DECOUVERTE DU SCIALET MICHELIER 

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Compte Rendu

Etant attendus à Valence le soir même, nous cherchions une petite cavité à faire en demi-journée. Parmi les propositions des cadres de notre stage d’escalade souterraines nous avons retenu le Scialet Michellier, à quelques kilomètres de la cabane du Lauset que nous avions investi pour la nuit, et sans eau, car une pluie fine tombait en continu depuis deux jours.

On se gare à l’entrée d’un chemin, on fait quelques dizaines de mètres sur la route et on arrive dans le pré dans lequel se situe l’accès : une plaque d’égout au beau milieu de l’herbe.

La cavité n’est pas ou peu brochée. Certains spits sont bouchés ou rouillés, il n’est pas évident de trouver comment faire de bons amarrages, Benjamin se creuse les méninges et y passe un peu de temps.

On attaque par une petite échelle métallique puis une petite galerie où Benjamin place le début de la main courante. On enchaîne sur le premier puits de 17m. Au bas, on atterrit sur une petite plate-forme et on pendule un peu pour rejoindre le second puits de 9m. Entre les deux il faut changer de corde, pour être polyvalents on a pris 2x 25m et 1x 50m. On enchaîne sur un P9 et un P4, la deuxième corde est juste et on refait les nœuds pour gagner le chouilla qui nous permet de descendre au fond. Ensuite un puits de 31m que Benjamin équipe grâce à la corde de 50m. Le puits est parsemé de nombreuses chailles plantées partout dans la roche.

On se faufile dans un boyau un peu étroit puis on arrive dans la galerie des Vertacomicoriens, très large (5 à 6m de diamètre). On y trouve des concrétions argileuses étonnantes. Dans la galerie plusieurs cordes montent pour des escalades mais celle qui nous intéresse est celle qui mène à la salle Sophie, apparemment très concrétionnée. Apparemment parce qu’avec tout ça l’heure tourne et qu’il est temps de faire demi-tour pour honorer notre prochain rendez-vous.

Quelques photos et on attaque la remontée des puits. On progresse avec fluidité, Hélène déséquipe. Après 3h passés sous terre on retrouve notre plaque d’égout et on reprend la route pour d’autres aventures.