Vous voulez écrire « un livre » (disons que dans votre esprit, l’objet fini fera une centaine de pages reliées avec une jolie couverture) mais vous n’avez pas forcément réfléchi à tous les possibles qui se cachent derrière ce mot : « livre ». C’est normal ! Le monde du livre est une jungle touffue pour le profane et sa loi – de la jungle, donc – est souvent méconnue du grand public. Or écrire un livre de souvenirs destiné seulement à ses proches ou souhaiter toucher le grand public et, pourquoi pas, gagner de l’argent avec son récit, ce n’est pas du tout la même chose.
Voici un petit résumé de ce qui s’offre à vous une fois votre manuscrit terminé :
• Vous pouvez faire imprimer votre livre « à la demande » et le distribuer dans un cercle familial ou privé (désigné par la formule « famille et connaissances »). La procédure, qui se fait à partir des sites Internet de nombreux imprimeurs numériques, est « légère », sans contrainte réglementaire. Elle implique de ne pas vendre ce livre en faisant des bénéfices.
[Dans cette première configuration, je vous accompagne du début à la fin des opérations.]
• Vous pouvez faire imprimer votre livre « à la demande » et vous auto-éditer sur une plateforme qui proposera le livre à la vente en ligne. Vos proches pourront y accéder – et seulement eux si vous en faites la demande – mais aussi le grand public.
L’auto-édition exige :
- d’avoir un numéro ISBN (pour « International Standard Book Number », ces 13 chiffres + code-barre que vous trouvez à l’arrière de tous les livres que vous achetez en librairie ou empruntez en bibliothèque ; l’ISBN est commandé à l’Agence francophone pour la numérotation internationale du livre),
- de fixer un prix pour son livre,
- et d’en déposer un exemplaire à la BNF.
Les plateformes se rémunèrent en général en prélevant une commission sur chaque vente). S’auto-éditer suppose également de créer une structure juridique spécifique pour déclarer les bénéfices de ses ventes…
Sur les plateformes, un étage supplémentaire peut être offert permettant aux librairies et aux bibliothèques de commander votre livre. Accéder à ce service entraîne des redevances plus faibles pour vous ou un investissement important avec la constitution d’un stock.
[Dans cette seconde configuration, je vous accompagne du début à la fin des opérations.]
• Vous pouvez faire imprimer votre livre en l’éditant « à compte d’auteur ». Par contrat avec une maison d’édition ou un prestataire de service spécialisé, vous déléguerez la partie technique de l’édition et de la diffusion de votre livre mais les frais d’impression et de publicité seront à votre charge. Vous garderez l’intégralité de vos droits d’auteur mais la prise de risque financière de l’opération (souvent importante, car un « stock » de livres est constitué) reposera uniquement sur vous.
[Pour cette troisième option, je vous remets votre manuscrit et vous cherchez un partenaire pour la suite.]
• Vous pouvez faire éditer votre livre par un éditeur classique. Il faut que celui-ci accepte votre manuscrit. ATTENTION, IL Y A PEU D’ÉLUS : on estime que 1% des manuscrits envoyés aux éditeurs en France sont retenus pour publication. Si vous faites partie de ces happy few, l’éditeur s’occupera de la relecture de votre livre, de son impression, de sa diffusion, de sa publicité et de toute la charge réglementaire afférente. Vous partagerez vos droits d’auteur. Il vous rémunèrera avec un pourcentage du prix de vente de chaque ouvrage.
[Pour cette dernière formule, je vous remets votre manuscrit et il vous appartient de démarcher les éditeurs.]