la 1ère division marocaine

1939 - 1940

Division active, formée de régiments actifs du Maroc et mise sur le type nord-est à son arrivée en métropole.

Commandant :

Chef d'état-major :

Commandant l'infanterie divisionnaire,

Commandant l'artillerie divisionnaire,

1er régiment de tirailleurs marocains,

2e tirailleurs marocains,

7e tirailleurs marocains,

général Audet,

général Mellier (27 février 1940).

commandant Nardin,

capitaine Castaing (22 mai 1940 ).

colonel Crépin.

colonel Ronin.

colonel Rouyer,


lieutenant-colonel Bocat (12 mai 1940 ),

commandant Flamant (22 mai 1940).

lieutenant-colonel Brial,

lieutenant-colonel Suffren (22 octobre)

colonel Cordier (15 janvier 1940),

lieutenant-colonel Leussier (22 mai 1940).

colonel Vendeur.

général AUDET - Mai 1940

Constituée à Meknès le 2 septembre 1939, la division fait mouvement vers Oran le 24 octobre 1939, débarque à Marseille et stationne de Bayonne à Luchon et de Toulouse à La Rochelle avant de gagner, par voie ferrée, le 14 novembre, la zone de Fresnes-en-Woevre, Vigneulles-les-Hattonchâtel et Sponville.


Front de Lorraine

Le 17 décembre 1939, relève de la 1e D.I.N.A. dans le secteur d'EIzange (IIIe armée), avec P.C. à Bertrange. Le 23 janvier, la division est à son tour relevée par la 20e D.l. et, après regroupement dans la zone Uckange, Moyeuvre, Roncourt, fait mouvement à partir du 3 février 1939, voie de terre, vers Vitry-le-François et Châlons. Elle y séjournera pendant deux mois. Le 1er avril, elle est transportée vers la zone de Bavai, du Quesnoy, de Maubeuge, avec P.C. à Berlaimont (1e Armée, 5e C.A.). Le 4, elle relève la 82e D.I.A. dans le secteur du Hainaut, de Wargnies-le-Petit à la Sambre.

Bataille de la Dyle. Le 10 mai 1939, la division fait mouvement, voie de terre, dans la nuit vers Mons, Havre, Sars-la-Bruyère. Le 11, toujours dans la nuit, vers Houdeng, Thieu, Seneffe. Le 12 et le 13, les 1er et 2e R.T.M. sont transportés en camions, de nuit, sur la position Ernage-Gembloux et la division s'installera, le 14, sur la voie ferrée.

En fin de matinée, ce jour-là, après le repli de la 3e D.L.M., des actions confuses s'engagent à Ernage sous le bombardement des stukas et de l'artillerie ennemie. Le 15, Ernage est perdu au matin, les liaisons rompues avec la 1e division d'infanterie motorisée, la position entamée, des combats se livrent sur la ligne d'arrêt, puis vient l'ordre de repli sur la V.F. de Tilly, décrochage difficile. Le 16, occupation de la position de Villers-la-Ville à Marbais, combats continuels. Le 17, repli derrière le canal Charleroi-Bruxelles, puis vers Mons. Les liaisons sont en partie rompues. Le 18, des éléments sont regroupés au sud-ouest de Valenciennes.

Bataille du Nord

Le 19 mai 1940, avec ce qui a pu être remis sur pied, on installe une position face au sud-est, sur l'Escaut, du pont de Rouvignies à Bouchain.

Le 20, l'ennemi franchit l'Escaut au pont de la Cimenterie, puis la position est rétablie par une contre-attaque. Après regroupement dans la, zone de Marchiennes-Campagne, Warlaing, Erre, la division passe au nord de la Scarpe, le 21 mai, de Wred à Warlaing.

Les 22 et 23, les 2e et 7e R.T.M. sont réorganisés en bataillons de marche, un régiment d'artillerie a disparu. Le 24, sur le canal de la Deule, face au sud-ouest, d'Oignies à Les Baraques.

Le 25, contacts à Meurchin et Pont-à-Vendin.

Le 26, franchissement de la Deule par l'ennemi aux ponts de Courrières et Maudit, prise du faubourg sud de Carvin. L'arrivée d'éléments de la 2e D.I.N.A. permet de rétablir un front Camphin, Provin, Les Baraques, avec contre-attaque de la 3e D.L.M.

Le 27, des combats se livrent à Don et Allennes. Le soir, repli sur la Lys.

Le 28, coupée en trois tronçons, la Marocaine se replie vers Lille,

Combats dans Lille-Canteleu les 29 et 30 mai, puis des débris rejoignent Malo-Terminus,

- réussissent à s'embarquer, subissent des pertes en mer par bombardements aériens,

- séjournent en Angleterre du 2 au 5 juin,

- sont transportés à Brest,

- ébauchent, les 8 et 9, une réorganisation dans la zone Beaumesnil.

- La Barre-en-Ouche : y retrouvent les trains régimentaires et les services de la division

- évacués du Nord avant l'encerclement.

Il reste 4 000 hommes environ de la 1e division marocaine, qui sont sur la Risle, à La Ferrière et La Neuve-Lyre le 10 juin, ils remettent sur pied un 1er R.T.M. à 2 bataillons et passent à la 1e division légère nord-africaine.


boutonnière commémorative (pas Uckange)