- Parce qu'une hygiène alimentaire 100% naturelle pourrait exercer une action préventive ou curative encore insoupçonnée contre de nombreuses maladies, comme l'a montré la recherche pour les maladies cardio-vasculaires et cancéreuses, responsables de 70% des décès dans les pays développés.
- Parce que les aliments transformés déjouent les mécanismes de l'odorat et du goût, génétiquement prévus pour les produits naturels ; mélangés à des sucres et des graisses, relevés par le sel et les épices, ils sont anormalement attirants et induisent des déséquilibres nutritionnels, conduisant au surpoids, à l'obésité, au diabète, etc.
- Parce qu'une meilleure équilibration nutritionnelle assure à l'organisme l'apport des substances dont il a besoin pour maintenir ou rétablir son intégrité ; un meilleur état général favorise les défenses naturelles et contribue au travail de guérison et à la prévention des rechutes.
- Parce que la cuisson et le mélange des aliments provoquent des réactions chimiques. Celles-ci génèrent des molécules dénaturées (ou Espèces Chimiques Nouvelles) dont certaines échappent aux mécanismes de l’assimilation, génétiquement prévus pour les molécules naturelles ; les substances non dégradables ( molécules de Maillard, AGE, ALE...) peuvent s'accumuler et produire divers troubles, malaises, désordres immunitaires, troubles nerveux, vieillissement prématuré et dégénérescence de l'ADN.
Exemple : au milieu du siècle passé, la médecine niait a priori toute relation entre l'alimentation et le cancers. Puis, dans les années 80, une vaste étude épidémiologique de l'OMS mettait en lumière un lien significatif entre les types d'alimentation et les types de cancers. Les cancérologues d'aujourd'hui sont pourtant encore nombreux à éviter le sujet, ou à minimiser l'utilité d'une alimentation saine par exemple dans la prévention de la rechute.
L'avantage d'une correction de l'hygiène alimentaire plutôt que d'une médication, lorsque celle-ci n'est pas indispensable, est l'absence d'effets secondaires de toxicité. La liste des médicaments qui ont dû être retirés de la circulation s'allonge chaque année. Inventer une nouvelle molécule pour obtenir tel ou tel effet thérapeutique tient bien souvent du bricolage plus que du fondamental, et l'on doit s'apercevoir après coup que des milliers de patients ont souffert d'effets pervers que personne n'avait su prévoir. Voir par exemple la lettre de Sylvie Simon sur la désobéissance civile.