SAINT BERTRAND DE COMMINGES

Saint-Bertrand-de-Comminges est une commune pyrénéenne située dans le département de la Haute-Garonne

Vers 72 avant J.-C. le site devient romain, sous le nom de Lugdunum Convenarum.

En 410 elle est acquise par les Wisigoths qui ont fait de Toulouse leur capitale.

Au Moyen Âge, Saint-Bertrand-de-Comminges devient une étape du chemin du Piedmont pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

En 1063, Bertrand de l'Isle, petit-fils du comte de Toulouse est élu évêque du Comminges.

Il entreprend la construction de la cathédrale et du cloître. C'est aussi sous son autorité que débute la construction de la basilique Saint-Just de Valcabrère.

L'architecture abrite sous un toit unique trois églises d'époques, de constructions et de styles différents :

une église romane du XIIe siècle, fondée par saint Bertrand, dont certaines parties ont été conservées.

une église gothique du XIVe siècle

une « église de bois » intérieure constituée par les boiseries Renaissance du chœur

L'entrée de la tour-clocher est surmontée d'un tympan roman figurant l'Adoration des mages ; sur le linteau sont sculptés les douze apôtres.

Le cloître est construit pour les chanoines : c'est un lieu de prière, de réunion et de détente. Sa construction débute au XIIe siècle et il est remanié à plusieurs reprises.

Trois de ses galeries sont romanes, recouvertes d'une charpente à claire-voie. Elles ont des arcs cintrés qui reposent sur une double rangée de colonnes surmontées de chapiteaux décorés, dont le plus travaillé est le pilier des Évangélistes.

La galerie du midi ouvre sur la colline avoisinante.

Le narthex (entrée de la cathédrale) est constitué d'arcs brisés, supportés par deux piliers colossaux reposant sur une base circulaire de 11,45 mètres qui supporte une voûte à huit nervures. Le clocher s'élève au-dessus.

On retrouve des arcades romanes sur les murs nord et sud.