Les ecossaises

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Compte rendu

Aujourd'hui c'est Jean-Philippe, du club de Béziers, qui nous guide à travers les Écossaises. Après une petite marche d'approche escarpée entre les anciennes terrasses de culture nous arrivons devant une grille décorée d'une chauve-souris, que notre guide ouvre grâce à sa clef. Nous descendons deux puits successifs d'une dizaine de mètres équipés de fers à bétons et d'une corde pour se sécuriser. Nous commençons par le réseau inférieur. Sur la gauche nous observons quelques ossements d'ours, déposés et protégés hors du passage. Peu de concrétions, mais de jolis volumes et des zones entièrement colmatées qui laissent présager des galeries supplémentaires. Au bout du bout, une jolie salle très concrétionnée retient l'attention de nos photographes. Le plafond très blanc laisse apparaître quelques zones bleutées qu'ils tentent d'immortaliser pendant au moins 36 minutes. Le reste de l'équipe peut ensuite aller jeter un coup d'œil extrêmement furtif par peur d'ennuyer notre pauvre guide au point qu'il ne nous mènerait pas de l'autre côté qu'il nous décrit pourtant vachement plus foufou.

Nous revenons en arrière et contournons un énorme bloc rocheux vers l'amont de la rivière fossile. Nous progressons dans un méandre de gravier, dont les parois laissent apparaître des couches successives d'argile, de calcaire, de schistes. Par endroits l'argile est sculptée par l'eau, formant des creux parfois très profonds dans le sol. Puis nous retournons vers la trémie de l'entrée, pour nous enfoncer dans la galerie supérieure. C'est une grande coulée de calcite qui compte quelques concrétions remarquable et par leur taille et par leur forme. Entre autres deux énormes disques et tout au fond une colonne devant laquelle Diane a l'air toute petite. Après avoir immortalisé quelques vues nous rebroussons chemin et remontons les puits d'entrée.

Un grand merci à Jean-Philippe de nous avoir partagé sa connaissance des lieux, avec la passion et les anecdotes de l'inventeur.