Des Cars Guy

Guy

Des Cars

Ecrivain français

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Cousin à la 18ème génération

Renaud D'Aubusson, Seigneur Du Monteil †1433

&1412 Marguerite De Comborn

Guy des Cars, nom de naissance Guy Augustin Marie Jean de Pérusse des Cars, est un écrivain né le 6 mai 1911 à Paris (16e) et mort le 21 décembre 1993 à Paris (13e). Il est inhumé au cimetière de Hautefort en Dordogne.

Issu de la haute noblesse française, il est le fils de François de Pérusse, duc des Cars (1875-1941) et de Maria Teresa Edwards (1879-1941), son épouse.

Guy des Cars a contracté trois alliances :

Le 17 avril 1934, il épouse à Nancy Françoise Vilgrain (1914-2004), dont il divorce en 1938.

En 1940, le château de ses parents abrite des objets des collections du musée du Louvre.

Le 19 février 1942, il épouse à Nice Jacqueline Jourdan (1922), citoyenne monégasque, dont il divorce le 21 décembre 1946, après avoir eu un fils : Jean des Cars, le 24 avril 1943, journaliste et auteur spécialisé dans les ouvrages historiques.

Le 12 mai 1947, il épouse à Paris (16e) Marthe Claquin (1912-1999), connue sous le nom de Marta Labarr, artiste lyrique et dramatique.

Il fut l'un des propriétaires du château de Sourches à Saint-Symphorien (Sarthe)

Guy des Cars a fait ses études chez les Jésuites, entre autres, au Collège Saint-François-de-Sales (Évreux), où il entre à l'âge de 7 ans ; il en sort à 16. Entre-temps, il est renvoyé six fois. Ses maîtres disent de lui « Brillant esprit, mauvais élève ». À 19 ans, il part pour le Chili pour mettre fin à une aventure galante et, lors de son retour en France, il écrit une comédie de boulevard, laCroisière pour dames seules. Il embrasse alors la carrière de journaliste. À 28 ans, il est rédacteur en chef du Jour.

Lieutenant dans le 102e régiment d'infanterie qui à participé à la bataille de l’Ailette, il reçoit la croix de guerre pour sa conduite au front. Après la défaite de 1940, il se retire dans le Midi, où il écrit son premier roman L’Officier sans nom, un livre de guerre qui reçoit le prix Goncourt de zone libre en 1941. Il a écrit de nombreux romans qui ont eu un grand succès, dont L’Impure, La Brute, La Dame du cirque, Le Château du clown, Les Filles de joie, Le Faussaire, L’Envoûteuse, La Justicière, L’Entremetteuse, La Maudite.

En 1962, il fut élu directeur de l'Académie du Maine. En 1974, il publia un récit en forme de confession autobiographique, à diffusion nettement plus confidentielle sans doute, mais non dénué d'intérêt documentaire, sous le titre : J'ose.

Guy des Cars fut également un grand amoureux des arts du cirque. En 1980, il participa avec Yves Mourousi, Francis Fehr, Christian Boner et Jean-Pierre Thiollet à la création de l'association de la presse, du music-hall et du cirque (PAVDEC-Presse associée de la variété, de la danse et du cirque) que présida Jacqueline Cartier et qui, avec le soutien amical de Pierre Cardin et d'autres personnalités parisiennes, a joué un rôle notable tout au long des années 1980 et jusqu'au milieu des années 1990.

Rattachant ses œuvres à la catégorie du « roman de gare », ouvrage distrayant et superficiel, certains critiques littéraires l'avaient surnommé « Guy des Gares ».

Il meurt le 21 décembre 1993 dans les bras de son fils Jean en écrivant à son domicile parisien où étaient nés plus de cinquante romans, des milliers de contes, de nouvelles, d'articles et des opérettes, Guy des Cars avait conquis plus de cent millions de lecteurs depuis son premier livre "L'officier sans nom", prix Goncourt de la Zone libre en 1941. Son oeuvre romanesque a largement dépassé le monde francophone : il a été traduit dans vingt six pays.

D'une imagination féconde, prodigieux conteur, écrivain d'une énergie balzacienne et d'une curiosité toujours en éveil, aimé et respecté du public il a abordé en pionnier, bien des thèmes mis en lumière plus tard par l'actualité, de la chirurgie esthéthique à la bombe atomique chinoise, de l'adoption à la décolonisation, du cancer à l'insémination artificielle, des visiteurs de prison à l'univers du cirque qui était une de ses passions.

Chaque année en janvier, au Festival International du Cirque de Monte-Carlo, créé par SAS le prince souverain de Monaco, l'un des prix spéciaux est attribué sous le nom de Prix Guy des Cars.

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Cousin à la 18ème génération

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