Une fois ses souvenirs ordonnés et écrits, les relire est une étape très délicate pour laquelle le narrateur est mis à contribution.
C’est le moment des derniers doutes et des hésitations ultimes (et si je faisais plutôt comme ci ou comme ça… et si je recommençais tout…) qu’il vaut mieux surmonter, sans quoi votre livre ne sera jamais fini !
C’est surtout le moment où il faut savoir prendre de la distance avec son texte pour en bannir toutes les « coquilles » et autres horribles fautes d’édition (un mot mal coupé, un retour à la ligne qui ne devrait pas exister…) ou, pire !, d’orthographe. Car, rien à faire, il s’en glisse toujours dans un manuscrit et les débusquer demande un réel effort de concentration – voire, dans un monde idéal, du renfort (ce n’est pas pour rien qu’existe le métier de « correcteur »).
Prenez ce temps de la relecture car une fois votre livre imprimé, la plus minuscule imperfection vous chagrinera et il sera trop tard !