la Révolution Française

En 1789 et les années suivantes, 7 maisons furent détruites sur les 92 que comptait le village, des exécutions au nom de la République eurent lieu.

Dans un document du 6 fructidor de l’an II (1793), il est retranscrit la création de la Commission de Recensement des Victimes de « l’Invasion de l’Ennemi » pour tenter de contrer la Révolution en marche, elle est composée de deux Citoyens du village : Monsieur BECKER, commissaire, et Monsieur NOEL, greffier de la justice de paix.

On y apprend que furent condamnés, pour Cause Révolutionnaire, les Uckangeois :

- DAVID Moyse, négociant israélite, condamné à mort le 21 fructidor de l’an 2, à l’âge de 70 ans.

- NEISSE Gabriel et Pierre, inscrits pour déportation le 4 thermidor de l’an 2, tous deux anciens Hussards du Roi.

- EVRARD Jean, inscrit pour déportation le 1er juin 1793.

- GESTAS DE LESPEROUX Sébastien-Charles-Hubert, fils du Seigneur de Bertrange et Propriétaire foncier sur Uckange, condamné à mort le 7 Nivôse de l’an 2 pour avoir correspondu avec sa femme et ses enfants qui se sont réfugiés en terre royaliste.

Bien que la Révolution ait aboli les privilèges nobliaux, le père de Sébastien réussit à conserver de l’influence et put ainsi continuer à administrer ses anciennes propriétés, toutefois son autorité ne fut pas suffisante pour sauver la vie de son fils …

Le clergé Uckangeois a également eu à souffrir de la Révolution. Le Curé DELAPIERRE doit se résigner à quitter provisoirement sa chair en 1792, pressé par des menaces à peine voilées.

ON APPREND ÉGALEMENT :

1792, la France déclare la guerre au printemps à l'Allemagne et à l'Autriche

Ces 2 pays répliquèrent par une marche sur Paris de 3 Corps d'armée (dans lesquels on retrouvait 21 000 français émigrés marchant aux côtés des soldats prussiens et autrichiens). Le Corps du centre (avec 12 000 français) passerait par la Champagne tandis que les autres prendraient par les Flandres (Belgique - Nord France) et par le Brisgau (région Allemande, entre le Rhin et la forêt Noire, au sud-ouest du land de Bade-Wurtemberg).

Le 19 août 1792, une colonne se met en marche et atteint la frontière le 27.

Lors d'une reconnaissance, 6 mousquetaires franchirent alors la ligne de démarcation à Uckange et chargèrent, l'épée à la main, un poste de sans-culottes (15 hommes vêtus de parties d'uniformes différents) qui se rendit sans combattre. Il appartenait à un petit corps échelonné sur la frontière pour la surveiller. Les mousquetaires entrèrent alors dans Uckange et furent accueilli par les villageois sous les cris de "Vive le Roi".

Le 5 septembre 1792, ces troupes prennent Thionville.


Lors de la campagne de 1794, pour la marche sur Trêves :

Les trois divisions Collaud, Vincent et Taponier, de l'armée révolutionnaire française, placées sous les ordres du Général Ambert et formant un total de 22 500 présents sous les armes, constituent la colonne de gauche pour l'entrée en Allemagne.

La colonne quitte son camp de Uckange le 18 thermidor de l'an II (5 août 1794) à 02 heures 00 du matin et se porte en deux jours à Rémich, en passant par Rodemack.

Le 19, elle marche sur Bousse, en repoussant le détachement royaliste autrichien du Lieutenant-Colonel Comte la Motte, qui se replie sur Oeutrange. La marche de cette colonne était couverte à gauche par un détachement qui eut affaire à des troupes de la garnison de Luxembourg, dont le camp était établi sur les hauteurs de Sierck.

Le 20, elle gagne Grevenmachern (Luxembourg), d'où elle détache un corps d'observation sur les hauteurs de Roodt et Mensdorf, pour surveiller la place de Luxembourg et garder la route qui y mène.




LES CAHIERS DE DOLEANCES

RECUEIL DES DOLEANCES DE 1789

Volume 3

publiés par N. DORVAUX et P. LESPRAND

1908

source : université d'OTTAWA


RETRANSCRIPTION

page 575 et suivantes : UCKANGE (1789)


Assemblées des 5 et 8 mars en l'auditoire par-devant les syndic et membres de la municipalité, « assistés de M. notre curé que nous avons expressément invité, d'accord avec la communauté, de nous aider de ses conseils » ; publication au prône le 4 mars par le curé.

92 feux. — 59 comparants; 35 signatures comme au cahier (*).

(*) Le syndic remarque que les autres "ou ne savaient pas écrire ou ne se sont point trouvés à notre dernière assemblée pour signer ». Ces autres sont Jacq. Charon, Nic. Fensche, Bernard Setton, Franc. Gérardin, Pierre Claude, Paul Schiltz, Pierre Becker, Bernard Fensche, Franc. Galand, Jos. Desmut, Franç. Vidal, J. Claude, Nic. Evrard, J. Krompen, Phil. Phi- derspil, Nic. Fisbach, Bernard Michel, Franç. Reyter, J. Cornov, J. Kirsche, Paul Volff, J. Colin, Pierre Legendre, Pierre Clause, J. Evrard, Franç. Archen, Franç. Kirsche, Mathias Schweitzer, Nic. Welter, Franç. Corny, J. Melchior.

Députés : Jean Becker, syndic, et Jean Davillé, membre de la municipalité.

Cahier des doléances, souhaits et respectueuses remontrances des habitants et communauté d'Uckange, remis le 8 mars 1789 aux sieurs Jean Becker, syndic de la municipalité, et Jean Davillé, un de ses membres, qu'ils ont choisis le 5 dudit mois pour leurs députés à l'assemblée du tiers état qui doit se tenir à Thionville le 10 sous la présidence de M. le lieutenant du bailliage, conformément aux règlements faits par le roi et à l'ordonnance de mon dit sieur du 28 février dernier : paraphé par moi Jean Becker, présidant en qualité de syndic l'assemblée que nous avons tenue le 5 mars susdit et prorogée au 8 pour avoir le temps de rédiger le présent cahier et le procès-verbal que nous avons dressé. Remontrent très respectueusement, pour et au nom de toute la communauté d'Uckange, les habitants qui ont signé à la fin de ce cahier :

Qu'il est désagréable pour eux de payer leur quote-part de ce qui est imposé sur la province pour les haras et d'être en outre obligés, sans qu'il paraisse que l'on y ait égard, de fournir à leurs frais l'écurie, les ustensiles, un lit et, pendant toute la nuit l'espace de deux ou trois mois, la lumière au palefrenier des étalons royaux qu'on leur envoie tous les ans. Ils seraient d'autant mieux fondés à former cette plainte qu'aucuns des laboureurs de la paroisse ne peuvent se servir pour leurs juments des dits étalons. C'est assez mal à propos que l'on veuille faire entendre qu'il y a lieu par leur moyen de procurer une bonne espèce de chevaux dans le pays. Ni nos laboureurs ni nos voisins à plusieurs lieues à la ronde n'en ont éprouvé aucun bon effet, lorsqu'on les obligeait d'en faire usage. Au contraire l'expérience a démontré que telle jument, qui, saillie par l'entier qu'ils nourrissent chacun chez eux, donnait annuellement un bon poulain, ou périssait ou ne donnait plus rien, lorsqu'elle passait sous l'étalon royal. Il est trop vigoureux pour le canton, et nos laboureurs ont trop peu de fourrage et d'avoine à donner au nombre de chevaux qu'ils sont obligés de nourrir, pour entretenir comme il le faudrait des poulinières, afin qu'elles puissent répondre à l'ardeur des dits étalons. On leur rendrait donc justice en les en déchargeant : ce qu'ils sollicitent avec instance. Ils espèrent même qu'on voudra bien appuyer leurs demandes sur cet objet aux États généraux. Ces étalons sont une surcharge pour la province, et il n'y a sûrement de l'avantage que pour ceux qui en ont la direction. Quel autre bien ont-ils produit ? Depuis très longtemps que l'on en entretient à grands frais pour la généralité de Metz, on n'y trouverait peut-être pas, surtout dans nos environs, une douzaine de chevaux pour le service du roi, si l'on en excepte les chevaux de carrosse. Et l'intention de Sa Majesté n'est certainement pas de favoriser aux dépens de son pauvre peuple le luxe, un de ses fléaux.

Qu'ils désireraient que, quand les cavaliers ou dragons que l'on envoie deux fois par an en remonte chez eux, doivent rester plusieurs semaines ou plusieurs mois, on voulût bien faire fournir aux cavaliers ou dragons le bois pour cuire leur soupe, attendu que les habitants, mal à leur aise pour la plus grande partie, n'ont presque pas de quoi faire cuire la leur, leurs bois communaux étant d'une très petite ressource, puisque jusqu'ici ils n'en ont retiré par ménage qu'une demi-corde tous les 5 ou 6 ans ; et de longtemps ils ne leur produiront rien, tant ils sont dévastés et en mauvais état, malgré qu'il leur en coûte tous les ans 24 livres pour les faire garder extraordinairement. La dite fourniture, qu'ils désireraient, pourrait avoir aisément lieu : le bois que l'on remet dans les magasins de Thionville pour la garnison, passe en partie par leur village ; il ne s'agirait que d'en faire laisser quelques voitures pour l'usage pour lequel ils les demandent. Si le bois était moins cher dans les environs, ou s'ils en avaient en suffisance pour leurs propres besoins, ils ne se plaindraient pas, si d'ailleurs on daignait les ménager dans les impositions des deniers royaux, eu égard aux dépenses que leur occasionnent ces logements de troupes.

Si le sel était moins cher et de meilleure qualité que celui qu'ils sont obligés de prendre au grenier de Thionville, ils en consommeraient davantage. Outre leur usage personnel, ils en pourraient donner à leurs bestiaux, qui s'en trouveraient très bien, et, malgré la petitesse de leur ban et leur peu de pâturages, ils en nourriraient davantage : ce qui serait d'une grande ressource pour eux et pour l'État. Il leur est d'autant plus disgracieux de voir le sel à un si haut prix et d'une qualité aussi médiocre, qu'ils en voient tous les jours passer sur la route pour l'étranger, qui est infiniment meilleur et moins cher de plus des deux tiers, quoiqu'il vienne des mêmes salines et du grenier de Metz, où on prend le leur. Il vaudrait mieux que l'on imposât quelque chose de plus sur la province et que le sel fût libre. Il y aurait moins de malheureux qui, dans des temps comme celui-ci, où le pain est hors de prix, s'exposeraient à faire la contrebande pour nourrir leur famille au péril de leur vie ou de leur liberté, faute d'autres moyens. Ce n'est pas qu'il y ait de ces malheureux dans notre communauté ; les employés qui y résident n'ont pas lieu de s'en plaindre : c'est pour tout le public que nous prenons la liberté de réitérer cette observation, faite depuis longtemps par des personnes plus éclairées que nous.

Qu'ils aimeraient bien qu'étant ban joignant avec la Lorraine, ils ne fussent plus obligés de prendre des acquits pour en sortir les différentes marchandises de première nécessité, telles que le bois et le vin qu'ils y achètent. Ces acquits les gênent d'autant plus qu'il faut qu'ils se détournent beaucoup de leur chemin pour aller aux différents bureaux les chercher. Nous consentirions volontiers à un abonnement médiocre au profit du roi pour être délivrés de cette entrave. Comme la Lorraine et la France sont actuellement sous la même domination, nous attendons avec confiance de la bonté de Sa Majesté cette liberté.

Notre église devient tous les jours trop petite à raison des paroissiens dont le nombre augmente tous les jours, depuis surtout qu'il est permis à un chacun de s'établir où il le juge à propos : ce qui a son inconvénient. Il faudrait nécessairement agrandir la dite église. Mais comme nous sommes sans ressources pour cet objet, n'ayant pour tous biens communaux qu'environ 300 livres, qui ne nous suffisent pas même pour faire face aux dépenses ordinaires et indispensables, nous serions bien aises que l'on voulût nous seconder pour obtenir du roi la révocation de son édit qui décharge les décimateurs de la construction ou de la réparation des églises, et qu'il les contraignît de nouveau à en supporter seuls tous les frais. Sa Majesté soulagerait considérablement ses pauvres sujets en faisant ainsi retourner les dîmes à une de leurs véritables destinations. Une portion des dites dîmes qu'elle ferait réserver pour les pauvres, dont les paroisses sont pleines la plupart, ne pourrait être mieux employée. Ce serait un moyen de faire au moins diminuer de beaucoup la mendicité, parce que par là on pourrait plus aisément obliger tous les pauvres à rester chacun chez soi. On ne serait trompé par des étrangers que la seule paresse ou l'inconduite font rouler le pays. Chaque paroisse connaît les siens et n'en serait pas dupe. Pour nous, nous nous chargerions volontiers avec le secours susdit de tous les nôtres et, n'étant pas obsédés par ceux qui, de tous pays, fourmillent chez nous, nous pourrions procurer plus de soulagement à nos compatriotes, qui souffrent à cause du trop grand nombre des autres. Comme les villes sont autorisées à exclure ces derniers de leur enceinte, nous demandons le même privilège aux conditions ci-dessus proposées.

Nous supplions MM. de l'assemblée des trois ordres tant de Thionville que de Metz d'appuyer sur les plaintes que nous avons à former à cause des dégâts trop multipliés de la Moselle par ses débordements. On sait que notre ban dans toute sa longueur en est une des rives, sans compter la partie du même ban qu'elle arrose dans sa largeur vis-à-vis l'île d'Illange. Ses inondations nous font souvent perdre le fruit des moissons qui avaient les plus belles apparences. D'ailleurs la grande quantité de gros gravier dont elle couvre nos terres, nos prairies, empêche considérablement qu'elles produisent et nous dédommagent de nos engrais et de nos frais de culture. Depuis 40 à 50 ans, nous pouvons le prouver, elle a englouti dans son lit au profit de son autre rive plus de 60 jours tant de prés que de terres labourables. Pour empêcher qu'elle en entraine davantage, nous souhaiterions qu'aux dépens de la province, dont nous supporterions volontiers notre quote-part, on voulût faire construire quelques digues, quelques éperons, pareilles à celles que l'on vient de faire près de notre village pour empêcher les brèches dont était menacée la chaussée de Thionville à Metz.

Le privilège des enclos, depuis qu'il a eu lieu, nous a été on ne peut plus nuisible. Il nous a obligés de diminuer notre bétail faute d'autres terrains pour l'y conduire dans le temps où les terres sont ensemencées. D'ailleurs la plupart des enclos fournissent souvent matière à des procès ou à des amendes, parce qu'il n'y en a guère qui soient au désir de ledit qui les permet. Tel particulier, parce qu'il a rempli, soi-disant, les formalités de justice voulues pour jouir du dit privilège, croit qu'il lui suffit d'avoir fait tirer quelques traits de charrue autour de son pré ou de son champ pour s'autoriser par là à empêcher les herbes communes d'y entrer, lorsque la vaine pâture est ouverte ailleurs. Nous ne pensons pas que ce soit là l'intention du roi et nous croyons, sauf meilleur avis, que, quand un enclos n'est pas aussi bien en défense que Sa Majesté l'a prétendu en le permettant, ce n'est pas le cas de priver toute une communauté de ses droits ordinaires. Si dans la nôtre il y avait moyen, soit pour le général soit pour le particulier, de pratiquer des prairies artificielles au désir du gouvernement pour suppléer aux fourrages qui nous manquent, nous n'aurions point parlé des enclos. Mais notre ban est trop circonscrit, et nos terres, insuffisantes pour nous fournir tout le pain nécessaire à notre consommation, sont trop peu propres à ces prairies, pour que qui que ce soit d'entre nous ait été tenté d'en faire la dépense. L'abolition donc des enclos, à moins que l'on oblige les particuliers qui en ont ou qui en voudraient avoir, de les fermer ou de murs ou de bonnes palissades pour empêcher les inconvénients qui en ont résulté, nous rendrait un grand service.

Il est bien malheureux pour les pauvres gens de campagne que les besoins de l'Etat aient fait renaître les priseurs jurés. S'ils sont d'une utilité apparente pour les villes, dont les habitants peuvent être plus en état que nous d'en supporter le poids, il devient accablant pour une infinité de pauvres manœuvres, obligés quelquefois de faire faire une vente de leurs meubles ou pour avoir du pain ou pour payer les deniers royaux ou satisfaire des créanciers qui les ont aidés dans leurs nécessités. Il le devient encore davantage pour des orphelins en bas âge, à qui leurs parents ont laissé par leur mort une petite succession à recueillir. Autrefois un inventaire fait par la justice locale, une vente, quand elle était indispensable, faite par son sergent, et toutes les formalités observées pour assurer le bien des mineurs, ne leur occasionnaient que des frais très modiques. Aujourd'hui la distance de chaque endroit de ces MM. priseurs jurés du lieu de leur domicile personnel, les rôles qu'ils savent multiplier, les autres émoluments qu'on leur alloue, etc., absorbent à pure perte pour les enfants une forte partie des héritages qui leur reviennent.


En ceci nous ne faisons que joindre notre voix à celle du public ; si elle pouvait être mal interprétée, nous prions qu'on la regarde comme non avenue. Tels sont nos doléances, souhaits et respectueuses remontrances pour ce qui nous concerne particulièrement. Nous aurions pu y ajouter davantage ; mais notre cahier nous a paru déjà trop enflé. Nous nous reposons donc pour le surplus sur les lumières, le zèle et le patriotisme de MM. les députés aux Etats généraux. Nous espérons qu'ils se rendront dignes du choix qu'on aura fait d'eux par la manière dont ils s'intéresseront au bien public. Nous sommes bien persuadés qu'ils n'oublieront pas qu'un certain meilleur être que l'on procurerait aux gens de campagne ne contribuerait pas peu à celui des villes. Fait et arrêté en nos assemblées les jours dits d'autre part.


François Charfe ; Jacques Mathis ; François Archen ; Jacques Archen ; Louis Claude; Jean Volf ; Jean Gauché ; Bernard Volf ; Jean-Joseph Bernard ; Bernard Delacour ; Michel Neiss ; Nicolas Gasparius ; J.-Louis Orbach, présent à la seconde assemblée; Pierre Jacquet ; Jean Bernard ; Pierre Nicolas ; Bernard Neis ; Nicola Lafont; Vendel Krompen, présent à la seconde assemblée ; Pierre Mathis, présent à la seconde assem- blée ; Jean Broncarnd ; Simon Archen, présent à la seconde assemblée ; Nicolas Brier ; Michel Zelter ; Jacques Sire ; Jac- ques Mangin ; Jacque Mangin ; Christopte Neis ; J(oseph) Sido ; Jean Mangin, membre de la municipalité ; Gabriel Archen ; Jean Becker, syndic de la municipalité et député des susdites assemblées ; F. Bocquet, membre, comme accédant à ce qui s'est fait dans les dites assemblées, auxquelles une infirmité m'a empêché d'assister ; Jean Davillé, membre et député des dites assemblées.

Collationné et certifié véritable par nous greffier de la municipalité. J. Poulmaire greffier.