L'ASCENSION

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Compte rendu

Nous quittons la piste près de Campels, au niveau d'un pont et de la fameuse "maison du belge", points de repère pour trouver le chemin conduisant à cette petite cavité. La marche d'approche n'est cette fois-ci pas très pentue. Grâce aux souvenirs de Françoise et aux indications des Biterrois nous trouvons l'entrée sans problème. Le verrou nous résiste quelques minutes mais bientôt nous entrons par la plaque de métal grâce à la force sur-humaine de Diane. Nous arrivons en haut d'une petite coulée de calcite, accompagnés deux deux chauves-souris que notre entrée fracassante a dû réveiller. Nous descendons dans le méandre et tournons un peu en rond dans cette salle aux vastes dimensions et au plafond découpé comme un lapiaz. Une sculpture d'argile et de galets commémore l'emplacement d'un fossile de tortue dérobé dont Françoise garde le souvenir. Nous nous enfonçons entre les parois de calcaire pour suivre le lit de la rivière sur quelques mètres et arrivons bientôt devant une affiche demandant de se déchausser. Une petite escalade aboutit à une salle au plancher de gours, ornée en son centre d'une énorme méduse de draperies, aux mille petites merveilles. Parois scintillantes, perles des cavernes de quelques millimètres à 6cm de diamètre, où que l'on pose les yeux un petit trésor se révèle. Les gours sont à sec, on tente de les imaginer sublimés par les vaguelettes d'un écoulement. En chemin Benjamin remarque des draperies très sonores et nous improvisons un petit concert. Quelques photos dans cette salle puis une du plafond de l'entrée, mais l'appareil se montre récalcitrant. Nous ressortons profiter du beau temps pour un pique-nique à Lasalle.