CREUX 222

Journée 1

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Compte rendu

Départ d'Annecy à 9h pour le Semnoz, dans le but de visiter Germinal. La neige tombe à cette altitude. La route est relativement bien dégagée mais la plaque de l'entrée est recouverte d'un manteau de 5cm. Surtout, on voit le torrent glacé s'engouffrer dedans et son débit nous fait renoncer. On poursuit la route vers Saint François de Sales pour refaire la visite du Creux 222, seule cavité du secteur à notre connaissance où l'on ne craindra pas le niveau d'eau. Ici aussi il a neigé et on peine à rejoindre le parking du site de ski nordique.

On s'équipe en prenant juste une corde de fond (25m) car d'après nos infos et souvenirs tout est équipé en fixe. Grâce aux coordonnées et à nos souvenirs on retrouve assez rapidement l'entrée du trou. On y arrive vers 12h. Il n'y a pas de corde à l'entrée, on utilise la nôtre sur deux arbres, sa longueur est largement suffisante.

On descend les puits étroits entrecoupés de passages "calibrés". Pas évident pour les grands costauds ni pour les moins expérimentés. En 1h30 on atteint la galerie du métro. On visite la galerie des cierges et on casse la croûte. Puis on décide d'aller vers le fond en remontant la corde en fixe du R7. Au moment d'aborder la troisième remontée la corde apparaît clairement tonchée à l'endroit où elle frotte un peu sur un petit surplomb, presque à la hauteur de la déviation. Une pierre est tombée mais on ne s'explique pas bien cette déchirure soudaine de la gaine. Pas de bruit ni d'a-coup...

Il reste pas mal de longueur de cette corde au bas du puits, on utilise ce bout pour installer rapidement une deuxième corde de montée. Tout le monde en haut, on se sépare en deux : Jérôme et Gary continuent la progression, les autres modifient l'équipement de la corde. On coupe au niveau de la tonche. Avec la plus petite longueur on fait un bunny sur la tête de puits, dans laquelle on tresse le bout de la grande longueur.

La fatigue physique commence à se faire sentir et l'appréhension du retour nous incite à remonter. Pendant qu'une partie du groupe se met en route, l'autre décide de pousser jusqu'à la voûte mouillante. Au bas de la Salle du Clino Foireux on ne trouve pas la suite, comme la dernière fois... On remonte et dans le haut de la salle un éclairage conséquent dévoile une rubalise, le chemin est en haut! On arrive à l'entrée d'un boyau qui débouche sur la Tréminute et on atteint l'abreuvoir, qu'un valeureux traverse, pour voir. On fait demi-tour pour rattraper le reste de l'équipe, qui peine à la remontée. Il faudra même installer un point chaud pour vaincre un gros coup de fatigue physique et moral.

Après 2h de souffrance pour certains et d'attente glaciale pour d'autres, on sort enfin. La piste est déneigée, les premiers avancent la voiture et préparent un café chaud pour les autres. Il fait -1° et le déshabillage est encore plus rude que l'habillage du matin!

TPST : 6h30.


Journée 2

Infos

Compte rendu

Quelque chose comme 40mm de pluie est annoncé, notre idée initiale d'aller a Fitoja devient trop incertaine, il est peu probable qu'on puisse traverser le collecteur. On se rabat sur la même cavité que la veille, dont on avait vu qu'un tout petit bout du réseau. Sébastien nous a rejoins. Jérôme a lui décliné, un coup de fatigue à la sortie du véhicule devant la tempête de neige fondue. Partis à 9h30 pour le plateau nordique de St François de Salle, Il est maintenant 10h30. La marche d'approche est facile. On réutilise la corde de la veille pour l’accès (environ 15 m : AN sur 1 arbre + dev ou 2 AN + 1 dev à la base de l’arche). Le reste équipé en fixe.

La descente des puits se fait sans trop de difficultés. Sébastien, dont c'est la première sortie avec nous, avance sans appréhension. Direction l'amont de la rivière à gauche à la base des puits. On avance jusqu'à la cascade. Il est 13h30, l'heure pour manger.

On remonte la cascade. S'en suit le par cours dans la rivière, peu profonde. On arrive au lieu dit la plage (15h). On y vu les huîtres. Retour vers l'aval. La sortie de la cascade est un peu impressionnant car il faut faire un petit pendule pour atteindre la tête de puits. Direction ensuite la salle des cierges (16h). On retourne au R7 maintenant réparé en direction de l’abreuvoir mais après un petit sondage d'Hélène, on stop à la fin de la galerie basse concrétionnées pour éviter d'être dans le rouge pour la remontée. Remontée compliquée pour les grands gabarit (1.95m). Difficile de se contorsionner dans les boyaux. La fatigue n'aidant pas, ni les doigts gelé. Les mitaines pour la spéléo c'était pas si adapté.

Il est 19h30 lorsqu'on sort. La voiture, chauffée, nous attendait – changement au plus rapide + café. A poil dans la neige pour ne pas geler dans nos vêtements trempés!

Par rapport à la veille il y a plus de flotte dans les puits (le jour même plus au retour qu'à l'aller). Ce n'était pas étonnant vu le cumul de précipitations. Aucun risque d'ennoiement mais cette eau excessivement froide n'était pas des plus réjouissante!