INSTINCTOTHÉRAPIE : SUR UNE MÉTHODE ALIMENTAIRE RÉVOLUTIONNAIRE
Thérapeutique
Le Petit Robert donne pour "thérapeutique" la définition suivante : « Partie de la médecine qui étudie et met en application les moyens propres à guérir et à soulager les malades ». Le terme thérapie est plutôt réservé à la psychiatrie, à la psychologie et à la psychanalyse, bien qu’utilisé dans "thérapie génique".
Le recours à l’instinct dans le but de favoriser la santé peut être qualifié de thérapie dans la mesure où l’amélioration de l’état général a pour effet la réduction de symptômes, voire la rémission ou la guérison de maladies. L’individu choisissant lui-même ses "alicaments", il faudrait dire plus précisément "autothérapie".
Des pratiques chamaniques jusqu'à notre médecine moderne, tout acte thérapeutique s'est toujours fondé sur deux principes fondamentaux : le diagnostic et la prescription. Or, l'instinctothérapie est la première méthode thérapeutique capable de court-circuiter ces deux étapes avec les risques d'erreur qui leur sont inhérents : ce sont ici les mécanismes alliesthésiques qui permettent de découvrir par voie physiologique et non intellectuelle les substances nutritionnelles ou phytothérapiques dont l'organisme a besoin pour effectuer son travail de régénération ou de guérison.
L'individu est ainsi capable de découvrir par lui-même, à travers l'écoute du corps et sous réserve d'être placé dans un environnement alimentaire et relationnel approprié, les éléments favorisant les programmes naturels de réparation et de retour à l'équilibre. C'est pourquoi l'on peut parler d'autothérapie instinctive, afin de souligner l'autonomie du patient qui ne dépend d'aucune autorité extérieure mais découvre par le jeu du plaisir/déplaisir les substances utiles et leur dosage optimal.
On pourrait également parler de thérapie indirecte en ce sens qu’elle consiste à donner à l’organisme des conditions naturelles optimales de fonctionnement sans viser a priori la guérison d'un trouble particulier ; c'est dans un second temps que l'optimisation fonctionnelle se traduit par des améliorations au niveau de différentes pathologies. En d'autres termes : l'instinctothérapie œuvre pour la santé, et la santé favorise les processus de guérison.
Il s’agit toutefois d’une thérapie ciblée, dans le sens où elle permet de mettre en œuvre des substances naturelles dotées d’actions spécifiques. L’instinct s’avère en effet capable de déterminer des choix alimentaires ou phytothérapiques précis en fonction de l’état de l’organisme, sans pour autant nécessiter de diagnostic ni de prescription.
Notons qu’il s’agit d’une thérapie de fond, dans la mesure où l’amélioration de la santé découle non pas d’éléments imposés à l’organisme (comme des médicaments, des mouvements etc.) dans le but de réduire les symptômes, mais de la suppression des facteurs pathogènes inhérents au mode de vie et d’alimentation traditionnel. Ces facteurs comprennent d'une part les déséquilibres nutritionnels imputables à l'altération des saveurs naturelles par les préparations culinaires ou industrielles, d'autre part la production de toutes sortes de molécules étrangères aux cycles biologiques naturels, comme les AGEs, les ALEs, l'acrylamide, le peptide ABBOS, etc.
On peut également parler d'une thérapie fondamentale par le fait que l'équilibre nutritionnel optimal obtenu grâce à la remise en œuvre de l'instinct alimentaire (mécanismes alliesthésiques) assure la régulation de la tendance inflammatoire. Ceci permet d'assurer non seulement la suppression des douleurs liées à l'inflammation, mais aussi la suppression des lésions des tissus associées aux mécanismes inflammatoires (auto-immuns et allergiques), ce qui évite la dégénérescence des organes et favorise la cicatrisation en cas de lésion.
Il s’agit encore d’une thérapie complémentaire, sachant qu’un assainissement de l’alimentation est compatible avec la plupart des traitements médicaux. On constate en général que les médicaments sont mieux tolérés (par exemple les chimiothérapies). Les traitements peuvent être optimisés grâce à la diminution des effets secondaires et des complications d'ordre inflammatoire, et grâce à l’apport de substances nutritionelles et phytothérapiques facilitant le travail de l’organisme.
Une autre vertu thérapeutique peut encore être vue dans l'apprentissage de l'écoute du corps. Apprendre à reconnaître les signaux de l'instinct alimentaire sensibilise à l'ensemble des signaux, parfois très ténus, que l'organisme envoie pour se préserver de la plupart des nuisances. La tendance à privilégier le mental s'efface grâce à l'exercice quotidien que représente le respect du plaisir et du déplaisir au cours des repas. On apprend ainsi à être plus dans son propre corps que dans son intellect et à mieux éviter tous les facteurs nuisibles inhérents à l'environnement ou aux comportements que nous impose la vie civilisée.
Pour la liste des effets bénéfiques constatés sous instinctothérapie, voir dernière page de la Théorie en bref.
Il appartient toutefois au médecin traitant de juger d'une éventuelle incompatibilité ou d'ajuster les traitements en présence des améliorations obtenues.