler ses souvenirs. Cela peut nécessiter de se plonger dans ses archives personnelles (photos, vidéos, lettres, mails… traces conservées du passé – billets d’avion, objets… quittances… tout est possible) et de les classer.
3 Avec ou sans aide, il faut passer des « souvenirs pensés » ou des « traces de souvenirs » aux « souvenirs écrits ». C’est un gros boulot de retranscription et d’écriture.
4 Le premier jet n’est jamais tout à fait satisfaisant. Il doit être retravaillé, restructuré, peaufiné. Il faut souvent laisser le texte respirer, procéder par petites touches, faire plusieurs allers et retours. C’est une étape longue et il est très important qu’elle le soit (longue).
5 Si l’on souhaite illustrer ses souvenirs, il faut sélectionner les images que l’on utilisera, les numériser, les « légender » pour éclairer le lecteur.
6 Texte (et images, quand elles existent) doivent être mis en page. Par vous si vous savez faire, votre biographe ou bien un professionnel de la PAO (publication assistée par ordinateur). Pour que ce travail soit soigné, il faut y consacrer… du temps.
7 Le manuscrit est prêt mais il reste à le relire ! Ce qui n’est pas une petite étape. La traque aux coquilles demande de l’énergie et de la concentration et, encore une fois, du temps.
8 Il reste le « temps de l’imprimeur ». Bonne nouvelle : cela peut être rapide (une semaine). Mauvaise nouvelle : cette ultime étape est celle où l’on s’impatiente facilement… Mais la récompense est au bout !