la case Prisons

Vers 1891, la ville s’est dotée d’une Chambre d’Arrêt de deux cellules, construite sur le flanc gauche de l’église pour 600 marks, à côté de ce qui fut le local des Pompiers.

On peut cependant s’étonner de la trouver également à côté des salles de classe, les enfants étudiant ainsi à proximité des « repris de justice ». Les archives sont fort peu prolixes sur ce qu'était cette prison, il semblerait que les cellules étaient destinées plutôt à de la détention provisoire, avant que le prévenu ne soit déferré devant une cours de justice ou qu’il rejoigne une maison d’arrêt plus adaptée ou encore tout simplement relâché.

Encore active au tout début du 20ème siècle, la prison sera rasée en 1911.



Brique des murs de la prison

Probablement, le dernier vestige de ce bâtiment ?

carte du Chef de la Police d'Uckange - ÉMILE WEBER


La première caserne de gendarmerie (rue de Metz) disposait également de cellules dans ses sous-sols.

Encore une fois, ce local était destiné à une détention de très courte durée, à peine le temps d'une garde à vue.

Les geôles uckangeoises n'étaient ainsi sans aucunes communes mesures avec le terrible bagne de Guyanne dans le courant du 19ème siècle, où Bernard MAIRE, né à Uckange, Journalier, Fils de Jean et Ursule Sire, condamné en 1855, décèdera aux îles du Salut le 19 juillet 1861 à l’âge de 39 ans.