les Ecoles

La vie scolaire a bien évidemment beaucoup évolué avec la population.

Longtemps, il n'y eut aucune classe propriété de la commune, des paroissiens mettant une pièce chez eux à la disposition du maître d'Ecole.

Le 6 octobre 1819, par ordonnance du Roi, la commune obtient l’autorisation d’échanger avec Bernard FRIEREN l’ancienne école des filles contre un bâtiment rue des Juifs. Ce local servira jusqu’à ce que la première école, construite à neuf, d’une seule classe, voit le jour, et enfin plusieurs autres progressivement au cours du 20ème siècle. La seconde école construite du village, celle que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de Jean-Jacques ROUSSEAU, n’a plus suffit pour accueillir tous les enfants vers le milieu des années 1950 et les autres écoles ont été alors édifiées les une après les autres.

En 1766, on notera par exemple que le maître d’école, faisant également office de chantre (chanteur du répertoire des messes) à l’église, Nicolas GEORGE, qui enseignait aux garçons, était secondé par Madame Jeanne DELVAU qui enseignait aux filles, les deux classes étant séparées dans le village. La maison abritant la classe des filles était située sur la rue des Juifs depuis 1819, elle a été cédée, par décision du Préfet du 17 décembre 1840, au Sieur HENNEQUIN d’Uckange pour 300 francs.

Pendant de très nombreuses années, le maître d’école, toujours un homme, les femmes étant rarement mentionnée bien qu’elles eurent à instruire les filles, a du cumuler l’enseignement avec cette fonction de chantre, tel le Sieur JEANNÉ, 1819. Ces deux emplois avaient pour objectif de réduire les frais de la commune qui n’avait pas les moyens de rémunérer deux personnes.

Ceci a surtout permis à l’Eglise Catholique d’exercer des pressions sur la façon dont devait être divulguée la Connaissance, le Curé de la paroisse devant obligatoirement donné son aval pour qu’un maître d’école puisse exercer dans son fief.

avis de décès Maria GAVET
- 1915 -
Maria GAVET a fait partie de la toute première "équipe" d'enseignants de Jean-Jacques ROUSSEAU







ci-contre, extrait du règlement intérieur de Rousseau de 1934

La Première Classe Communale « à neuf »,

Construite à neuf en 1840, elle ne compte qu’une salle de 9,70 mètres de long pour 6,79 de large et de 3 sous plafond, le maître bénéfice alors de l’appartement de 4 pièces juste au dessus et d’une cave (rapport du 30 juin 1857). Le nombre croissant des enfants obligera à recourir à la générosité des paroissiaux qui mirent à leur disposition deux pièces. Ainsi, il y eut rapidement trois classes (aux environs de 1870) dont une de garçon de plus de 6 ans, une de filles de la même tranche d’âge et une dernière, mixte, pour les plus jeunes. On leur adjoindra, entre 1840 et 1895, la maison de l’institutrice contre l’église, comprenant la Mädchenschule, salle de classe des filles et un appartement, lequel bâtiment sera rasé en 1911.

Jean-Jacques ROUSSEAU,

Ecole primaire et maternelle, qui remplaça la « première classe ». Cette école est le résultat d’un projet initié dès 1895.

Cette école remplacera avantageusement les solutions provisoires. En 1931 on y comptera 212 garçons et 178 filles au Primaire sous la direction de 9 maîtres et institutrices.

Depuis l’ordonnance du 18 avril 1871 du gouverneur d’Alsace-Moselle, jusqu’à cette époque, l’enseignement obligatoire est dispensé à partir de l’âge de 6 ans jusqu’à 14 ans pour les garçons et 13 ans pour les filles.

En 1925, le quotidien Le Lorrain fait état de revendications pour la suppression de l’école interconfessionnelle d’Uckange. En fait, le 22 juillet 1922, une réunion de protestation des « pères de famille », menée par le Curé HINSCHBERGER et le Chanoine LOUIS, vise à dénoncer la décision du conseil municipal qui avait autorisé le vendredi précédent que fut installé à Uckange une telle classe. Ainsi rien n’a pu se faire pour une école laïque, et il fallut encore attendre bien longtemps pour que l’Eglise n’eut plus le pouvoir d’exercer son influence sur l’éducation.

Les hauts fourneaux finançaient une classe privée qui comptait en 1931, 10 enfants des cadres de l’usine.

Toujours cette année, on trouvait aussi une classe « spéciale » qui regroupait les 38 enfants protestants scolarisés de la commune, dirigés par une institutrice protestante.

Ce sera seulement vers 1936 qu’y fut inaugurée l’école des filles et que les classes furent à nouveau séparées géographiquement. C’est dans ce bâtiment, qu’aujourd’hui, les maternelles découvrent les joies de l’éveil à la Connaissance.

Ecoles Maternelles :

Ecole du TEMPLE,

Rue du Temple

(devenue la médiathèque municipale)

JEAN MOULIN, Rue Jean Moulin

Jean-Jacques ROUSSEAU,

Place de l’Eglise,











ancienne « école des filles »

JULES FERRY, Rue de Touraine :

PAUL VERLAINE, Rue Mozart

Ecoles du Primaire :

Jean-Jacques ROUSSEAU, Place de l’Eglise, ancienne

ancienne « école des garçons » :

JULES FERRY 1 et 2, Rue de Touraine :

MONTAIGNE, Route de Fameck :

PAUL VERLAINE, rue Mozart :

Le collège (CES) : JEAN MOULIN