INSTINCTOTHÉRAPIE : SUR UNE MÉTHODE ALIMENTAIRE RÉVOLUTIONNAIRE
L'IMC, ou Indice de Masse corporelle est un bon indicateur de l'équilibre staturo-pondéral. Il se calcule en prenant le quotient du poids en kilogrammes par le carré de la taille en mètre. Si vous pesez par exemple 60 kg pour une taille de 1m70, votre IMC est égal à 60/1,7² = 60/2,89 = 20,76 Kg/m² (ce qui serait parfaitement dans les normes).
L'observation ci-dessous a porté sur 43 personnes choisies au hasard parmi celles qui ont pratiqué l'instinctonutrition depuis au moins 5 ans. Voici les chiffres obtenus :
Indice de Masse Corporelle après 5 à 45 ans d’instinctonutrition
La corpulence considérée comme normale par la médecine correspond à un IMC compris entre 18,5 et 25 kg/m².
La moyenne de la population sous alimentation traditionnelle est de 25kg/m² (c’est-à-dire qu’une grande partie de la population est touchée par le surpoids ou par l’obésité)
La dispersion correspond à un écart-type de 4 kg/m². Il existe donc une grande disparité entre les différents individus.
Sous instinctonutrition, la moyenne obtenue est de 20,98 kg/m² et l’écart-type de 1,5 kg/m².
L’IMC moyen se situe donc à une valeur intermédiaire entre les limites considérées comme normales :
(18,5 +25)/2 = 21,75 kg/m²
L’écart-type environ trois fois moindre (1,5 au lieu de 4) témoigne d’une remarquable régularité d’un individu à l’autre.
Ces deux éléments réunis témoignent d’une meilleure régulation nutritionnelle et d’un métabolisme moins perturbé avec une alimentation plus proche de l’alimentation originelle. Ils plaident en faveur de l’hypothèse d’une mauvaise adaptation génétique à l’alimentation transformée par l’art culinaire et l’industrie alimentaire.
Autre élément essentiel du point de vue pratique : dans quelle mesure et en combien de temps la pratique de l'instinctothérapie permet-elle de rétablir un IMC normal ? La normalisation obtenue est-elle stable ou faut-il craindre un effet yoyo comme avec les régimes amaigrissants classiques ?
Les expériences faites sur l'obésité ont montré une réduction de plus de 500 g par jour, sans aucune limitation des rations alimentaires. La courbe de poids peut toutefois passer par des paliers, comme si l'organisme avait besoin de vacances avant de poursuivre l'élimination des matières accumulées.
L'inverse est également vrai : les personnes atteintes de dénutrition grave par exemple après des années de végétalisme on pu reprendre un poids satisfaisant, passant par exemple de 31 kg à 50 kg en quelques mois. Ces résultats ne sont toutefois pas possibles lorsque les sujets refusent les protéines animales.
L'ensemble de ces faits démontre de manière parfaitement cohérente que l'homme moderne est encore adapté génétiquement à l'alimentation originelle. L'art culinaire s'avère responsable des disparités que présente la ligne des différents individus (ou des animaux domestiques nourris sur le mode culinaire), alors que l'alimentation non dénaturée garantit chez les humains une régularité staturo-pondérale semblable à celle des animaux sauvages dans la nature.
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