2-07 Prix Nobel

Théma

Prix Nobel

Préambule

Le prix Nobel est une récompense de portée internationale. Remis pour la première fois en 1901, les prix sont décernés chaque année à des personnes « ayant apporté le plus grand bénéfice à l'humanité », par leurs inventions, découvertes et améliorations dans différents domaines de la connaissance, par l'œuvre littéraire la plus impressionnante, ou par leur travail en faveur de la paix, suivant ainsi les derniers vœux d'Alfred Nobel, inventeur de la dynamite.

Au xxie siècle, les prix sont décernés au courant du mois d'octobre de chaque année. La cérémonie de remise des prix a lieu le 10 décembre, jour de l'anniversaire de la mort d'Alfred Nobel.

À sa mort, le Suédois Alfred Nobel laisse un héritage de 32 millions de couronnes. Cette fortune vient de son invention : la dynamite. Son dernier testament, rédigé le 27 novembre 1895 au club suédo-norvégien de Paris, ne prévoit aucun legs à ses héritiers directs, mais Alfred Nobel demande que soit créée une institution qui se chargera de récompenser chaque année des personnes qui ont rendu de grands services à l'humanité, permettant une amélioration ou un progrès considérable dans le domaine des savoirs et de la culture dans cinq disciplines différentes : paix ou diplomatie, littérature, chimie, physiologie ou médecine et physique.

Le testament précise que la nationalité des savants primés ne doit jouer aucun rôle dans l'attribution du prix. La Fondation Nobel voit le jour le 29 juin 1900. C'est elle qui gère l'exécution des dernières volontés du testateur, contrôle le respect des règles dans la désignation des lauréats et vérifie le bon déroulement de leur élection. Elle est également chargée, par la voie d'un comité propre à chaque branche et selon les propositions de personnalités éminentes dans les cinq domaines, d'établir des listes préalables de nominations communiquées aux différentes instances qui attribuent le prix.

La première cérémonie pour attribuer le prix Nobel eut lieu, cinq ans après la mort de son fondateur, dans l'ancienne académie royale de musique de Stockholm, le 10 décembre 1901. À partir de 1902, les prix furent remis des mains du roi de Suède, le 10 décembre de chaque année hormis le prix Nobel de la paix qui est remis par le roi de Norvège car, jusqu'en 1905, la Suède et la Norvège relevaient de la même Couronne ; c'est à compter de la séparation de ces deux nations en 1905 que cette répartition des prix Nobel entre les deux pays fut arrêtée.

Le montant du prix et l'organisation sont financés par les revenus provenant du legs d'Alfred Nobel, mort sans enfant, ce patrimoine étant placé en actions « de père de famille ».

Les lauréats de chaque prix Nobel se partagent un montant de 8 millions de couronnes suédoises (environ 880 000 euros), dont ils disposent librement, mais qui leur permet surtout de continuer leurs recherches ou travaux sans subir de pressions financières.

Le montant de la récompense a été diminué en 2012 par la Fondation Nobel, afin de garantir la pérennité financière du prix. L'évolution du montant de la récompense financière est la suivante :

  • 1901 : 150 782 couronnes suédoises ;

  • 1994 : 7 millions de couronnes ;

  • 2000 : 9 millions de couronnes ;

  • 2001 : 10 millions de couronnes ;

  • 2012 : 8 millions de couronnes (880 000 euros).

Les prix Nobel sont attribués depuis 1901 dans les domaines suivants :

  • physique, décerné par l'Académie royale des sciences de Suède.

  • chimie, décerné par l'Académie royale des sciences de Suède.

  • physiologie ou médecine, décerné par l'Institut Karolinska.

  • littérature, décerné par l'Académie suédoise.

  • paix, décerné par un comité nommé par le parlement norvégien (Storting).

En 1968, avec l'accord de la Fondation Nobel, la Banque de Suède a institué un prix en économie, le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel, communément appelé « prix Nobel d'économie » bien que n'étant pas formellement un prix Nobel décerné par l'Académie royale des sciences de Suède.

Depuis 1968, il a été décidé de ne plus ajouter de nouvelle catégorie de prix, bien qu'ait été suggéré un prix dédié à l'écologie et l'environnement.

Prix Nobel présents sur l'Arbre de Jacques Chanis

Prix Nobel de la Paix cousins ...

    • Né le 20 mai 1822 - Paris (75)

    • Décédé le 12 juin 1912 - Neuilly sur Seine (92) , à l’âge de 90 ans

    • Prix Nobel de La Paix

Frédéric Passy, né le 20 mai 1822 à Paris et mort le 12 juin 1912 à Neuilly-sur-Seine est un homme politique français qui consacra sa vie à l'idéal pacifiste.

Issu d'une famille qui s'est illustrée dans la politique et les sciences, Frédéric Passy entreprend des études de juriste. Il devient un temps auditeur au Conseil d'État avant d'entamer une carrière de journaliste. Il se marie à Marie-Blanche Sageret bien qu'il soit, selon les frères Goncourt, coutumiers des médisances, « le plus monstrueusement et dégoûtamment laid des hommes1 ». Il se rend acquéreur en 1856 du fameux Désert de Retz auprès de la veuve de Bayard. À l'issue d'une campagne qu'il mène dans le journal Le Temps contre une guerre entre la France et la Prusse, il fonde la Ligue Internationale de la Paix le 21 mai 1867, puis la Société d'arbitrage entre les Nations, ancêtre de l'ONU, en 1870. Il fonde ensuite l'Union interparlementaire en 1889 et facilite le rapprochement entre la France et l'Angleterre. En 1877, il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques. Il est élu à la chambre des députés aux élections de 1881 et 1885. Battu aux élections de 1889, il s'oppose à la politique colonialiste de Jules Ferry et reste dans les mémoires comme le député qui voulait interdire la guerre. Il est l'auteur d'une loi sur les accidents de travail, favorable aux ouvriers. En 1888, à la tête d'une délégation de députés français, il rencontre William Randal Cremer (prix Nobel de la paix en 1903), qui dirige une délégation de députés britanniques. À la suite de cette réunion, un groupe de parlementaires français, britanniques, italiens, espagnols, danois, hongrois, belges et américains fondent l'Union interparlementaire. Frédéric Passy en est un des premiers présidents. Il est passionné par la pédagogie et n'abandonne jamais sa vocation, enseignant jusqu'à l'âge de 81 ans et écrivant de nombreux ouvrages. Féministe avant l'heure, il est également favorable à l'abolition de la peine de mort. En matière d'économie, il est un partisan du libre-échange et de l'épargne. Le 10 décembre 1901, il reçoit conjointement avec le Suisse Henri Dunant, fondateur de la Croix-Rouge, le premier Prix Nobel de la paix. Il est le père de Paul Passy et le beau-père de Charles Mortet.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un descendant à la 9e génération d'un cousin au 20e degré de Frédéric Passy, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Guy De Comminges (1 lien de parenté)

    • Voir

    • Bertrande D'Aure (1 lien de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 20e génération de Frédéric Passy, Cousin célèbre

      • des ancêtres à la 29e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 8 mai 1828 - Genève (Suisse)

    • Décédé le 30 octobre 1910 - Appenzell (Suise) Heiden , à l’âge de 82 ans

    • Fondateur du Comité International de la Croix-Rouge, Prix Nobel de la Paix

Né à Genève le 8 mai 1828, Dunant est issu d'une famille calviniste très pieuse et pratiquant la charité. Après des études secondaires inachevées, il entre en apprentissage dans une banque genevoise. En 1853, il se rend en Algérie pour y prendre la direction de la colonie suisse de Sétif. Il se lance dans la construction d'un moulin à blé, mais n'obtient pas la concession de territoire indispensable pour le faire fonctionner après un voyage en Tunisie, il rentre à Genève. Il décide alors d'approcher Napoléon III pour acquérir le document nécessaire à ses affaires. L'empereur est à la tête des troupes franco-sardes qui se battent dans le nord de l'Italie, contre les Autrichiens. Henry Dunant décide de se rendre sur place pour le rencontrer. C'est ainsi qu'il assiste à la fin de la bataille de Solferino, en Lombardie.

De retour à Genève il écrit Un souvenir de Solférino, qui donne naissance au Comité international de secours aux blessés (futur Comité international de la Croix-Rouge). Dunant en est membre et en assume le secrétariat. Il est désormais célèbre et reçu par les chefs d'Etat, les rois et les princes des cours européennes. Mais ses affaires financières se portent mal il est déclaré en faillite en 1867. Totalement ruiné, il est endetté pour près d'un million de francs de l'époque.

Suite au scandale suscité à Genève par cette faillite, il démissionne de son poste de secrétaire du Comité international de la Croix-Rouge et, le 8 septembre 1867 le Comité décide que sa démission est acceptée non seulement comme secrétaire, mais comme membre du Comité. Il part à Paris, où il en est réduit à dormir sur les bancs publics, alors qu'au même moment l'impératrice Eugénie le convoque au palais des Tuileries. Elle veut le consulter sur l'extension de la Convention de Genève à la guerre sur mer. Dunant est nommé membre d'honneur des Sociétés nationales de la Croix-Rouge d'Autriche, de Hollande, de Suède, de Prusse et d'Espagne.

Durant la guerre franco-prussienne de 1870, il visite et réconforte les blessés ramenés à Paris et introduit le port de la plaque d'identité qui permettra d'identifier les morts.

La paix revenue, Dunant se rend à Londres, d'où il s'efforce d'organiser une conférence diplomatique pour statuer sur le sort des prisonniers de guerre le tsar l'encourage, mais l'Angleterre est hostile au projet.

Le 1er février 1875, à l'initiative de Dunant, s'ouvre à Londres un congrès international pour "l'abolition complète et définitive de la traite des nègres et du commerce d'esclaves". Puis, pour Dunant, viennent des années d'errance et de misère totale il voyage à pied en Alsace, en Allemagne et en Italie il vit de charité et de l'hospitalité de quelques amis.

Finalement, en 1887, il échoue dans une bourgade suisse surplombant le lac de Constance : Heiden. Malade, il trouve refuge à l'hospice du lieu et c'est là qu'en 1895 le découvrira un journaliste, Georg Baumberger. Il lui consacre un article qui est repris par la presse de toute l'Europe en quelques jours. Du monde entier, des messages de sympathie parviennent.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un descendant à la 8e génération d'une cousine au 20e degré de Henry Dunant, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Marguerite De Gisors (4 liens de parenté)

    • Voir

    • Jean De Ponthieu (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Beatrix De Saint Pol Candavene (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 20e génération de Henry Dunant, Cousin célèbre

      • des ancêtres à la 28e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

  • Né le 27 octobre 1858 - New York City (New York - USA)

  • Décédé le 6 janvier 1919 - Oyster Bay (New York - USA) , à l’âge de 60 ans

  • Président des Etats Unis

Theodore Roosevelt (27 octobre 1858 à New York - 6 janvier 1919 à Oyster Bay, État de New York) est un homme politique américain, vingt-sixième président des États-Unis de 1901 à 1909. Il fut également historien, naturaliste, explorateur, écrivain et soldat. Membre du Parti républicain, il fut successivement chef de la police de New York (1895-1897), adjoint du secrétaire à la Marine (1897-1898), engagé volontaire dans la guerre hispano-américaine de 1898 où il s'illustre à la tête de son régiment de cavalerie, les Rough Riders à la bataille de San Juan et enfin gouverneur de l'État de New York (1898-1900).

Vice-président des États-Unis sous le mandat de William McKinley, il lui succède après son assassinat par un anarchiste, et termine son mandat du 14 septembre 1901 au 3 mars 1905. Teddy Roosevelt entama ensuite son propre mandat présidentiel qu'il termina le 3 mars 1909. Conformément à ses engagements, il ne sollicita pas en 1908 le renouvellement de son mandat présidentiel. Plus jeune président des États-Unis, son mandat est notamment marqué, sur le plan international, par sa médiation dans la guerre russo-japonaise, qui lui vaudra le prix Nobel de la paix et le soutien à la première conférence de La Haye en ayant recours à l'arbitrage pour résoudre un contentieux opposant les États-Unis au Mexique. Sa politique dite du Big Stick (gros bâton), puis l'affirmation du corollaire Roosevelt à la doctrine Monroe, justifie la prise de contrôle par les États-Unis du canal de Panama. En politique intérieure, son mandat est marqué par une politique volontariste de préservation des ressources naturelles et par l'adoption de deux lois importantes sur la protection des consommateurs, l'Hepburn Act de 1906, qui renforçait les pouvoirs de la Commission de commerce entre États et le Pure Food and Drug Act de 1906, qui fondait la Food and Drug Administration.

En 1912, mécontent de la politique de son successeur, le président républicain William Howard Taft, il se présente comme candidat du mouvement progressiste. S'il remporte plus de suffrages que le président Taft, il divise le camp républicain et permet l'élection du candidat démocrate Woodrow Wilson à la présidence des États-Unis. L'effigie de Roosevelt a été reproduite sur le mont Rushmore au côté des présidents George Washington, Thomas Jefferson et Abraham Lincoln.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est aussi un descendant à la 5e génération d'un cousin au 21e degré de Théodore Roosevelt, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Gaucher De Chatillon, Seigneur de Châtillon (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Ade De Roucy (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 21e génération de Théodore Roosevelt, Cousin célèbre

      • des ancêtres à la 26e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

  • Né le 22 novembre 1852 - La Flèche (72)

  • Décédé le 15 mai 1924 - Paris (75) , à l’âge de 71 ans

  • Diplomate et homme politique français, lauréat du Prix Nobel de la paix

Paul Henri Benjamin Balluet d'Estournelles de Constant, baron de Constant et de Rebecque, né à La Flèche le 22 novembre 1852 et mort à Paris le 15 mai 1924, est un diplomate et homme politique français, lauréat du Prix Nobel de la paix en 1909. En 1899 puis en 1907, Paul d'Estournelles de Constant représente la France, avec Léon Bourgeois et Louis Renault, aux Conférences de La Haye. Il se donne pour but d'œuvrer au règlement pacifique des conflits internationaux par la promotion de la médiation et surtout de l'arbitrage international. Il aide Léon Bollée, principal soutien de l'Américain Wilbur Wright, pionnier de l'aviation, dans ses expérimentations aéronautiques réalisées entre le 8 août 1908 et le 2 janvier 1909, au Mans et dans la Sarthe, sur l'hippodrome des Hunaudières puis au camp militaire d'Auvours. Député puis sénateur de la Sarthe, il reçoit le Prix Nobel de la paix en 1909 comme fondateur et président du groupe parlementaire français de l'arbitrage international, du Comité de défense des intérêts nationaux et de conciliation internationale. Le baron d'Estournelles était un fervent opposant à la politique coloniale et à l'augmentation des budgets militaires. Il était favorable à un rapprochement franco-allemand et il était aussi convaincu du bienfait du modèle de la démocratie américaine dans le monde. Il a influencé le pacifiste allemand Otto Umfrid.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un descendant à la 6e génération d'un cousin au 14e degré de Paul Henri Benjamin Balluet d'Estournelles, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Jean Hélie De Pompadour, Seigneur De Cromières (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Madeleine De Ventadour (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 14e génération de Paul Henri Benjamin Balluet d'Estournelles, Cousin célèbre

      • des ancêtres à la 20e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

  • Né le 15 février 1845 - Clinton (New York - USA)

  • Décédé le 7 février 1937 - New York City (New York - USA) , à l’âge de 91 ans

  • Sénateur

Elihu Root est né le 15 février 1845 à Clinton (New York), décédé le 7 février 1937 à New York. Avocat, il fut secrétaire à la Guerre sous le président McKinley, puis secrétaire d'État sous Roosevelt.

Il initie plusieurs accords d'arbitrage avec les pays d'Amérique latine. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1912.

Root est né le 15 février 1845 à Clinton, Oneida County, New York, de Oren Root et Nancy Whitney Buttrick. Son père était professeur de mathématiques à Hamilton College, où Elihu suivait ses études; là il a rejoint la Sigma Phi Society. Après avoir obtenu son diplôme, Root enseigna une année à la Rome Free Academy. En 1867, Root fut diplômé de la New York University School of Law. Il se lança dans le secteur privé en tant qu'avocat. Tandis qu'il exerçait principalement dans le domaine du droit des entreprises, Root était aussi avocat junior de la défense pendant le procès en corruption de William "Boss" Tweed. Root avait aussi des clients privés tels que Jay Gould, Chester A. Arthur, Charles Anderson Dana, William C. Whitney, Thomas Fortune Ryan, et E. H. Harriman.

Root fut nommé U.S. Attorney for the Southern District of New York par le président Chester A. Arthur.

Root épousa Clara Frances Wales (décédée en 1928), qui était la fille de Salem Wales, le rédacteur en chef du Scientific American, en 1878. Ils eurent trois enfants : Edith (mariée à Ulysses S. Grant III], Elihu, Jr. (qui devint avocat), et Edward Wales (qui devint professeur des Arts au Hamilton College).

Elihu Root fut membre de l'Union League Club of New York et servit deux fois en tant que président, en 1898-99, et en 1915-16.

Root fut United States Secretary of War (secrétaire à la Guerre) entre 1899 et 1904 sous les présidences de William McKinley et de Theodore Roosevelt. Il réforma l'organisation des Forces armées des États-Unis. Il agrandit West Point et créa l'École de guerre de l'Armée américaine (US Army War College) ainsi que le General Staff College. Il modifia les procédures pour les promotions et organisa des écoles pour les branches spéciales du service. Il conçut aussi le principe de la rotation des officiers de l'état-major à la base. Root était soucieux des nouveaux territoires acquis après la guerre hispano-américaine et acheva les procédures pour rendre Cuba aux Cubains, écrivit une charte de gouvernement pour les Philippines, et élimina les tarifs douaniers sur les marchandises importées de Porto Rico aux États-Unis. Root quitta le cabinet gouvernemental en 1904 et retourna dans le secteur privé pour exercer sa profession d'avocat.

En 1905, le président Roosevelt désigna Root pour être le secrétaire d'État des États-Unis (United States Secretary of State) après la mort de John Hay. Secrétaire d'État, Root plaça le service consulaire dans la fonction publique (Civil Service). Il maintint la politique de la porte ouverte (Open Door Policy) en Extrême-Orient. Pendant un voyage en Amérique latine en 1906, Root persuada ces gouvernements de participer à la conférence pour la Paix de la Haye. Il travailla avec le Japon sur l'émigration vers les États-Unis et en connexion avec la Chine et signa l'accord Root-Takahira (Root-Takahira Agreement), qui limitait les fortifications navales américaines et japonaises dans le Pacifique. Il travailla avec la Grande-Bretagne pour résoudre les problèmes de frontières en Alaska entre les États-Unis et le Canada, et aussi s'occupa des problèmes de l'industrie de la pêche dans l'Atlantique Nord. Il était un fervent partisan de l'arbitrage pour résoudre les litiges internationaux.

Root servit un terme au Sénat des États-Unis en tant que républicain pour l'État de New York de 1909 à 1915. Il fut un membre actif de la Commission des Lois (Senate Committee on the Judiciary). Il choisit de ne pas se représenter en 1914. Pendant et après son mandat de Sénateur, Root fut président de la Fondation Carnegie pour la Paix internationale (Carnegie Endowment for International Peace) de 1910 à 1925.

Dans une lettre de 1910 publiée par le New York Times, Root soutint la proposition d'amendement concernant l'impôt sur le revenu, et qui devint le XVIe amendement de la Constitution des États-Unis :

Il est dit qu'une grande part d'impôt sur le revenu régit par l'amendement serait payé par les citoyens de New York….

La raison pour laquelle les citoyens de New York doivent payer une si grande part d'impôt est que la ville de New York est le principal centre commercial et financier d'un grand pays ayant de vastes ressources et une grande activité industrielle. Depuis des années les Américains engagés dans le développement de la richesse dans toutes les parties du pays vont à New York pour sécuriser leur capital et mettre sur le marché leurs actions et acheter leurs approvisionnements. Des milliers d'hommes qui ont amassé dans d'autres États des fortunes dans toutes sortes d'entreprises sont venus à New York pour y vivre parce qu'ils aiment la vie dans cette ville ou parce que leurs entreprises distantes demandent une représentation dans ce centre financier. Les revenus de New York sont dans une grande mesure issus du pays dans son ensemble. Un flux continu de richesses s'établit vers la grande cité en provenance des mines, des usines et des sociétés de chemin de fer à l'extérieur de New York1.

En 1912, pour le résultat de ses travaux consistant à réconcilier les nations par l'arbitrage et la coopération, Elihu Root reçut le prix Nobel de la paix.

À l'éclatement de la Première Guerre mondiale, Root s'opposa à la politique de neutralité du président Wilson (Woodrow Wilson). Il soutint Wilson dès que les États-Unis entrèrent en guerre.

En juin 1916, Root a été proposé pour la nomination présidentielle des républicains mais il déclina l'offre, déclarant qu'il était trop vieux pour porter le fardeau de la présidence2. À la convention républicaine, Root atteint son pic de popularité avec 103 votes au premier tour de scrutin. La nomination du candidat des Républicains pour les présidentielles alla à Charles Evans Hughes, qui perdit les élections face au Démocrate Woodrow Wilson.

En juin 1917, à l'âge de 72 ans, il fut envoyé en Russie par le président Wilson pour organiser la coopération américaine avec le nouveau gouvernement révolutionnaire. Le membre de l'AFL James Duncan (responsable syndical), le socialiste Charles Edward Russell, le général Hugh L. Scott, l'amiral James H. Glennon, le banquier new-yorkais S.R. Bertron, John Mott et Charles Richard Crane étaient membres de la Mission Root. Ils voyagèrent depuis Vladivostok à travers la Sibérie dans le train de l'ancien tsar Nicolas II de Russie. Root resta à Petrograd à peu près un mois, et ne fut pas très impressionné par ce qu'il vit. Les Russes, dit-il, « sont sincèrement, chaleureusement, de braves gens mais désorientés, et choqués ». Il résuma sa position face au gouvernement Provisoire d'une manière très tranchée : « pas de combat, pas de prêts » en référence au conflit en cours avec l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale.

Après la Première Guerre mondiale, Root soutint la Société des Nations et participa à la commission de juristes, qui créa la Cour permanente de justice internationale (Cour internationale de justice). En 1922, le président Warren G. Harding le nomma délégué à la conférence internationale sur la limitation des armements. Il fut le président fondateur du Conseil des relations étrangères (Council on Foreign Relations), créé en 1921 à New York.

Root travailla avec Andrew Carnegie sur des programmes en faveur de la paix internationale et les progrès de la science. Il fut le premier président de la « Carnegie Endowment for International Peace ». Il aida à la création de l'« American Society of International Law » en 1906. Il fut parmi les fondateurs de l'Institut du droit américain (« American Law Institute » ) en 1923. Par ailleurs, il aida à créer l'Académie de droit international de La Haye aux Pays-Bas.

Root remplit aussi les fonctions de vice-président de l'American Peace Society, qui publie World Affairs, la plus vieille revue américaine sur les relations internationales.

Outre le prix Nobel de la Paix, Root a été récompensé par le Grand Cordon de l'Ordre de la Couronne de Belgique et a été fait grand commandeur de l'Ordre de George Ier de Grèce. Il était un cousin éloigné d'Henry Luce (la mère d'Henry Luce était Elizabeth Middleton (née Root) dont l'arrière-grand-père était Elihu ROOT (c1772-1843)). Avant sa mort, Root était le dernier membre du cabinet McKinley encore en vie.

Root décéda en 1937 à New York, entouré par sa famille. Il est inhumé au cimetière d'Hamilton College. Sa maison achetée en 1893, a été proclamée National Historic Landmark (lieu officiellement considéré comme ayant un intérêt historique de portée nationale) en 1972.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un petit-fils d'une cousine au 18e degré d'Elihu Root, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Guillaume Roger De Beaufort, Vicomte de Beaufort (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Marie De Chambon (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 18e génération d'Elihu Root, Cousin célèbre

      • des ancêtres à la 20e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

  • Né le 28 décembre 1856 - Staunton (Virginie - USA)

  • Décédé le 3 février 1924 - Washington (District of Columbia - USA) , à l’âge de 67 ans

  • 28ème Président des Etats Unis, Prix Nobel de la Paix

Thomas Woodrow Wilson, né à Staunton (Virginie) le 28 décembre 1856 et mort à Washington, D.C. le 3 février 1924, est le vingt-huitième président des États-Unis. Il est élu pendant deux mandats consécutifs de 1913 à 1921. Il lance l’idée d’une instance de coopération internationale, la Société des Nations, que les États-Unis n'intégreront jamais. Le prix Nobel de la paix lui est décerné en 1919.

Thomas Woodrow Wilson naît le 28 décembre 1856 à Staunton, en Virginie. Son père est pasteur de l'église presbytérienne et le jeune Woodrow reçoit une éducation fortement imprégnée de ces croyances ; il est aussi marqué par ses souvenirs de la Guerre de Sécession et les désastres qu’elle a entraînés. À 19 ans, il entre à l'université de Princeton puis commence des études de droit. Il s'installe en tant qu'avocat mais au bout d'un an il reprend ses études et se tourne vers l'histoire et les sciences politiques. Il présente sa thèse de doctorat à 30 ans ; une analyse en faveur d'un plus grand pouvoir de l'exécutif au sein du gouvernement central qui devint un classique des études en sciences politiques. Influencé par des théoriciens britanniques comme Edmond Burke, Wilson est un libéral nostalgique de la pureté démocratique des premières années de la République. Il se destine à une carrière de professeur d'histoire mais rêve de s'engager en politique. En 1902, il devient président de l'université de Princeton et se lance dans une vaste réforme du système d'enseignement. Le Parti démocrate le contacte en 1910 et le présente en tant que candidat au poste de gouverneur de l'État du New-Jersey. Il est élu et, en à peine un an, se lance dans une réforme des lois électorales, désignation des candidats par des élections primaires directes, afin d’empêcher les machinations politiques. Il se fait rapidement remarquer par les chefs du parti au niveau national et réussit à se faire désigner candidat du Parti démocrate en 1912. Son colistier est un gouverneur de l'Indiana dont la notoriété reste désormais liée à cette remarque : « la seule chose dont ce pays a besoin, c'est d'un bon cigare à 5 cents ». Sa campagne électorale est basée sur l'élimination des conglomérats industriels, la création d'un impôt fédéral sur le revenu et des élections sénatoriales au suffrage universel. Il s'oppose ainsi à Theodore Roosevelt qui est partisan d'un pouvoir présidentiel fort, garant des libertés, alors qu'il défend la concurrence comme facteur d'équilibre. L’élection présidentielle de 1912 est une vraie triangulaire entre le candidat du Parti démocrate, le président sortant et candidat du Parti républicain et enfin Theodore Roosevelt qui fonde son propre Parti progressiste quand il ne peut obtenir la nomination du Parti républicain. Woodrow Wilson est élu grâce à la division au sein du Parti républicain ; le total des votes de Taft et de Roosevelt est en effet supérieur à celui obtenu par Wilson

Wilson a une vision idéaliste des relations entre les nations5. Il pense que le modèle américain peut être exporté car les peuples ont envie de démocratie. Il fait ainsi pression sur le gouvernement britannique pour une issue pacifique durant les troubles consécutifs à l'insurrection de Pâques 1916 en Irlande. Toutefois Woodrow Wilson n’hésite pas à ordonner des interventions armées en Amérique centrale et dans les Caraïbes pour faciliter le transfert. Il déclarait, en 1901 : « No Nation can live any longer to itself and the West would necessarely dominate the East. The East is to be opened and transformed, whether we will it or no ; the standards of the West are to be imposed upon it"6 : " Il n'est de nation encore capable de se refermer sur elle-même et l'Ouest finirait nécessairement par dominer l'Est. L'Est doit être ouvert et transformé, qu'on le veuille ou non ; les standards de l'Ouest ont à être imposés à celui-ci."

À Haïti, il fait intervenir les Marines le 28 juillet 1915 à la suite de l'assassinat du président et dictateur Vilbrun Guillaume Sam. Sous la supervision des Marines, la législature d'Haïti élit le candidat de Wilson, Philippe Sudre Dartiguenave, qui signera un traité faisant de jure d'Haïti un protectorat américain. Au Nicaragua, des troupes américaines seront stationnés dans le pays tout au long de l'administration Wilson, choisissant le président nicaraguayen et forçant le pays à la signature du Traité Bryan-Chamorro portant principalement sur le canal de Panama.

À la révolution de février 1917 la Russie devient une république socialiste dirigée par Kerenski, mais en octobre 1917, un coup d'État bolchevik met au pouvoir un gouvernement intransigeant, celui de Lénine, qui décide de faire la paix avec l'Allemagne. Face à cette situation, les Alliés décidèrent d'intervenir en Russie sous prétexte de sauver les légions tchèques (soldats austro-hongrois prisonniers en Russie) et d'empêcher les Allemands ou les Bolcheviques de s'emparer de l'armement allié envoyé pour soutenir l'effort de guerre russe. Wilson envoya des forces armées à Vladivostok pour aider au retour des prisonniers tchèques et slovaques reculant vers l'est (face à l'avance de l'Armée rouge) le long de la voie du transsibérien. Les troupes américaines débarquèrent également à Arkhangelsk pour sécuriser les fournitures envoyées aux forces tsaristes. Bien que n'ayant pas été envoyées pour affronter les Bolcheviques, les forces américaines eurent plusieurs engagements contre l'Armée rouge. Wilson retira la majeure partie de ces forces en avril 1920 mais à Vladivostok, certaines restèrent jusqu'en 1922.

Le premier mandat de W. Wilson est marqué par son attitude vis-à-vis du conflit qui éclate en Europe, qui deviendra la Première Guerre mondiale. Tout en poursuivant une politique d'accroissement des forces militaires pour faire face à un éventuel engagement forcée, les États-Unis tentent de rester neutres et font des tentatives de paix car 15 % de la population américaine est née dans un des pays en guerre et une majorité a des attaches familiales dans ces mêmes pays. Woodrow Wilson envoie une note à tous les belligérants le 18 décembre 19168. Il leur demande de préciser leurs buts de guerre9 et se présente comme intermédiaire entre les pays. Mais l'Allemagne, qui s'oppose à toute médiation américaine, refuse également de préciser ses buts de guerre et rejette la proposition le 26 décembre10. En 1917, soit trois ans après le début du conflit, les États-Unis interviennent massivement dans la guerre en Europe à la suite de la guerre sous-marine à outrance et du télégramme Zimmermann. La mobilisation de l'économie et de l'industrie est totale et les volontaires s'engagent pour rejoindre les conscrits dans l'armée. En janvier 1918, alors que la Première Guerre mondiale n'est pas terminée, le président Wilson adresse un message au congrès des États-Unis, qui doit garantir la paix. Ce discours des 14 points (« The world must be made safe for democracy »), prononcé au nom du « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes », réclame notamment la création d'une « Société des Nations » (SdN). Les autres points servent de base au traité de Versailles de 1919. Wilson demande : la fin de la diplomatie secrète ; la liberté de navigation et de circulation ; la libéralisation du commerce ; la réduction des armements ; le règlement des rivalités coloniales ; l'évacuation de la Russie ; l'évacuation de la Belgique ; l'évacuation de la Roumanie, de la Serbie et du Monténégro ; la restitution de l'Alsace-Lorraine à la France ; la rectification des frontières italiennes ; l'autonomie des peuples non allemands d'Autriche-Hongrie ; l'autonomie des peuples non turcs de l'Empire ottoman ; la refondation d'une Pologne indépendante avec accès à la mer. la création d'une association des nations. Les principes wilsoniens peuvent être résumés en trois termes : autodétermination des peuples, liberté et paix. Le discours des 14 points est diffusé dans les colonies où il suscite des espoirs de libération. En juin 1918, plus de deux millions de soldats américains sont engagés dans la guerre et la victoire est acquise. W. Wilson espère alors modifier radicalement l'ordre mondial, promouvoir les démocraties et la paix. Il participe aux négociations avec les trois autres puissances européennes victorieuses (le Royaume-Uni, la France et l'Italie) qui se terminent par le Traité de Versailles (1919). La ratification du traité se heurte à l'opposition du Sénat et Wilson se lance dans une campagne de discours dans les principales villes des États-Unis pour promouvoir le traité et sa « Ligue des nations ». Sa santé en pâtit et une attaque le laisse à moitié paralysé. Il finira son mandat reclus dans la Maison-Blanche en faisant transmettre ses ordres par sa femme et une petite équipe de fidèles.

Bien que membre du Parti démocrate et concurrent de Theodore Roosevelt, républicain progressiste, dans la course à la présidence, Wilson et lui ont un programme dont les objectifs, sinon les moyens, sont similaires. Sur bien des points il continue sa politique en luttant contre les grands conglomérats industriels et financiers, en renforçant le pouvoir du gouvernement fédéral et même en mettant en place un service chargé des parcs nationaux. Wilson est aussi le créateur du système bancaire actuel. Il met en place la « Réserve fédérale », autorité qui régule la quantité d'argent en circulation et le taux d'intérêt de base dans le pays et qui définit les conditions permettant aux banques de disposer de fonds permettant d'accorder des prêts. Durant son mandat, la Constitution des États-Unis est amendée trois fois : le 8 avril 1913, le XVIIe amendement impose l'élection des sénateurs au suffrage universel direct, ce qui n'était pas le cas dans tous les États de l'Union ; en octobre 1919, le XVIIIe amendement institue la prohibition de la fabrication, de la distribution et de la vente d'alcool (une loi postérieure en interdira la consommation) ; en août 1920, le XIXe amendement accorde le droit de vote aux femmes. Lorsqu’en mai 1915, un sous-marin allemand coule un navire britannique, le Lusitania, dont une partie des passagers sont américains, l’incident génère un fort ressentiment anti-allemand. C’est dans ce climat que se déroulent les élections de 1916 où le Parti socialiste monte une campagne virulente contre l'engagement américain dans la guerre. Son audience est limitée sur le plan national mais il obtient plus de 20 % des voix dans certaines villes de la côte Est, dont New York. Les libertés individuelles sont attaquées par le passage de lois interdisant la critique du gouvernement et les américains d'origine germanique font souvent l'objet d'agressions de la part de la population. La politique intérieure est aussi influencée par l'attitude des américains d'origines allemande et irlandaise qui soutiennent leurs compatriotes opposés en Europe aux britanniques. Par contre la mobilisation des hommes pour faire la guerre permet aux femmes de tenir un plus grand rôle dans l’économie et la politique. Le XIXe amendement leur donne le droit de vote. Les mandats de Wilson sont aussi marqués par les lois, auxquelles il s’opposera sans succès, limitant fortement l’immigration à partir des pays d’Asie et celle obligeant les immigrants à subir un test pour éliminer les illettrés.

Woodrow Wilson, dont l'épouse affirmait faire partie de la lignée des descendants de la célèbre Pocahontas, est aussi le premier président à désigner à la Cour suprême des États-Unis (les juges sont nommés à vie), un juge appartenant à la minorité juive, Louis Brandeis. S'il n'était donc pas raciste envers les Amérindiens, ni antisémite, il était en revanche raciste envers les Afro-Américains11,12,13 : durant ses mandats il conforte les blancs du Sud dans une idéologie ségrégationniste. W.E.B. Du Bois dénonçant dans le journal NAACP la ségrégation que subissent les noirs dans le Sud. Woodrow Wilson répond « Segregation is not a humiliation but a benefit, and ought to be so regarded by you gentlemen » : « La ségrégation n'est pas une humiliation, mais un avantage, et devrait être considéré comme tel par vous, messieurs ». Parlant de l'Histoire du peuple américain, Wilson déclare : « The white men were roused a mere instinct of self-preservation… until at last there had sprung into existence a great Ku Klux Klan, a veritable empire of the South to protect the southern country » : « Les hommes blancs ont développé un instinct simple d'auto-préservation… jusqu'à ce qu'enfin ils fassent naître un grand Ku Klux Klan, un véritable empire du Sud pour protéger le Sud du pays ». Ainsi, malgré les nécessités du service militaire national, les 400 000 soldats noirs ont été affectés dans des régiments particulièrement exposés ou, au contraire, relégués à des tâches considérées alors subalternes. Dans la marine, par exemple, ce sont les noirs qui sont aux cuisines.

Wilson transforme fondamentalement le rapport de force entre les pouvoirs législatifs et exécutifs en donnant la prééminence à ce dernier. Le président devient un acteur majeur de la politique américaine et en devient responsable. Wilson abandonne le pouvoir en 1921. Il se retire dans sa maison de Washington, handicapé par sa paralysie et un début de cécité. Il continue malgré tout à soutenir son idée de « Ligue des nations » en publiant un livre et des articles. Il meurt le 3 février 1924 et sera inhumé dans la cathédrale nationale de Washington.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un descendant à la 6e génération d'un cousin au 17e degré de Thomas Woodrow Wilson, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Charles De Valois, Ancêtre célèbre (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Marguerite D'anjou (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 17e génération de Thomas Woodrow Wilson, Cousin célèbre

      • des ancêtres à la 23e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

  • Né le 10 octobre 1861 - Store Frøen (Norvège)

  • Décédé le 13 mai 1930 - Lysaker (Norvège) , à l’âge de 68 ans

  • Explorateur, homme d'Etat, diplomate, prix Nobel de la Paix

Fridtjof Wedel-Jarlsberg Nansen, né le 10 octobre 1861 à Store Frøen près de ChristianiaNote 1 et mort le 13 mai 1930 dans sa propriété de Polhøgda à Lysaker dans la commune de Bærum, est un explorateur polaire, scientifique, homme d'État et diplomate norvégien.

Champion de ski et de patinage sur glace dans sa jeunesse, il dirige la première traversée de l'intérieur du Groenland en 1888 et acquiert une renommée internationale après avoir atteint un record de latitude nord de 86°13' lors de son expédition au pôle Nord de 1893 à 1896.

Bien qu'il prenne sa retraite de l'exploration après son retour en Norvège, ses techniques et ses innovations dans la locomotion, l'équipement et les vêtements adaptés au milieu polaire ont influencé toute une série d'explorations ultérieures de l'Arctique et de l'Antarctique.

Nansen étudie la zoologie à l'université de Christiania et travaille ensuite en tant que conservateur au musée de Bergen où ses travaux sur le système nerveux des animaux marins lui valent un doctorat.

Il aide à établir les théories modernes de la neurologie. Après 1896, son principal sujet d'étude devient l'océanographie et, dans le cadre de ses recherches, il fait de nombreuses expéditions scientifiques, principalement dans l'océan Atlantique Nord, et contribue au développement d'équipements océanographiques modernes.

Connu comme l'un des plus éminents citoyens de son pays, Nansen s'est prononcé en 1905 pour la fin de l'union de la Norvège et de la Suède et contribue à persuader le prince Charles de Danemark — futur Haakon VII de Norvège — d'accepter le trône de l'État nouvellement indépendant.

Entre 1906 et 1908, il sert comme représentant de la Norvège à Londres, où il aide à négocier le traité qui garantit l'intégrité du statut indépendant de la Norvège. Dans la dernière décennie de sa vie, Nansen se consacre essentiellement à la Société des Nations, après sa nomination en 1921 en tant que Haut-commissaire pour les réfugiés.

En 1922, il reçoit le prix Nobel de la paix pour son travail au nom des victimes déplacées de la Première Guerre mondiale et des conflits liés. Parmi les initiatives qu'il introduit se trouve le « passeport Nansen » pour les apatrides, un certificat reconnu par plus de cinquante pays.

Il travaille pour le compte des réfugiés jusqu'à sa mort soudaine en 1930, après que la Société eut établi l'Office international Nansen pour les réfugiés afin de s'assurer que ses travaux se poursuivent. Cet office reçoit le prix Nobel de la Paix en 1938.

Nansen est honoré par de nombreuses nations et par de nombreux toponymes, en particulier dans les régions polaires.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un descendant à la 4e génération d'une cousine au 19e degré de Fridtjof Nansen, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Charles De Valois, Ancêtre célèbre (4 liens de parenté)

    • Voir

    • Marguerite D'anjou (4 liens de parenté)

    • sont en même temps

    • des ancêtres à la 19e génération de Fridtjof Nansen, Cousin célèbre

    • des ancêtres à la 23e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 27 août 1865 - Marietta (Ohio - USA)

    • Décédé le 23 avril 1951 - Evanston (Illinois) , à l’âge de 85 ans

    • Vice President des Etats Unis

Charles Gates Dawes (1865–1951) est un homme politique américain, 30e vice-président des États-Unis, de 1925 à 1929, et prix Nobel de la paix 1925.

Charles Dawes est né le 27 août 1865 à Marietta, Ohio. Diplômé en droit à l'université de Cincinnati, il est admis au barreau et s'installe à Lincoln, Nebraska à partir de 1887.

Il exercera par la suite diverses fonctions officielles dans la banque ou au Département du Trésor. En 1902, il tente de se faire élire sénateur mais échoue.

Durant la Première Guerre mondiale, il sert son pays au grade de général de brigade. Il agit notamment comme acheteur pour le corps expéditionnaire du général Pershing en France.

En 1921, il est nommé directeur du nouveau bureau du budget, puis, en 1923, il préside la Commission des réparations alliée et participe activement à la restauration et à la stabilisation de l'économie allemande (plan Dawes). Ce plan veut contribuer à la réorganisaton des finances allemandes, avec l'aide de prêts américains, dans le but d'éviter l'effondrement immédiat de l'économie européenne.

Les efforts de Dawes lui vaudront le Prix Nobel de la paix en 1925. Le 5 novembre 1924, Charles Dawes, un républicain, est élu vice-président des États-Unis au côté du président Calvin Coolidge.

Il entre en fonction le 4 mars 1925. À la fin de son mandat le 3 mars 1929, il devient ambassadeur des États-Unis au Royaume-Uni, poste qu'il quitte en 1932.

Il retourne ensuite dans le monde de la finance et des banques jusqu'à sa mort le 23 avril 1951 à Evanston, Illinois. Il est enterré au cimetière de Rosehill à Chicago, Illinois.

Pianiste et compositeur à ses heures perdues, Charles Dawes a composé en 1912 la Mélodie en A Majeur, adaptée plus tard sous le titre It's All In The Game et enregistrée par des artistes tels que Tommy Edwards, Van Morrison, Cliff Richard ou Elton John.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un fils d'une cousine au 21e degré de Charles Gates Dawes, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Mahaut De Brabant (2 liens de parenté)

    • est en même temps

      • une ancêtre à la 21e génération de Charles Gates Dawes, Cousin célèbre

      • une ancêtre à la 22e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 16 octobre 1863 - Birmingham (Angleterre)

    • Décédé le 17 mars 1937 - Londres (Angleterre) , à l’âge de 73 ans

    • Secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Prix Nobel de la Paix

Sir Austen Chamberlain (né à Birmingham le 16 octobre 1863 et mort à Londres le 17 mars 1937) est un homme politique britannique. Il est le fils d'un premier mariage de Joseph Chamberlain, et demi-frère de Arthur Neville Chamberlain (né lui d'un second mariage). Après des études à la Rugby School puis au Trinity College (Cambridge), Chamberlain voyage en Europe, notamment en France et à Berlin. Il fut le chef du parti unioniste - partisan du maintien de l'union et de la Grande-Bretagne- puis dirigeant du Parti conservateur. De retour à Londres, il est élu député conservateur à la Chambre des communes en 1892, nommé Chancelier de l'Échiquier (1903-1905, 1919-1921), secrétaire d'État de l'Inde (1915-1917), membre du Cabinet de guerre (1918-1919). Il est ensuite ministre des Affaires étrangères entre 1925 et 1929 et est l'un des instigateurs pour le Royaume-Uni, avec Gustav Stresemann et Aristide Briand, des Accords de Locarno de 1925, qui lui valent le Prix Nobel de la paix cette même année.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un descendant à la 4e génération d'une cousine au 19e degré de Joseph Austen Chamberlain, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Charles De Valois, Ancêtre célèbre (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Marguerite D'anjou (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 19e génération de Joseph Austen Chamberlain, Cousin célèbre

      • des ancêtres à la 23e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 22 décembre 1856 - Postdam (Etats Unis)

    • Décédé le 21 décembre 1937 - Saint Paul (Etats Unis) , à l’âge de 80 ans

    • Sénateur, Prix Nobel de la Paix

Frank Billings Kellogg (22 décembre 1856 – 21 décembre 1937) était un politicien et homme d'État américain, sénateur républicain du Minnesota de 1917 à 1923, Secrétaire d'État de 1925 à 1929 et Prix Nobel de la paix en 1929. Il est né à Potsdam (New York), et sa famille a déménagé dans le Minnesota en 1865. Il commença à exercer le droit à Rochester (Minnesota) en 1877. Il fut le procureur de la ville de Rochester de 1878 à 1881 et procureur du comté d'Olmsted de 1882 à 1887. Il déménagea à Saint Paul (Minnesota) en 1887. Kellogg fut élu sénateur républicain du Minnesota et exerça son mandat du 4 mars 1917 au 3 mars 1923. Il fut délégué à la Cinquième conférence internationale des États américains, à Santiago du Chili en 1923, et servit comme Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire au Royaume-Uni de 1923 à 1925. Il fut Secrétaire d'État sous la présidence de Calvin Coolidge de 1925 à 1929. En tant que Secrétaire d'État, il a donné son nom au pacte Briand-Kellogg signé en 1928. Kellogg reçut le Prix Nobel de la paix en 1929. Il était juge associé à la Cour permanente de justice internationale de 1930 à 1935. Il mourut à Saint Paul.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un cousin au 22e degré d'un parent de Frank Billings Kellogg, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Mahaut De Brabant (2 liens de parenté)

    • est en même temps

      • une ancêtre à la 23e génération de Frank Billings Kellogg, Cousin célèbre

      • une ancêtre à la 22e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Née le 6 septembre 1860 - Evansville (Illinois - USA)

    • Décédée le 21 mai 1935 - Chicago (Illinois-USA) , à l’âge de 74 ans

    • Prix Nobel de la Paix 1931, sociologue, philosophe et écrivain

Jane Addams est une réformatrice sociale, sociologue, philosophe et écrivain américaine, née à Cedarville (Illinois) le 6 septembre 1860 et morte à Chicago le 21 mai 1935.

Jane Addams est la créatrice de l’Aide sociale publique aux États-Unis. En 1889, elle crée à Chicago un centre d’œuvres sociales pour les immigrants européens nommée « Hull House ». En 1923, elle accomplit le tour du monde en donnant des conférences. Elle s'implique également dans le mouvement qui revendique le droit de vote pour les femmes.

Elle obtient le Prix Nobel de la paix en 1931, partagé avec Nicholas Butler, pour ses actions sociales dans le domaine de l’éducation, de la prévention médicale et de la santé et pour ses efforts en vue de l’amélioration des conditions de travail et d’éducation des femmes.

Elle fut présidente de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (LIFPL-WILFP), de 1915 à 1935 et membre de la branche américaine du Mouvement International de la Réconciliation.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un descendant à la 5e génération d'un cousin au 16e degré de Jane Addams, Cousine célèbre.

  • En effet,

    • Olivier De Clisson, Ancêtre célèbre (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Catherine De Laval (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 16e génération de Jane Addams, Cousine célèbre

      • des ancêtres à la 21e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 14 septembre 1864

    • Décédé le 24 novembre 1958 , à l’âge de 94 ans

    • Homme politique, diplomate et avocat britannique, Prix Nobel de la Paix

Edgar Algernon Robert Gascoyne-Cecil (14 septembre 1864 – 24 novembre 1958), connu comme Lord Robert Cecil de 1868 à 1923, 1er vicomte Cecil de Chelwood, est un homme politique, diplomate et avocat britannique. Il est lauréat du prix Nobel de la paix en 1937.

Lord Robert Cecil était le sixième enfant de Robert Arthur Talbot Gascoyne-Cecil qui fut trois fois premier ministre de Grande-Bretagne : de 1885 à 1886, en 1892 et de 1895 à 1902. Lord Robert Cecil est un des architectes de la Société des Nations et un de ses défenseurs, ce qui lui valut le prix Nobel en 1937. Il fut également membre du Royal Institute of International Affairs. Il fut en 1935 avec Pierre Cot un des fondateurs du Rassemblement universel pour la paix

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un descendant à la 4e génération d'une cousine au 19e degré d'Edgar Algernon Robert Gascoyne-Cecil, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Charles De Valois, Ancêtre célèbre (4 liens de parenté)

    • Voir

    • Marguerite D'anjou (4 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 19e génération d'Edgar Algernon Robert Gascoyne-Cecil, Cousin célèbre

      • des ancêtres à la 23e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 2 octobre 1871 - Overton County (Tenneesee - USA)

    • Décédé le 23 juillet 1955 - Washington (Maryland-USA) , à l’âge de 83 ans

    • Secrétaire d'Etat, Prix Nobel de la Paix

Cordell Hull (2 Octobre, 1871 - Le 23 Juillet, 1955) était un homme politique américain de l' État américain du Tennessee . Il est surtout connu comme le plus ancien secrétaire d'État , qui occupe le poste pendant 11 ans (1933-1944) dans l'administration du président Franklin Delano Roosevelt pendant la majeure partie de la Seconde Guerre mondiale . Hull a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1945 pour son rôle dans l'établissement de l' Organisation des Nations Unies , et a été renvoyé par le président Roosevelt comme le «père de l'Organisation des Nations Unies».

Hull est né dans une cabane en rondins dans Olympus, Tennessee , qui fait maintenant partie de comté de Pickett, Tennessee , mais faisait alors partie de Overton Comté . Il était le fils d'Elizabeth (née Riley) et William Pascal Hull. Il est devenu le président élu du comté de Clay Parti démocratique à l'âge de 19 ans.

En 1891, diplômé de Hull Cumberland faculté de droit à l'Université de Cumberland à la suite de ses études à l' Université nationale normale (plus tard fusionné avec l'université de Wilmington, Ohio ) et a été admis à la barre . Il a servi dans la Chambre des Représentants du Tennessee de 1893 à 1897 Au cours de la guerre hispano-américaine , il a servi dans Cuba comme un capitaine dans la quatrième régiment d'infanterie volontaire du Tennessee.

Hull a servi 11 termes de la Chambre des Représentants des Etats-Unis (1907-1921 et 1923-1931) et est l'auteur des impôts sur le revenu fédéral des lois de 1913 et 1916 et l' impôt sur ​​les successions de 1916 Après une défaite électorale en 1920, Hull a servi comme président de le Comité national démocrate . Il a été élu à la Sénat en 1930, mais il a démissionné après avoir été nommé secrétaire d'État en 1933.

En 1933, Hull a été nommé secrétaire d'État par Franklin D. Roosevelt; il a servi 11 ans avant de prendre sa retraite de la fonction publique. Hull est devenue la force sous-jacente et de l'architecte dans la création de l' Organisation des Nations Unies , la rédaction, avec son personnel, la Charte des Nations Unies , à la mi-1943. Il a démissionné en tant que secrétaire d'Etat en Novembre 1944 en raison de la santé défaillante.

En 1945, Cordell Hull a reçu le prix Nobel de la paix pour "co-initier l'Organisation des Nations Unies».

Hull est mort après avoir subi plusieurs accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques en 1955 à Washington, DC , et est enterré dans le caveau de la chapelle de Saint-Joseph d'Arimathie dans la cathédrale nationale de Washington , qui est un épiscopale église.

Il est maintenant un musée Cordell Hull situé à proximité de son lieu de naissance dans Byrdstown, Tennessee , qui abrite ses papiers et autres souvenirs.

Hull est né dans l'Olympe, le comté de Pickett, Tennessee , troisième des cinq fils de William pascal Hull (1840-1923) et Mary Elizabeth Riley Hull (1841-1903). Ses frères ont été nommés Oreste (1868), Sanadius (1870), Wyoming (1875), et Roy (1881).

Le père de Hull aurait traqué et tué un homme à cause d'une querelle de sang . [ 2 ] Sa mère était un descendant d'Isaac Riley qui a obtenu 200 acres (0,81 km 2 ) dans Pickett County près de Byrdstown pour le service de guerre révolutionnaire (ce pays est encore dans la famille), ainsi que Samuel Wood, qui a immigré de Leicestershire, en Angleterre à bord du navire Hopewell et combattu dans la milice de Virginie. La famille de la mère de Hull (Riley - Wood) a la distinction DAR des ancêtres les plus documentés pour avoir combattu dans la guerre révolutionnaire. [ citation nécessaire ] Hull a consacré une section dans ses mémoires "Cabin sur la Colline» à dissiper une vieille rumeur que sa mère faisait partie indienne Cherokee, et l'histoire documentée ultérieure de la famille a confirmé son ascendance.

Hull a fréquenté le collège de 1889 à 1890, à l'âge de 19 ans, Hull est devenu le président élu du comté de Clay Parti démocratique . En 1891, il est diplômé de Cumberland faculté de droit à l'Université de Cumberland et a été admis à la barre . Il a servi dans la Chambre des Représentants du Tennessee de 1893 à 1897.

Au cours de la guerre hispano-américaine , Hull servi dans Cuba en tant que capitaine dans le quatrième régiment d'infanterie volontaire du Tennessee.

À l'âge de 45 ans, en 1917, il épousa une veuve Rose Frances (Witz) Whitney Hull (1875-1954), d'une famille juive autrichienne de Staunton, en Virginie; le couple n'avait pas d'enfants. Mme Hull est mort à 79 ans, dans Washington, DC , en 1954.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un descendant à la 5e génération d'un cousin au 24e degré de Cordell Hull, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Henri De Huntingdon (6 liens de parenté)

    • Voir

    • Adelaide De Warenne (6 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 24e génération de Cordell Hull, Cousin célèbre

      • des ancêtres à la 29e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 4 janvier 1875 - Keysersberg (68)

    • Décédé le 4 septembre 1965 - Lambaréné (Gabon) , à l’âge de 90 ans

    • Médecin, théologien protestant et musicologue français, prix Nobel de la Paix

Médecin, théologien protestant et musicologue français, prix Nobel de la Paix en 1952

Schweitzer, Albert (1875-1965), théologien protestant, philosophe, médecin et musicologue français, prix Nobel de la paix.

Né à Kaysersberg, dans l'Alsace alors allemande (aujourd'hui dans le Haut-Rhin), le 14 janvier 1875, Schweitzer fit ses études supérieures à la Sorbonne et aux universités de Strasbourg et de Berlin. Il fut nommé vicaire adjoint de l'église Saint-Nicolas de Strasbourg en 1900 et directeur du séminaire protestant l'année suivante. Organiste réputé, il fut également un grand expert dans l'art de construire les orgues.

Il écrivit de nombreux ouvrages consacrés à la musique, dont le célèbre Jean-Sébastien Bach, le musicien poète, publié en 1905. Soulignant le caractère religieux de la musique de Bach, Schweitzer préconisa dans cet ouvrage un style d'interprétation neuf, simple et dépouillé, qui détermina par la suite la manière de jouer les œuvres de Bach. Les écrits religieux Schweitzer acquit sa réputation de théologien en publiant Recherches sur la vie de Jésus (1906) et la Mystique de l'apôtre Paul (1930), ouvrages dans lesquels il mit en lumière les croyances eschatologiques du Christ et des auteurs des Écritures.

Médecine et philosophie De 1905 à 1913, Schweitzer étudia la médecine et la chirurgie à l'université de Strasbourg. En 1913, il partit à Lambaréné, en Afrique-Équatoriale française (aujourd'hui au Gabon), comme médecin missionnaire et fonda un hôpital où il soigna deux mille patients dès la première année.

En tant que citoyen allemand, Schweitzer fut interné en France en 1917-1918. Pendant son incarcération, il écrivit Kulturphilosophie (1923), une étude philosophique de la civilisation. Il y aborda la pensée éthique à travers l'histoire et invita ses contemporains à mettre en œuvre une philosophie de respect de la vie.

Schweitzer resta en Europe jusqu'en 1924, puis retourna en Afrique, où il reconstruisit et aménagea son hôpital pour y recevoir des milliers de patients africains, dont trois cents lépreux. Pour donner des conférences et des récitals d'orgue, il retournait fréquemment en Europe.

En 1952, il reçut le prix Nobel de la paix. Son œuvre comprend de nombreux ouvrages, parmi lesquels une étude théologique Reich Gottes und Christentum («Le royaume de Dieu et le christianisme», 1967) et son autobiographie.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un fils d'une cousine au 22e degré d'Albert Schweitzer, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Henri De Brabant (2 liens de parenté)

    • est en même temps

      • un ancêtre à la 22e génération d'Albert Schweitzer, Cousin célèbre

      • un ancêtre à la 23e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 31 décembre 1880 - Uniontown (Pennsylvanie - USA)

    • Décédé le 16 octobre 1959 - Washington (District of Columbia - USA) , à l’âge de 78 ans

    • Soldat américain et homme d'État célèbre

George Catlett Marshall, Jr., est né dans une famille de classe moyenne dans Uniontown, en Pennsylvanie , le fils de George Catlett Marshall, Sr. et Laura Emily (née Bradford) Marshall. Marshall était un descendant d'une vieille famille Virginienne , ainsi que d'un parent éloigné de l'ancien juge en chef John Marshall . Marshall est diplômé de l' Institut Virginia Military (VMI), où il a été initié à la Kappa Alpha Ordre , en 1901.

George Catlett Marshall, Jr. (31 Décembre 1880 - 16 Octobre, 1959) était un soldat américain et homme d'État célèbre pour ses rôles de leadership au cours de la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide. Il était chef d'état-major de l'armée des États-Unis , le secrétaire d'État , et le troisième secrétaire à la Défense . Il a été salué comme l' "organisateur de la victoire" par Winston Churchill pour son leadership de la victoire alliée dans la Seconde Guerre mondiale, Marshall a été le chef de l'armée des États-Unis d'état-major pendant la guerre et le conseiller militaire en chef pour le président Franklin D. Roosevelt .

Le nom de Marshall a été donnée au plan Marshall , après un discours d'ouverture, il a présenté en tant que Secrétaire d'Etat à l'Université de Harvard dans le Juin de 1947 Le discours a recommandé que les Européens créent collectivement leur propre plan pour la reconstruction de l'Europe après la Seconde Guerre mondiale, notant que « Il est logique que les Etats-Unis fassent tout ce qu'ils peuvent faire pour aider à rétablir la santé économique normale dans le monde ". Le Département d'Etat a développé la plupart du plan, et Truman était assez malin pour laisser le nom de Marshall être attaché à elle. Contrairement à Truman, Marshall a été largement admiré par les membres des deux partis politiques. Marshall a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1953 pour le plan, qui visait à la reprise économique de l'Europe occidentale après la Seconde Guerre mondiale.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un cousin au 22e degré de George Catlett Marshall, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Mahaut De Brabant (4 liens de parenté)

    • Voir

    • Elzéar De Sabran (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Cécile D'agoult (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 22e génération de George Catlett Marshall, Cousin célèbre

      • des ancêtres à la 22e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

Cousin célèbre , Premier Ministre Du Canada (19e, 22 avril 1963 - 20 avril 1968), Prix Nobel de la Paix (1957)

    • Né le 23 avril 1897 - Newtonbrook (Canada)

    • Décédé le 27 décembre 1972 - Ottawa (Canada) , à l’âge de 75 ans

    • Premier ministre du Canada, Prix Nobel de la paix en 1957

Lester Bowles Pearson (parfois surnommé « Mike »), né le 23 avril 1897 et mort le 27 décembre 1972, est un diplomate, homme politique et un homme d'État canadien, lauréat du Prix Nobel de la paix en 1957. Il a été le 14e Premier ministre du Canada du 22 avril 1963 au 20 avril 1968, dirigeant deux gouvernements minoritaires successifs suivant les élections de 1963 et 1965.

Les gouvernements minoritaires de Pearson instaurent l'accès universel aux soins de santé, les prêts aux étudiants, le bilinguisme officiel, le Régime de pensions du Canada et le drapeau du Canada. Combiné à son travail innovateur à l'Organisation des Nations unies et en diplomatie internationale, Pearson peut être considéré comme l'un des Canadiens les plus influents du xxe siècle.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un cousin au 22e degré d'un parent de Lester Bowles Pearson, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Mahaut De Brabant (2 liens de parenté)

    • est en même temps

      • une ancêtre à la 23e génération de Lester Bowles Pearson, Cousin célèbre

      • une ancêtre à la 22e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 18 mars 1936 - Johannesburg (Afrique du Sud)

    • Âge : 79 ans

    • Avocat, homme politique, ministre, président d'Afrique du Sud, prix Nobel de la paix

Frederik Willem de Klerk (né le 18 mars 1936 à Johannesburg1), est un avocat, un homme politique et un ancien chef d'État sud-africain, membre du Parti national, député de la ville de Vereeniging de 1972 à 1978, plusieurs fois ministre dans les gouvernements de Pieter Willem Botha de 1978 à 1989, président du Parti national de 1989 à 1997 et président de la République d'Afrique du Sud de 1989 à 1994.

Dernier président blanc de l'Afrique du Sud, il mena les réformes qui mirent fin à la politique d'apartheid en 1991 et les négociations constitutionnelles avec le Congrès national africain de Nelson Mandela qui aboutirent au premier gouvernement multiracial du pays.

En 1993, il reçoit le prix Nobel de la paix conjointement avec Nelson Mandela. De 1994 à 1996, il est l'un des deux vice-présidents de la République d'Afrique du Sud sous la présidence de Nelson Mandela.

F. W. de Klerk est né à Johannesburg en 1936. Sa famille, dont le nom dérive du patronyme français « Le Clerc », « Le Clercq » ou « de Clercq » est d'origine huguenote. Celle-ci s'est installée dans le pays en 1686, soit quelques mois après la révocation de l’édit de Nantes, et a participé à plusieurs évènements de l'histoire afrikaner2. Ses ancêtres ont notamment pris part au grand Trek dans le convoi mené par Piet Retief afin d'échapper à la domination britannique. En 1838, trois membres de la famille de Klerk furent aussi tués avec Retief dans le Kraal du roi zoulou Dingane. Plus tard, durant la seconde guerre des Boers (1899-1902), le grand-père de F. W. de Klerk fut fait prisonnier à deux reprises par les Britanniques avant d'être l'un des membres fondateurs du parti national en 1914 au côté de James Barry Hertzog.

Membre de l’Église réformée hollandaise, F. W. de Klerk est le fils cadet de Jan de Klerk, directeur d'école puis ministre avec divers portefeuilles (1954-1969) et président du Sénat (1969-1976), ainsi que le neveu de JG Strijdom, chef du gouvernement sud-africain de 1954 à 1958. Son frère aîné, Wimpie de Klerk, sera analyste politique et cofondateur du parti démocratique en 1989.

Lycéen à Krugersdorp, dans la banlieue de Johannesburg, FW de Klerk est diplômé en droit avec mention de l’université de Potchefstroom en 1958. En 1959, il épouse Marike Willemse (1937-2001) avec qui il élevera 3 enfants (adoptés). Le couple FW et Marike de Klerk divorcera en 1998.

C'est durant ses études universitaires qu'il adhère au Parti national et devient membre du Broederbond.

Avocat à Vereeniging dans le sud du Transvaal, il refuse en 1972 la chaire de droit public à l'université de Potchefstroom pour se présenter aux élections générales.

En novembre 1972, Frederik Willem de Klerk est élu à l'occasion d'une élection partielle député de Vereeniging au siège de l'ancien ministre Blaar Coetzee nommé opportunément ambassadeur à Rome par le premier ministre John Vorster. En fait, F.W. de Klerk bénéficie dans sa promotion politique rapide de l'appui de Vorster, lequel est un ami de longue date de Jan de Klerk. Chef de la communication du parti national du Transvaal en 1975, Frederik de Klerk devient le plus jeune membre du cabinet ministériel de John Vorster en janvier 1978 en étant nommé ministre de l'Assurance-maladie et des Pensions ainsi que ministre des Postes et des Télécommunications (janvier à novembre 1978). Au sein des gouvernements de Pieter Botha, il est successivement :

ministre des Postes et des Télécommunications (1978-1979) ; ministre des Sports et des Loisirs (1978-1979) ; ministre des Mines et de l'Environnement (1979-1980) ; ministre des Mines et de l'Énergie (1980-1982) ; ministre des Affaire Internes (1982-1985) ; ministre de l'Éducation Nationale (1984-1989). Parallèlement, en mars 1982, il est élu président de la fédération du parti national dans le Transvaal à la suite de la scission menée par l'ancien président, Andries Treurnicht.

Le 1er juillet 1985, il devient le président du Conseil des ministres au Parlement et chef de la Chambre blanche du Parlement le 1er décembre 1986.

En 1989, Frederik Willem de Klerk est ministre de l'Éducation Nationale dans le gouvernement de Pieter Botha. Chef du parti national au Transvaal, il se présente le 2 février 1989 pour exécuter la même fonction partisane mais cette fois au niveau national. Opposé à Chris Heunis, Barend du Plessis et Pik Botha, il est élu chef du parti national le 2 février 1989 au troisième tour de scrutin par 69 voix contre 61 à Barend du Plessis. Il succède alors à Pieter Botha qui se maintient encore à la tête de l'état.

Soutenu par le parti et le cabinet, il entre pour plusieurs mois en crise ouverte avec le président Pieter Willem Botha, qui finalement, démissionne de la présidence le 14 août 1989.

Frederik Willem de Klerk assure l'intérim de la présidence à partir du 15 août 1989 et organise des élections générales anticipées le 6 septembre 1989. Le Parti national remporte ces élections sur un programme réformiste mais est sérieusement accroché sur sa droite par le Parti conservateur d'Andries Treurnicht.

Connu pour son goût de la négociation, « la rigidité est mauvaise ... je crois à la persuasion », il va assurer en douceur la fin du régime de l'apartheid. Dès le 28 août 1989, il se rend en Zambie pour discuter avec le président Kenneth Kaunda, dont le pays abritait l'état-major et plusieurs camps de l'ANC (Congrès national africain). Il y rencontre en secret les représentants de l'ANC, mais aussi des diplomates soviétiques.

Après de multiples négociations confidentielles, et l'intervention des représentants des pays africains dits, de la « ligne de front », il annonce en février 1990, la légalisation du Congrès national africain (African National Congress, ANC) ainsi que la libération de son chef historique, Nelson Mandela.

Il entame également une tournée internationale qui le conduit, entre autres, en France où il rencontre le président François Mitterrand, lequel n'avait pas reçu en 1986 le président Pieter Botha qui était venu commémorer les soldats sud-africains morts pendant la Première Guerre mondiale en France3.

Ses négociations suivies avec Nelson Mandela leur valent conjointement, en 1993, l'obtention du Prix Nobel de la Paix.

Il met en place, en 1991, la Commission Goldstone, officiellement d'enquête concernant la prévention des violences publiques et de l'intimidation, afin d'examiner d'éventuels cas de violences émanant de groupes opposés aux négociations sur le démantèlement de l'apartheid et, si possible, à les prévenir.

En mars 1992, à la suite des coups de boutoir de l'extrême-droite et à une succession de défaites lors d'élections partielles, il fait entériner par référendum la poursuite des négociations constitutionnelles par la population blanche (68 % d'approbation).

Les négociations aboutissent à l'établissement d'une constitution provisoire et aux premières élections multiraciales en avril 1994, à la suite desquelles le nouveau Parlement élit Nelson Mandela à la présidence de la République.

En 1994, à la suite des élections générales remportées par l'ANC, Frederik Willem de Klerk assure avec Thabo Mbeki l'un des deux nouveaux postes de vice-président.

Lors de ces élections, le Parti national de De Klerk recueille 20 % des suffrages au niveau national, la majorité des voix et la direction de la nouvelle province du Cap-Occidental.

En 1996, de Klerk démissionne de la vice-présidence et met fin à la participation du Parti national aux fonctions gouvernementales.

Le 9 septembre 1997, Frederik Willem de Klerk quitte la direction du Parti national (National Party) et se retire définitivement de la vie politique. L'ancien parti de l'apartheid, rebaptisé Nouveau Parti national (New National Party - NNP), s'effondre aux élections de 1999, concurrencé par un parti d'opposition plus pugnace, le Parti démocratique.

Frederik Willem de Klerk s'est, entre-temps, retiré dans sa ferme près de Paarl avec sa nouvelle femme Elita qu'il épousa en 1998.

En 2000, la fondation FW de Klerk est créée par l'ancien président avec pour objectif la promotion de la paix dans les États multi-communautaires, que ce soit en Afrique du Sud ou dans le monde entier.

Le 4 décembre 2001, Marike de Klerk, l'ancienne épouse de Frederik Willem de Klerk, est assassinée à son domicile au Cap. Elle devient l'un des symboles de la criminalité galopante dans le pays.

En 2004, de Klerk participe à la Global Leadership Foundation dont l'objectif est de venir en aide aux chefs d'états et de gouvernement afin de promouvoir la paix, la démocratie et le développement. En politique intérieure sud-africaine, il dénonce le sabordage du New National Party résiduel et sa fusion dans l'ANC.

En 2005, il dénonce l'activisme révisionniste et la trahison de ses promesses par l'ANC concernant le respect des minorités. Pour lui, la procédure visant à débaptiser Pretoria pour l'appeler Tshwane, sans consultation préalable des habitants de la ville, est un abus de majorité d'autant plus que ses habitants, majoritairement blancs, y sont hostiles.

En mars 2006, à l'occasion de ses 70 ans, Nelson Mandela lui rendit hommage pour avoir évité un bain de sang à l'Afrique du Sud en acceptant la négociation et le principe d'une Afrique du Sud multiraciale.

Le 30 avril 2006, de Klerk fait sensation dans un article du Sunday Independant en réponse à Desmond Tutu qui regrettait que la « communauté blanche sud-africaine n'était pas assez reconnaissante envers les Noirs sud-africains pour la générosité que ceux-ci ont eue à leur égard ». Pour Fréderik Willem de Klerk, « les citoyens noirs devraient être reconnaissants envers les Blancs pour leur avoir laissé le pouvoir et avoir ainsi surmonté leurs peurs »4. Il répéta que le système d'apartheid était moralement indéfendable mais refusa de qualifier le régime blanc de « criminel ». Les Blancs eux aussi avaient fait des sacrifices : « Ne serait-il pas aussi judicieux pour les Sud-Africains noirs de reconnaître la contribution que les Blancs ont apporté à l'Afrique du Sud nouvelle (...) Car ça demande du courage de surmonter ses peurs et mettre sa confiance dans les mains de ses ex-ennemis ». Il invoqua particulièrement l'histoire mouvementée des Afrikaners qui ont, à ses yeux, sacrifié plusieurs siècles de révoltes et de quêtes de liberté pour construire une Afrique du Sud non raciale.

En juin 2006, de Klerk était opéré, dans une clinique du Cap, de deux métastases cancéreuses malignes situées dans son dos. À la suite de bulletins de santé évasifs ou contradictoires, des rumeurs sur son décès circulèrent provoquant cependant l'hospitalisation de sa jeune épouse.

En mai 2012, dans un entretien à CNN durant laquelle il évoque sa jeunesse, ses motivations de l'époque et son évolution sur la politique d'apartheid, il refuse de condamner d'emblée le principe de séparation entre les Noirs et les Blancs mais récuse toute nostalgie. Regrettant les injustices et les atteintes envers les droits de l'homme commises durant l'apartheid tout en revendiquant la paternité de son abolition au nom du parti national, Frédérik De Klerk compare le principe des bantoustans avec la formation des états tchèques et slovaques, qu'il définit comme un concept visant à créer un État marqué par une unité ethnique avec une culture et une langue, où chacun peut être heureux et combler ses aspirations démocratiques. Pour Frederik de Klerk, les habitants de ces bantoustans (ou homelands) n'étaient pas privés du droit de vote au sein de leur propre État, il soutient qu'ils étaient justifiés du point de vue historique et compare le montant des sommes dépensées en Afrique par le monde développé pour lutter contre la pauvreté avec celles dépensées dans ces bantoustans par les anciens gouvernements blancs. Ses propos provoquent de nombreuses polémiques et des réactions indignées en Afrique du Sud, alimentant les discussions sur Twitter, Internet et sur les ondes radio-télévisées

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un fils d'une cousine au 22e degré de Frederik Willem De Klerk, Président de la République Sud Africaine.

  • En effet,

    • Charles De Valois, Ancêtre célèbre (4 liens de parenté)

    • Voir

    • Marguerite D'anjou (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Bernard D'Armagnac, Comte D'Armagnac (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Cécile De Rodez (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 22e génération de Frederik Willem De Klerk, Président de la République Sud Africaine

      • des ancêtres à la 23e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 1er octobre 1924 - Plains (Georgie, USA)

    • Décédé

    • 39e Président Des Etats-Unis

Jimmy Carter est le trente-neuvième président des États-Unis.

Il est élu pour un mandat de quatre ans de 1977 à 1981.

Son mandat est marqué par d'importantes réussites en politique extérieure dont les traités sur le Canal de Panama, les Accords de Camp David (le traité de paix entre l'Égypte et Israël), le traité « SALT II » avec l'Union soviétique et l’ouverture de relations diplomatiques avec la République populaire de Chine.

En politique intérieure, son gouvernement a permis la création du ministère de l’Énergie et du ministère de l’'Éducation et a renforcé la législation sur la protection environnementale.

Depuis son départ de la Maison Blanche, il s’est proposé en tant que médiateur de conflits internationaux et il met son prestige au service de causes caritatives.

En 2002, il reçoit le Prix Nobel de la paix en récompense de ses « efforts pour résoudre les conflits internationaux par des solutions pacifistes, pour faire progresser la démocratie et les Droits de l'homme, et pour promouvoir le développement économique et social ».

Il se distingue également en littérature, étant l'auteur de nombreux livres.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un cousin au 22e degré de James Earl Carter, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Mahaut De Brabant (4 liens de parenté)

    • Voir

    • Elzéar De Sabran (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Cécile D'agoult (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 22e génération de James Earl Carter, Cousin célèbre

      • des ancêtres à la 22e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 31 mars 1948 - Washington (Etats Unis)

    • Âge : 67 ans

    • Prix Nobel de la Paix, Vice Président des Etats Unis d'Amérique

Albert Arnold Gore, Jr., plus connu sous le nom d’Al Gore, est un homme politique et homme d’affaires américain né le 31 mars 1948 à Washington (États-Unis). Il a été membre de la Chambre des représentants de 1977 à 1985, sénateur du Tennessee de 1985 à 1993 et Vice-président des États-Unis sous Bill Clinton de 1993 à 2001.

Il a été le candidat du parti démocrate lors de l’élection présidentielle de 2000. Bien que majoritaire en voix et en dépit des recours et contestations consécutifs au comptage des voix en Floride devant la Cour suprême, il a été, selon le mode d'élection aux États-Unis, battu par le candidat du Parti républicain, George W. Bush, majoritaire en nombre de grands électeurs.

En 2007, il est colauréat, avec le GIEC, du Prix Nobel de la paix pour « leurs efforts afin de mettre en place et diffuser une meilleure compréhension du changement climatique causé par l’homme, et de jeter les bases des mesures nécessaires pour contrecarrer un tel changement »

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un petit-fils d'une cousine au 28e degré d'Albert Arnold Gore, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Robert De Gloucester (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Maud De Creully (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 28e génération d'Albert Arnold Gore, Cousin célèbre

      • des ancêtres à la 30e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 4 août 1961 - Honolulu (Hawai)

    • Âge : 54 ans

    • Président des Etats Unis d'Amérique

Barack Obama, né le 4 août 1961 à Honolulu (Hawaï), est un homme d'État américain. Il est l'actuel et le 44e président des États-Unis, élu pour un premier mandat le 4 novembre 2008 et réélu le 6 novembre 2012. Fils d'un Kényan noir et d'une Américaine blanche du Kansas de souche irlandaise, il est le premier Afro-Américain ayant accédé à la présidence des États-Unis. Son parcours a suscité chez les électeurs comme dans les médias du monde entier un grand intérêt. Né à Hawaï, élevé plusieurs années en Indonésie, diplômé de l'Université Columbia et de la Faculté de droit de Harvard, il est, en 1990, le premier Afro-Américain à présider la prestigieuse Harvard Law Review, événement historique dans un pays qui a connu une ségrégation raciale jusque dans les années 1960. Après avoir été travailleur social, plus spécifiquement « organisateur de communauté » (community organizer en anglais) dans les quartiers sud de Chicago durant les années 1980, puis avocat en droit civil à sa sortie de Harvard, il enseigne le droit constitutionnel à l'Université de Chicago de 1992 à 2004.

Barack Obama entre en politique en 1996 : il est élu au Sénat de l'Illinois où il effectue trois mandats, de 1997 à 2004. Il connaît l'échec lors de sa candidature à l'investiture du Parti démocrate pour la Chambre des représentants en 2000, mais l'obtient en mars 2004 pour le Sénat des États-Unis. Barack Obama se distingue notamment par son opposition précoce à la guerre d'Irak lancée par George W. Bush et par le discours qu'il prononce en juillet 2004 lors de la convention démocrate qui désigne John Kerry comme candidat à la présidence, prestation remarquée qui le fait connaître pour la première fois au niveau national. Élu au Sénat fédéral en novembre 2004, il déclare sa candidature à l'investiture démocrate pour la présidence des États-Unis le 10 février 2007 à Springfield dans l'Illinois. Il remporte les primaires face à Hillary Rodham Clinton et est officiellement désigné candidat lors de la convention de son parti à Denver, le 27 août 2008.

Après avoir obtenu 52,9 % des voix et 365 grands électeurs à l'élection présidentielle du 4 novembre 2008 contre le républicain John McCain, Barack Obama entre en fonction le 20 janvier 2009. Sa présidence intervient dans un contexte de guerre en Irak, de guerre en Afghanistan, de crise au Moyen-Orient, d'importante récession de l'économie américaine et de crise financière et économique mondiale. Le 9 octobre 2009, il reçoit le prix Nobel de la paix. Durant son premier mandat, Barack Obama promulgue notamment un plan de relance économique en février 2009, la loi sur l'allègement d'impôts, le renouvellement d'autorisation des assurances-chômages et les créations d'emplois, celle sur la protection des patients et des soins abordables ainsi qu'une réforme de la régulation financière en 2010. Dans le domaine de la politique étrangère, il retire progressivement les troupes américaines d'Irak, augmente celles présentes en Afghanistan et signe un traité de contrôle des armements avec la Russie. Il commande également l'opération qui aboutit à la mort d'Oussama Ben Laden, tué par les forces spéciales américaines à Abbottabad au Pakistan le 1er mai 2011. Le 4 avril 2011, Barack Obama annonce qu'il est candidat à un second mandat lors de l'élection présidentielle de 2012. Opposé au républicain Mitt Romney, il est réélu le 6 novembre 2012 pour un second mandat présidentiel en remportant 332 voix du collège électoral contre 206 à son rival et 51 % des suffrages au niveau national.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un descendant à la 4e génération d'une cousine au 21e degré de Barack Hussein Obama, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Robert De Beaumont (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Pernelle De Grandmesnil (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 21e génération de Barack Hussein Obama, Cousin célèbre

      • des ancêtres à la 25e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

Prix Nobel de Littérature cousins ...

    • Né en 1830

    • Décédé en 1914 , à l’âge de 84 ans

    • Félibrige

né à Maillane, au Mas du Juge, le 8 septembre 1830, tenu le même jour sur les fonts baptismaux par ses grands-parents maternels, Etienne Poullinet et Anne Rivière. Il reçut, dit-on, le nom de Frédéric parce qu'il était celui d'un garçonnet, mort par la suite d'insolation, qui, au temps des fiançailles, avait servi de messager entre le maître du mas et la belle glaneuse. Mistral passe d'abord quelques années au pensionnat de l'abbaye de Frigolet, non loin de Tarascon."Un ancien monastère situé dans la montagnette , écrit-il, jardin sauvage de plantes aromatiques et paradis ouvert, pour ses écoliers , en cage transparente.." Puis à Avignon au pensionnat Dupuy où il rencontre un jeune surveillant avec qui il gardera contact et va bouleverser sa vie : Joseph Roumanille. Cette amitié naquit lorsqu'un beau jour, le surveillant surprit le jeune élève écrivant des vers en provençal. Il passe brillamment son baccalauréat à Nîmes en 1847. Mistral retourne alors au mas familial pour s'occuper de la terre. Mais au bout d'une année, Mistral se rend compte que ce n'est pas là sa passion. Il se rend alors à Aix-en-Provence, pour étudier le droit. C'est là qu'il prend contact avec la noble histoire de Provence. Il découvre à Aix la vie des théâtres et s'initie aux œuvres des troubadours à la bibliothèque Mejanes. Au bout de trois années d'études, Mistral se retrouve diplômé (1851) et décide de nouveau de rentrer à Maillane. Il prend alors la résolution « de relever, de raviver en Provence le sentiment de race (…) ; d'émouvoir cette renaissance par la restauration de la langue naturelle et historique du pays (…) ; de rendre la vogue au provençal par le souffle et la flamme de la divine poésie ». Pour Mistral, le mot « race » désigne un « peuple lié par la langue, enraciné dans un pays et dans une histoire ». En 1852 , à la suite du décès de son père , Mistral vient s'installer à Maillane avec sa mère, dans la maison du Lézard (aujourd’hui Bibliothèque municipale) . Après le mas du Juge et la maison du Lézard, Frédéric Mistral n'habitera qu'une seule maison jusqu'à sa mort, celle qu'il occupe avec son épouse. Entourée d'un jardin , elle se situe en face de la maison du Lézard, où réside sa mère, et Mistral n'en bougera pas, recevant de très nombreuses visites. (Actuel Musée Mistral) C'est peu avant ce moment que naît l’idée du félibrige, une école littéraire créée par Mistral le 21 mai 1854 , avec six autres auteurs ardents défenseurs de la langue provençale. La passion de Mistral pour sa Provence ne semble plus avoir de limite. En 1859 , Mistral publie "Mireille", commencée en 1851, son oeuvre maîtresse dont il faut noter que Mistral lui-même l'associait à la Vierge : "Je suis persuadé que "Miréio", Mireille, est le nom même de Marie , dérivant de l'hébreu Myriam et provençalisé par les juifs de Provence , très anciens dans le pays".

"Mireille" est salué par le monde entier comme un chef-d’œuvre, le plus authentique depuis les grandes tragédies gréco-romaines. Quelques années plus tard, l'adaptation lyrique de Charles Gounod , fera de "Mireille" un véritable monument mondial. Sept années plus tard , Mistral écrit "Calendal", dans lequel apparaît encore la farouche volonté d'indépendance des provençaux. Dans la cœur des provençaux, Mistral demeure le plus grand , poète et écrivain, à avoir consacré sa vie et son oeuvre à sa région et à sa langue. Mistral est reçu membre de l'Académie de Marseille en 1887 et obtiendra en 1904 le prix de littérature pour l'ensemble de ses œuvres. Il consacrera le montant de ce prix à la création du Museon Arlaten à Arles. Il n'aura pas d'enfant et meurt le 25 mars 1914 à Maillane.

Extraits de Frédéris Mistral Illustre et méconnu de Gérard Baudin - HC éditions

« J'aime ma Provence comme une maîtresse ». Par cette déclaration, Mistral avoue en toute simplicité sa passion pour sa terre de naissance sans cacher sa tendre faiblesse pour la gente féminine.Tout génie qu'il était, Mistral n'en était pas moins homme. Un homme aimant la vie, la bonne table ; aimant rire et chanter, sans négliger la compagnie de belles dames. Il était un homme charmant, séduisant et... grand séducteur. C'était un Don Juan. .... La vie amoureuse de Mistral fut aussi fleurie de conquêtes qu'un champs de blé parsemé de coquelicots, en plein été. Il n'était pas rare que plusieurs « fiancées » occupassent en même temps le cœur du poète. Ainsi, nous découvrons qu'il "flirtait" en même temps avec Valentine Rostand, qui fut son grand amour et Marie-Rose Pascalon, une Maillanaise née en 1845 . Vers 1869, Marie-Rose lui donna même une petite fille. Il avouera aussi dans une lettre à Wyse en septembre 1869 : « J'ai beaucoup fait l'amour, durant votre longue absence, amour de cœur, amour d'intelligence, et amour sensuel (ce n'est pas le plus mauvais). J'ai eu même une petite fille qui est venue avant terme et qui est morte. Mais j'ai la satisfaction de me dire qu'elle n'était pas destinée à l'abandon. La nourrice était déjà cherchée et son avenir assuré. » Marie-Rosé Pascalon épousa un Marseillais en 1874.

Ses premières émotions sentimentales, c'est Mistral lui-même qui nous les dévoile avec pudeur et poésie en 1906, dans : Mes Origines — Mémoires et Récits en nous parlant de Praxède (chapître VI), de Louise et Courade (chapitre X), mais, restant discret à propos de Madeleine Juvenal...Elle a 19 ans la jeune Piémontaise et quelle belle fille ! Le hasard fait qu'un jour, Frédéric l'aperçoit se rafraîchissant dans la roubine. Ce corps, nu sous le soleil, les seins ronds et fermes, les reins solides et les belles fesses rebondies de la nymphe embrasent le cœur du jeune homme...

Fidele Athenais Ferreol:De ces amours né un garçon Marius-Antoine

Mademoiselle Quentin : À Fontvieille, un jeune cœur bat pour le beau Frédéric ...Mais voilà, sa Queninette n'a pas trop de culture ni de bon sens.Albert Thibaudet rapporte : « Un jour qu'elle avait lu des vers de son calignaire, elle lui dit : 'Monsieur Mistral, je pense bien que, quand nous serons mariés, vous ne ferez plus de couiounado comme ça'. » Même si elle était très jolie, avec un beau physique de Mirèio, on devine pourquoi elle ne devint pas Mme Mistral. L'idylle entre Frédéric Mistral et sa « Fountvieienco » dura trois ans...

Louise Collet ... Frédéric a fait sa connaissance chez Lamartine, mi-mars 1859. Ils se rencontrent de nouveau à Arles, en octobre de la même année, alors que celle-ci se rend en Italie. Louise Colet se fait alors la messagère de Victor Hugo ... Ils jouent les touristes puis passent « une bonne soirée, en tout bien tout honneur» confie Mistral dans une lettre à Adolphe Dumas datée du 27 octobre 1859. Louise lui propose de l'accompagner dans son voyage. Bien que séduit par l'offre, Frédéric refuse.... (Page 52)

Marie Bertrand ... Lors d'un voyage vers Paris, en mai 1859, Frédéric Mistral s'arrête tout naturellement chez les Rivière (à Dijon). ... À côté de Mme Rivière, Marie sa jeune sœur, ne quitte pas Mistral des yeux. Mlle Marie Bertrand a 20 ans et « Marie est éblouie par la beauté mâle du poète et s'enflamme pour lui d'un amour violent » ... Mais le destin ne souhaite pas que Marie Bertrand devienne madame Mistral. Marie décède le 28 janvier 1875, elle n'a que 36 ans. page 54

Anne Marie Detrourbey dite Jeanne de Tourbey, Comtesse de Loynes .... À l'instant où il voit Mlle Detourbey dans la loge, Mistral tombe éperdument amoureux de celle qu'il appelle sa reine Jeanne. Dès le lendemain, il va le lui dire. Il est prêt à tout quitter pour vivre avec elle. « Vous êtes un grand enfant que j'aime et que j'admire » lui répond-elle. « Partez dès demain ; retournez dans votre Provence, continuez à la chanter, et ne revenez ici que lorsque votre cœur aura des cheveux blancs. » ... La liaison de Mistral avec la « Dame aux Violettes » devient une vieille amitié...jusqu'en 1908.

Dono Andriano Mistral eut aussi une grande affection pour une Beaucairoise née en 1848, Adèle Guiraud. ...Son affection pour elle est suffisamment forte pour qu'ils entretinssent une correspondance - peut-être plus - pendant près de quarante ans.

Emma Teissier dite Fortunette des Baux... Paul Mariéton, l'ami de cœur d'Emma Teissier, la présente à Mistral lors de la Sainte Estelle de Montpellier en 1890. « C'est un prix de beauté » lui dit-il ....Mistral fut-il un de ses amants ? Fortunette confia avoir eu de discrets rendez-vous qui n'avaient rien de chaste et que le poète était « très peu lyrique » en amour, mais elle l'appelait « mon trésor de Venise ». ... L'égérie du Félibrige, fut souvent photographiée, en tenue légère ou en costume d'Arles. ...mais sous le beau visage de « la Joconde provençale », son nom ne figure jamais ; seulement ces simples légendes : Arlésienne ou Type provençal.

Valentine Rostand le grand amour de Frédéric (Voir à son nom)

Marie Meersmans dite Estelle de Moolle 1820/1903, une pétulante Flamande ... ... Après avoir lu Mireille, Marie Meersmans adresse une première lettre au poète, que suit une correspondance de plus en plus passionnée, signée Estelle de Moolle. Ces échanges épistolaires conduisent leurs auteurs à une rencontre à Lyon,... Mistral et « Estelle » continuèrent d'épisodiques relations après le mariage du poète. ... ... Marie Meersmans fit son testament en 1889, léguant sa fortune à Mistral. ... Début janvier 1903, Estelle de Moolle fit, pour la première fois, le voyage en son entier, de la rue Roquépine à Maillane. Mais ce déplacement ultime fut pour venir y reposer pour l'éternité. Après avoir réglé tous les frais de rapatriement du cercueil, de tombeau et d'enterrement, le poète fit don à l'église de Maillane de ce qui restait de la fortune.

Faneto ... Une de ses conquêtes les plus « cavalières » fut celle de cet été 1899. .../...une belle Provençale est installée par le chef de gare dans le compartiment, occupé uniquement par le poète. La demoiselle s'appelle Françoise Marie Vieu, née le 2l décembre 1864 à Saint-Andiol. Il nous est dit que la belle, alors âgée de 35 ans, n'a pu se retenir de tomber dans les bras du poète, pendant le parcours entre Cabanes et Saint-Andiol. ... D'après les on-dit,ces rencontres discrètes durèrent jusqu'au décès du poète. Viveto, que Mistral baptisa Faneto (Fanette, diminutif de Françoise) s'éteignit dans sa commune natale, le 19 mars 1934.

Jeanne de Flandreysy, l'amie, la muse, l'abbesse du Roure ... Certains affirment que Jeanne de Flandreysy fut aimée par Mistral. Les formules employées par Mistral en début de lettres peuvent le laisser croire -.Madame, puis Chère Madame, Très aimable amie, Chère Muse et pour finir Belle et charmante prêtresse de l'idéal. Une chose est sûre, Jeanne de Flandreysy, grande amie et disciple fidèle porta jusqu'à sa mort une sincère vénération au maître, à son œuvre et à sa mémoire, conservés au palais du Roure.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un descendant à la 5e génération d'un cousin au 17e degré de Frédéric Mistral, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Aymar D'Aigrefeuille, Baron De Gramat (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Aigline De Montal (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 17e génération de Frédéric Mistral, Cousin célèbre

      • des ancêtres à la 22e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 30 décembre 1865 - Bombay (Inde)

    • Décédé le 18 janvier 1935 - Londres (Angleterre) , à l’âge de 69 ans

    • Ecrivain

Né à Bombay (Inde) le 30/12/1865 ; Mort à Londres (Angleterre) le 18/01/1936

Rudyard Kipling naît en Inde en 1865. Conservateur de musée, son père l'envoie très jeune en Angleterre, pour parfaire son éducation. Kipling ne s'y plaît pas et rejoint sa terre natale en 1882. Il commence alors à publier des récits et des nouvelles qui remportent rapidement un certain succès. Kipling reste toujours influencé par son éducation indo-britannique. Le thème du colonialisme britannique apparaît notamment dans Chants des divers services (1886) et Simples contes des montagnes (1888). Après avoir accompli de nombreux voyages, il s'installe aux Etats-Unis, épouse Caroline Balestier et publie son très célèbre Livre de la Jungle (1894). Au début des années 1900, il réintègre l'Angleterre et poursuit ses publications, notamment destinées aux enfants. Kipling reçoit le prix Nobel de littérature en 1907. Grand écrivain populaire, Kipling s'éteint à Londres en 1936.

Rudyard Kipling est né à Bombay, Inde britannique, Alice Kipling (née MacDonald) et (John) Lockwood Kipling. Alice (l'un des quatre sœurs victoriennes remarquables) était une femme vive au sujet de laquelle un futur vice-roi de l'Inde disait: «L'ennui et Mme Kipling ne peuvent pas exister dans la même pièce." Lockwood Kipling, un concepteur de sculpteur et de la poterie, était le principal et professeur de sculpture architecturale à la Sir Jamsetjee école Jeejeebhoy nouvellement créée de l'art et de l'industrie à Bombay. John et Alice s'étaient rencontrés en 1863 et courtisé à Rudyard Lake, dans Rudyard, Staffordshire, Angleterre . Ils se sont mariés, et a déménagé à l'Inde en 1865.

Ils avaient été tellement ému par la beauté de la région Lac Rudyard que lorsque leur premier enfant est né, ils ont inclus une référence au lac en le nommant. Georgiana sœur d'Alice a été mariée au peintre Edward Burne-Jones, et sa sœur Agnès était marié au peintre Edward Poynter. Plus célèbre rapport de Kipling était son cousin germain, Stanley Baldwin, qui était premier ministre conservateur du Royaume-Uni à trois reprises dans les années 1920 et 1930. La maison de naissance de Kipling se trouve toujours sur le campus de l'école JJ of Art de Mumbai et pendant de nombreuses années a été utilisé comme résidence du doyen. Historien Mumbai Foy Nissen souligne, cependant, que, bien que la maison porte une plaque indiquant que c'est le site où Kipling est né, la maison d'origine a été démolie il ya plusieurs décennies et un nouveau a été construit à sa place. Le bungalow en bois a été vide et enfermé pendant des années.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un fils d'une cousine au 21e degré de l’épouse de Joseph Rudyard Kipling, Cousin célèbre par alliance.

  • En effet,

    • Mahaut De Brabant (2 liens de parenté)

    • est en même temps

      • une ancêtre à la 21e génération de l’épouse de Joseph Rudyard Kipling, Cousin célèbre par alliance

      • une ancêtre à la 22e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 16 avril 1844 - Paris (75)

    • Décédé le 12 octobre 1924 - Saint-Cyr-sur-Loire (37) , à l’âge de 80 ans

    • Ecrivain et satiriste français, Prix Nobel de littérature

Anatole France, de son vrai nom Jacques Anatole François Thibault, est un écrivain français, né le 16 avril 1844 à Paris, mort le 12 octobre 1924 à Saint-Cyr-sur-Loire.

Issu d'une modeste famille paysanne de la Beauce, son père, Noël France, d'abord sous-officier légitimiste, démissionna au lendemain de la Révolution de 1830. Il tint sur le quai Malaquais, à Paris, une librairie spécialisée dans les ouvrages et documents sur la Révolution française, fréquentée par de nombreux écrivains et érudits, comme les frères Goncourt. Élevé dans la bibliothèque paternelle, Anatole en garda le goût des livres et de l'érudition, ainsi qu'une connaissance intime de la période révolutionnaire, arrière plan de plusieurs de ses romans et nouvelles, dont son chef d'œuvre Les Dieux ont soif.

D'abord poète, disciple de Leconte de lisle, France s'oriente tardivement vers le roman et connaît son premier succès public à 38 ans avec Le crime de Sylvestre Bonnard, couronné par l'Académie française.

Bibliothécaire au Sénat, critique littéraire du prestigieux Temps, Anatole France aspire à une vie bourgeoise, mais son mariage s'avère désastreux, malgré la naissance d'une fille, Suzanne. Il rencontre en 1888 Madame Arman de Caillavet, qui tient un célèbre salon littéraire de la Troisième République, avec qui il engage une liaison qui dure jusqu'à la mort de celle-ci en 1910. Elle lui inspire Thaïs (1890) et Le Lys rouge (1894).

Écrivain reconnu, Anatole France rejoint Émile Zola lors de l'affaire Dreyfus ; au lendemain de la publication de « J'accuse », il signe, quasiment seul à l'Académie française, la pétition demandant la révision du procès. Il rend sa Légion d'honneur après qu'on l'eut retirée à Zola et refuse longtemps de siéger sous la Coupole. Il participe à la fondation de la Ligue des droits de l'homme. Son engagement dreyfusard se retrouve dans les quatre tomes de son Histoire Contemporaine, chronique des mesquineries et des ridicules d'une préfecture de province au temps de l'Affaire.

Écrivain humaniste, sceptique passionné, France s'engage pour la séparation de l'Église et de l'État, pour les droits syndicaux, contre les bagnes militaires. Ami de Jaurès et de Pressensé, il collabore à l'Humanité. Il prend position en 1919 contre le Traité de Versailles ("Contre une paix injuste", l'Humanité, 22 juillet 1919). Proche de la SFIO, il est plus tard critique envers le PCF.

Anatole France est élu à l'Académie française le 23 janvier 1896, au Fauteuil 38, où il succède à Ferdinand de Lesseps, il y est reçu le 24 décembre 1896, futur voisin de Louis Duchesne et de Raymond Poincaré. Il est lauréat en 1921 du Prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son œuvre. Pour son 80e anniversaire, au lendemain de la victoire du Cartel des gauches, il assiste à une manifestation publique donnée en son honneur le 24 mai 1924 au palais du Trocadéro.

Après sa mort, il est la cible d'un pamphlet des surréalistes, auquel participe Aragon avec un texte fameux intitulé: "Avez vous déjà giflé un mort?"

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un descendant à la 5e génération d'un cousin au 19e degré de l’épouse d'Anatole François Thibault, Cousin célèbre par alliance.

  • En effet,

    • Petronille De Joigny, Dame de Château-Renard (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Henri De Sully (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Adam De Melun (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Constance De Sancerre (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 19e génération de l’épouse d'Anatole François Thibault, Cousin célèbre par alliance

      • des ancêtres à la 24e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 23 mars 1881 - Neuilly sur Seine (92)

    • Décédé le 22 août 1958 - Sérigny , à l’âge de 77 ans

    • Ecrivain, prix Nobel de Littérature

Roger Martin du Gard est un écrivain français né en 23 mars 1881 à Neuilly-sur-Seine et mort le 22 août 1958 à Sérigny, près de Bellême (Orne). Il fut élève au lycée Condorcet. Issu d'une famille aisée d'avocats et de magistrats, il peut consacrer sa vie à la littérature. Il a une vocation précoce d'écrivain, dont il a pris conscience en lisant le roman de Léon Tolstoï, Guerre et Paix. Pour attendre d'affirmer sa vocation de romancier, il entreprend des études de lettres mais échoue à la licence. Il décide alors de tenter le concours de l'École des Chartes et obtient avec succès le diplôme d’archiviste paléographe en présentant une thèse sur l'abbaye de Jumièges.

La publication de son roman Jean Barois en 1913 lui permettra de se lier d'amitié avec André Gide et Jacques Copeau. Dans Jean Barois, R. Martin du Gard ne cherche pas à démontrer. Il n'émet aucun jugement, il ne condamne pas, il n’absout pas : il décrit avec une volonté d'objectivité l'évolution de la religion contemporaine, comme la séparation des Églises et de l'État en 1905. Avec ses documents authentiques ou fictifs qui s'y trouvent insérés, la seconde partie constitue aussi la première représentation littéraire de l'Affaire Dreyfus et du procès Zola qui lui est lié.

Après la Première Guerre mondiale, R. Martin du Gard conçoit le projet d'un long roman fleuve dont le sujet initial est "deux frères". De fait, le roman en huit volumes intitulé Les Thibault va l'occuper des années 1920 à 1940, date de publication du dernier volume, Epilogue. À travers l'histoire de Jacques et Antoine Thibault qui sont liés à la famille de Fontanin, le romancier fait le portrait d'une classe sociale, la bourgeoisie parisienne, catholique, protestante, universitaire, mais aussi en révolte dans le cas de Jacques Thibault. Conçu comme une conclusion à une œuvre dont la réalisation menaçait de durer trop longtemps, les deux derniers volumes sont consacrés à la disparition des deux héros et mettent l'accent sur la Première Guerre mondiale. L'Eté 1914 décrit la marche à la guerre que ne peuvent empêcher ni les socialistes, ni les autres groupes pacifistes : révolutionnaire de cœur, Jacques Thibault ne saura que se sacrifier en lançant sur les tranchées un appel à la fraternisation des soldats allemands et français. Racontant la lente agonie d'Antoine Thibault gazé pendant le conflit, Epilogue évoque la "marche à la paix" et s'interroge sur les propositions du président Wilson qui aboutiront à la création de la SDN.

C'est juste après la publication de L'Eté 1914, que R. Martin du Gard reçoit le prix Nobel de littérature en 1937. Il passe ensuite une majeure partie de la guerre 1939-1945 à Nice, où il prépare un roman resté inachevé, les Souvenirs du lieutenant-colonel de Maumort, qui sera publié à titre posthume dans une édition procurée par André Daspre.

Supportée par l'engagement d'un groupe d'admirateurs, la publication de ses œuvres posthumes complexifie la figure d'un écrivain qui s'était d'abord voulu principalement romancier et qui se révèle comme un styliste spontané, parfois jovial. Commencé pendant la première guerre mondiale, son Journal décrit une vie familiale parfois difficile et raconte les réussites de l'amitié : précédé de "souvenirs", il a été publié par C. Sicard sous la forme de trois gros volumes. C'est également les joies de l'amitié que mettent en lumière les très nombreuses lettres regroupées désormais dans de très intéressants volumes de correspondances (avec André Gide, avec Jacques Copeau, avec Eugène Dabit, avec Georges Duhamel, avec Jean Tardieu, à côté d'une Correspondance générale dont huit volumes ont été publiés jusqu'ici). Parmi les posthumes, on compte également des nouvelles ("La Noyade" intégré au volume du Lieutenant-colonel de Maumort, Genre motus) qui s'inscrivent dans la continuité de celles que l'écrivain avait publiées de son vivant (Confidence africaine).

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un petit-fils d'une cousine au 17e degré de l’épouse de Roger Martin du Gard, Cousin célèbre par alliance.

  • En effet,

    • Jean De Polignac, Vicomte De Polignac (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Marguerite De Roquefeuil (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 17e génération de l’épouse de Roger Martin du Gard, Cousin célèbre par alliance

      • des ancêtres à la 19e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

Pearl Buck

Cousine célèbre par alliance , Prix Nobel De Littérature (1938), Prix Pulitzer (The Good Earth, 1932)

    • Née le 26 août 1892 - Hillsboro (Virginie occidentale - USA)

    • Décédée le 6 mars 1973 - Danby (Vermont - USA) , à l’âge de 80 ans

    • Ecrivain

Pearl Sydenstricher Buck, née à Hillsboro (Virginie-Occidentale) le 26 juin 1892, et décédée le 6 mars 1973 à Danby (Vermont), est une femme de lettres américaine.

Alors qu'elle n'a que 3 mois, ses parents missionnaires presbytériens partent en Chine près de Chinkiang, puis à Shanghaï, où elle va apprendre le mandarin avant l'anglais. Elle fait ses études universitaires à Randolph Macon en Virginie, puis retourne en Chine où elle épouse John Buck, un ingénieur agronome américain en 1917, avec qui elle part à Suzhou, en Chine de l'est. Elle s'établit ensuite à Nanjing jusqu'à 1927, puis au Japon et revient en 1933 aux États-Unis, où elle divorce en 1935.

En 1930 paraît son premier roman inspiré par la Chine qui ouvre un grand cycle romanesque : Vent d'Est, Vent d'Ouest. En 1931, La Terre chinoise, inspiré par son séjour à Suzhou, connaît un immense succès (égal à celui de Quo Vadis). Elle est la première femme à obtenir le Prix Pulitzer en 1932 pour La Terre chinoise. Cet ouvrage, adapté avec grand succès au cinéma (Visages d'Orient), est prolongé par Les Fils de Wang Lung (1932) et La Famille dispersée (1935).

La production littéraire de Pearl Buck est foisonnante et comprend des romans, des nouvelles, des pièces de théâtre, des essais, des recueils de poèmes et même un livre de cuisine. La plupart évoque le pays de son enfance et s'inspire de l'art populaire chinois. Ses œuvres, écrites dans un style simple et concis, communiquent au public occidental son amour pour la Chine et pour ses habitants. Leur succès est certainement pour beaucoup dans l'attrait en Occident pour cette région du monde. En Chine où la popularité de l'auteur ne s'est jamais démentie, elle est considérée, sans ironie, comme un vrai auteur chinois1.

Dans Un cœur fier (1938), elle pose le problème de la femme artiste et expose le conflit d'une femme entre son œuvre de sculpteur et sa vie d'épouse et de mère. La maladie mentale de sa fille lui inspire notamment L'enfant qui n'a pas pu grandir (1950). Pearl Buck reçoit le Prix Nobel de littérature en 1938 pour « ses descriptions riches et épiques de la vie des paysans en Chine et pour ses chefs-d'œuvre biographiques2 ».

Elle a créé en Pennsylvanie une fondation pour l'adoption des enfants abandonnés et y a consacré temps et argent. Pearl Buck meurt d'un cancer le 6 mars 1973.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un descendant à la 5e génération d'un cousin au 21e degré de l’époux de Pearl Comfort Sydenstricker, Cousine célèbre par alliance.

  • En effet,

    • John Le Strange (6 liens de parenté)

    • Voir

    • Lucy De Tregoz (6 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 21e génération de l’époux de Pearl Comfort Sydenstricker, Cousine célèbre par alliance

      • des ancêtres à la 26e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Née le 7 avril 1889 - Vicuna (Chili)

    • Décédée le 10 janvier 1957 - New York (Etats Unis) , à l’âge de 67 ans

    • Poète, Diplomate, Pedagogue, Prix Nobel de Littérature

Gabriela Mistral est née à Vicuña, dans le nord du Chili, dans la Cordillère des Andes, dans la Vallée de Elqui. Son père, instituteur, a abandonné sa famille quand Gabriela avait trois ans, réduisant celle-ci à une vie pauvre et difficile. Elle fréquente cependant l'école primaire (avec des interruptions) puis secondaire, avant de gagner sa vie comme aide-institutrice dès l'âge de quatorze ans. Sa mère, Petronila Alcayaga, meurt en 1929 et Gabriela lui dédie la première partie de son livre "Tala" en 1938.

En 1904, elle publie sous divers pseudonymes dans un journal local, El Coquimbo de La Serena, ses premiers poèmes comme "Ensoñaciones", "Carta Íntima" et "Junto al Mar".

En 1906, elle travaille comme institutrice et rencontre Romeo Ueta, un employé des chemins de fer, qui se suicide en 1909. Cet évènement tragique produira de profonds effets sur Gabriela Mistral qui mettra la réflexion sur la vie et la mort au cœur de son œuvre. Sa vie sera cependant enrichie par de très nombreuses amitiés masculines ou féminines qu'elle cultivera à travers une correspondance très active.

La première reconnaissance littéraire arrive en décembre 1914 quand elle remporte à Santiago le prix Juegos Florales avec son recueil Sonetos de la Muerte (Sonnets de la Mort). Elle prend alors le pseudonyme de Gabriele Mistral composé à partir des noms de ses deux poètes favoris, Gabriele D'Annunzio et Frédéric Mistral.

En 1922, elle est invitée par le Ministère de l'Éducation du Mexique pour mettre en place un système de bibliothèques et d'écoles dans le cadre de la nouvelle politique d'éducation du Parti Révolutionnaire mexicain. Elle publie en cette même année 1922, son recueil Desolación qui lui vaut une réputation internationale. L'année suivante, en 1923, elle publie Lecturas para Mujeres (Lectures pour Femmes), un texte en prose et en vers qui célèbre la maternité, l'éducation des enfants et l'amour de la patrie.

De retour dans son pays, elle obtient le titre académique de professeur d'espagnol à l'Université du Chili. Puis, confirmant son statut international, elle fait des lectures et des conférences aux États-Unis et en Europe. Elle publie à Madrid Ternura (Tendresse), un recueil de comptines et de rondes destiné aux enfants mais qui est aussi un hymne au corps des femmes.

L'année suivante, elle parcourt l'Amérique Latine - Brésil, Uruguay et Argentine - avant de rentrer au Chili où elle abandonne ses fonctions de professeur. De 1925 à 1934, elle vivra ensuite essentiellement en Europe - en France et en Italie - en participant à des actions pour la coopération intellectuelle de la Société des Nations et en intervenant dans différentes universités essentiellement américaines.

Comme beaucoup d'artistes ou d'écrivains sud-américains, elle sera également jusqu'à sa mort consul du Chili dans de nombreux pays comme les États-Unis, la France, l'Italie ou l'Espagne. C'est d'ailleurs à Madrid qu'elle côtoie le poète chilien Pablo Neruda, futur Prix Nobel lui aussi, dont elle fait reconnaître la valeur. Elle écrit durant cette période des centaines d'articles pour les journaux et les magazines hispanophones du monde entier.

Tala est publié en 1938 à Buenos Aires avec l'aide de son amie de longue date et correspondante Victoria Ocampo. Les bénéfices de librairie permettent de venir en aide aux orphelins provoqués par la guerre civile espagnole. Le recueil comporte de nombreux poèmes qui évoquent les traditions et le folklore des peuples sud-américains et méditerranéens : Gabriela Mistral conduit une réflexion forte sur son identité et sur ses racines multiples, à la fois basques et indiennes, en se définissant comme "una india vasca".

En août 1943 survient le suicide de son neveu de dix-sept ans : la douleur de cette disparition sera l'un des thèmes de Lagar, le dernier ouvrage publié de son vivant, en 1957, dans lequel Gabriela Mistral réagit aussi aux tensions de la Guerre froide. Un ultime recueil sera édité après sa mort en 1967 par son amie Doris Dana : intitulé Poema de Chile, il évoque le retour au Chili de la poétesse morte en compagnie d'un Indien du désert d'Atacama et d'un "huemul", un cervidé andin.

En novembre 1945 le Prix Nobel de Littérature lui est décerné : elle est le premier écrivain d'Amérique latine à le recevoir, le 10 décembre 1945. Elle recevra également en 1947 le titre de doctor honoris causa du Mills College d'Oakland, en Californie avant d'être couronnée en 1951 par le Prix Littéraire National du Chili. Il existe une stèle en son honneur dans le magnifique jardin de la Dar Sebastian , magnifique villa construite par un aristocrate roumain à Hammamet en Tunisie.

D'une santé fragile, aggravée par ses nombreux voyages, elle passe les dernières années de sa vie à Hempstead dans l'État de New York où elle meurt d'un cancer le 10 janvier 1957, à l'âge de 67 ans. Sa dépouille est ramenée au Chili dix jours plus tard et le gouvernement chilien décrète trois jours de deuil national tandis que des centaines de milliers de Chiliens saluent leur poétesse en assistant respectueusement à ses funérailles.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un descendant à la 4e génération d'une cousine au 21e degré de Lucila de Maria del Perpetuo Socorro Godoy Alcayaga, Cousine célèbre.

  • En effet,

    • Jaime D'aragon, Roi D'Aragon (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Yolande Arpad (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 21e génération de Lucila de Maria del Perpetuo Socorro Godoy Alcayaga, Cousine célèbre

      • des ancêtres à la 25e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

    • Né le 22 novembre 1869 - Paris 6e (75)

    • Décédé le 19 février 1951 - Paris (75) , à l’âge de 81 ans

    • Écrivain

Neveu de l'économiste Charles Gide, André-Paul-Guillaume Gide était protestant, de mère issue d'une famille de tradition catholique mais ayant elle-même une partie de son ascendance protestante.

Enfant de la haute bourgeoisie protestante, il reçoit une éducation stricte, au caractère puritain d'autant plus accentué qu'il est élevé surtout par sa mère, son père étant mort de tuberculose intestinale lorsque son fils n'avait encore que onz ans Il fit ses études à l'École alsacienne et fit paraître, en 1891, son premier ouvrage: Les Cahiers d'André Walter, bientôt suivi des Poésies d'André Walter (1892). De la même époque datent: Le Traité du Narcisse et Le Voyage d'Urien (1893). En 1895, Gide donna avec Paludes un livre inclassable et très original. Deux ans plus tard, ce furent Les Nourritures terrestres, chants des désirs acceptés et de l'affranchissement total du "moi", puis, en 1902, L'Immoraliste ou du bon usage des maladies.

En 1908, Gide fonde La Nouvelle Revue Française avec Schlumberger et Copeau. Cependant, la morale individualiste et complexe de Gide s'affirme tour à tour dans La Porte étroite (1909), Isabelle (1912), Les Caves du Vatican (1914). Pourtant, jusqu'en 1918, il était resté un auteur confidentiel ; l'après-guerre, en changeant les structures morales et plus particulièrement celles de la jeunesse, apporta à Gide la célébrité. En 1923, Gide donne son admirable étude sur Dostoïevski, puis part pour l'Afrique noire (1926). Les injustices dont il est témoin lui inspirent Le Voyage au Congo et Le Retour du Tchad, ouvrages d'une grande générosité qui marquent chez Gide le passage de la révolte bourgeoise à la révolte sociale. De plus en plus gagné à la cause socialiste, il part, en 1936, pour l'URSS. Là, son enthousiasme s'effrite au contact de la réalité : Retour d'URSS (1936).

Lorsque la guerre éclate, l'influence de Gide perd déjà du terrain. En 1942, il part pour Tunis, puis s'installe à Alger. De retour à Paris, en 1945, il se donne tout entier au théâtre (Thésée), reçoit le Prix Nobel de littérature en 1947, et meurt quatre ans plus tard. Constamment disponible aux nouveautés, Gide a laissé une oeuvre mouvante et grave, austère, précieuse et sensuelle dont le style demeurera bien après lui.

Jacques Gérard Yves Chanis 1 est un arrière-petit-fils d'une cousine au 21e degré d'André Paul Guillaume Gide, Cousin célèbre.

  • En effet,

    • Pierre De Courtenay (2 liens de parenté)

    • Voir

    • Yolande De Hainaut (2 liens de parenté)

    • sont en même temps

      • des ancêtres à la 21e génération d'André Paul Guillaume Gide, Cousin célèbre

      • des ancêtres à la 24e génération de Jacques Gérard Yves Chanis 1

Ici vous découvrirez prochainement ...

Prix Nobel de Médecine cousins ...

Prix Nobel de Physique cousins ...

Prix Nobel de Chimie cousins ...

compteur de visite de la page