INSTINCTOTHÉRAPIE : SUR UNE MÉTHODE ALIMENTAIRE RÉVOLUTIONNAIRE
Pourquoi la Justice s'en est-elle prise à l'instinctothérapie ?
1°) Parce que le gouvernement a décidé dans les années 80 de faire la chasse aux thérapies parallèles
2°) Parce que certains médecins se sont inquiétés soit du sort de leurs patients, soit plus probablement d'une concurrence fâcheuse faite à la médecine.
3°) Parce que les médias l'ont décrite comme une secte et lancé tout un imbroglio de rumeurs délirantes
4°) Parce que ce qui est trop nouveau, ou trop archaïque (comme l'instinct alimentaire) représente une menace pour les conservatismes de tous bords et met inévitablement certains intérêts en question.
5°) Parce que la Justice a toujours été l'arme des institutions contre les gens et les découvertes qui dérangent.
Démarche sectaire ?
Chaque époque et chaque société a besoin de voir le mal quelque part. Aux États-Unis, l’axe du mal passe par le terrorisme. En France, il est coutume depuis l’Inquisition de diaboliser en tant que sectes tous les mouvements qui dérangent : on parlait d´hérésie au moyen-âge, on vise aujourd’hui les pseudo-sciences et les pseudo-thérapies. Il est vrai que celles-ci peuvent représenter un certain danger lorsqu'elles incitent à négliger les traitements médicaux. Mais l’instinctothérapie constitue-t-elle une pseudo-thérapie ? Doit-on la qualifier de pseudo-scientifique ?
Il n’est donc aucunement justifié de parler de pseudo-thérapie ni de démarche sectaire. On peut dès lors s’interroger sur les mobiles qui ont motivé les attaques médiatiques, puis politiques visant l’instinctothérapie et le mouvement auquel elle a donné naissance, sachant qu'elle n'est autre chose que l’alimentation naturelle par définition.
Exercice illégal de la médecine ?
L’enseignement de l’instinctothérapie ou le coaching auprès de nouveaux pratiquants constitue-t-il un exercice illégal de la médecine ?
Cela dépend des pays et de leurs législations.
En France, toute activité habituelle concernant les soins médicaux est considérée comme une pratique médicale, donc comme un exercice illégal de la médecine en l’absence de diplôme médical reconnu par la réglementation française.
L'auteur a été condamné par la Justice française pour exercice illégal de la médecine au motif qu'il citait dans ses écrits les améliorations et rémissions constatées dans divers troubles ou maladies, et que cela aurait pu inciter à l’arrêt ou à la modification de traitements (alors que les témoignages attestaient qu'il renvoyait systématiquement les patients aux conseils du médecin traitant, laissant à celui-ci le soin de réduire ou interrompre le traitement au vu des améliorations).
Dans la plupart des autres pays, la pratique médicale présuppose une activité de diagnostic et de prescription, de sorte qu’il existe une beaucoup plus grande liberté de conseil en matière de santé et de témoignage des effets bénéfiques d'une alimentation naturelle.
C'est en France une véritable chasse aux sorcières qui a été lancée par le gouvernement à la fin des années 80, sous l'effet de la pression des médias et des milieux médicaux orthodoxes, contre les différentes médecines naturelles. Mission a été confiée à la MILS (Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes) de détruire tous les groupes marginaux, qualifiés arbitrairement de sectes, alors que la définition de ce concept n'a jamais pu être donnée clairement. Le mouvement qui s'était créé autour de l'instinctothérapie est parmi ceux qui ont le mieux résisté, peut-être grâce à la solidité des idées.
Escroquerie ?
Au début de l’instruction ouverte contre l'auteur en 1988 pour exercice illégal de la médecine et publicité mensongère, le Procureur a jugé bon d’ajouter une réquisition supplétive pour escroquerie, présupposant sans aucun fait à l’appui que les résultats thérapeutiques annoncés ne se seraient pas réalisés et que l'instinctothérapie aurait fait des victimes, voire des morts comme le prétendaient les médias. Les huit années d’enquête et les deux procès (en chambre correctionnelle et en appel + cassation), sur fond de campagne médiatique acharnée, n’ont abouti à aucun cas concret ni aucune plainte, si bien que la justice a dû prononcer un non-lieu pour le chef d'escroquerie.
La réciproque de cette démonstration judiciaire veut en toute logique que les améliorations annoncées, qui ont justifié la condamnation pour exercice illégal de la médecine, se sont réalisées assez systématiquement pour que personne n'ait réagi à la pression médiatique, notamment aux appels à témoins, ou n'ait pu faire état de tromperie auprès des enquêteurs. Les sept médecins cités à la barre ont largement confirmé les effets bénéfiques de la méthode.
Notons que le chef de publicité mensongère a également fait l'objet d'un non-lieu.
Au bout du compte, l'action judiciaire a démontré que l'instinctothérapie avait systématiquement tenu ses promesses.